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  • Jusqu'à preuve du contraire...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de Jusqu'à preuve du contraire, la chronique narquoise du mensonge médiatique réalisée par Christopher Lings en collaboration avec l'Observatoire des journalistes et de l'information médiatique...

    Au menu :

    "On commence par le formidable tweet du journaliste de Canal+, Guillaume Auda, tout fier d’avoir enfin trouvé la preuve définitive que le candidat à l’élection présidentielle américaine Donald Trump était un super-méchant : une photo de ses partisans en tenue de l’effroyable Ku Klux Klan !

    Pour la suite, commencez tout doucement à faire jouer vos muscles zygomatiques… On passe ensuite au Télégramme qui, sans complexe, fait parler des militants de la cause des migrants comme si c’étaient des citoyens lambda, et évidemment sans prévenir ses lecteurs…

    On s’arrête ensuite sur la sidérante et coûteuse campagne médiatique du gouvernement, « Tous unis contre la haine ». L’histoire est taquine, la campagne a débuté à la veille des attentats de Bruxelles, autrement dit à la veille de l’explosion de la seule haine qui ne figurait pas dans ces spots de prévention gouvernementaux ! Le clip aurait pourtant été facile à faire : trois islamistes en train de tirer à la kalachnikov sur des innocents attablés à une terrasse tandis qu’en off était récité le prêche d’un imam. On avait même le slogan : « l’islamisme, ça commence par des mots, ça finit par des massacres ». Mais le gouvernement a préféré nous montrer des bons vieux skins du monde de papa agressant des pauvres musulmans sans défense... De toute façon, vous apprendrez dans Jusqu’à Preuve du Contraire que ce racisme contre les Blancs ne peut en aucun cas être comparé aux autres… Et là, c’est marrant, on rigole moins !"

     

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  • Les petits secrets du T.T.I.P....

    Les éditions Astrée viennent de publier un essai de Montjoie intitulé Les petits secrets du T.T.I.P. Montjoie est le pseudonyme d'un analyste expérimenté des échanges économiques et financiers entre l'Europe et les Etats-unis.

     

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    " Voilà un sujet qui a déjà fait couler des tombereaux d’encre sans pour autant donner au lecteur un éclairage aussi global que celui que nous apporte l’essai de « Montjoie ». Son analyse est déjà devenue en quelques semaines le document de référence sur le traité transatlantique car elle va bien au-delà de la simple thématique du libre-échange (accords ALE/FTA et A.C.R). Au fil de chapitres concis et remarquablement structurés, l’auteur nous fait l’implacable démonstration que ces mégas accords dits de nouvelle génération, qui soulèvent tant de passions contraires, relèvent en fait d’une seule et même stratégie intégrant à la fois l’intelligence commerciale, financière , monétaire, voire juridique et, bien sûr, militaire. En abrégé, ce que les experts désignent généralement sous son appellation anglo-saxonne, le « Corporate Monitoring Governance » dont l’objectif principal est de sceller dans le marbre les « équilibres planétaires du futur » . . . sous leadership américain, s’entend.

    Sous le pseudonyme de « Montjoie » se cache un observateur avisé autant qu’un analyste chevronné. Sans exagération aucune. Il nous interpelle par sa connaissance des problèmes inhérents au « package euro-atlantique » voire au-delà dans sa composante « T.T.I.P PLUS » incluant ce clone plurilatéral qu’est le T.I.S.A. Il nous régale aussi par ses projections étonnantes à commencer par l’instrumentalisation par tierces parties des institutions européennes et ce, à l’approche d’une année décisive pour le devenir de la « Multinationale Europe ». Alors, « 2017 » l’annus horribilis ?

    Une approche critique, quoique impartiale, du T.T.I.P/ T.A.F.T.A. Un texte clair et accessible, y compris pour le lecteur profane ou peu attentif aux finesses du Grand Jeu auquel se livrent les grandes puissances d’aujourd’hui . . . ou celles en devenir. "

     

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  • Face au prochain krach financier, les États seront impuissants...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la menace d'un krach financier global qui pèse sur l'économie mondiale...

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    Alain de Benoist : Face au prochain krach financier, les États seront impuissants

    Aucune autorité politique ou financière ne semble avoir tiré les leçons de la grande crise de 2008, qui a failli faire s’écrouler toute l’économie mondiale. Un nouveau krach est-il possible ?

    Il est même probable. Nombre d’économistes s’attendent à une récession générale, à une avalanche de faillites, à un krach obligataire, voire à immense crise d’insolvabilité résultant de l’explosion des dettes accumulées. Certains n’hésitent pas à prédire l’effondrement du dollar, sur fond de retour à la guerre des monnaies et de fragilité grandissante d’un système monétaire dépourvu de tout ancrage extérieur depuis 1971. D’autres n’hésitent pas à parler de désastre historique ou de catastrophe planétaire. L’idée générale est qu’on est assis sur un baril de poudre, la seule question étant de savoir quel sera le détonateur.

