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  • Islamogauchisme, populisme et nouveau clivage droite-gauche...

    Les éditions VA Press viennent de publier un essai de Philippe Fabry et Léo Portal intitulé Islamogauchisme, populisme et nouveau clivage droite-gauche. Docteur en droit et avocat, Philippe Fabry est l'auteur de plusieurs essais historiques comme Histoire du siècle à venir (Jean-Cyrille Godefroi, 2015) ou La structure de l'histoire (Jean-Cyrille Godefroi, 2018). Léo Portal, pour sa part, est doctorant-Chercheur à l'Institut Universitaire Européen de Florence.

     

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    " La confusion règne quant à l’avenir de la démocratie en Occident et dans le monde : la « montée du populisme » pose la question de la pérennité de ce système politique qui paraissait avoir définitivement triomphé avec la chute du Mur de Berlin ; les repères habituels des commentateurs sont brouillés : le clivage droite-gauche semble disparaître, et de plus en plus fréquemment les leaders politiques, en parole ou en pratique, cherchent à le dépasser.

    Ce clivage est-il encore d’actualité ?

    Le libéralisme, le socialisme, l’écologisme sont-ils de gauche ou de droite ?

    Qu’est-ce que le populisme ? La « révolte des élites » est-elle une réalité ?

    Ces questions sont-elles en train de devenir obsolètes avec une possible disparition de la démocratie elle-même au profit de nouveaux modes de gouvernement ? Ou bien vit-on simplement un « changement » de clivage, où il n’y aurait plus ni droite ni gauche, mais où le clivage serait à chercher ailleurs, par exemple entre mondialistes et nationalistes ?

    Dans cet ouvrage alliant une certaine érudition à une remarquable clarté d’exposition, Philippe Fabry et Léo Portal répondent à toutes les grandes questions de la politique contemporaine par la construction d’un modèle unique, universel et intemporel, du clivage politique.

    Ce modèle en tête, il sera alors possible d’interpréter les signaux émis par les sociétés politiques occidentales actuelles, et de discerner l’avenir de la démocratie en Occident. "
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  • Le juteux business de la lutte contre les discriminations...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Benjamin Sire, cueilli sur le Figaro Vox et consacré aux relations intéressées entre capitalisme et lutte contre les discriminations... Musicien, dramaturge et journaliste, .Benjamin Sire est également un des animateurs du Printemps républicain.

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    Assa Traoré partenaire de Louboutin: «Le juteux business de la lutte contre les discriminations»

    En ce 17 juin 2021, partout, les masques tombent. Pas seulement ceux censés nous prémunir contre la pandémie de Covid, et que nous portons de manière discontinue depuis plus d'un an, mais également ceux qui entourent le juteux petit business de la lutte contre les discriminations, porté par de gentilles et inclusives businesswomen, qui seraient bien en peine de voir le motif de leurs affaires disparaître.

    Ainsi, pour prospérer dans l'antiracisme, il est nécessaire de voir le racisme perdurer, mais également de le débusquer là où il ne se trouve pas et d'assigner les personnes autoproclamées «racisées» à résidence identitaire, faisant de leur couleur de peau une sorte d'état civil. Il en est de même dans la lutte contre le sexisme ou contre l'homophobie et l'ensemble des atteintes visant des catégories déterminées.

    Ainsi, qu'elle ne fut pas, hier, la surprise de nombreuses et candides bonnes âmes de la gauche en apprenant, via nos confrères de Marianne, qu'Assa Traoré, dont le combat pour rétablir sa vérité, davantage que la vérité, concernant la mort de son frère Adama, survenue lors d'une arrestation mouvementée, venait de signer un partenariat avec la marque de chaussures de luxe Louboutin. Rappelons que l'entreprise française est aujourd'hui valorisée au-delà des 2 milliards d'euros, depuis l'entrée de la famille Agnelli dans son capital, via sa holding Exor, en début d'année.

    Bien entendu, notre pasionaria, en lutte contre le racisme d'État et les violences policières, précise que les fruits de cette collusion baroque avec un mastodonte capitaliste, désormais allié à un groupe rarement célébré pour son souci de la justice sociale, seront intégralement versés à des associations de lutte «contre les violences policières, le racisme, la discrimination», comme le rappelle Marianne. Dont acte. Ce serait donc maintenant les multinationales qui porteraient haut et fort le combat contre les discriminations, sans aucune arrière-pensée commerciale, comme on peut bien l'imaginer. Parfait. On attend néanmoins de voir les représentants de Nike, BMW, ou encore Mastercard, brandir leurs pancartes contre les inégalités sociales et le capitalisme dans un cortège du NPA, ainsi la boucle serait bouclée. Nous y reviendrons.

