Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Feu sur la désinformation... (78)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Le jeudi 11 février, Hollande a remanié son gouvernement. Une occasion pour faire rentrer comme ministre de l’aménagement du territoire, Jean Michel Baylet : Un baron Local et un patron de presse.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Un mois après la Saint Sylvestre et les agressions sexuelles de Cologne, l’enquête avance tant bien que mal.
      La désinformation continue tout comme elle continue sur les conditions de la noyade du petit Aylan Kurdi. I-média décrypte et réinforme.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : A l’occasion de la sortie de son dernier livre, l’esprit du judaïsme, BHL était l’invité politique dans l’émission on n’est pas couché, portrait d’un squatteur des écrans, c’est la posture de l’imposteur.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • L'appel aux Dieux...

    Les éditions du lore viennent de publier un recueil de Collin Cleary intitulé L'appel aux Dieux - Essais sur le paganisme dans un monde oublié de Dieu. Docteur en philosophie, Collin Cleary est un penseur indépendant qui vit à Sandpoint dans l’Idaho. Il est l’un des fondateurs avec le musicien et publiciste Michael Moynihan de la revue américaine TYR: Myth—Culture—Tradition.

     

    Appel aux dieux_Cleary.jpg

    " Le néo-paganisme est la tentative de faire revivre les religions polythéistes de la vieille Europe. Mais comment ? Peut-on simplement inventer ou réinventer une foi vivante et authentique ? Ou les néo-païens modernes sont-ils simplement engagés dans des jeux de rôles sophistiqués ?

    Dans L’appel aux dieux, Collin Cleary affirme que les dieux ne sont pas morts ou ne nous ont pas oubliés, dans la mesure où nous ne sommes pas morts pour eux ou que nous-mêmes ne les avons pas oubliés. La civilisation moderne – incluant une grande partie du néo-paganisme moderne – vient d’un état d’esprit qui aliène l’homme du divin et nous piège dans un monde de nos propres créations. S’inspirant de sources allant du taoïsme à Heidegger, Collin Cleary décrit la manière dont nous pouvons atteindre une attitude d’ouverture qui pourra permettre aux dieux de revenir.

    Dans ces neuf essais diversifiés, Collin Cleary explore aussi la tradition païenne nordique, le tantrisme, les écrits d’Alain de Benoist, Karl Maria Wiligut et Alejandro Jodorowsky, et la fameuse série TV Le Prisonnier de Patrick McGoohan. Les essais de Cleary sont des modèles de la manière de combiner la clarté et l’esprit à la profondeur spirituelle et la sophistication intellectuelle.

    L’appel aux dieux établit Collin Cleary comme l’un des principaux intellectuels du néo-paganisme contemporain. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La France, une nation mal défendue ?...

    Le 10 février 2016 Valérie Brochard, Eric Naulleau et Eric Zemmour recevaient dans leur émission sur Paris première le général Vincent Desportes et le Gérard Longuet, ancien ministre de la défense, pour évoquer la situation de l'armée française. Vous pouvez découvrir le débat ci-dessous, dans une vidéo mise en ligne par le site Nos médias.

    Auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur la guerre et la stratégie, le général Desportes a récemment publié La dernière bataille de France - Lettre aux Français qui croient encore être défendus (Gallimard, 2015).

     

    Lien permanent Catégories : Débats, Multimédia 1 commentaire Pin it!
  • La stratégie a son bréviaire !...

    Les éditions du Rocher viennent de rééditer le Bréviaire stratégique d'Hervé Coutau-Bégarie. Fondateur de l'Institut de Stratégie Comparée, professeur à l’École de guerre, Hervé Coutau-Bégarie est mort en 2012 et laisse derrière lui une œuvre d'historien et de stratégiste impressionnante par son ampleur et sa rigueur. Il est notamment l'auteur d'un Traité de stratégie (Economica, 2002), qui est une somme difficilement égalable...

     

    Bréviaire stratégique.jpg

    " La guerre est un duel.
    Elle ne vise pas seulement à surmonter des obstacles, mais à vaincre et convaincre un adversaire. La violence et la manière de la contenir en équilibrant les fins politiques et les moyens militaires, est le critère constitutif de la stratégie. Contre la dérive contemporaine d'un mot devenu passe-partout, il est nécessaire de retrouver l'essence de la stratégie, dialectique des volontés et des intelligences utilisant la force pour régler leur conflit. Le but de ce Bréviaire, lecture célèbre dans les milieux militaires, est de surplomber l'ensemble du champ stratégique, de la manière la plus synthétique possible, afin d'en cerner les concepts, les méthodes et les principes. "
    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La revue de presse d'un esprit libre... (2)

    Veilleur.jpg

    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    • Dans son émission Répliques, sur France Culture, Alain Finkielkraut recevait samedi 25 avril 2015 le philosophe anglais Roger Scruton et le sociologue Jean-Pierre Le Goff  (Auteur de Malaise dans la démocratie paru ce mois-ci) pour des entretiens sur le thème "comment peut-on être conservateur ?". Ces entretiens montrent parfaitement que la culture européenne est celle de la vie interrogée.
     