    Les signaux d’alarme ne manquent pas : chute du cours des matières premières, ralentissement de l’économie chinoise, effondrement des actions de la Deutsche Bank, pertes enregistrées par les valeurs technologiques, faillites de plusieurs banques régionales italiennes, effondrement de l’industrie manufacturière, etc. Les créances douteuses sont évaluées à mille milliards d’euros dans la seule zone euro. Quant aux produits dérivés, par lesquels s’était propagée la crise des subprimes, ils pèsent aujourd’hui deux millions de milliards de dollars, soit plus de vingt fois le PIB mondial ! Les financiers, qui sont incorrigibles, ont en outre mis au point de nouveaux moyens de contourner les règles qui les gênent (comme le « shadow banking » ou le « trading haute fréquence »). Le krach est en vue, mais tout le monde se goinfre.

    Et cette fois-ci, les États surendettés n’auront plus le moyen de sauver les banques comme ils l’avaient fait il y a huit ans. La dette mondiale atteint aujourd’hui 223.000 milliards de dollars (contre 157.000 en 2008). La dette française, qui a augmenté de plus de 600 milliards d’euros sous Sarkozy, frôle les 100 % du PIB. Il n’y a plus désormais de croissance sans croissance exponentielle de la dette (on paie les dettes au moyen de nouvelles dettes). La spirale de l’endettement crée une économie qui vit au profit exclusif de ceux qui créent la monnaie de la dette.

    Les banques centrales ne sont pourtant pas restées inactives ?

    Pour stimuler l’économie, les banques centrales ont essentiellement eu recours à deux outils : l’assouplissement qualitatif (quantitative easing, QE) et la baisse des taux d’intérêt. Cette stratégie s’est soldée par un échec.

    Les politiques d’assouplissement quantitatif, auxquelles la BCE s’est ralliée fin 2014, ont pour but d’alimenter les institutions financières et les banques en liquidités sous la forme d’achats d’une certaine quantité d’obligations (dettes financières, titres de créances) et d’actifs de long terme, notamment de titres d’État. L’argent ainsi créé est censé contrer les tendances déflationnistes de l’économie. Or, cela n’a pas marché. Les liquidités supplémentaires, loin d’atteindre et d’irriguer l’économie réelle, sont restées circonscrites dans le secteur bancaire et n’ont profité qu’aux détenteurs d’actifs financiers, qui s’en sont servis pour spéculer, ce qui a entraîné la formation de nouvelles bulles (financières, boursières, obligataires et immobilières) représentant autant de menaces.

    L’abaissement des taux d’intérêt, allant jusqu’à l’adoption de taux zéro, voire parfois de taux négatif – ce qui signifie que les banques centrales payent pour prêter aux banques dans l’espoir d’inciter les acteurs économiques à faire circuler l’argent (signalons au passage que, depuis août 2014, la France emprunte elle-même à des taux négatifs) -, n’a pas eu de meilleurs résultats. Il a même paradoxalement abouti à un rationnement du crédit, au détriment notamment des PME, qui représentent près de 60 % de la croissance de la valeur ajoutée dans l’Union européenne. Les taux négatifs sont en outre très défavorables à l’épargne (ils impliquent que sa valeur diminue régulièrement).

    La combinaison de liquidités abondantes et de taux extrêmement bas encourage en fait les États à s’endetter encore plus et suscite une recherche frénétique de profit de la part des investisseurs. Comme la demande d’actifs bien rémunérés dépasse l’offre, le prix du risque baisse. Au moindre incident, les investisseurs ont tendance à vendre en catastrophe. L’effondrement du prix des actifs fait alors boule de neige, contaminant ainsi tous les marchés.

    Le capitalisme mondialisé est-il devenu conjoncturellement fou, ou l’était-il structurellement dès l’origine ?

    Nous sommes devant une crise systémique. Elle vient de ce que la dynamique d’accumulation du capital fonctionne sur des bases fictives de plus en plus précaires, du fait de ses contradictions internes (entre le travail marchandise et le capital marchandise, les forces productives et les moyens de production, le capital variable et le capital constant). Le capitalisme est un mode de production doté de deux formes de richesse : la richesse matérielle et la richesse abstraite (« valeur »), aujourd’hui dominante, qui est exprimée par l’argent et qui repose sur la force de travail. La valorisation du capital a pour but de multiplier cette seconde richesse. Or, ces deux formes de richesse s’écartent toujours davantage l’une de l’autre à mesure qu’augmente la productivité, qui expulse le travail du procès de production (on produit toujours plus avec toujours moins d’hommes), détruisant ainsi sa propre assise.

    La dévalorisation générale de l’argent n’est dès lors plus qu’une question de temps. À terme, c’est tout le problème de la déconnexion progressive du système capitaliste et de la vie humaine qui est posé.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 23 mars 2016)

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  • Un questionnaire...

