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  • Feu sur la désinformation... (76)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Manif pour tous à Rome, manip et bobard Calculette.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : I-télé, Aylan le retour.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : L’action française victime d’une désinformation en cascade.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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  • Six heures à perdre...

    Aux morts de Février

    Les derniers coups de feu continuent de briller,

    Dans les jours indistinct ou sont tombés les nôtres.

    Sur onze ans de retard, serai-je donc des vôtres ? 

    Je pense a vous, ce soir, ô morts de Février.

    Robert Brasillach, 5 février 1945

    Les éditions Pardès viennent de rééditer un roman de Robert Brasillach intitulé Six heures à perdre , avec une de Philippe d'Hugues. Ecrivain et journaliste, Robert Brasillach, à qui l'on doit, notamment, Les sept couleurs, Comme le temps passe et Notre avant-guerre, mais aussi une Histoire du cinéma (avec son beau-frère Maurice Bardèche) ou un Corneille, a été une des principale victimes de l'épuration des intellectuels et est mort le 6 février 1945, dans les fossés du fort de Montrouge, sous les balles d'un peloton d'exécution...

     

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    " Ce n’est peut-être pas le meilleur roman de Robert Brasillach, mais ce n’est pas le moins intéressant, bien au ­contraire. C’est égale­ment le plus méconnu, le moins cité et le moins lu. La parution de ce roman posthume ne constitua pas un événement. L’exécution de Brasillach, le 6 février 1945, semblait déjà appartenir à une autre époque. Le retour inopportun d’un fusillé ne pouvait que passer inaperçu. Rares furent les comptes rendus. Ce n’était pas un inédit à proprement parler: tout à la fin de l’Occupation, il était paru en feuilleton, du 11 mars au 10 juin 1944, dans Révolution nationale, l’hebdomadaire de Lucien Combelle. Avant d’être arrêté, Brasillach avait eu le temps de corriger le texte paru en feuilleton, et de déposer chez Plon le manuscrit de cette version améliorée par ses soins. C’est ce texte définitif que Plon publia en 1953. S’il n’a pas l’éclatante qualité de Comme le temps passe, voire des Sept Couleurs, Six heures à perdre en a d’autres: on y voit surgir des tonalités différentes, qui annonçaient une nouvelle manière, un mûrissement de la pensée comme du style de Robert Brasillach. Dans ce roman de l’Occupation – un des plus grands qui soient, écrit à chaud, comme filmé sur le vif –, tout y est dit de la situation de notre pays en 1943-1944, de la Résistance, du marché noir, de la peine des femmes, de la confusion politique et des incertitudes des jeunes garçons. «Ce qui m’effraie, dit le narrateur, c’est l’intolérance des Français les uns vis-à-vis des autres.» Cette leçon, encore plus actuelle aujourd’hui qu’en 1953, devrait être méditée par les habituels détracteurs de service. Pour leur grand déplaisir, l’œuvre de Brasillach demeure, comme le montre avec éclat ce grand roman, à demi oublié mais que l’on va, enfin, pouvoir ­redécouvrir. "

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  • A propos de l'identité...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un court entretien donné par Alain de Benoist au Gruppo Opifice, groupe métapolitique de Cagliari, en Sardaigne, au cours duquel il revient sur la question de l'identité...

     

     

    Alain de Benoist -- Réponses : CHAPITRE 3 from Malicuvata on Vimeo.

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  • Eléments pour une pensée extrême...

    Les éditions du lore viennent de publier Eléments pour une pensée extrême, un recueil de textes de Georges Feltin-Tracol. Animateur du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima, Georges Feltin-Tracol est notamment l'auteur de Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013), de En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide (Bouquins de Synthèse nationale, 2014) ou de Thierry maulnier, un itinéraire singulier (Auda Isarn, 2014).

     

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    " « Bien des guerres ont d’abord été pensées dans les bibliothèques », écrivait en 1936 Cioran dans Transfiguration de la Roumanie. La remarque du futur moraliste francophone est pertinente : ce recueil, Éléments pour une pensée extrême en est la preuve flagrante par sa contribution au grand combat des idées.

