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  • Et si vous fermiez un peu vos grandes gueules ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune de Xavier Eman, cueillie sur son blog A moy que chault ! et consacré à la campagne de dénigrement d'une extrême violence qui vise Marine Le Pen à l'occasion du deuxième tour des élections présidentielles.

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    Et si vous fermiez un peu vos grandes gueules ?

    La haine viscérale, et largement délirante, de certains envers quiconque ose assumer un vote Front National est une lumineuse démonstration du caractère Orwellien de notre société… Non seulement les mots n’ont plus de sens mais – nouvelle étape – leur sens a même été totalement inversé…

    Les « tolérants » sont des chiens de garde agressifs et belliqueux qui « souhaitent le pire » à ceux qui ont l’audace de ne pas communier dans la même conception de la « tolérance » qu’eux…

    Les « gentils » sont ceux qui sont totalement indifférents au sort et aux souffrances des victimes de la délinquance, de la violence urbaine, des agressions sexuelles, des viols, mais d’une absolue « compréhension » pour les voyous et les bourreaux…

    Les « démocrates » porteurs des « valeurs de la République » sont ceux qui contestent dans la rue à coups de cocktails molotov le résultat des élections quand celui-ci ne leur convient pas…

    Les « salauds » ne sont pas les terroristes qui tuent et massacrent mais ceux qui envisagent des solutions pour que ces derniers ne puissent parvenir et proliférer sur notre sol…

    On peut penser ce que l’on veut du vote FN, lui être farouchement opposé pour tout un tas de bonnes ou de mauvaises raisons, mais il conviendrait de garder quelque peu de mesure et de décence et de mettre un bémol sur les grandes leçons de morale…

    Quoique l’on dise, que l’on fantasme, que l’on pérore, que l’on invente... Ce ne sont pas Marine et ses militants qui mitraillent les terrasses des cafés, ce ne sont pas Marine et ses militants qui écrasent en camion femmes et enfants, ce ne sont pas Marine et ses militants qui violent dans les caves, dealent au coin des rues et rackettent à la sortie des lycées, ni eux qui tabassent et torturent pour un regard ou un code de carte bancaire… Ce ne sont pas plus Marine et ses militants qui prônent l’ouverture et l’accueil « pour les autres » tout en vivant dans des quartiers luxueux et en mettant leurs enfants dans des établissements privés hors de prix… Ce ne sont pas Marine et ses militants qui invitent à l’ouverture des frontières pour pouvoir exploiter une main d’œuvre docile et bon marché… Ce ne sont pas Marine et ses militants qui profitent des millions du nouvel esclavagisme des passeurs, logeurs et employeurs de « migrants » clandestins…

    Alors, s’il vous plaît, pédale douce sur les injures et les postures humanistes... Car les lâches, les complices, les collabos, ce sont ceux qui acceptent et applaudissent le monde tel qu’il est, son délitement, sa violence, son injustice, sa laideur… Pas ceux qui veulent s’y opposer et emprunter une autre voie.

    Vous pensez être le camp du Bien. Comme tous les bourgeois bien en place de tous les régimes et de toutes époques.

    Moi je vote Marine. Sans espoir excessif en un jeu trop biaisé mais sans frilosité et sans honte. Un grand sourire aux lèvres. Celui de l’amour de mon peuple, de mon pays, de son histoire et de son patrimoine, celui de ma foi dans la richesse des identités du monde, de mon espérance dans une véritable justice sociale… Vous n’êtes pas d’accord. Ce n’est pas grave. Mais soyez économes de vos crachats qui sont autant de médailles à mon revers.

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 3 mai 2017)

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  • Duel !...

    Les éditions Casterman viennent de publier Duel, une bande-dessinée de Renaud Farace, inspirée par la nouvelle de Conrad Le duel, dont Ridley Scott avait déjà tiré la matière de son film (superbe) Duellistes... A découvrir.