    Cette manœuvre de rapprochement entre le marketing, l'appât du gain et les combats identitaires n'est pas nouvelle, mais franchit chaque jour de cocasses pas supplémentaires. On ne résiste pas au plaisir de rappeler les mésaventures de Patrisse Cullors, cofondatrice de Black Lives Matter, portant son marxisme en bandoulière comme d'autres un sac Louis Vuitton, récemment épinglée pour s'être offert une maison de luxe dans un quartier résidentiel blanc de Los Angeles, lui permettant de fuir le voisinage de ses frères et sœurs de couleur. Dans le même registre on pense inévitablement à la chanteuse Yseult, à la pointe des combats mentionnés plus haut, menés depuis son nouvel exil fiscal belge, qui, mécontente d'un portrait brossé par le quotidien Le Monde , a fait republier le papier, transformé en véritable publirédactionnel, par un média ami, avant de lancer une campagne de harcèlement numérique contre la pauvre journaliste Jane Roussel, auteur de l'article. Il faut dire que le papier incriminé ne manquait pas de mettre en exergue la fascination de la diva pour le business, son ego surdimensionné, et sa manière peu amène de considérer ses interlocuteurs.

    Toujours dans le même esprit, nous convoquerons aussi ici la délicieuse Camélia Jordana, qui nous parlait il y a peu «des hommes et des femmes qui vont travailler tous les matins en banlieue et qui se font massacrer pour nulle autre raison que leur couleur de peau», dont le sens du timing frôle la perfection, chacune de ses saillies militantes correspondant aux périodes où elle doit promouvoir un film ou un disque, quand ce n'est pas les deux à la fois. Rappelons néanmoins que notre damnée de la terre en lutte contre toutes les injustices ignore totalement à la fois le racisme, qu'elle n'a jamais subi, tout autant que les cités, dont sa bourgeoise origine lui a fait éviter la fréquentation.

    Peut être également fait mention de l'inénarrable Rokhaya Diallo, fashion victim élevée au grain de l'International Visitor leadership américain, dont la dénonciation du racisme et de la domination blanche au gré de sorties parfois baroques, lui permet d'assurer un joli train de vie grâce à sa présence continue sur les radios et télévisions de l'état raciste français, où elle dispense quotidiennement sa parole comme le plus parfait des dominants qu'elle dénonce. Il en est de même de bien de ses camarades entretenus par la méchante fonction publique française où, depuis leurs chaires universitaires en sociologie ou études de genres, ils peuvent diffuser à foison leur haine de leur pays. On ne se refait pas. Tous les combats sont bons, surtout quand ils font fructifier la notoriété et accessoirement le portefeuille.

    Mais tout cela est presque bon enfant au regard des activités de la papesse du mélange des genres que représente la militante «féministe» Caroline de Haas. L'ancienne secrétaire générale de l'UNEF (de 2006 à 2009), peu soucieuse à cette époque des affaires de harcèlement sexuel qui secouaient le syndicat étudiant de gauche, s'est lancée à corps perdu dans le business de la lutte contre les violences sexistes. Après avoir participé à la fondation de l'association Osez le féminisme, dont les combats à géométrie variable ne laissent de surprendre, elle a lancé en 2018 le collectif #NousToutes, lui-même centré sur les mêmes sujets, avant de franchir le pas entrepreneurial avec la création de la société Egaé, dont les activités et méthodes douteuses ont été dénoncées la semaine dernière dans une enquête d'Eugénie Bastié pour Le Figaro , également détaillées dans la dernière livraison de l'hebdomadaire Le Point.

