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  • Le soleil reviendra !...

    Bonne fête de Noël aux lecteurs de Métapo infos !...

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    " Les racines profondes ne sont pas atteintes par le gel.
    Des cendres, un feu s'éveillera.
    Des ombres, une lumière jaillira. "

    J.R.R. Tolkien

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  • Un appel aux armes...

    A l'occasion du cinquantième anniversaire du sacrifice de Yukio Mishima, les éditions Ars Magna viennent de publier le texte de son dernier discours prononcé quelques minutes avant sa mort et intitulé Un appel aux armes. Écrivain japonais de renommée internationale, animé par l'éthique des samouraïs, Yukio Mishima (1925-1970) est l'auteur d'une œuvre importante, dont une grande part a été traduit en français.

     

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    " Ce texte intitulé Un appel aux armes, fut laissé sur place quand Mishima commit son seppuku dans le bureau du général de la division de l’Est de la Force terrestre d’auto-défense du Japon à la base militaire d’Ichigaya, à Tokyo, le 25 novembre 1970. Le discours de Mishima aux soldats juste avant son suicide fut largement basé sur ce script avec de légères variations.

    Cette brochure est la première traduction française de ce discours historique et dramatique. "

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  • L’Amérique méprise ses courtisans...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Renaud Girard, cueilli sur Figaro Vox et consacré aux dirigeants américains qui ne respectent que les nations qui savent leur tenir tête. Renaud Girard est correspondant de guerre et chroniqueur international du Figaro.

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    L’Amérique méprise ses courtisans

    Boris Johnson prépare psychologiquement le Royaume-Uni au scénario du pire dans ses relations avec l’Union européenne, à savoir le même statut que l’Australie (que son premier ministre a qualifié d’exécrable). Dans la campagne qu’il avait menée pour le Brexit au premier semestre de 2016, le tonitruant Boris avait promis à ses électeurs eurosceptiques monts et merveilles dans la relation commerciale privilégiée que la Grande-Bretagne allait établir avec les Etats-Unis. Une fois élu premier ministre, il avait flatté Donald Trump plus que de raison, afin d’établir un partenariat stratégique d’égal à égal avec les Américains. Rien n’est venu. Boris Johnson s’est trompé, il n’obtiendra jamais son partenariat privilégié, avec les Républicains comme avec les Démocrates. Car l’Amérique est une nation puritaine méprisant la flatterie et une superpuissance sûre d’elle-même, ne concevant aujourd’hui de dialogue d’égal à égal avec aucun autre Etat, hormis la Chine.

    Jusqu’à présent, le premier ministre de sa Gracieuse Majesté n’a pas obtenu autre chose d’outre-Atlantique que la joyeuse perspective d’une invasion de poulets chlorés et de veaux aux hormones, et la réalité concrète d’une hausse de 25% des droits de douane sur le whisky écossais, provoquant une chute de 65% de ses ventes sur le marché américain. Le 1er octobre 2020, Boris Johnson avait fait un discours pour obtenir la fin de cette surtaxe qualifiée de « scandaleuse ». Elle est, à ce jour, toujours perçue par les douanes américaines.

    Le premier ministre britannique aurait tort de croire que l’Amérique est prête à accepter des alliés lui parlant d’égal à égal. Est révolue l’époque de la conférence de l’Atlantique entre Roosevelt et Churchill (août 1941). En novembre 1956, la nouvelle réalité éclata au grand jour lorsque le président Eisenhower ordonna à l’Angleterre et à la France de retirer leurs corps expéditionnaires de la ville de Suez et que le gouvernement de Sa Majesté s’exécuta, suivi par celui de la Quatrième République française. La réalité est que, dans les relations internationales, l’Amérique admet des valets mais pas d’alliés européens lui parlant sur un pied d’égalité. Car, depuis toujours, elle se conçoit comme une nouvelle Jérusalem, dotée d’une « destinée manifeste », qui est de libérer les nations européennes (et leurs anciennes colonies) de leur corruption originelle et d’imposer sa démocratie et sa justice au monde entier. Voilà pourquoi les procureurs américains estiment que le droit américain doit s’appliquer partout sur la planète et qu’ils se permettent d’infliger des amendes gigantesques aux entreprises étrangères prises en flagrant délit de violation des lois américaines.

    Ce n’est pas un hasard si le 44ème président des Etats-Unis a intitulé « Terre Promise » le volume de Mémoires qu’il vient de publier. Il y a, dans ce livre, un passage hallucinant, consacré au 6ème président de la République française. Ce dernier est moqué pour sa petite taille, pour ses talonnettes, pour son langage des mains, pour sa « poitrine bombée de coq nain », pour son allure de personnage de Toulouse-Lautrec, pour son « anglais limité ». Avec son arrogance tranquille d’ancien professeur de droit constitutionnel à l’université de Chicago, Barack Obama ne prend pas la peine de nous expliquer pourquoi, lui, ne parle pas un mot de français, alors que les Pères fondateurs de la République américaine avaient, eux, pour la plupart, lu, dans le texte original, L’esprit des lois de Montesquieu. L’estocade vient à la fin, quand Obama écrit que la conversation de Nicolas Sarkozy « passait de la flatterie à la fanfaronnade ». Obama montre fort peu de reconnaissance au plus pro-américain des présidents de la Cinquième République, à l’homme qui prit la décision de réintégrer la France dans l’organisation militaire de l’Alliance atlantique – décision d’autant plus sympathique à l’Amérique qu’elle fut prise à un moment (2008) où l’OTAN commençait à montrer de sérieuses faiblesses en Afghanistan. Ne souhaitant pas voir les officiers français prendre leurs ordres auprès d’officiers américains, le président de Gaulle avait retiré, en 1966, la France de la structure militaire atlantique.