    Georges Feltin-Tracol y démonte aussi bien l’emprise médiatique que la question lancinante de la langue commune des Européens, la fragmentation socio-territoriale de la France que l’émergence désormais imminente de grands espaces civilisationnels, les manifestations et méfaits de la tyrannie républicaine que des exemples de guérilla intellectuelle.

    Évoquant quelques-unes des grandes figures dissidentes contemporaines de la dissidence occidentale (Dominique Venner, Maurice Bardèche, Carl Schmitt, Saint-Loup), Georges Feltin-Tracol dissocie volontiers la France charnelle des terroirs enracinés, intégrée dans une Europe des identités autochtones, nationales et populaires, d’une République hexagonale décadente aux valeurs mondialistes mortifères. Par l’intermédiaire des BAD, un modèle de contre-société à promouvoir, il en appelle au rejet impérieux de la seconde pour sauver la première du « Grand Remplacement » en cours.

    Provocateur, polémique, radical, Éléments pour une pensée extrême vise le bankstérisme, les FemHaine, les sordides valeurs républicaines, le bellicisme humanitaire, la société suédoise, le désordre sécuritaire, l’OTAN, la non-Europe de Bruxelles, les oligarchies politico-mafieuses, les tentatives fallacieuses d’« union nationale », le grotesque Charlie…

    Par ces temps d’incertitude et après l’échec du mouvement trop timoré de la « Manif pour tous », ce recueil se détourne des fausses solutions nationales et conservatrices. Dans l’obscurité des consciences, cette torche doit permettre la prise salutaire du glaive régénérateur. "

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  • Dur d'être féministe...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Sylvain Pérignon, cueilli sur le site du Cercle Aristote et consacré à la pitoyable réaction des milieux féministes face aux très nombreuses agressions sexuelles commises par des "migrants" dans les divers pays d'Europe...

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    « Dur d'être féministe... »

    Tout allait bien sur le front des luttes féministes. Lors de la COP 21, Ségolène Royal affirmait sans rire que l’égalité hommes-femmes était une des conditions indispensables à la réussite de la lutte contre le réchauffement climatique. Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes publiait un « Guide pratique pour une communication publique sans stéréotype de sexe », bible de la nouvelle police du langage. L’Assemblée Nationale avait fini par voter une TVA réduite sur les protections périodiques, après une campagne militante contre la « taxe tampon ». Par contre, les mousses à raser pour les hommes restaient soumises au taux maximal de TVA, soit 20 %. La direction du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, après avoir sélectionné trente nominés tous mâles pour son Grand Prix, avait fait machine arrière et regretté cette bourde sexiste, car « la culture doit être exemplaire en matière de parité et de respect de la diversité », ainsi que le rappelait Fleur Pellerin, ouvrant d’intéressantes perspectives à la logique des quotas. Bref, le système hétéro-patriarcal faisait eau de toutes parts.

    Mais cette marche tranquille vers la cité radieuse où seront bannies toutes les discriminations sexistes s’est heurtée à quelque chose de sidérant : À Cologne et dans d’autre villes d’Allemagne ou d’Europe, la nuit de la Saint-Sylvestre s’est transformée en cauchemar  pour des centaines de femmes  subissant exactions  et agressions sexuelles de masse, de la part de  jeunes migrants. En une nuit, toutes les niaiseries sur les beautés du multiculturalisme forcément heureux et du vivre-ensemble-qui-nous-enrichit-de-nos-différences ont été balayées par un vrai choc de civilisation.

    On sait que la fraction la plus radicale du féminisme n’a qu’un ennemi, l’homme blanc, naturellement sexiste, colonialiste, esclavagiste et raciste , contre lequel doivent se liguer en un même combat ses victimes, les  femmes et les migrants anciens colonisés.

    Difficile d’appliquer cette grille de lecture aux événements du 31 décembre 2015 ! On a  d’abord eu droit au silence, puis au déni, puis à l’édulcoration, et enfin au n’importe quoi.  Quelques tweets méritent de passer à la postérité : « La manipulation nationaliste des crimes de Cologne est dangereuse pour les femmes » (Anne-Cécile Mailfert , présidente d’Osez le féminisme ) ; « Ceux qui me disent que les agressions sexuelles en Allemagne sont dues à l’arrivée des migrants : allez déverser votre merde raciste ailleurs » (Caroline de Haas ) ; « Entre avril et septembre 1945,environ 2 millions d’Allemande ont été violées par des soldats : le faute à l’Islam ? » (Clémentine Autain ).