    Chargée de proposer des audits, des formations et des procédures de signalement sur les violences sexistes à destination des entreprises et institutions, notre chevalier blanc de la dénonciation du patriarcat, dont l'absence de compétence et de qualification dans les domaines, notamment juridiques, qu'elle traite, fait froid dans le dos, a vu le chiffre d'affaires de sa société tripler entre 2015 et 2019, dépassant les 600.000 euros. Pour arriver à ses fins, nous apprend Le Point, Caroline de Haas, outre d'encourager ses clients à pratiquer la délation, le plus souvent fondée sur de simples rumeurs ou une volonté de nuire par inimitiés, mène des enquêtes à charge offrant de nombreux biais méthodologiques, fait disparaître les témoignages n'allant pas dans le sens souhaité, quand elle ne les bidouille pas intégralement de manière à leur donner un sens différent de celui envisagé par son auteur, bafouant au passage les règles élémentaires de la défense. Dans ce registre, l'affaire Emmanuel Tellier, du nom de ce journaliste de Télérama licencié «sans cause réelle et solide», selon un jugement du conseil de prud'hommes en date du 22 avril, par le magazine culturel, après une «enquête» de Egaé, est exemplaire. Bien décidé à laver son honneur, le journaliste, depuis, ne s'est pas démonté, et a régulièrement publié des tweets froids et techniques pointant les contradictions et malversations de l'entrepreneuse militante, dont le besoin de débusquer le maximum de violences sexistes, même imaginaires, est une nécessité impérieuse pour voir son chiffre d'affaires continuer à prospérer.

    Tout cela pourrait être risible et anecdotique si cela ne mettait pas en valeur une tendance de fond, qui voit se rejoindre pour le meilleur et pour le fric, deux pendants d'un libéralisme que tout devrait pourtant opposer politiquement, à savoir le libéralisme sociétal, fondé sur la défense et mise en avant des identités, cher à la gauche américaine qui l'exporte partout, et le libéralisme économique qui voit dans la diversité l'occasion d'ouvrir autant de niches marketing qu'il existe de catégories à promouvoir. Nous en avons eu les premiers exemples avec le développement de la mode islamiste et les burkinis siglés Nike, entreprise dont on rappelle qu'elle ne possède aucune usine aux États-Unis et doit son succès à l'externationalisation de ses productions dans des pays comme le Vietnam ou la Thaïlande, où la main-d’œuvre ne bénéficie d'aucune protection sociale et s'affaire pour des salaires qui frôlent l'esclavage. Soyons inclusifs, mais ne regardons pas de trop près les conditions de travail des petits enfants asiatiques, pourvu que nous œuvrions pour la bonne cause.

    Ce phénomène avait été dénoncé pour la première fois par l'universitaire marxiste de l'Université de Chicago, Walter Benn Michaels, dans son livre La diversité contre l'égalité, qui avait fait grand bruit à sa sortie en 2006. Ainsi, selon ce professeur de lettres, «Au cours des 30 dernières années, les pays comme la France, les États-Unis, le Royaume-Uni et le Canada sont devenus de plus en plus inégalitaires, économiquement parlant. Et plus ils sont devenus inégalitaires, plus ils se sont attachés à la diversité. […] Je pense que les gens se sont de plus en plus attachés à un modèle libéral de justice, dans lequel la discrimination — racisme, sexisme, homophobie, etc. — est le pire de tous les maux. Si ça marche, c'est à la fois parce que c'est vrai — la discrimination est évidemment une mauvaise chose — et parce que ça ne mange pas de pain— le capitalisme n'a pas besoin de la discrimination. Ce dont le capitalisme a besoin, c'est de l'exploitation», donc de nouvelles niches, comme il le confiait en 2009 à Bénédicte Charles dans Marianne. Il ajoutait, décrivant parfaitement la tendance observée: «Si vous prenez les 10 % de gens les plus riches (ceux qui ont en fait tiré le plus de bénéfices de l'explosion néolibérale des inégalités) et que vous vous assurez qu'une proportion correcte d'entre eux sont noirs, musulmans, femmes ou gays, vous n'avez pas généré plus d'égalité sociale. Vous avez juste créé une société dans laquelle ceux qui tirent avantage des inégalités ne sont pas tous de la même couleur ou du même sexe. Le patron de Pepsi a déclaré dans le New York Times il y a peu: "La diversité permet à notre entreprise d'enrichir les actionnaires"».

    Quelques mois plus tard, dans une conférence parisienne donnée à la Fondation Jean-Jaurès, à laquelle nous assistions, il rappelait que, si les quatre plus grandes universités américaines n'avaient jamais eu dans leurs rangs autant d'étudiants issus de la diversité, la très grande majorité des familles des élèves inscrits dans ces institutions revendiquaient plus de 200.000 dollars de revenus annuels, alors que dans les années 60, près d'un quart des étudiants en question provenait de familles modestes ayant réussi à monter dans l'ascenseur social figuré par l'american way of life. Édifiant.