     

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    " Féraud, hussard querelleur, brave souvent l'interdit de l'Empereur en provoquant des duels tandis que d'Hubert est un hussard modéré, pleinement dévoué à Napoléon. Quand celui-ci est chargé de mettre aux arrêts Féraud, cela finit inévitablement en duel. Ainsi naît une haine réciproque, origine d'une série de duels qu'aucun ne réussit à dominer complètement. Inspiré d'une nouvelle de Joseph Conrad."

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  • Nous vivons une époque de transition...

    Le 1er mai 2017, Martial Bild recevait, sur TV libertésAlain de Benoist pour évoquer son dernier essai, Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), qui entre parfaitement en résonance avec l'actualité politique de l'élection présidentielle. Philosophe et essayiste, éditorialiste du magazine Éléments, Alain de Benoist dirige les revues Nouvelle Ecole et Krisis et anime l'émission Les idées à l'endroit sur TV Libertés. Il a aussi publié récemment Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), un recueil d'articles consacrés à une quinzaine de penseurs importants.

     

                                  

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  • Les retrouvailles...

    Les éditions du Rocher publient demain un nouveau roman d'Olivier Maulin intitulé Les retrouvailles. Anarchiste de droite, tendance Rabelais, critique littéraire à Valeurs actuelles, Olivier Maulin est l'auteur de plusieurs romans truculents et païens, comme En attendant le roi du monde (L'esprit des péninsules, 2006), Les évangiles du lac (L'esprit des péninsules, 2008), Petit monarque et catacombes (L'esprit des péninsules, 2009), Les Lumières du ciel (Balland, 2011),  Le Bocage à la nage (Balland, 2013), Gueule de bois (Denoël, 2014) ou La fête est finie (Denoël, 2016). Il semble, avec ce roman, revenir à une veine plus sombre, qu'il avait abordé dans un polar, Le dernier contrat (La Branche, 2012).

     

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    " Vingt-cinq ans qu'ils ne s'étaient revus ! Quand son vieux camarade de fac l'invite à passer un week-end dans la grande bâtisse de son frère, nichée au coeur des montagnes de Savoie, Laurent Campanelli est un homme accompli, un père de famille qui a trouvé sa voie. Il s'y rend avec femme et enfants et revoit avec plaisir Michel, Yvon et leur soeur Flore, son amour de jeunesse à présent mariée à un riche avocat qui est aussi collectionneur. Mais la camaraderie retrouvée ne tiendra pas longtemps. De lointaines rancoeurs se réveillent, ainsi que des passions enfouies et des regrets agissant comme un lent poison. Éclats de voix alcoolisées, étreintes furtives et clandestines, le week-end dérape ; les cadavres sortent peu à peu du placard et font vaciller les vérités que l'on croyait les plus solides. Sous la neige, à l'écart du monde, un drame se noue. Il n'est pas certain que tous s'en relèveront. Le huis clos se transforme alors en cauchemar, dans une ambiance que ne renierait pas le Stephen King de Shining. "

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  • Macron : mettre la France en régie directe par la finance...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Pierre Le Vigan, cueilli sur Metamag et consacré au projet politique de Macron. Urbaniste, juriste et écrivain, Pierre le Vigan a publié plusieurs essais, dont dernièrement Soudain la postmodernité (La Barque d'or, 2015).

     

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    Macron : mettre la France en régie directe par la finance

    Macron se prétend promoteur de nouveaux visages. C’est une de ses impostures.

    De nouveaux visages ? À quoi bon ? Pour faire quoi de nouveau ? Si des visages sont nouveaux autour de Macron, c’est que son projet est le suivant : passer à la domination en régie directe de l’oligarchie sur la France. Après un Sarkozy parfois incontrôlable, avec un Hollande trop vite démonétisé, il s’agit de mettre au pouvoir directement les hommes de la caste financière, atlantiste, mondialiste, alignée sur Bruxelles qui dirige en fait réellement le pays depuis 1983. Rien de nouveau, bien au contraire. Le projet Macron ? C’est le projet bobo d’une société toujours plus « cool ». « Il y a une chose pire encore que l’infamie des chaînes, c’est de ne plus en sentir le poids », écrivait Gérard Bauër.

