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  • Les oubliés...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission des Chroniques de la Vieille Europe, diffusée mardi 30 avril 2013 sur Radio Courtoisie et présentée par Patrick Péhèle, qui recevait l'équipe de la revue Eléments pour son nouveau numéro consacré aux oubliés, avec , autour de Pascal Esseyric, Mathilde Gibelin, Laurent Cantamessi et David L'Epée.

     

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  • Glorieuses défaites et grandes sagas...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 66, mai - juin 2013).

    Le dossier central est consacré à ces défaites glorieuses qui s'avèrent parfois fondatrices. On peut y lire, notamment,  des articles d' Alexandre Neviaski ("Camerone : 150 ans"), de Mathilde Tingaud ("Le sacrifice des Spartiates"), de Bernard Fontaine ("Roncevaux; De l'histoire au mythe"), de Jean Tulard ("La gloire de Waterloo"), de Dominique Venner ("Stendhal, le chant des causes perdues"), de Charles Vaugeois ("Remember Alamo ! "), de Max Schiavon ("1954 : Dien Bien Phu") et de Philippe Conrad et Charles Vaugeois ("De l'Europe au Japon : des défaites fondatrices").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, deux entretiens, l'un avec l'historien Thierry Lentz ("De Bonaparte à Napoléon") et l'autre avec Arnaud Leclercq ("Géopolitique de la Russie"), ainsi que des articles de Bernard Fontaine ("Archéologie des croyances guerrières"), de Jean Mabire ("Le Suédois Sven Hedin, un maudit au Tibet"), de Javier Portella ("Quelle langue pour l'Europe ? "), de Philippe d'Hugues ("Jacques Lemarchand, un témoin des années noires") et de Claude Bily ("Alphonse de Châteaubriant") et la chronique de Péroncel-Hugoz.

     

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  • Madame Taubira doit partir !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Valeurs actuelles et consacré à Madame Taubira et à sa politique laxiste à la tête du ministère de la justice, dont les résultats désastreux se font sentir partout en France...

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    Madame Taubira doit partir !

    Madame Taubira doit partir d’un ministère de la Justice où, depuis son arrivée, c’est Apocalypse Now au quotidien. Elle doit partir car, désormais, justice et administration pénitentiaire ne sont pour les voyous qu’objet d’hilarité ou vecteur de règlements de comptes. Elle doit partir car son idéologie provoque un tel tsunami criminel que police et gendarmerie s’y cassent les dents, malgré d’immenses efforts. Elle doit partir, enfin, car l’exaspération gagne le pays. Entre ceux qui déjà “organisent des rondes” et ceux que fascine la “tentation de l’autodéfense”, une poche malsaine se développe qui pourrait être fatale à l’État de droit. Pour preuve ces faits, tous récents :

    — avril 2013 : évasion spectaculaire de Redoine Faïd : cinq portes de prison soufflées à l’explosif, otages capturés pistolet au poing. Des “dégâts énormes” pour une opération “très bien organisée”, explosifs, armes et téléphones ayant aisément été stockés sur place. Or la justice n’a rien détecté — le garde des Sceaux et ses gourous étant trop occupés à nous dépeindre des fauves type Redouane Faïd & Co comme réinsérables, grâce à des traitements sur mesure ;

    — Créteil, mars 2013 : après une “erreur” du juge d’instruction, des trafiquants de drogue multirécidivistes sont relâchés. Tempête. Un magistrat promet des « sanctions sévères » lors du procès. Gros mensonge : les accusés présents dans le box obtiennent tous le sursis, les “peines lourdes” étant infligées à des fugitifs, de longue date repartis au Maghreb ;

    — Marseille, mars 2013 : un bandit tout juste libéré est criblé de balles par deux hommes en scooter — à la porte même de la prison des Baumettes. Une telle opération est forcément minutée. Qui savait ? Qui pouvait savoir ? Qui sont les complices dans la prison ?

    — Évry, mars 2013 : selon un magistrat, Sofiane est un « prédateur ». Seulement voilà, il « redoute de retourner en prison ». Voyant arriver la police au tribunal, Sofiane « préfère partir avant » d’être arrêté.

    Quant à son complice, Mohamed, il a préféré ne pas venir du tout. Et voici la justice, version Taubira, suspendue aux préférences des prédateurs !

    Cela bien sûr, les voyous l’apprennent de leurs semblables ou de leurs avocats. Résultat, tous les indicateurs criminels sont au rouge :

    — les cambriolages (+ 60 % à Paris) et les violences aux personnes augmentent encore ; les gangsters s’entretuent en Corse et à Marseille ;

    — sur les réseaux de transport, les vols à la tire et les violences contre les agents explosent. Les syndicats RATP-RER protestent : « De nombreuses affaires transmises à la justice parisienne sont restées en jachère ». Ainsi végète une justice désormais tétraplégique ;

    — à Sevran (Seine-Saint-Denis), les criminels font la loi : un calvaire pour des habitants « seuls face aux dealers » qui brûlent leurs voitures, sabotent les ascenseurs et interdisent l’accès des tours à quiconque leur déplaît ;