    Alors, la diversité contre l'égalité, vraiment? Si le fait que les entreprises se soucient de questions sociales et investissent dans l'engagement et la RSE est sans doute une très bonne chose et peut permettre de prendre le relais d'États souvent peu agiles en la matière, cela ouvre aussi la porte à l'exposition de tous les cynismes dont le marketing a le secret, mais également à la confusion voyant des entrepreneurs identitaires se servir de leur caution militante à leur seul profit, ayant besoin de voir les discriminations proliférer et toucher des domaines en lesquels leur présence n'est pas évidente pour entretenir leur pactole grâce à la candeur de bonnes âmes réellement concernées par les injustices.

    Benjamin Sire (Figaro Vox, 17 juin 2021)

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (52)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Dans l’émission de Thomas HennetierLe libre journal de la Nouvelle Droite (sur Radio Courtoisie),  il s'entretient successivement avec Alain de Benoist pour son livre  L’homme qui n’avait pas de père. Le dossier Jésus, (édition Krisis), David L’Épée rédacteur en chef de la revue Krisis, pour son dernier numéro consacré à l’amour, puis Baptiste Rappin pour son ouvrage Abcédaire de la déconstruction (éditions Ovadia), on peut lire dans le dernier numéro de Nouvelle Ecole l’excellent article que ce dernier a consacré au philosophe Pierre Legendre sous le titre « Quand Pierre Legendre rencontre Martin Heidegger »  :

     
    Dans un long entretien avec Martial Bild (principal animateur de la Tv-libertés) Patrick Buisson déroule le point central de son dernier livre La fin d’un monde. Pour lui les « quinze piteuses » se déroulent entre 1960 et 1975, période charnière qui fabrique l’homme nouveau ou l’homo economicus c’est à dire l’homme érigé en simple consommateur. C’est d'après lui le premier Grand Remplacement, celui qui annonce tous les autres. Ce qui le caractérise c’est qu'il n’implique aucune population étrangère. La mort qui était depuis des dizaines de milliers d’années un événement spirituel se transforme en simple accident biologique. Fin de l’homme religieux, attaché à un sacré quel qu’il soit. Assomption de l’individu que plus rien ne dépasse. C’est une révolution anthropologique majeure. 1965 c’est aussi la fin du concile de Vatican II et l'effondrement de la pratique religieuse ainsi que le début de ce que l’historien Pierre Chaunu a appelé « La peste blanche » à savoir l’effondrement des naissances en France et en Europe. Une fois liquidé le rituel pagano-chrétien qui irrigua l’âme du pays durant des siècles au profit d’une nouvelle foi intellectualisée et finalement abstraite en lieu et place de l’incarnation qui la caractérisait jusqu’alors. Buisson explique qu'elle a chassé tous les catholiques par tradition sociologique et familiale hors de l’Église. Partant de ce fait majeur il justifie le rejet par les cultures étrangères demeurées dans l’orbite du sacré le refus de s’adapter en France à un mode de vie qui n’est plus surplombé par une quelconque référence à ce qui peut dépasser l’individu devenu créateur de lui-même. C’est ainsi que le nihilisme occidental devenu notre lot commun depuis une cinquantaine d’années justifierait à ses yeux la sécession d’un islam conquérant. Il illustre cela en proclamant de manière caricaturale sa préférence pour le voile islamique plutôt que pour la femme en string ignorant visiblement qu’au moyen âge européen, par exemple, les femmes se rendaient nues avec les hommes aux bains publics sans que pourtant on ne puisse invoquer la moindre présence « occidentale » à une période aussi précoce. Je me demande si le christianisme qu’il prend pour modèle n’est pas celui, pudibond, de la contre-réforme catholique ou de l’Angleterre victorienne ?
     
