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  • Demain, tous cons ?...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°170, février-mars 2018) est disponible en kiosque.

    A côté du dossier consacré à la baisse du QI dans les pays occidentaux, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, de nombreux entretiens, les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Ludovic Maubreuil, de Laurent Schang et d'Yves Christen et l'anti-manuel de philosophie de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

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    Éditorial

     

    La passion neutre, par Alain de Benoist

     

    Agenda, actualités

     

    L’entretien

     

    Antoine Compagnon : Pourquoi la littérature ?

     

    Cartouches

     

    Le regard d’Olivier François : Le retour de Boris Savinkov

     

    Une fin du monde sans importance par Xavier Eman

     

    Cinéma : La gueule de Johnny

     

    Musique : Magma, la musique en fusion

     

    Champs de bataille : Sur la route de Kolin

     

    Bestiaires par Yves Christen

     

    Sciences

     

    Le combat des idées

     

    Terrorisme : Débat entre Alain Bauer et Hervé Juvin

    Généalogie de la racaille
    Gabrielle Cluzel et Ingrid Riocreux : les délires du féminisme
    La judiciarisation du harcèlement
    Philippe Barthelet décrypte l’écriture inclusive
    Attention féminisme méchant !
    Au loup !
    La Chine plaide pour une écologie des civilisations
    Hannah Arendt contre le réductionnisme sociologique
    A la rencontre d'Hannah Arendt
    Quoi de neuf ? Carl Schmitt !

    Robert Redeker : Vérités sur la mort à l'heure du transhumanisme

    Les hommes du commun à l'ouvrage

    Voir, aimer et sentir avec Michel Déon

     

    Dossier
    Demain, tous crétins ?
    Pourquoi le QI baisse
    Entretien avec Richard Lynn
    Inventaire à la Prévert du con
    Les Mirages de l'intelligence artificielle : entretien avec Cédric Sauviat et Marie David
    Nietzsche et la prophétie du dernier homme
    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot
    Série télé : Billions ton univers impitoyable
    Philo : D'où vient la souveraineté ?
    L’esprit des lieux : L'hommage parisien à Marcel Aymé
    C’était dans Éléments : Le droit des animaux en question
    Éphémérides
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  • Fakes, complotismes et obsessions...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe consacrée au débat actuel à propos de la crédulité du peuple et de sa réceptivité aux thèses complotistes et aux bobards... Spécialiste des questions de médiologie et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe a publié notamment Les maîtres du faire-croire (Vuibert, 2008), Think tanks - Quand les idées changent vraiment le monde (Vuibert, 2013) ou La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015). 

     

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    Fakes, complotismes et obsessions

    Fake news et complotisme ? Tonner contre, aurait dit Flaubert. Difficile d’échapper à un débat sur la mentalité complotiste des Français (huit sur dix à croire à des fariboles comme la terre plate ou le grand remplacement) ou à de graves propos sur la démocratie menacée par les fakes russes.
    De ce que nous sommes exposés à un nombre incalculable d’informations fausses ou douteuses (ce qui n’est pas la même chose que des théories complotistes, soit dit en passant), il est tentant de déduire qu’un fraction croissante de la population souffre d’immunodéficience cognitive. Ou de stupidité congénitale. Le Brexit et l’élection de Trump, voire le référendum catalan sont décrits comme une spirale : fausses nouvelles / fausse conscience / peuple abusé / peuple votant mal / régression politique. Cette explication réduit un processus à un dysfonctionnement de l’information pour ne pas dire à l’action des méchants ou à la niaiserie des « gens ». Le conflit ramené à une affaire de vérification et de crédulité, l’idéologie à des fantasmes et les intérêts des citoyens à un problème appelant des solutions rationnelles. L’espace du débat (pris en tenailles entre le rejet des idées inacceptables et des réalités indépassables) se réduit à la lutte des véridiques et des jobards. Tout devient problème de rééducation des masses égarées. Panique des autorités

