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  • La révolution conservatrice allemande : philosophie et géopolitique...

    Les éditions du Lore viennent de publier un nouveau recueil de textes de Robert Steuckers intitulé La Révolution conservatrice allemande - Sa philosophie, sa géopolitique et autres fragments. Figure de la Nouvelle Droite européenne et ancien responsable des revues Orientations, Vouloir et Synergies européennes, spécialiste des penseurs non-conformistes européens, Robert Steuckers est l'auteur de plusieurs recueils d'articles comme La Révolution conservatrice allemande - Biographie de ses principaux acteurs et textes choisis (Lore, 2014), Généalogie du fascisme français (Lore, 2017), Pages celtiques (Lore, 2017) et, dernièrement, les trois tomes d'Europa (Bios, 2018) .

     

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    " Ce nouveau tome fait suite à l’ouvrage consacré à la Révolution Conservatrice allemande paru en 2014 et sous-titré Biographies de ses principaux acteurs et textes choisis.

    Fidèle à sa mission d’inlassable investigateur dans l’immense champ de réflexion que constitue l’étude de la Révolution Conservatrice, Robert Steuckers recentre ce deuxième recueil autour des concepts philosophiques et géopolitiques inhérents à cette aventure métapolitique transcourants.

    Abordant notamment les figures de Martin Heidegger, Arnold Gehlen, Karl Haushofer ou encore Jean Mabire et Dominique Venner, ce deuxième volume s’apparente à un très bel outil de recherche pour un sujet semblant inépuisable. "

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  • La Post-démocratie, une démocratie sans liberté ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Lhomme, cueilli sur Metamag et consacré à la question de la post-démocratie.

     

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    La Post-démocratie, une démocratie sans liberté ?

    La montée du populisme, l’hyper libéralisme, la désinformation et les manipulations électorales sont les questions abordées par les derniers best-sellers politiques internationaux comme How Democracies Die (« Comment les démocraties meurent ? ») de Steven Levitsky et Daniel Ziblatt; How Democracy Ends (« Comment les démocraties se terminent ? ») de David Runciman ou le seul ouvrage déjà traduit en français, Le peuple contre la démocratie de Yascha Mounk [L’Observatoire, Paris 2018]. Tous ces ouvrages sont imprégnés de pessimisme sur l’avenir du pire système politique, à l’exception de tous les autres, comme Churchill le définissait. En France, au contraire, nos universitaires organiques continuent d’animer des séminaires sur la démocratie.

    Le dernier rapport de Freedom House qui analyse les données de 195 pays pour évaluer leur état de santé démocratique, souligne que 2017 a marqué 12 années consécutives de détérioration globale de l’intégrité des processus électoraux en raison de facteurs tels que l’argent excédentaire dans les campagnes ou la manipulation médiatique. Selon Freedom House, l’année dernière, dans 71 pays, les droits politiques et civils et les libertés publiques ont été réduits et seulement 35 ont été améliorés. Depuis 2000, au moins 25 pays ont cessé d’être démocratiques. Pendant la guerre froide, les coups d’État ont été responsables de 75% des cas de rupture démocratique, en particulier en Afrique et en Amérique latine. Aujourd’hui, ces méthodes grossières de coup d’état militaire pour capturer le pouvoir avec la violence ont cédé la place à des stratégies beaucoup plus sophistiquées pour déformer ou déformer la volonté populaire au profit des puissants, quitte même parfois à faire revoter les électeurs (idée qui commence à prendre de l’ampleur en Angleterre face au Brexit) ou à ne pas tenir compte de leur vote (le référendum français sur la constitution européenne). Le paradoxe de cette nouvelle voie électorale vers l’autoritarisme est que les nouveaux liberticides utilisent les institutions mêmes de la démocratie de manière graduelle, subtile et même légalement pour l’assassiner.

    À l’ère du numérique, le pouvoir politique dispose désormais de multiples instruments pour dénigrer la volonté populaire sans recourir à la violence, à la répression. Dans sa large gamme d’options, le pouvoir utilise la manipulation des documents de recensement, les scandales créés de toutes pièces par « la transparence », les calendriers électoraux (les législatives post-présidentielles), l’exclusion arbitraire de candidats, le redécoupage des circonscriptions. De fait, le vol électoral parfait est celui qui est perpétré avant que les gens votent.

    Pour les politistes, il n’y a rien à redire à 2017 : les Français se sont librement exprimés, même si au final Emmanuel Macron ne représente que 15 % des inscrits. À l’échelle mondiale, seulement 30% des élections entraînent un changement de gouvernement ou un transfert de pouvoir à l’opposition. Et ce chiffre est encore plus bas dans les pays ayant un passé autoritaire récent. De fait, il n’y a pas un seul autocrate du 21ème siècle qui n’ait appris qu’il est plus facile de rester au pouvoir à travers des « exercices démocratiques », ce qui explique le paradoxe que même s’il y a plus d’élections que jamais, le monde devient moins démocratique.

    Mais fi du processus électoral désormais maîtrisé pour que la populace ne parvienne jamais au pouvoir, la post-démocratie est en train d’opérer une synthèse encore plus radicale celle de l’autoritarisme numérique et de la démocratie libérale utilisant l’intelligence artificielle et les données recueillies pour surveiller et prévenir tout dérapage oppositionnel à la vision mondialiste car le numérique ne promet pas seulement une nouvelle économie  pour réformer le monde, il promet aussi aux gouvernements de lui permettre de mieux comprendre le comportement de ses citoyens pour les surveiller et les contrôler en permanence. Cette nouvelle réalité citoyenne offrirait ainsi aux gouvernants une alternative possible à la démocratie libérale d’hier restée trop gênante parce que source d’oppositions argumentatives. Il ne s’agirait plus d’éduquer mais de formater, à la lettre une éducation non plus critique à la Condorcet mais de la confiance à la Blanquer, soit la confiance en l’autorité immuable de l’administration des choses, prélèvement à la source et contrôle du privé par impôt et compteur link en prime, par solde de toute monnaie papier, par suivi informatique des déplacements et des pensées.