     
    Long entretien de Livre Noir avec Éric Zemmour dans lequel il dessine les grandes lignes d’un programme politique. L’un des plus célèbres essayiste et journaliste de France s’y dévoile en racontant ses origines juives et bérbères, la tradition assimilationniste dans laquelle il a vécu, mais à laquelle il ne croit plus. Les différences insurmontables entre l’islam et le catholicisme. Il revient également sur ce qu’il faut entendre par laïcité. La grande histoire dont il est passionné depuis son jeune âge et qui n’inspire plus les politiciens contemporains alors qu’elle devrait être leur code. Zemmour toujours habile dans ses mots sera-t-il bientôt au coeur de l’action ? Question urgente dit-il puisque personne ne propose de solutions à son diagnostic. Sans doute n’a-t-il jamais été aussi explicite sur ses intentions. Reste à savoir si il dispose de l’argent, des équipes, des réseaux etc pour les mener à bien : 
     
     
    L’éolien du rêve à la réalité. Recueillant près de 80% d’opinions favorable, les éoliennes sont devenues ces dernières années les symboles de la transition énergétique. L’envers du décor est bien plus sombre. L’installation des éoliennes en France et en Europe repose sur une quadruple escroquerie. Ecologique notamment pour la bonne raison qu’elles ne peuvent fonctionner que 25%  du temps et que lorsqu’elles fonctionnent c’est de 20% à 30% de leur puissance installée. Leur intermittence implique qu’elles soient couplées à des centrales au gaz rejetant du CO2 à effets de serre. La base d’une éolienne comporte 1500 tonnes de béton et de ferraille, le mat de 300 tonnes d’acier nécessite plus de 200 tonnes de charbon (générateur de CO2) pour sa fabrication et un transport couteux quand il vient de loin, les pales contiennent 2 à 3 tonnes de terres rares venues de Chine, ce qui aggrave notre dépendance et 90 tonnes de matériaux composites non recyclables, raison pour laquelle on les enterre après 20 ou 25 ans d’usage. La charge de la dépollution de leur immense base en béton reste à la charge des propriétaires des lieux, généralement de petites communes rurales sans le sou. On comprend dés lors l’arnaque qu’elles représentent sans compter le souci du paysage qu’elles détériorent. Il est vrai qu’elles sont toujours implantées à la campagne dans le rural profond qui n’est pas la préoccupation majeure des écolos urbains où se recrute une large majorité de leurs thuriféraires. Même les champions allemands de l’éolien commencent à reculer devant ce gouffre financier inefficace, c’est dire :
     
     
    Remarquable texte d’Hervé Juvin sur l’écologie différentielle des peuples. Il y déclare notamment « J’ai dénoncé la supercherie d’une écologie hors sol, globaliste, déraciné. J’ai affirmé que la diversité des cultures et des conceptions de la vie était notre assurance de survie ; nous survivrons parce que les hommes ne sont pas les mêmes, ne désirent pas les mêmes choses, et ne veulent pas tous devenir des Californiens comme les autres » :
     
     
    •  Les druides, prêtres des peuples celtes. Dans ce documentaire qui commence par une séquence folklorique sur le druidisme contemporain la parole est donnée à des archéologues irlandais, allemands et français. On ne sait pas grand chose d’eux puisque ils n’ont laissé que de rares sources écrites. Bien que sachant écrire en grec ou en latin ils faisait davantage confiance à la mémoire pour la transmission des savoirs. Depuis une trentaine d’années notre connaissance à leur propos s’est considérablement étoffée grâce aux nombreux chantiers de fouilles réalisés de la Pologne à l’Irlande. Émission d’Arte : 
     
     
    La revue Nouvelle École vient de faire paraître un numéro en quadrichromie consacré à l'écrivain J.R.R. Tolkien qui du Silmarillon au Seigneur des anneaux a créé un monde de « féérie » (faërie). Cette parution est un somme magnifiquement illustrée pour tous les adeptes de l’imaginaire de Tolkien. Première référence, les différents articles du numéro. Seconde référence, une brève critique d’Éric Garnier pour le site de l’Iliade :
     
     
    Excellente émission d’I-Média du jeudi 3 juin. Un décryptage des médias opéré par Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure qui montre comment la presse de propagande occulte certains faits et en majore d’autres, toujours dans le même but : délivrer à jet continu les leçons de l’Empire du Bien contre une réalité qui se montre de plus en plus rétive à ses diktats :
     
    Intervention d’Alain de Benoist au colloque de l’Iliade, Institut pour la longue mémoire, tenu le samedi 29 mai. Son exposé s’intitule « Le libéralisme contre les peuples » :
     