     
    • Puis Finkielkraut reprend, toujours dans la même émission hebdomadaire, mais cette fois le 13 février 2016 avec comme invités Alain Caillé co-fondateur du MAUSS (Mouvement Anti-Utilitariste dans les Sciences Sociales) et Jean-Pierre Le Goff, sur le thème Malaise dans la démocratie. Finkielkraut cite dans sa présentation un passage  emprunté au chapitre V du livre de Le Goff (sur la religiosité diffuse) qui montre que les "néo-réactionnaires" sous leur allure parfois austère ne manquent pas d'un certain sens de la facétie. Quant à Alain Caillé pour répondre notamment au défi écologique il critique la démesure économique mais plaide malheureusement, mais avec mesure, pour la naissance d'un conscience mondiale. idée angélique et messianique assez peu réaliste.
     
     
    • Dans Marianne Alban Ketelbuters s'en prend à une certaine gauche immigrationiste dans un article consacré à "La gauche et l'extase migratoire".
     
     
    • Jean-Claude Empereur reprend pour Europe solidaire son article capital consacré aux thèses que le très influent George Friedman a fait connaitre par son livre Flash Points, the emerging crisis in Europe. Pour cet auteur représentant les vues de l'État profond américain "les Européen ont su conquérir le monde  mais se sont montrés incapables de se conquérir eux mêmes", ce pourquoi il faut toujours la tenir en laisse. En mandataire avisé des intérêts de la thalassocratie anglo-saxonne il pointe l'Allemagne comme adversaire de la "puissance indispensable" dans la mesure où son rapprochement avec la Russie permettrait de constituer politiquement l'Eurasie en pôle autonome de puissance. Hypothèse inacceptable pour les E-U. Cet Américain bien peu diplomate a au moins le mérite de parler clair en faveur d'un jusqu'au-boutisme brutal.
     
     
    • De même dans l'émission de France Info "Un monde d'idées" du 15 février Olivier de Lagarde interroge Francis Gutmann, ancien secrétaire général du Quai d'Orsay et l'un des 20 contributeurs du livre "Péchés capitaux. Les 7 impasses de la diplomatie française", paru récemment aux éditions "Le poing sur la table". Pour lui la diplomatie française est sur le déclin car nous ne regardons pas le monde tel qu'il est, mais tel que nous voudrions qu'il soit, bref : nous n'avons plus de conception propre du monde et ceci pourquoi ? Parce que nous sommes à la remorque des États Unis. Par exemple, à propos de la Syrie Gutmann affirme qu'il ne faut pas traiter avec les acteurs qui plaisent, mais avec les acteurs qui comptent, en l'occurrence Poutine et Bachar-el-Assad. 
     
     
    • On peut y ajouter cet excellent texte critique de l'observatoire suisse de géostratégie consacré aux sept péchés capitaux de la diplomatie française.
     
     
    • Sur Télé Libertés le criminologue Xavier Raufer dresse avec ironie, trois mois après les attentats de Paris et de Saint-Denis, le bilan accablant de l'enquête policière. Mauvaises pistes, négligences, erreurs politiques et déni de réalité. Nos sociétés réagissent toujours trop tard au lieu de précéder l'événement comme il le faudrait. Alarmant.
     
     
    • Syrie, l'irresponsabilité des médias français par Jean-Paul Basquiat, énarque et animateur du blog Europe solidaire.
     
     
    • L'accord de cessez-le-feu conclu le vendredi 12 février à Munich entre les États-Unis et la Russie à propos de la guerre civile en Syrie a toutes les chances de se révéler  lettre morte. Tant le bombardement par les Turcs des positions kurdes à l'extrême nord-ouest du pays que l'intensification des combats entre forces loyalistes syriennes puissamment soutenues par l'aviation russe sont le signe que cet accord sera déjoué. Les Turcs redoutent que les Kurdes syriens membres du PKK ne fassent leur jonction avec leurs "frères" de la région de Kobane et constituent ainsi un Kurdistan de fait sur leur flanc sud, pouvant servir de base arrière à la guérilla du PKK turque. Erdogan qui indispose aussi bien les Russes que les Américains, incapables de le "tenir", signe de leur déclin dans cette région, est en proie à des difficultés grandissantes au point que l'on peut légitimement se demander qui d'Erdogan ou de Bachar-el-Assad quittera la scène le premier. Ci-dessous un article de Richard Labévière du 15 février suivi d'un article de Thierry Meyssan de la même date et dont l'auteur à l'avantage d'être au contact des services russes et iraniens.
     