    L’intelligence artificielle permettra aux grands pays économiquement avancés d’enrichir leur citoyenneté sans en perdre le contrôle. Certains pays sont déjà dans cette direction. La Chine, par exemple, a commencé la construction d’un État autoritaire en support numérique, une sorte de nouveau système politique, un système de contrôle social indolore avec l’utilisation d’outils de surveillance perfectionnés comme la reconnaissance faciale qui vise à pouvoir contrôler n’importe quel secteur turbulent de la population. Plusieurs États liés à l’idéologie numérique ont commencé d’ailleurs à imiter le système chinois. Une grande partie du XXe siècle a été définie par la concurrence entre les systèmes sociaux démocratiques, les fascistes et les communistes. On en discute encore en Gaule dans les bibliothèques du Sénat  alors que la synthèse de la démocratie libérale et de l’autoritarisme numérique se déroule sous nos yeux.

    Les gouvernements pourront censurer de manière sélective les problèmes et les comportements sur les réseaux sociaux tout en permettant aux informations nécessaires au développement d’activités productives de circuler librement. Ils mettront ainsi un terme enfin au débat politique réalisant de fait le projet libéral en son essence : la dépolitisation du monde.

    Michel Lhomme (Metamag, 14 septembre 2018)

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  • Paris et le nationalisme des avant-gardes...

    Les éditions Hermann viennent de publier un essai de Thomas Hunkeler intitulé Paris et le nationalisme des avant-gardes. Professeur à l’Université de Fribourg, Thomas Hunkeler est spécialistes des avant-gardes artistiques du début du XXe siècle.

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    " Au début du XXe siècle, les avant-gardes semblent incarner, partout en Europe, une nouvelle réalité cosmopolite. Les mots du sculpteur roumain Brancusi, alors domicilié à Paris, sont emblématiques de cette vision transnationale de l’art moderne : « En art, il n’y a pas d’étrangers. » Mais si les avant-gardes aiment à se mettre en scène selon une logique internationaliste, elles connaissent en même temps une véritable obsession nationaliste dont on a jusqu’à présent occulté la portée. 

    À partir d’un dépouillement d’archives et de documents d’époque souvent inconnus, Thomas Hunkeler propose de repenser la généalogie ambivalente de l’avant-garde à la lumière de la bataille symbolique pour la conquête de Paris, capitale mondiale des arts. Au-delà du contexte historique du début du XXe siècle, en particulier celui de la Première Guerre mondiale, cet essai soulève des questions plus que jamais d’actualité dans une Europe où les réflexes nationalistes sont à nouveau à l’ordre du jour. "

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  • Attaques au couteau : terroristes ou déséquilibrés ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Xavier Raufer mis en ligne le 12 septembre 2018 sur Boulevard Voltaire, et consacré à la question des attaques au couteau qui se multiplient en France et en Europe...

    Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a récemment publié Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et a également coordonné l'ouvrage collectif intitulé La première cyber-guerre mondiale ? (Eska, 2015).

     

                                      

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  • Les snipers de la semaine... (167)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Causeur, Régis de Castelnau allume Daniel Cohn-Bendit...

    Daniel Cohn-Bendit, 50 ans de tartuferie

    Cohn-Bendit.jpg

    - sur A moy que chault ! , Xavier Eman dézingue cet "esprit Canal" qui pollue tous les milieux...

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  • Feu sur la désinformation... (200)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : L’arabe à l’école : Blanquer sous influence
      Faut-il enseigner la langue de l’islam pour lutter contre l’islamisme ? Le ministre de l’éducation nationale propose d’étendre l’apprentissage de l’arabe à l’école, l’arabe une langue comme les autres ?
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Aymeric Caron se compare à Copernic et devient la risée des intervenants de l’heure des pros. Invité vendredi 07 sur le plateau de Pascal Praud, pour défendre la cause végan, Aymeric Caron s’est comparé à l’astronome Nicolas Copernic, la cause végane serait la même que la cause de l’héliocentrisme.

    • 3: Avortement, Quotidien contre la liberté de conscience et de pensée
      Le droit des femmes serait en danger, dans la Sarthe il faudrait faire 45km pour avorter. Pour les journalistes de Quotidien c’est un scandale provoqué par la clause de consciences des médecins…clause de conscience qu’il faudrait donc supprimer.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Le CSA à l’assaut d’internet. Mardi 11 septembre le conseil supérieur de l’audiovisuel a publié son rapport pour « refonder la régulation audiovisuelle ». Le gendarme de l’audiovisuel, dirigé par Olivier Schrameck veut s’adapter au numérique, et étendre son contrôle aux plateformes de vidéos en ligne ainsi qu’aux réseaux sociaux.
    • 5 : Procès Méric, l’émotion contre les faits
      5 ans après, l’affaire Clément Méric refait surface à travers le procès des accusés. Au tribunal comme dans les médias l’émotion prend le pas sur les faits, c’est la sanctification de Clément Méric, le martyr mort pour ses idées.

     

                                    

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