     
    Au cours de ce même colloque avait lieu une table ronde sur le thème Décroissance et puissance sont-elles compatibles ? Elle réunissait Pascal Gauchon, normalien, agrégé d’histoire et ancien directeur de la collection Major aux PUF ainsi que de la revue ConflitsOlivier Rey, polytechnicien et philosophe et enfin François Bousquet, rédacteur en chef de la revue Éléments. À première vue il n’est pas possible de concilier la puissance avec la décroissance comme le suggère le deuxième principe de la thermodynamique, la recherche d’une puissance toujours accrue nous conduit droit dans le mur d’un effondrement généralisé de la société industrielle selon la logique qui veut qu’une croissance infinie soit impossible dans un monde fini aux ressources rares et en déplétion. Et pourtant dans le monde concurrentiel aucune nation n’acceptera de décroitre volontairement puisque cela signifierait pour elle un déclassement qui en ferait la proie de ses concurrents. Question globalement indécidable selon Rey et Bousquet qui émettent cependant l’hypothèse d’une croissance encouragée de nos moyens de défense (et de la technologie qui va avec) et d’une décroissance du reste de nos activités. Hypothèse qui laisse de marbre Gauchon qui donne dans l’optimisme technologique en imaginant que les techniciens trouveront les moyens d’échapper à cet horizon bouché :
     
     
    Martial Bild (Tv-Libertés) reçoit Michel Geoffroy pour son opuscule intitulé Immigration de masse - L’assimilation impossible. Au cours de l’émission celui-ci, énarque et ancien haut fonctionnaire, membre de la Fondation Polémia, développe toute un batterie d’arguments à l’appui de sa thèse et appelle les peuples européens à tirer au plus vite les conséquences de ce fait inédit afin de relever le défi civilisationnel que cette immigration de masse nous lance :
     
     
    Remarquable entretien avec le philosophe Vincent Coussedière réalisé par Charlotte D’ornellas pour l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Pour rendre compte des immenses problèmes que pose l’archipel des communautés en France Coussedière remonte à l’origine c’est à dire à l’édification des sociétés modernes basées sur l’individu. Il en examine la longue dérive depuis les Lumières jusque à Jean-Paul Sartre dont il fait d’une certaine manière le père de l’identitarisme contemporain. Il distingue la « communauté musulmane » détentrice d’une véritable civilisation des autre communautés inventées récemment comme celles des végans, des lgbt+ ou de celle des féministes etc qui ne sont pas des communautés au sens propre puisqu’elles ne se définissent que par un seul trait particulier. Elles sont très pauvres en terme de signification alors que l’islam se définit par une multitude des traits identitaires qui en font un autre monde que celui qui a défini l’Europe jusqu’à présent. Il s’inquiète également de la non assimilation des jeunes européens à un quelconque modèle. L’assimilation se faisant par les lois de l’imitation définies par le sociologue Gabriel Tarde
    C’est parce que nous ne sommes plus capables de poursuivre des buts communs que surgit la question de l’identité définie comme une essence qui supplée à l’absence de buts politiques. Raison pour laquelle nous cherchons dans une identité phantasmée le but de notre action. Afin de remédier à l’absence de projets dans laquelle nous sommes plongés, Coussedière suggère de recourir au passé européen dans lequel nous pourrions puiser de nombreuses ressources. Cela implique un autre rapport au passé que celui induit par le progressisme culpabilisateur et des élites politiques qui n’incarnent plus rien de tout, à commencer par le modèle de la civilisation française. Il faut, dit-il, retrouver le vrai sens de la politique qui est la païdeia, une éducation pouvant fournir un modèle que le peuple souhaite imiter. Nous en sommes hélas fort éloignés
     
     
    Le site d’Éléments propose dans une vidéo de 80 minutes le portrait d’Olivier Rey, un penseur brillant, lucide et bien entendu très original qui a le double avantage de mêler sa formation de polytechnicien à une culture de philosophie. Il est connu essentiellement pour son livre Une question de taille, une réflexion sur la loi d’airain du nombre. c’est à dire que les dimensions quantitatives à partir d’un certain moment-seuil posent des questions qualitatives qu’ont tendance à occulter des philosophes qui se déplacent uniquement dans les abstractions. À partir du moment où né une science mathématique de la nature, dit Olivier Rey qui se donne comme idéal la mesure Au total une réflexion très intéressante dans laquelle les politiques devraient se plonger. Il est interrogé ici par François Bousquet :   
     
