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  • Le Dit de l'ost d'Igor...

    Les éditions Inculte viennent de publier, dans une traduction d'André Marcowicz, Le Dit de l'ost d'Igor, le plus vieux poème épique russe. Son auteur, Vladimir de Tchernigov était un prince kiévien, qui a choisi pour nom de plume Khodyna qui signifie l'errant. 

     

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    " Le Dit de l’ost d’Igor, qui est le plus vieux poème russe (il date de la fin du XIIe siècle), est une œuvre malchanceuse. Malchanceuse, parce qu’on n’en a trouvé qu’une copie, publiée à la fin du XVIIIe siècle, et que cette copie a brûlé en 1812 dans l’incendie de Moscou. Et que, très vite, son éditeur, le comte Moussine-Pouchkine a été soupçonné de forgerie et accusé d’avoir imité Macpherson, qui avait inventé le barde national de l’Ecosse, Ossian…
    Aujourd’hui, deux siècles de recherches, de traductions et d’études, ont établi l’authenticité de cette œuvre, réellement unique : le récit d’un désastre, de l’expédition d’un prince russe, Igor, contre un peuple des steppes, les Polovtsiens ― de sa défaite, de sa captivité et de sa fuite, de son retour chez lui. Et l’œuvre elle-même, comme un soleil noir, traverse toute l’histoire russe, toute la littérature : innombrables, depuis Joukovski et Pouchkine et jusqu’à Mandelstam sont les poètes qui s’en sont inspirés, la traduisent ou la citent. "

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  • Le mécanisme pervers des droits de l'Homme...

    Le 23 décembre 2020, Pierre Bergerot recevait, sur TV libertés, Jean-Louis Harouel pour évoquer la question des droits de l'homme. Agrégé de droit, professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas, Jean-Louis Harouel a, notamment, publié Les droits de l'homme contre le peuple (Desclée de Brouwer, 2016) et Libres réflexions sur la peine de mort (Desclée de Brouwer, 2020).

     

                                               

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  • Tour d'horizon... (198)

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    Au sommaire cette semaine :

    - dans la Lettre de Comes Communication, Bruno Racouchot interroge Olivier de Maison Rouge, à l'occasion de la publication de son essai Survivre à la guerre économique (VA Editions, 2020)...

    Survivre à la guerre économique : espionnage, influences, ingérences, fraudes...

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    - sur le site de la revue Conflits, Jean-Baptiste Noé interroge Hubert Védrine , ancien ministre des Affaires étrangères, et Hadrien Desuin, spécialistes des questions géopolitiques, à propos du monde de l'après Covid...

    Covid et monde d'après

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  • Feu sur la désinformation... (311)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Retour sur le crachat du joueur de football Marcus Thuram, fils de Lilian Thuram, contre un autre joueur.
    • 2 : Virus « mutant » et vaccin obligatoire : hystérie politico-médiatique
      Analyse de l’hystérie médiatique autour de la mutation du Covid-19… hystérie médiatique qui est liée à une hystérie politique.
    • 3 :  Revue de presse
      Comme d’habitude, nous reviendrons ensuite sur l’actualité médiatique de la semaine dans notre revue de presse.
    • 4 : Miss France : antisémitisme importé, médias gênés?
      Le concours Miss France a été marqué cette année par des propos antisémites attribués par certains médias à… l’extrême droite.
    • 5 : La France profonde est toujours vivante !
      La France profonde est toujours vivante .

     

                                          

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  • Ceux qui firent trembler le système...

    Les éditions Synthèse viennent de publier dans leur collection des Cahiers du nationalisme, Pierre Poujade Union & Fraternité française, un ouvrage collectif ditrigé par Franck Buleux, avec des contributions de Georges Feltin-Tracol, Rémi Tremblay et Philippe Randa.

     

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    " À la fin des années 1950, la France assiste, désemparée, aux prémices de la société libérale moderne. Le mode de vie importé dix ans plus tôt d’Amérique commence à faire des ravages. Les repères traditionnels sont attaqués, l’exode rural bat son plein et « les petits commerçants et artisans » sont dans la ligne de mire des banquiers qui préfèrent favoriser, à terme, le développement des grandes surfaces. De plus, notre Empire colonial commence à se déliter dans le sang.

    Face à cette situation, un homme se lève. Il est papetier dans le Lot et, très vite, des foules immenses viendront l’écouter. En 1956, il fera élire plus de 50 députés à l’Assemblée. Cet homme, c’est Pierre Poujade. Bien qu’éphémère, son mouvement est rentré dans l’Histoire. "

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  • Le nouvel ordre sanitaire...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Maxime Tandonnet, cueilli sur son blog personnel et consacré au nouvel ordre sanitaire qui se met en place.