    Quand une des facultés caractéristiques de notre espèce - dire blanc quand on voit noir - a-t-elle acquis une telle nocivité, cela incite à rechercher des coupables (les démagogues) ou à déplorer une transformation des mentalités (l’indulgence croissante des masses envers ces fariboles, leur réceptivité ou crédulité) ? Voire à remettre en cause des technologies 2.0 qui encouragent à la prolifération des délires. L’hypothèse des méchants hommes (désinformateurs), de mentalités déplorables (désir d’être dupes) et des médias sociaux pervertis (bulles de confirmation qui rendent le faux contagieux) mérite pourtant d’être examinée de façon aussi critique qu’aurait dû l’être, celle, si populaire il y a quelques années et rigoureusement inverse, à savoir que le partage numérique de l’information garantissait les avancées démocratiques et menait à la libre société du savoir. Voir l’apologie des réseaux sociaux pendant le printemps arabe.

    Au fait, avant ? C'était l'ère de la vérité ? Ou de la pré-vérité ? « Avant », personne ne le niera, il y avait des affabulations, des mensonges d’État, et des régimes reposaient sur une pseudo-réalité officielle. Il existait des rumeurs et des croyances populaires rétives à toute vérification ; des officines ou des groupes intoxiquaient ou abusaient l’opinion en introduisant dans le circuit médiatique des inventions stratégiques (pour décrédibiliser, diaboliser, mobiliser, etc.). Quelqu’un qui relirait la presse d’il y a quelques décennies à propos des incidents du golfe du Tonkin, de l’existence du Goulag ou des armes de Saddam Hussein, aurait du mal à croire que tout le monde vivait dans le même monde et que les faits étaient si indiscutés.

    Ce n’est pas d’hier que l’on dénonce le viol des foules par la propagande, l’État spectacle, les faiseurs d’opinion et autres spin doctors, les pouvoirs de l’illusion médiatique, etc. Mais l’hypothèse de la post-vérité, sous sa forme la plus courante, implique que nous soyons victimes de trucages et manipulations (car sinon nous communierons tous dans le même réalisme et dans les mêmes valeurs). Les « fakes » - notion qui recouvre aussi bien des falsifications à buts stratégiques, des produits invraisemblables de pure imagination et des interprétations des faits de type complotiste qui supposent tout un arrière-plan caché - ne seraient de même nature ni que les mensonges totalitaires (imposés par l’État ou le parti pour conformer le réel à son modèle doctrinal) ni que les fabrications destinées à vendre un produit un style de vie, un candidat ou une guerre (spin doctors et compagnie).

    La notion de post-vérité (fragilité du vrai ou puissance du faux ?) implique donc un problème historique (pourquoi maintenant ?), un problème démocratique (qu'est-il donc arrivé au peuple ?) et un problème cognitif (quand la documentation est si disponible et la vérification assurée par tant de bonnes volontés, qu'est qui empêche les réalités de l'emporter sur les passions et les inventions ?). Elle explique tout par un mauvais fonctionnement (à corriger par une dose de vérité et de morale) mais fait peut-être l’impasse sur la rationalité et l’intention des supposées victimes. C’est peut-être une façon de ne pas poser la question essentielle, celle de la rupture qui fait qu’une partie de la population ne croit plus ni les informations des mass médias, ni les explications du supposé cercle de la raison.

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 14 janvier 2018)

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  • Tour d'horizon... (140)

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     Au sommaire cette semaine :

    - sur Bouger les lignes, Caroline Galactéros revient sur le travail de sape mené par l'administration américaine contre l'Iran...

    Iran : la diabolisation en marche

    Iran_manifestation_régime.jpg

     

    - sur son site, l'Observatoire du journalisme dresse un panorama de la couverture médiatique de la crise migratoire au cours des derniers mois...