     
    Dans une nouvelle vidéo Ego Non se penche avec perspicacité sur un des premiers textes politiques de Charles Maurras Trois idées politiques, Chateaubriand, Michelet, Sainte-Beuve, à partir duquel ce dernier renvoie dos à dos le sentimentalisme romantique et passéiste de la droite et le sentimentalisme progressiste de la gauche en proposant des solutions de dépassement de cette dialectique infernale. Ce livre très bref (une cinquantaine de pages) constitue une ébauche de l’oeuvre à venir en même temps qu’un appel à l’action contre les naufrageurs et amis du désastre qui résonne de façon très contemporaine :
     
     
    Guillaume Travers dévoile un peu de sa personnalité dans cette interview donnée à la chaîne des conservateurs européens, The Conservative Enthusiast. Il en ressort que Travers est comme il le dit lui même « un gros travailleur » et qu’il sortira dans les mois qui viennent plusieurs ouvrages dont il nous livre l’ébauche. Localiste et écologiste, il déplore la colonisation de celle-ci par des mouvements d’extrême gauche qui en dénaturent le sens; toute écologie affirme-t-il est nécessairement enracinée comme tous les écosystèmes sont évidemment particuliers. Se montrant assez rebelle à la notion de conservatisme il préfère se dire « révolutionnaire-conservateur » et regarder vers l’avenir pour y incarner sous des formes nouvelles des valeurs fondatrices et donc éternelles. Enfin il déplore l’effacement contemporain de l’Europe comme civilisation et entend y mettre un terme avec tous ceux qu’il encourage à partager les finalités de son action. Pour compléter cette présentation on peut lire dans la dernière livraison d’Éléments l’article très instructif qu’il a consacré à la politique catastrophique du sol  entreprise en France depuis quelques décennies :
     
     
    Marine Le Pen vient de reconnaitre qu’une fois élue elle ne toucherait pas au Conseil d’État ni au Conseil Constitutionnel et que la France continuera de reconnaitre les arrêt de la Cour Européenne des Droits de l’Homme c’est à dire que nous ferons droit aux instances qui ont transformé notre pays et l’ensemble de l’Europe de l’ouest en un vaste 
    caravansérail diversitaire de populations désunies et potentiellement affrontées. Mettre fin à la participation française aux organismes judiciaires de l’Union européenne ou du Conseil de l’Europe n’est-elle pas la moindre des exigences pour qui prétend gouverner souverainement ? Autant dire qu’elle ne pourra, ou ne voudra pas réaliser l’essentiel de son programme à savoir l’arrêt de l’immigration-invasion qui implique pour le moins une profonde réforme de ces vaches sacrées que révère toute la nomenklatura de Bruxelles. Comment y parvenir ? Par le recours au referendum. Comme disait de Gaulle : « En France la Cour Suprême c’est le peuple ». 
     
    Nathalie Heinich, sociologue au CNRS, interrogée au micro de France Inter par Patrick Cohen (l’homme du service public qui fait des listes d’indésirables) défend un point de vue académique à l’écart, croit-elle, de tout engagement « politique ». Il me semble que son engagement pour une science neutre dégagée de tout a-priori axiologique est tout à fait illusoire face à la déferlante « woke » qui s’abat sur l’université. Face à ce wokisme militant, il faudrait une brillante contre-offensive dont on ne voit pas le moindre début de commencement :
     
     
    Maxime Tandonnet qui fut conseiller de Sarkozy aux questions d’immigration avec le succès que l’on sait pose ici la question d’un éventuel Front républicain face à l’avancée dans les sondages de Marine Le Pen :
     
     
     Nicolas Gauthier. Pour avoir parlé avec ÉlémentsHubert Védrine est crucifié par la gauche morale en fonction de l’axiome bien connu de l’homme qui a vu l’ours malfaisant, qui a vu l’ours et ainsi de suite. Mais quand en finira-on avec cet étouffant magistère moral ? : 
     