    On a compris comment est noyé le poisson. Surtout ne pas laisser entendre qu’il pourrait y avoir un quelconque lien entre les scènes de chasse à la femme en Rhénanie et une culture arabo-musulmane qui a quand même un léger problème avec le statut de la femme, surtout lorsqu’elle n’est pas voilée. Affirmer bien fort qu’il n’y a rien de culturellement spécifique dans les comportements des agresseurs de la Saint-Sylvestre, mais une simple manifestation de la culture du viol présente dans toutes les sociétés, y compris les nôtres, une scène ordinaire de la prédation patriarcale.

    Un petit dérapage néanmoins de la part de Clémentine Autain, qui rappelle que viols et pillages ont toujours été les menus plaisirs des guerriers vainqueurs. Oserait-elle insinuer, de façon subliminale, que les migrants sont une armée conquérante ? On comprend que son tweet  ait été promptement retiré de la circulation.

    L’essentiel est de retomber sur ses pieds et d’accuser l’extrême droite islamophobe qui nous rejouerait « touche pas à la femme blanche ». «C’est comme si ces fachos défendaient un « cheptel » qui leur reviendrait face à la « concurrence » nouvelle que représentent les demandeurs d’asile», s’indigne Martha, une sexagénaire venue participer à la contre-manifestation. «Ces hommes ne s’intéressent pas à la situation des femmes ! Moi, je dis non aux violences sexuelles, qu’elles soient le fait d’Allemands, d’étrangers ou de réfugiés !» renchérit-elle ». C’est dans Libération du 10 janvier 2016.

    Les femmes d’Europe pourront quand même compter sur la solidarité active de leurs compagnons : Le 16 janvier, à Amsterdam, des hommes ont manifesté en minijupes pour protester contre l’agression des femmes. Doit-en en rire ou en pleurer ? On laissera le mot de la fin à Denis Pessin, qui légende « Pour le prochain carnaval de Cologne, choisissez bien votre déguisement » un dessin représentant une joyeuse farandole d’hommes et de femmes, les premiers en costume de fantaisie, les secondes voilées et longuement de noir vêtues… (Slate.fr, 7 janvier 2016).

    Après tout, c’est pratiquement ce que conseille aux femmes Henriette Reker, maire de Cologne.

    Soumission, disait Houellebecq…

    Sylvain Pérignon, (Cercle Aristote, 19 janvier 2016)

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  • Le recours au Moyen Age...

    Les Publications de la Sorbonne ont récemment publié un essai de Tommaso di Carpegna Falconieri intitulé Médiéval et militant - Penser le contemporain à travers le Moyen-Age. Tommaso di Carpegna Falconieri est professeur d'histoire médiévale à l’université d’Urbino.

     

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    " Avec Médiéval et militant. Penser le contemporain à travers le Moyen Âge, c'est à une réflexion d'ampleur sur le phénomène du médiévalisme que Tommaso di Carpegna Falconieri nous convie. Frère siamois de l’histoire médiévale, né comme elle du romantisme et de l’ère des nationalismes au XIXe siècle, le médiévalisme, que l’on pourrait définir comme la projection dans le présent d’un ou plusieurs Moyen Âges idéalisés, a subi une éclipse toute relative dans l’après-guerre avant de revenir hanter les consciences européennes avec toujours plus de force depuis la chute de l’Union soviétique. Que veut dire la floraison des références au Moyen Âge, depuis les milliers de fêtes médiévales qui parcourent l’Europe jusqu’aux utilisations politiques de tout genre, en passant par l’invention de cultures néo-médiévales qui envahissent aujourd’hui bibliothèques, cinémas et ordinateurs ? Quel rapport ce médiévalisme entretient-il avec l’histoire scientifique médiévale ? Quels sont les liens entre cette invocation permanente, qui tient tantôt du mythe, tantôt de la boîte à outils conceptuelle, et les redéfinitions en cours de la société européenne et occidentale ? C’est cet ensemble de questions, et bien d’autres qu’interroge cet essai qui plonge dans l’histoire du XIXe et du XXe siècle pour éclairer le présent et le futur du médiévalisme. "

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