    Le général avait parfaitement compris que lécher les bottes des Américains n’apporterait jamais rien à la France. Contre leur avis, il l’avait dotée d’une force atomique autonome et d’une politique étrangère indépendante. Et il n’avait pas eu peur de les critiquer ouvertement sur le « privilège exorbitant » de leur monnaie comme sur leur guerre au Vietnam. Mais quand Nixon arriva au pouvoir, sa première visite fut pour de Gaulle, qu’il traita d’égal à égal.

    Dans le programme de Joe Biden, il y a l’idée intéressante d’une union économique Amérique-Europe contre les Chinois. Sachons ne l’accepter que si elle est édifiée d’égale à égale.

    Renaud Girard ( Figaro Vox, 14 décembre 2020)

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  • L'affaire de Galloure...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Pierre Monnier intitulé L'affaire de Galloure. Ami de Louis-Ferdinand Céline, Pierre Monnier (1911-2006) est aussi l’auteur de Ferdinand furieux, d’A l’ombre des grandes têtes molles, et d’essais sur Arletty ou Jean-Marie Le Pen.

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    " Galloure, 4782 habitants, chef-lieu de canton, département du Cher, vieille église du XIIIe siècle, ruines du château médiéval de Oullat… Le dimanche 17 mai 1937, vers 11h30, le calme de la paisible bourgade est troublé de la manière la plus inhabituelle par la découverte du cadavre de M. Rablut, voyageur de commerce, retiré des affaires après fortune faite, âgé de soixante et un ans, gisant sur le parquet de sa chambre devant son armoire ouverte, le crâne fracassé. Les inspecteurs Tourillon et Dupont sont dépêchés sur place pour trouver l’assassin.

    Un roman ancré dans la France rurale des années 1930, aux petits secrets simenoniens inavouables. "

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  • La stratégie de la peur est une violence faite par les élites...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Michel Maffesoli à Eric Verhaeghe pour Le Courrier des stratèges, dans lequel il évoque la culture élitaire de l'oligarchie qui pense vaincre la mort et qui déploie une stratégie de peur pour asseoir sa domination sur la société.

    Penseur de la post-modernité, Michel Maffesoli a publié récemment  Les nouveaux bien-pensants (Editions du Moment, 2014) , Être postmoderne (Cerf, 2018), La force de l'imaginaire - Contre les bien-pensants (Liber, 2019) ou, dernièrement, La faillite des élites (Lexio, 2019).

     

                                              

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  • Friedrich Nietzsche : Vie, oeuvres, fragments...

    Les éditions de l'éclat ont récemment publié un essai biographique de Jean-Luc Bourgeois intitulé Friedrich Nietzsche - Vie, œuvres, fragments. L'auteur est musicien, philosophe, écrivain et scénariste.

     

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    " Il est rare qu'une œuvre soit aussi intimement liée à la vie de son auteur, comme celle de Friedrich Nietzsche (1844-1900), qui écrivait à son ami Jakob Burckhardt : " j'ai atteint le point où je vis comme je pense. " Et c'est de ce point-là qu'est parti Jean-Luc Bourgeois dans ce livre, suivant pas à pas les travaux et les jours d'un homme qui est allé bien au-delà de ses propres forces, pour élaborer l'une des philosophies les plus radicales et les plus bouleversantes de notre modernité. Ainsi, c'est un Nietzsche par lui-même qui est donné à lire, où tous les événements de sa biographie sont documentés par des extraits de l'oeuvre elle-même : livres publiés, lettres envoyées, mais aussi les milliers de brouillons et notes posthumes, accompagnés par des extraits de correspondances de tous ceux qui de près ou de loin ont approché Nietzsche, depuis la pieuse enfance à Röcken jusqu'aux douze années prostrées à Weimar, après l'effondrement de Turin en 1888. Et l'on voyage ainsi de Bâle à Sils-Maria, de Zurich à Messine, de Nice à Rapallo, en compagnie des amis fidèles Overbeck ou Gast, des confrères Rohde ou Ritschl, des nombreuses amours ou confidentes, Cosima Wagner, Lou Salomé, Malwida von Meysenbug, Louise Ott, Meta von Salis, avec l'ombre toujours d'une soeur possessive et grotesque, si elle n'en était pas nuisible, ou celle de Richard Wagner, adulé puis haï, tout comme cette Allemagne qui lui devient " importune et étrangère " au fur et à mesure que s'y amplifie la menace antisémite annonçant la barbarie future. "

     

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