    — au Louvre (le plus grand musée du monde, 10 millions de visiteurs par an), des hordes de parfois trente jeunes nomades dépouillent les touristes ; souvent molestés, les agents du musée n’y travaillent plus que la peur au ventre. Pourquoi le pillage ? Parce que l’accès gratuit est accordé aux moins de 26 ans sans que rien ne soit fait sur le plan de la sécurité pour cette largesse, cela profite aux seuls amateurs d’art ;

    — sur la ligne du RER D, les voyageurs sont physiquement agressés et dépouillés « comme au temps du Far West » ;

    — enfin, et plus grave encore si possible, un rapport confidentiel d’un syndicat d’assureurs s’alarme de la forte augmentation des incendies criminels — dans leur langage : une « sinistralité incendie liée à la malveillance ». Pour ces mêmes assureurs, « de plus en plus souvent, ces actes de malveillance, de vandalisme et de tentative de vols sont précédés, ou se prolongent, par des incendies qui affectent les locaux [des victimes] ». Sur 150 sinistres causés par un incendie, au préjudice de 150 000 euros ou plus, « environ 40 % sont imputables à des actes malveillants ». Or, pour les criminologues, l’incendie criminel n’est pas une infraction banale, plutôt une forme sournoise d’insurrection.

    C’est pour toutes ces raisons que Mme Taubira doit partir.

    Xavier Raufer (Valeurs actuelles, 25 avril 2013)

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  • La face cachée du clan Kennedy

    Nous vous signalons la réédition dans la collection Archipoche de La face cachée du clan Kennedy, une enquête du journaliste américain Seymour Hersh. On lira avec intérêt le démontage en régle de ce politicien lié à la mafia, arrivé à la présidence des Etats-Unis dans des conditions suspectes et que sa "belle gueule" et sa fin tragique ont réussi à transformer en icône intouchable du XXième siècle...

     

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    " L'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963, en a fait un personnage mythique, un monument auquel peu de journalistes ont jusqu'à présent osé s'attaquer. Seymour Hersh révèle dans cet ouvrage - témoignages et documents inédits à l'appui - que l'entrée de JFK à la Maison-Blanche inaugura en réalité le règne du mensonge, de la mafia, du sexe et de la magouille.
    Ce livre démontre que les faiblesses de caractère de l'homme l'empêchèrent en partie de remplir ses devoirs de Président. Il offre une réflexion sur le pouvoir de la beauté et met en scène des hommes et des femmes qui furent impressionnés par le magnétisme de Kennedy. Aujourd'hui encore, leur aveuglement perdure. Une enquête explosive qui a suscité aux États-Unis une controverse passionnée. "

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  • Machiavel et la Révolution conservatrice...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte de Dominique Venner, cueilli sur son site personnel et dans lequel il évoque la figure conservatrice révolutionnaire, et de ce fait éminemment actuelle, de Nicolas Machiavel...

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    Machiavel et la Révolution conservatrice

    Portée par le printemps français, la révolution conservatrice est à la mode. L’un de ses plus brillants théoriciens mérite d’être rappelé, même si son nom fut longtemps décrié. Il est en principe peu flatteur d’être qualifié de « machiavélique » sinon de « machiavélien ». On voit en effet se dessiner comme un soupçon de cynisme et de fourberie. Et pourtant ce qui avait conduit Nicolas Machiavel à écrire le plus célèbre et le plus scandaleux de ses essais, Le Prince, était le souci et l’amour de sa patrie, l’Italie. C’était en 1513, voici donc exactement 500 ans, comme pour le Chevalier de Dürer récemment évoqué. Époque féconde !  Dans les premières années du XVIe siècle, Machiavel était pourtant bien le seul à se soucier de l’Italie, cette « entité géographique » comme dira plus tard Metternich. On était alors pour Naples, Gènes, Rome, Florence, Milan ou Venise, mais personne ne se souciait de l’Italie. Il faudra pour cela attendre encore trois bons siècles. Ce qui prouve qu’il ne faut jamais désespérer de rien. Les prophètes prêchent toujours dans le désert avant que leurs rêves ne rencontrent l’attente imprévisible des foules. Nous sommes ainsi quelques-uns à croire en une Europe qui n’existe que dans notre mémoire créatrice.

    Né à Florence en 1469, mort en 1527, Nicolas Machiavel était une sorte de haut fonctionnaire et de diplomate. Ses missions l’initièrent à la grande politique de son temps. Ce qu’il y apprit fit souffrir son patriotisme, l’incitant à réfléchir sur l’art de conduire les affaires publiques. La vie l’avait placé à l’école de bouleversements majeurs. Il avait 23 ans quand mourut Laurent le Magnifique en 1492. La même année, l’ambitieux et voluptueux Alexandre VI Borgia devint pape. D’un de ses fils, nommé César (en ce temps-là, les papes se souciaient peu de chasteté), il fit prestement un très jeune cardinal, puis un duc de Valentinois grâce au roi de France. Ce César, que tenaillait une terrible ambition, ne sera jamais regardant sur les moyens. En dépit de ses échecs, sa fougue, fascina Machiavel.