    Ancien haut-fonctionnaire, spécialiste des questions d'immigration, et désormais enseignant, Maxime Tandonnet a été conseiller à l’Élysée sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il a donné un témoignage lucide et éclairant de cette expérience dans Au cœur du volcan (Flammarion, 2014).

     

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    Les médecins de plateau…

    « Je suis médecin passager, qui vais de ville en ville, de province en province, de royaume en royaume pour chercher d’illustres matières à ma capacité, pour trouver des malades dignes de m’occuper […] Je veux des maladies d’importance : de bonnes fièvres continues avec des transports au cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes […] C’est là que je me plaît, c’est là que je triomphe » (Molière, le Malade imaginaire, scène X)

    Rien n’est plus étrange que ces flopées de médecins médiatiques que les chaînes de télévision s’arrachent pour commenter l’actualité sanitaire. Souvent auréolés de leur titre de professeur ou de « chef de service », il en vient, innombrables, de toutes les spécialités : épidémiologistes, infectiologues, rhumatologues, cardiologues, cancérologues, physiologiste, etc. Parfois, ils ne lésinent pas sur la confusion des genres, entre conseillers du pouvoir politique – membres du conseil scientifique – et experts attitrés des chaînes de télévision. A la fois juges et parties, ils influencent fortement les choix politiques liés à la crise sanitaire, avant de s’en faire les commentateurs. Par le plus grand des paradoxes, leur discours tend à déplorer la saturation des structures hospitalières et le manque de personnel médical. Or, eux-mêmes n’ont-ils pas mieux à faire, auprès de leurs patients, que de consacrer tant de temps et d’énergie sur les plateaux de télévision ?

    D’ailleurs, par-delà leurs compétences scientifiques, ils sont invités à donner leur avis sur tout, notamment les aspects politiques, sociétaux, moraux de la crise sanitaire. Ainsi, l’un d’eux réclame un durcissement du code pénal et de peines de prison pour les réfractaires au couvre-feu. En vertu de quelle expérience et de quelle compétence ? Ils abordent les sujets les plus divers par le prisme de leur formation médicale, voient les Français en patients, supposés obéir à une prescription, et non en citoyens responsables. L’influence croissante sur la vie publique des experts sanitaires médiatisés s’exprime particulièrement dans le mépris des considérations de liberté, de dignité ou économiques. En se substituant au rôle des élus de la nation, elle ne fait qu’aggraver la crise de la démocratie. D’ailleurs, ces experts médicaux ne cessent de se tromper par exemple sur « les masques » ou l’évolution de l’épidémie. Peu accessibles à l’autocritique, ils se font augures et plutôt, prophètes de malheur : « On a six mois à passer encore difficiles ! » Six mois ? Et qu’en savez-vous ?

    Dans l’ensemble, ils répètent tous à peu près la même chose, à de rares exceptions près, tenant un discours à la fois moralisateur et apocalyptique, le plus souvent obséquieux envers l’autorité politique. Mais dans le domaine médico-médiatique, l’idéologie et la chasse aux sorcières font rage. Quand l’un d’eux s’éloigne un peu trop des sentiers battus, la foudre s’abat sur lui. Le professeur Christian Perronne a été démis de ses fonctions de chef de service des maladies infectieuses à l’hôpital en raison « des propos considérés comme indignes de la fonction qu’il exerce ». Selon le commentaire du journaliste d’un grand media national : « Ce médecin est devenu l’une des « blouses blanches » les plus en vue dans la sphère complotiste, pour ses propos récurrents contre les mesures prises (ou pas) par les autorités dans la lutte contre le covid 19. »

     La boucle est bouclée : la parole critique ou dissidente vaut l’accusation d’être complotiste, c’est-à-dire, dans le langage médiatique nouveau, à peu près l’équivalent de crapule fasciste ou réactionnaire lubrique en d’autres temps. Or, l’entière liberté de parole, de pensée et d’écriture d’un professeur ou d’un scientifique, fait partie des principes fondamentaux de la démocratie et de la science. De plus, toute révocation suppose le respect des droits à la défense. Le durcissement de l’ordre sanitaire s’explique aisément par les considérations sous-jacentes de responsabilité morale, politique, pénale, historique, dans la mort d’au moins 60 000 personnes. Où va-t-on si d’aucuns commencent à ouvrir la boîte de Pandore ? Cependant, cette révocation lapidaire, dans un contexte général de consensus médiatique, d’ultra-conformisme est un signal désastreux au regard des principes de la démocratie libérale. Un pan supplémentaire de cette dernière est en train de vaciller dans l’aveuglement, l’indifférence, la passivité, sinon la complicité générale.

    Maxime Tandonnet (Blog personnel de Maxime Tandonnet, 22 décembre 2020)

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