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  • Tour d'horizon... (209)

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    Au sommaire cette semaine :

    -  dans la Lettre de Comes Communication, Bruno Racouchot interroge le géographe Michel Foucher pour évoquer avec l'importance de l'imaginaire des peuples et des mécanismes d'influence...

    La géographie politique entre puissance et influence

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    - sur le site d’Égalité et réconciliation, une longue note de lecture de Laurent Guyénot consacrée au débat académique sur les causes de la guerre germano-soviétique...

    Recension du livre de Sean McMeekin, Stalin’s War

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  • Feu sur la désinformation... (337)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      En allant voter pour les élections régionales et départementales, Jordan Bardella a émargé devant une femme voilée. Une image qui a créé la polémique.
    • 2 : Élections régionales : les Français veulent du changement !
      L’événement le plus commenté médiatiquement ces derniers jours, c’est bien entendu le résultat du vote aux élections régionales. Entre une abstention record et des déceptions pour le Rassemblement national, il y a effectivement beaucoup à dire...
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Europe 1 : un média peut-il être de droite ?
      Les journalistes d’Europe 1 sont vent debout contre ce qu’ils appellent la transformation de la station en « radio d’opinion ». Comprenez en « radio de droite ». Une opposition à un rapprochement avec CNews évidemment soutenue par de très nombreux journalistes d’autres antennes.

     

                                              

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  • Les frontières des peuples gaulois...

    Les éditions Yoran viennent de publier un somme en deux volumes de Jacques Lacroix consacrée à la toponymie gauloise et intitulée Les frontières des peuples gaulois. Professeur agrégé, docteur ès Lettres et Civilisations de l'université de Bourgogne, Jacques Lacroix est spécialisé dans l'étude des noms d'origine gauloise.

     

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    " De très nombreux noms d'origine gauloise nous ont été transmis.

    Leur étude fournit une mine de renseignements sur les démarcations de jadis. L'ouvrage -qui sera complété par un second tome avec des cartes-analyse plus de 1500 toponymes liés aux limites antiques de territoires.

    Cette recherche met en lumière plusieurs types d'appellations celtiques jamais repérés. Une toponymie frontalière particulièrement riche se révèle à nous, présente en de multiples régions de France : villages, villes, lieux-dits, hauteurs, cours d'eau, forêts.

    Bien des noms de lieux réputés obscurs ou rapportés faussement à des noms de personnes viennent trouver une explication, comme Arcachon, Argenton, Caen, Chantilly, l'Essonne, la Gironde, Issoudun, la Margeride, le Mercantour, Morgon, Morzine, Ouessant, Ussel…

    Ces témoins du passé aident à préciser les frontières des anciens peuples de la Gaule : Ambarres, Ambiens, Arvernes, Bituriges, Carnuts, Rédons, Rutènes, Séquanes…

    Après vingt siècles, les noms des Gaulois nous parlent toujours. "

     

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    " Historiens et archéologues peinent à restituer les limites des quelque 90 peuples et peuplades de la Gaule. Les indications des auteurs antiques, l'examen des mobiliers archéologiques ne suffisent pas à déterminer les contours précis des territoires.

    Cependant de très nombreux lieux d'origine gauloise nous ont été transmis. Leur étude fournit une mine de renseignements sur les démarcations antiques. L'ouvrage, qui analyse plus de 1500 toponymes liés aux limites antiques de peuples, met en lumière dans ce second tome plusieurs types d'appellations celtiques frontalières insoupçonnées. De nombreuses appellations de lieux viennent s'éclairer, comme les Andelys, Andrésy, Bonneuil, Dijon, Dinan, Issoire, Nanterre, Lyon, Tarascon…

    Des cartes permettent de visualiser l'étendue des principaux territoires avec leur toponymie frontalière.
    Le passé gaulois ressurgit à nos yeux. "

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  • Les vertus du protectionnisme...

    Le 16 juin 2021, dans son émission « Interdit d'interdire », sur RT France, Frédéric Taddeï recevait Yves Perez pour évoquer son essai intitulé Les vertus du protectionnisme (Toucan, 2020). Économiste, Yves Perez a été professeur et doyen de la faculté de droit, économie et gestion de l'Université catholique de l'Ouest à Angers. Il enseigne aux Écoles militaires de Saint-Cyr-Coëtquidan. 

     

                                                

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  • Les Scorpions du Désert...

    Les éditions Casterman viennent de rééditer en un seul volume la série d'Hugo Pratt intitulée Les Scorpions du Désert. On retrouve dans cette série un personnage, Cush, le rebelle afar, qui a croisé les pas de Corto Maltese dans l'album Les Éthiopiques.