    Mais j’anticipe. En 1494, survint un événement immense qui allait bouleverser pour longtemps l’Italie. Charles VIII, jeune et ambitieux roi de France, effectua sa fameuse « descente », autrement dit une tentative de conquête qui bouscula l’équilibre de la péninsule. Après avoir été bien reçu à Florence, Rome et Naples, Charles VIII rencontra ensuite des résistances et dut se replier, laissant un épouvantable chaos. Ce n’était pas fini. Son cousin et successeur, Charles XII, récidiva en 1500, cette fois pour plus longtemps, en attendant que survienne François Ier. Entre-temps, Florence avait sombré dans la guerre civile et l’Italie avait été dévastée par des condottières avides de butin.

    Atterré, Machiavel observait les dégâts. Il s’indignait de l’impuissance des Italiens. De ses réflexions naquit Le Prince en 1513, célèbre traité politique écrit à la faveur d’une disgrâce. L’argumentation, d’une logique imparable, vise à obtenir l’adhésion du lecteur. La méthode est historique. Elle repose sur la confrontation entre le passé et le présent. Machiavel dit sa conviction que les hommes et les choses ne changent pas. C’est pourquoi le conseiller florentin continue à parler aux Européens que nous sommes.

    À la façon des Anciens – ses modèles – il croit que la Fortune (le hasard), figurée par une femme en équilibre sur une roue instable, arbitre la moitié des actions humaines. Mais elle laisse, dit-il, l’autre moitié gouvernée par la virtus (qualité virile d’audace et d’énergie). Aux hommes d’action qu’il appelle de ses vœux, Machiavel enseigne les moyens de bien gouverner. Symbolisée par le lion, la force est le premier de ces moyens pour conquérir ou maintenir un Etat. Mais il faut y adjoindre la ruse du renard. En réalité, il faut être à la fois lion et renard. « Il faut être renard pour éviter les pièges et lion pour effrayer les loups » (Le Prince, ch. 18). D’où l’éloge, dépourvu de tout préjugé moral, qu’il fait d’Alexandre VI Borgia qui « ne fit jamais autre chose, ne pensa jamais à autre chose qu’à tromper les gens et trouva toujours matière à pouvoir le faire » (Le Prince, ch. 18). Cependant, c’est dans le fils de ce curieux pape, César Borgia, que Machiavel voyait l’incarnation du Prince selon ses vœux, capable « de vaincre ou par force ou par ruse » (Ibid. ch. 7).

    Mis à l’Index par l’Église, accusé d’impiété et d’athéisme, Machiavel avait en réalité vis-à-vis de la religion une attitude complexe. Certainement pas dévot, il se plie cependant aux usages, mais sans abdiquer de sa liberté critique. Dans son Discours sur la première décade de Tite-Live, tirant les enseignements de l’histoire antique, il s’interroge sur la religion qui conviendrait le mieux à la bonne santé de l’Etat : « Notre religion a placé le bien suprême dans l’humilité et le mépris des choses humaines. L’autre [la religion romaine] le plaçait dans la grandeur d’âme, la force du corps et toutes les autres choses aptes à rendre les hommes forts. Si notre religion exige que l’on ait de la force, elle veut que l’on soit plus apte à la souffrance qu’à des choses fortes. Cette façon de vivre semble donc avoir affaibli le monde et l’avoir donné en proie aux scélérats » (Discours, livre II, ch. 2). Machiavel ne se risque pas à une réflexion religieuse, mais seulement à une réflexion politique sur la religion, concluant : « Je préfère ma patrie à mon âme ».

    Dominique Venner (Blog de Dominique Venner, 30 avril 2013)

    Note :
    1. Pour les citations, je m’en rapport aux Œuvres de Machiavel, traduction et présentation par Christian Bec, Robert Laffont/Bouquins, 1996.

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  • Europe Mad Max demain ?...

    Les éditions Favre viennent de publier Europe Mad Max demain ? - Retour à la défense citoyenne, un essai de Bernard Wicht.

    Enseignant la stratégie à l'université, Bernard Wicht est l'auteur de plusieurs essais importants dans ce domaine, notamment  L’idée de milice et le modèle suisse dans la pensée de Machiavel (L’Age d’Homme, 1995), L’OTAN attaque (Georg, 1999), Guerre et hégémonie (Georg, 2002) et Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011). Il a aussi contribué à Gagner une guerre aujourd'hui (Economica, 2013), ouvrage collectif dirigé par le colonel Stéphane Chalmin.

     

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    " De nos jours, on peut se demander si des organisations sans territoire, mais dotées d’une réelle puissance financière et militaire, ne sont pas en train de supplanter l’État-nation ou, tout au moins, de le concurrencer de manière décisive: d’un côté, les diverses formes de groupes armés (des guérillas aux réseaux terroristes sans tête, en passant par les mafias ou les diasporas militairement organisées), de l’autre, les sociétés militaires privées (SMP). Si, dans ces conditions, l’ordre politique de l’État se délite, où se situe la participation des citoyens à la gestion des affaires communes ? Le retour de l’initiative individuelle via le web ne s’inscrit pas dans une logique de citoyenneté, mais dans une logique de «cause», celle nécessaire pour se battre. "

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