     
     
    • Donald Trump présenté comme un candidat clownesque et "populiste" aux primaires républicaines, a des vues novatrices en matière de politique extérieure d'après Caroline Galactéros. En effet il se démarque des projets d'interventionnisme botté défendues par tous les autres candidats.
     
     
    • Dans l'émission de Méridien Zero du 12 février David L'Épée souligne la dialectique contradictoire entre les "minorités" sexuelles et ethno-raciales (par exemple le féminisme et l'immigré musulman) dont la pseudo solidarité théorisée par nombre d'idéologues dès les années 60-70 a échoué et même volé en éclats comme le montrent, entre autre, le téléscopage à Cologne des idéaux féministes et des idéaux d'ouverture à l'Autre, d'où le désarroi de ces milieux. François Bousquet quant à lui développe brillamment les arguments de son livre sur Foucault et insiste sur le fait que nous avons perdu le seul combat qui compte et qui est celui du symbolique qui dotait les cultures européennes d'un système immunitaire aujourd'hui délabré à force de déconstruction . Une émission de haut niveau.
     
     
    • Libération publie un article consacré à Simon Leys, le grand sinologue critique qui fit tomber Mao de son piédestal. À l'encontre de tous ses thuriféraires européens, nombreux dans l'intelligentsia française, les Barthes, Sollers et compagnie dont certains voudraient encore nous donner des leçons de correctitude pour l'aujourd'hui. L'article, de la part d'un journal qui est né de La Cause Prolétarienne, signale que selon Leys, Les deux étendards (de "l'abject" Lucien Rebatet) est un chef d'oeuvre...
     
     
    • Cornelius Castoriadis pour qui les trotskistes n'étaient que la fraction de la bureaucratie soviétique en exil a droit dans les colonnes du périodique Rébellion à une courte mais bonne bio-bibliographie qui insiste surtout sur son absence de dogmatisme et le constat qu'il opère sur la dépolitisation de nos sociétés et tout ce qu'elle implique. "Casto" était avant tout le penseur de l'autonomie. On peut toujours à ce propos revenir avec profit sur la définition lumineuse qu'il donnait de la démocratie, bien loin de la bigoterie insipide en vigueur. La manière dont Castoriadis lie naissance de la philosophie et origine de la démocratie en Grèce est semblable à celle qui ressort de l'entretien entre Costanzo Preve et Alessandro Monchietto dans le dernier numéro de Krisis sur le socialisme. Vidéo enregistrée par Chris Marker  en 1989 (seconde référence).
     
     
     
    • Le Journal du Dimanche trace le portrait édifiant d'Audrey Azoulay, nouvelle ministre de la culture "vraiment de gauche". On notera avec un certain sourire que sa désignation a suscité la colère de l'Algérie se plaignant d'une "marocanisation de la vie politique française".
     
     
    • Les idées raisonnables de Jean-Claude Barreau sur l'immigration et l'assimilation et le complexe européen présentées par Guillaume Bigot sur le site Causeur.
     
     
    • Entretien avec Alain de Benoist paru sur Boulevard Voltaire. "La vraie question  c'est qu'est-ce qu'être français, non pas qui est français".
     
     
    • Les déclarations de Floriant Philippot (numéro deux du Front national) en Bretagne.
     
     

    Soleil noir.png

     
    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Une cise de l'identité française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la crise identitaire française...

     

    Alain de Benoist 2.jpg

     

    « La vraie question c’est : « Qu’est-ce qu’être français ? », non pas : « Qui est français ? » »

    La question identitaire, souvent évacuée du débat politique, n’en finit plus de hanter les esprits. Mais quid de la définition de cette dernière ? Quelle est la part de la culture, de l’ethnie ou de la religion ?

    À une époque où, comme le dit Alain Finkielkraut, un nombre croissant de Français sont « cloués au pilori médiatique parce qu’ils réclament le droit à la continuité historique », on parle en effet de plus en plus d’identité – et ce n’est pas bon signe. Quand l’identité va de soi, personne ne se pose la question de savoir en quoi elle consiste. Quand on commence à le faire, c’est que l’identité est sérieusement dégradée ou déjà perdue.