     

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    " Section spéciale de l'armée britannique en Afrique, les Scorpions du Désert ont réellement existé. Créée au début de la Seconde Guerre mondiale, cette unité a pour mission des reconnaissances derrière les fronts pour repérer les mouvements et positions des ennemis allemands et italiens. Pratt met en scène cette unité, dont il a personnellement connu quelques membres, dans une région où il a vécu son adolescence, entre 1937 et 1944. Héros de ce que l'auteur considérait comme "la dernière guerre romantique", ces soldats - et leurs aventures - sont aussi une occasion de dénoncer le colonialisme des puissances européennes en Afrique, qui vit alors ses dernières heures. "

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  • Les médias prostitués à outrance, ou la mandragore des pendus...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue  saignant de Modeste Schwartz, cueilli sur le site de l'Observatoire du journalisme, et publié initialement dans Antipresse, qui est consacré aux médias 2.0 qui ne survivent qu'en se prostituant au système... Normalien, agrégé, traducteur, linguiste et polyglotte, Modeste Schwartz a déjà publié deux essais,  Yin - L'Occident comme cunnicratie (Culture & Racines, 2020) et Le magicien de Davos : vérité(s) et mensonge(s) de la Grande Réinitialisation (Culture & Racines, 2021).

     

    Normalien, agrégé, traducteur, linguiste et polyglotte, Modeste Schwartz

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    Les médias prostitués à outrance, ou la mandragore des pendus

    Avant qu’une civilisation bizarre (la nôtre) ne dote ce terme d’une connotation étrangement positive, «l’avant-garde» n’avait rien d’élogieux. Et pour cause : en technique militaire, elle partageait avec l’arrière-garde (qui, elle en revanche, a raté cette promotion culturelle) la caractéristique d’être une troupe sacrifiée. L’avant-garde, parce qu’elle va au contact d’un ennemi encore frais, encore entier, encore au mieux de sa force de frappe. L’arrière-garde, parce que, couvrant l’avance ou la retraite du gros des troupes, elle affronte un ennemi qu’elle a pour seule fonction de retarder, mais ne peut en aucun cas vaincre – et a donc toutes les chances de se faire décimer. Dans les deux cas, on imagine mal un stratège averti sélectionner pour de telles troupes ses soldats les mieux formés, les plus prometteurs ou les plus fiables. On va, bien au contraire, envoyer des crevards : fanfarons, alcooliques, délinquants, usés physiquement et/ou psychologiquement. Des soldats qui, au moment de cette affectation, valent déjà plus cher morts que vifs.

    Le Great Reset, ou le tout pour le tout

    Telle est bien la situation, à la fin des années 2010, de ce que j’ai appelé ailleurs la «Galaxie Gutenberg 2.0» : les médias audiovisuels non-interactifs (notamment hertziens), et des débris de Galaxie Gutenberg 1.0 (GG1.0) qu’elle traîne encore dans ses fourgons (comme ces quotidiens papier régionaux intoxicant un dernier stock de retraités provinciaux, tirés sur des rotatives qu’on ne construit plus et ne remplace plus – réparant l’une avec les pièces prélevées sur le cadavre de l’autre). En termes d’influence, il était bien clair, dès les années 2000 au plus tard, que ces crevards ne passeraient pas l’hiver 2030. Cette constatation – jointe à la grande frayeur oligarchique de 2016, et aux fissures apparues à l’été 2019 dans l’édifice financier – n’est probablement pas étrangère à la décision (prise au plus tard en 2019) de précipiter la mise en œuvre du Great Reset : un programme dont on sait par ailleurs que certains de ses éléments sont anciens, mais dont l’exécution, à partir de mars 2020, s’est faite à marche forcée, sur le principe «ça passe ou ça casse». L’oligarchie occidentale, préférant risquer le tout pour le tout plutôt que de risquer d’avoir – même dans des circonstances relativement pacifiques – à passer la main, a visiblement décidé de «jouer son tapis».

    Depuis la fin de la Guerre froide, cette oligarchie avait peu à peu acquis un contrôle presque intégral de ces structures médiatiques surannées que j’appelle GG2.0 ; on pourrait presque dire qu’elle en avait hérité, rachetant à vil prix des titres que le consommateur médiatique ne désirait plus rémunérer – du fait d’un cercle vicieux du désintérêt et de la dépravation : vieille pute malmenée par la concurrence des jeunes nymphomanes à accès libre (la presse électronique, soit GG3.0), GG2.0, en se laissant «maquer» par l’oligarchie et en en relayant les mensonges, ne pouvait qu’augmenter jour après jour le mépris d’une clientèle populaire (notamment jeune) déjà de toute façon happée par GG3.0. Quelques vieux et de riches pervers qui lui demanderont, à terme, d’arnaquer ces quelques vieux : c’est là, hélas, le destin de bien des péripatéticiennes vieillissantes. La plupart réussissent néanmoins – à la différence de la presse occidentale – a vivre ce triste destin sans en profiter pour mettre le feu aux sociétés qui les ont produites.