    Crise migratoire durant l’automne-hiver 2017 : encore plus !

    migrants_France.jpg

    - sur sa chaîne Youtube, Michel Drac analyse les événements de la fin de l'année 2017...

    La vraie actu !

    crise migratoire,migrants,iran,caroline galactéros,etats-unis

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  • Feu sur la désinformation... (170)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Macron à Calais, la comédie de la fermeté
      Mardi 16 janvier Emmanuel Macron était au « chevet des migrants ». Pour la presse, à Calais le président à réussi à lier « émotion et raison ». Mais cette comédie n’est pas suffisante pour les journalistes, la France doit être une terre d’asile et accueillir « les migrants ».
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Sur les ondes de France culture (service public) Michelle Perrot affirme que la galanterie serait non pas l’expression de la civilisation et de la culture Française, mais l’expression de la domination des hommes sur les femmes. Michelle Perrot est présentée par la radio comme « Historienne » ce qui est exact. Mais France culture trompe l’auditeur en omettant de préciser qu’elle est militante féministe. L’information est pourtant connue, elle apparait dans les premières lignes de la notice wikipedia sur Michelle Perrot.

    • 3 : La presse souhaite la bienvenue au média Mélenchon
      Lundi 16 janvier à 20h00 le Média de la « France insoumise » diffusait sur Youtube son premier JT. Les médias « ont adoré », et les journalistes souhaitent la bienvenue à ce nouveau média « indépendant ». 1 mois plus tôt, le son de cloche était bien différent, les journalistes évoquaient avec réticence le 1er JT du média russe RT.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      L’Elysée s’arroge le droit de déterminer qui est journaliste et qui ne l’est pas. En 5 jours, les reporters de la chaine russe Russia Today se sont vus interdire à deux reprises l’accès à des réunions organisées par l’Elysée avec les médias. Un acte de censure dans un pays où l’on critique la Russie pour sa « presse aux ordres »..
    • 5 : L’AFP invente la traditionnelle galette des reines !!
      Samedi 13 janvier fête de l’épiphanie à l’Elysée, l’AFP invente la traditionnelle galette des rois et des reines et provoque un tollé sur tweeter. Une dépêche entre militantisme féministe et bobard historique.

     

                                   

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  • Quand Nietzsche et Wagner s'écrivaient...

    Les éditions Kimé viennent de publier la correspondance échangée entre Friedrich Nietzsche et Richard Wagner entre 1868 et 1878, de la première rencontre entre le jeune penseur et le compositeur à l'époque de leur rupture intellectuelle brutale. L'ouvrage est présenté par le philosophe Pierre Héber-Suffrin.

     

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    " Nietzsche et Wagner dans leur intimité ! Compte tenu de l'importance des personnages, la chose suffirait déjà amplement à mériter notre attention. Mais il y a bien plus pour mériter notre attention dans cette correspondance. Bien plus, car on assiste ici à la naissance de la philosophie de Nietzsche cherchant alors un modèle de sagesse chez Wagner censé ressusciter les tragiques grecs. Bien plus encore, car en voyant ici Wagner travailler à son rêve de Bayreuth et, plus profondément, à son ambitieux projet de renaissance de la civilisation allemande et en voyant ici le jeune Nietzsche tenter d'oeuvrer à ce double projet au côté de Wagner, son aîné de 31 ans, ce qu'on voit, à sa source, c'est le projet, plus ambitieux encore, de refondation de la civilisation humaine tout entière que Zarathoustra viendra chanter bien des années plus tard.
    Bien plus enfin, car on peut aussi à la lecture de ces lettres comprendre pourquoi les sentiments chaleureux dont elles témoignent devaient se transformer en farouche hostilité : on accepte mal de s'être laissé longtemps fasciner, subjuguer - fût-ce par le plus charmeur des artistes - quand on s'appelle Nietzsche. " 

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  • Quand le féminisme américain donne le la...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 16 janvier 2018 et consacrée aux délires du féminisme communautariste d'origine américaine...

     

                                      

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