    Emblématique de ces hommes de Macron est Daniel Cohn-Bendit, un vieux de la vieille du libéralisme-libertaire. Un Richard Descoings, si emblématique de l’esprit Macron, n’est malheureusement plus là pour illustrer son idéologie. Parmi les macroniens, on trouve aussi d’anciens gauchistes, ex-trotskistes en général.

    Ce n’est évidemment pas la critique de la marchandise qui les anime, mais leur vieille obsession d’en finir avec les identités de tous les peuples. Entre l’individu et l’humanité, rien ne doit s’interposer, aucune médiation. Pour eux, il y a un peuple en France, au maximum un peuple de France, mais pas un peuple français. En ce sens, ces gauchistes reconvertis sont parfaitement en phase avec les autres libéraux qui soutiennent Macron. Les gauchistes anti-staliniens sont devenus anti-russes : c’est la perspective d’un monde multipolaire qu’ils ne supportent pas.

    À l’élitisme républicain à l’école, ils opposent une école au rabais, dans laquelle, depuis longtemps, la lecture des journaux de la caste médiatique a remplacé les humanités. À l’égalité, ils opposent la diversité, pourvu qu’elle soit réduite à ses signes extérieurs. À la fraternité, ils opposent la lutte contre les discriminations, et même la discrimination positive. Enfin, leur ami, c’est la finance.

    Que Macron soit nul à tant d’égards est une chose, que les macroniens aient un projet précis d’accentuation de la déconstruction de la personnalité même de notre nation, de liquidation de sa souveraineté, de bradage de ses dernières libertés, cela ne fait pas de doute.

    Pierre le Vigan (Metamag, 29 avril 2017)

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  • Rebatet et Les Deux étendards...

    Les éditions Via Romana viennent de publier l'Etude sur la composition des Deux Etendards, un texte inédit, écrit par Lucien Rebatet sur la base de ses notes de travail rédigées au cours de la rédaction, longue et compliquée, de son roman Les Deux étendards. Ce document, indispensable à tous les admirateurs de ce chef d’œuvre, a été édité, présenté et annoté par Pascal Ifri, universitaire américain, spécialiste de l’œuvre de Rebatet et auteur, notamment de Les Deux étendards de Lucien Rebatet - Dossier d'un chef d'oeuvre maudit (L'Age d'homme, 2001) et de Rebatet, (Pardès, 2004).

     

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    " François Mitterrand divisait le monde entre « ceux qui avaient lu Les Deux Étendards et ceux qui ne l'avaient pas lu ». Le roman de Lucien Rebatet (1903-1972) est pourtant un ouvrage tabou depuis sa parution en 1952 chez Gallimard. Et malgré ses 20 000 exemplaires écoulés, il demeure selon Georges Steiner « l'un des chefs d’œuvre secrets de la littérature moderne ». Les Deux Étendards n'aborde pourtant pas la politique mais l'amour, la religion et l'art. Son intrigue a pour protagonistes trois jeunes gens : Michel, le double de l'auteur qui dans les années vingt rejette son éducation cléricale et monte à Paris pour se consacrer à l'art et à la séduction ; Régis, son ami d'enfance qui habite Lyon où il étudie pour intégrer la Compagnie de Jésus, et Anne-Marie, lycéenne pure et mystique qui vit une relation, telle Héloïse, avec ledit Régis Ce qu'il en advient constitue le nœud et le génie d'un roman qui éclaire subtilement le sort de notre condition humaine. Étude sur la composition des Deux Étendards, rédigé à Clairvaux derrière les barreaux, entre 1950 et 1951, est un document inédit, unique et fascinant qui lève le voile sur le processus intime de la création romanesque à travers l'histoire d'une œuvre et de sa gestation. C'est le roman d'un roman, qui se lit comme un roman."

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