    Il ne faut jamais oublier que l’identité n’est pas ce qui ne change jamais, mais ce qui définit notre façon de changer tout en restant nous-mêmes. Souvenons-nous aussi que l’identité d’un individu a toujours plusieurs facettes : identité nationale certes, mais aussi identité linguistique et culturelle, identité professionnelle, identité sexuelle, identité religieuse, identité politique ou philosophique, etc. Celle de ces facettes que nous tenons pour la plus déterminante, et qui détermine de qui nous nous sentons le plus proche (si je suis de gauche, me sens-je plus proche d’un Français de droite ou d’un Allemand de gauche ? Si je suis chrétien, me sens-je plus proche d’un Français athée ou d’un catholique sénégalais ?), n’est évidemment pas la même pour tout le monde.

    Autre point capital : l’identité n’est jamais une donnée immédiate, elle ne se manifeste que par la médiation d’une culture. Or, une culture ne vaut que par sa créativité, faute de quoi elle n’est qu’une tradition postiche. Comme l’écrit le philosophe Philippe Forget, « un peuple n’exprime pas son génie parce qu’il est doté d’une identité, mais il manifeste une identité parce que son génie l’active […] Un peuple s’affirme par l’excellence de ce qu’il fait, par l’éclat de ses formes de vie, bien plus que par sa conformation obstinée à un seul modèle d’être. » Au cours de son histoire, la France n’a elle-même cessé de changer, mais elle est restée la France parce qu’à chaque étape de cette trajectoire, le peuple français a su renaître à lui-même à partir de sa manière d’être. Restituer de l’identité ne signifie donc pas reproduire le même contenu ou s’en remettre à la réception passive de formes héritées. Une histoire qui se réduit à la mémoire ou au culte du passé traduit un génie qui dégénère. Si l’identité se ramène à une incantation, au petit musée portatif des grands événements et des héros du passé, elle devient inévitablement résiduelle, fossile, voire tout simplement fantasmée.

    À propos, vous êtes favorable à la déchéance de la nationalité ?

    Dans les circonstances actuelles, certainement pas. Les discussions de ces dernières semaines l’ont bien montré : déchoir de leur nationalité des gens qu’on ne peut expulser n’a aucun sens. Plutôt que de s’interroger sur la façon d’enlever la nationalité française à ceux qui la possèdent, on ferait mieux de débattre de la façon dont elle doit être attribuée.

    Et la sortie de Nadine Morano, citant (approximativement) de Gaulle pour dire que la France est une « nation de race blanche » ?

    De Gaulle est mort depuis bientôt un demi-siècle. Nadine Morano aurait été plus crédible si elle avait parlé au passé.

    Mais, en fin de compte, c’est quoi, être français ?

    J’ai déjà eu l’occasion de vous le dire lors de précédents entretiens. La bonne question est : « Qu’est-ce qu’être français ? », et non pas : « Qui est français ? » Me dire Français n’explicite pas le style qui me définit comme tel. En toute rigueur, est Français celui possède une carte d’identité de citoyen français. Vous me direz, bien sûr, que beaucoup de « Français de papiers » ne se sentent pas du tout français. Sans doute, mais c’est tout aussi vrai de nombre de « Français de souche », dont l’identité nationale n’est tout simplement pas la composante de leur identité qui leur paraît la plus importante. Au demeurant, on peut être Français et n’aimer ni l’île Saint-Louis, ni le mont Saint-Michel, ni Jeanne d’Arc, ni Georges Brassens, ni le camembert ! On peut être Français sans se sentir tenu d’aimer la France. On peut être Français et préférer l’Irlande à la France. Et on a aussi le droit d’être misanthrope ! Les Français qui ne sont pas républicains, enfin, ne sont pas moins français que ceux qui ne sont pas royalistes. Être Français, ce n’est pas adhérer à des principes ni à des valeurs (fussent-elles « républicaines »), mais reconnaître une appartenance qui s’inscrit ou est appelée à s’inscrire dans l’Histoire.

    Le problème ne commence que lorsque l’on fait primer sur l’appartenance nationale une autre appartenance, nationale ou communautaire, censée rendre la première caduque ou inopérante. C’est le cas de certains immigrés qui, bien que détenteurs de la nationalité française, se sentent en fait Algériens, Syriens ou Sénégalais. Mais c’est aussi le cas des nationalistes corses qui, à tort ou à raison, affirment qu’il existe un peuple corse distinct du peuple français – et une nation corse distincte de la nation française – et qui ne se considèrent donc français qu’administrativement. Dans ce dernier cas, cependant, la distinction de la citoyenneté et de la nationalité, synonymes dans la tradition française mais disjointes dans bien d’autres pays, pourrait permettre de résoudre le problème (les Corses deviendraient des citoyens français de nationalité corse). Cela vaut aussi pour nos compatriotes ultramarins, dont Marion Maréchal-Le Pen rappelait récemment, à juste titre, qu’ils étaient Français avant que les Savoyards et les Niçois ne le deviennent.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 16 février 2016)

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!