    Les éditions Gallimard viennent de rééditer, dans leur collection L'Imaginaire, le remarquable récit autobiographique d'Ernst von Salomon intitulé Le questionnaire. Combattant politique, écrivain appartenant à la mouvance de la Révolution conservatrice, scénariste, Ernst von Salomon est l'auteur de plusieurs ouvrages marquants comme Les réprouvés (1930), La ville (1932), Les Cadets (1933) ou Histoire proche (1936), tous disponibles en traduction française.

     

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    " «En 1951 , alors que l'Allemagne de l'Ouest vivait encore sous le régime du Statut d'Occupation – moins de six ans après l'écroulement du régime hitlérien, moins de deux ans seulement après la fondation de la République fédérale –, un écrivain qui avait, tout jeune, connu un grand succès à l'époque de la République de Weimar, et dont le grand public n'avait plus entendu parler depuis 1933, faisait paraître un gros roman qui devint très vite ce que, à l'époque, on n'appelait pas encore un "best-seller". Ernst von Salomon, l'auteur, avait alors quarante-neuf ans. Le Questionnaire apparut comme un livre d'impénitence. L'idée de se servir du canevas du fameux questionnaire, élaboré par les Américains pour prendre les anciens nazis dans la nasse infaillible d'innombrables questions, pour raconter sa propre vie et dénoncer l'imbécillité des vainqueurs, pour montrer et démontrer qu'ils ne valaient pas mieux que les vaincus, pour dénoncer les injustices et les mauvais traitements infligés aux Allemands, cette idée était sinon géniale, pour le moins maligne et drôle. Le Questionnaire paraissait rompre avec tous les conformismes et dresser ses réquisitoires aussi bien contre les nazis que contre les Américains. Son ambition et son ambiguïté faisaient du "Fragebogen" le livre le plus discuté, le premier livre vraiment discuté, de l'après-guerre allemand. Il fut traduit dans les principales langues. L'édition allemande, dans ses formes successives, dépassa 250 000 exemplaires.»
    Joseph Rovan. "

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  • Quand le réel entre par effraction au gouvernement...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 31 mars 2016 et consacrée à la situation de notre pays face à la réalité de l'immigration et de l'islam, situation dont la gravité est telle que même certains ministres n'arrivent plus à la masquer....

     


    Patrick Kanner, Laurence Rossignol : "Le réel... par rtl-fr

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  • La guerre civile...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°9, avril-mai-juin 2016), dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la guerre civile.

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉCHOS

    ÉDITORIAL

    La guerre civile n'aura pas lieu, si..., par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    Gilles Kepel. La géopolitique de la guerre civile, propos recueillis par Pascal Gauchon

    PORTRAIT

    Donald Trump. Milliardaire et tribun de la plèbe, par Hadrien Desuin

    ENJEUX

    Turquie - Russie. Deux empires aux miroirs, par Tancrède Josseran

    ENJEUX

    Le retour des États-Unis en Asie centrale, par Laurent Gayard

    ENJEUX

    Quand une représentation devient une organisation, par Vincent Piolet

    IDÉES REÇUES

    Le boudhisme rend-il libre et heureux ?, par Jean-Marc Huissoud

    IDÉES

    La géopolitique de la peur, par Florian Louis

    GRANDE STRATÉGIE

    Oman, une thalassocratie arabo-africaine, par Tigrane Yégavian

    GRANDE BATAILLE

    Poitiers (732). La bataille introuvable, par Pierre Royer

    TRIBUNE

    Les entreprises face à un univers du risque en expansion, par Denis Kessler

    BOULE DE CRISTAL DE MARC DE CAFÉ

    Internet n'a aucun avenir commercial, par Jean-Baptiste Noé

    BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

    Nous avons besoin de grandes stratégies, par Gérard Chaliand

    CHRONIQUES

    LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

    GÉOPO-TOURISME

    Molenbeek, de sainte Gertrude au djihadisme, par Thierry Buron

     

    DOSSIER : La guerre civile

    Mes guerres civiles, par Gérard Chaliand

    Exorciser les démons, par Richard Millet

    Guerre civile. La guerre de la mondialisation, par Pascal Gauchon

    Le mot du philosophe, par Frédéric Laupiès

    La guerre civile, comme ils disent...

    Le Liban. Les dividendes de la guerre, par Frédéric Pichon

    Syrie. une nouvelle guerre d'Espagne ? par Florian Louis

    Mexique. la guerre civile au quotidien, par Tigrane Yégavian

    Libye. La guerre de tous contre tous, par Bernard Lugan

    Thaïlande. un conflit sur fond de mondialisation, par Jack Thomson

    Ukraine. la guerre civile gelée, par Pascal Marchand

    Afrique. Des guerres civiles sans fin ? par Didier Giorgini

    Comment finir une guerre civile ? par Thierry Mudry

    Demain la guerre civile ? par Pierre-Yves Cusset

    L'HISTOIRE MOT À MOT

    "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !", par Pierre Royer

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