     
    Réponse de Bernard Lugan aux vaticinations de l’extrême gauche française qui entend régler ses comptes avec François Mitterrand et contre l’action qui fut celle de la France au Rwanda. Il approuve totalement les propos tenus par Hubert Védrine dans le dernier numéro d'Éléments. Rappelons que Lugan est un historien de l’Afrique, spécialiste reconnu du pays des mille collines. Il a écrit deux livres fort documentés sur la genèse et l’histoire du génocide des Tutsis, le premier, Rwanda, un génocide en questions, le second, Dix ans d’expertise devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda. Il sait donc de quoi il parle, raison pour laquelle il n’est jamais interviewé par les médias de grand chemin :
     
     
    Aristide Leucate vient de faire paraitre un essai sur les rapports de l’extrême gauche contemporaine avec la pensée de Carl Schmitt dont elle s’est partiellement entichée. Son livre très intéressant s’intitule Carl Schmitt et la gauche radicale. Une autre figure de l’ennemi (éditions de La Nouvelle librairie). Il est ici interrogé par le site breton Breizh -info:
     
     
    Recension du livre d’Henri Levavasseur L’identité, socle de la cité par Aristide Leucate sur Boulevard Voltaire :
     
     
    À propos de son dernier livre Paris-Moscou, aller simple contre le féminisme, un entretien avec Yannick Jaffré  sur le site de stratpol par Xavier Moreau. Jaffré est professeur agrégé de philosophie :
     
     
    Yannick Jaffré récidive sur le site d’Éléments où il est interrogé à propos de son livre paru aux éditions de La Nouvelle Librairie par François Bousquet :
     
     
    Magnifique illustration des Bobards d’or 2021, l’équipe de France de foot-ball va ployer ce soir le genoux afin de protester contre le soi-disant racisme systémique anti-noirs de la police américaine. Le site de Polèmia propose ici de revenir à la réalité vraie :
     
     
     
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  • Feu sur la désinformation... (336)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      La ségrégation raciale et sexuelle dans les rues de Paris, une image que vous ne verrez pas dans les médias… Et pour cause, c’était lors d’une manifestation de l’extrême gauche LGBT.
    • 2 : Footballeurs, genou à terre et Bobard d’Or 2021
      C’était l’un des débats médiatiques de la semaine : les joueurs de l’équipe de France de football avaient prévu de mettre un genou à terre au début des matchs de l’Euro. S’ils ont finalement renoncé devant la mobilisation populaire, ils ont failli se prosterner devant le concept de racisme systémique de la police américaine. Un Bobard médiatique qui a remporté le Bobard d’Or lors de l’édition 2021 de la cérémonie des Bobards d’Or qui avait lieu en début de semaine.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : CNews attaqué : une histoire de pluralité
      Libération reproche à CNews d’accorder trop de temps de parole à la droite et « l’extrême droite ». Un reproche absurde sur la forme comme sur le fond qui montre que la presse de gauche est prête à tout pour attaquer ses opposants.

     

                                                   

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  • Hurrah Raspail !...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, sous la direction d'Adrien Renouard et d'Anne Letty, un ouvrage intitulé Hurrah Raspail !,  qui rassemble des hommages, des témoignages et des études consacré à l'auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie et du Camp des Saints. Indispensable !

     

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    " Un seul être lui manque et la Patagonie est en deuil. Il y a un an déjà mourait Jean Raspail, consul général de l’ancien royaume d’Antoine de Tounens. Riche destin que celui de cet écrivain hanté par l’idée de l’oubli, de la mort des civilisations, de la déréliction de nos sociétés occidentales. Qui se souvient des hommes ? Tour à tour voyageur, aventurier, chantre, écrivain, créateur, il leur dressa des cités immortelles : ses livres. Il leur façonna une terre d’adoption : la Patagonie. 
Il leur inspira une façon d’être : une attitude. Une chose est certaine : aussi longtemps qu’il y aura des générations pour transmettre, les hommes se souviendront de Jean Raspail. Immortel dans leur mémoire.
    Lecteurs, amis, écrivains, Patagons, ils sont nombreux à avoir prêté leur plume à cet hommage. Ce livre déborde de leur enthousiasme pour le fondateur de la saga des Pikkendorff. Et les fidélités se dressent pour clamer une dernière fois : Hurrah Raspail ! "

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  • Être irremplaçable face au Remplacement...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle vidéo d'Ego Non qui évoque l'analyse par Renaud Camus de la doctrine du Remplacisme global, comme ultime avatar de l'égalitarisme, qu'il a développé notamment dans son recueil Le Grand Remplacement (La Nouvelle Librairie, 2021)...

     

     

                                                 

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