    Philanthropie en bande organisée

    Vient alors pour GG2.0, en 2020, l’équivalent du bordel afghan (ou du semi-remorque saharien pour les semi-épaves plus automobiles) : l’arrière-garde covidiste. Depuis maintenant 14 mois, comme un seul homme, elle dénonce chaque mois comme «théories conspirationnistes» les avertissements proférés par divers lanceurs d’alertes, lesquels avertissements, au bout d’un laps de temps d’une durée moyenne de trois mois, deviennent généralement des nouvelles hautement officielles, qui s’intègrent à la très plastique «nouvelle normalité». Dans ces conditions, il est bien évident que le cycle du mensonge adopte un rythme débordant même les capacités d’amnésie du poisson rouge médiavore, et que, subséquemment, le rythme de vieillissement de GG2.0 a augmenté d’un ordre de grandeur au moins.

    Ce qui fait bien sûr les affaires de GG3.0, dont le boom actuel n’est probablement pas étranger aux «nouvelles» préoccupations de Davos : jadis si tourmentée par les menaces «virales», cette philanthropie en bande organisée dit aujourd’hui craindre surtout les «cyberattaques», tandis que ses marionnettes gouvernementales parlent désormais (usant d’un vocabulaire fort exotique dans leur bouche) d’un «Internet souverain» pour l’Europe. En d’autres termes : après pseudo-sinisation de la gestion du troupeau physique, via l’identité digitale chère à Bill Gates, préparez-vous à la pseudo-sinisation des communications électroniques occidentales. Il est, au fond, bien naturel que l’Etat-mère (abusive), désormais en charge de votre santé, veuille aussi imposer un contrôle parental à vos insomnies en ligne.

    Évidemment, si l’arrière-garde est un produit «à date courte», pour autant, elle n’est pas vraiment bon marché. On aurait tort de lésiner sur la solde d’un soudard qu’on envoie au casse-pipe – pas qu’il aille changer d’avis sur la dernière centaine de mètres, déserter, voire retourner ses armes (comme vient, me dit-on, de le faire le bon lansquenet Quatremer). Il fait au contraire l’objet d’une véritable averse de gratifications – d’autant moins avares qu’on sait bien qu’on n’aura plus à le payer très longtemps. C’est, paraît-il, en vertu d’une logique semblable que les pendus bandent, et éjaculent au moment du trépas : sachant d’instinct qu’il n’en aura plus l’usage, l’organisme s’auto-bombarde de toutes les hormones de bonheur qui auraient auparavant dû rétribuer un comportement utile à l’espèce, c’est-à-dire reproductif (ce qui explique en partie le fait que certains pervers en aient tiré des pratiques sexuelles d’étouffement plus ou moins contrôlé).

    C’est, me direz-vous, bien ce que fait (juste beaucoup plus lentement) cette jeunesse occidentale woke, stérile avant même d’être piquée, encore mieux vaccinée et tatouée que les chiens qui lui tiennent lieu de famille, en se branlant devant Netflix. Certes. Mais c’est aussi et surtout ce que font les nonagénaires de l’oligarchie occidentale finissante avec leur pute GG2.0, qui ne remarque probablement même pas qu’elle est déjà dans le fourgon qui mène au bordel afghan, tant ses vénérables souteneurs, entre temps, la soumettent à un véritable bukake de liquidités ; rappelons, à toutes fins utiles, quelques-uns de ces chiffres vertigineux : 4 738 019 € à Libération, 1 903 249 € au Monde, 318 225 € à L’Obs, 3 910 850 € à L’Humanité (qui, contrairement à ce qu’on prétendait il y a encore trente ans, n’accepte pas que les roubles), 470 861 € à Marianne… Non seulement Gates arrose comme un Siffredi de la propagande ce harem déjà gâté par l’oncle Soros, mais leurs porte-coton gouvernementaux y vont, en outre, de leur petit pourliche d’après-tournante. N’en jetez plus!

    Littéralement gavée de fric, GG2.0 se convertit sans le vouloir au sous-genre pornographique un peu trash du gagging. Ce qui rappelle cette scène d’exécution par irrumation d’une pute sur le retour, dont un cinéaste serbe nous avait gratifiés , actualisant un peu les intuitions du Pasolini des 120 Journées. Le sadisme est l’inévitable destin des libidos perverses, définitoirement stériles : quand la force génésique n’est pas au service de la vie, c’est donc qu’elle est au service de la mort. Et le moment libéral/libertaire de la séquence 1968–2020 – pour long qu’il nous ait semblé, à l’échelle d’une vie individuelle – n’aura finalement été que ça : le banquet qu’offrent les darons pervers à leurs jeunes victimes, avant de les immoler dans l’orgie finale, sadique et suicidaire. Un banquet de merde, certes : l’odeur des matières fécales servies dans cette argenterie droit-de l’hommiste aurait probablement dû nous alerter, nous laissant subodorer le dénouement des festivités. Il est maintenant trop tard : le pendu de Davos a éjaculé sur son arrière-garde de chair à canon médiatique, et de son foutre maudit va jaillir – comme, croyait-on jadis, la mandragore de celui des authentiques pendus – la fleur rouge du chaos. Fuyez, mes frères, fuyez si vous le pouvez !

    Modeste Schwartz (Antipresse, 13 juin 2021)

     

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