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  • Election de François Hollande : le point de vue d'Alain de Benoist...

    Alain de Benoist, directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole, analyse pour la radio francophone iranienne la victoire de François Hollande à l'élection présidentielle et, notamment, ses implications en matière de politique étrangère...

     

     

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  • Tour d'horizon... (27)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Metamag, Michel Lhomme revient sur les drapeaux de la place de la Bastille, le soir du 6 mai...

    La France aux drapeaux bigarrés

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    - sur Investig'action, Jérôme Roos explique pourquoi l'élection de François Hollande ne changera rien...

    Pourquoi Hollande ne fera pas de grosse différence pour l'Europe

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  • Une maladie infantile du populisme ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Dominique Venner, cueilli sur son blog et consacré aux bons résultats de la candidate populiste aux élections présidentielles, des résultats basés cependant sur un refus parfois un peu sommaire de l'idée d'Europe...

     

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    Les maladies infantiles du populisme

    Les deux tours de l’élection présidentielle de mai 2012 m’incitent à des réflexions nullement électoralistes ni politiciennes. Quelque chose d’important est survenu, qui était peu prévisible et que je vais résumer en deux remarques principales.

    En dépit d’effets d’annonce peu discrets n’engageant que ceux qui voulaient y croire, le président sortant a raté sa tentative de « siphonner » l’électorat frontiste qui lui avait tant bénéficié en 1997. Oublions le candidat socialiste désigné en raison de son profil terne et rassurant après la mise à l’écart du richissime couple Sinclair-DSK pour cause de scandales publics répétés. Oublions aussi Jean-Luc Mélanchon qui n’a pas dépassé le total habituel des candidats d’extrême gauche, PC inclus. Reste la nouveauté de cette campagne, le Front national, entièrement rajeuni et dynamisé par la personnalité de sa présidente. A la faveur de qualités propres et d’un parcours difficile et tenace, Marine Le Pen a pu se faire entendre par la France qui souffre, représentant un réel espoir. Ses 18% de suffrages au premier tour constituent un succès d’autant plus évident qu’ils s’accompagnent d’un renouvellement important de l’électorat. Avec Marine Le Pen, le Front a changé de physionomie. Il a perdu l’image ringarde et agressive qui était la sienne pour s’afficher « moderne » sur les questions de société (contraception, avortement) et ferme sur la question de l’immigration. Les erreurs de la campagne de 2007 (présence d’une beurette) alors que Sarkozy brandissait un karcher symbolique ont, semble-t-il, été comprises. Le Front national est redevenu le grand rassemblement identitaire des Français souvent très jeunes qui refusent l’immigration.

    Mais je ne prends pas la plume pour entretenir mes lecteurs d’évidences que l’on peut trouver ailleurs. Je voudrais appeler tout d’abord l’attention sur certaines conséquences de la défaite du président sortant. Elle vaut condamnation de son style « marchand de cravates » et de son soutien inconditionnel aux Etats-Unis et à Israël. Cette défaite s’étend à l’ancienne majorité. Dans son désarroi, celle-ci ne pourra plus opposer au Front national l’habituel barrage électoral l’excluant des assemblées contre toute justice démocratique ; un barrage qui favorisait la reproduction des oligarchies de droite et de gauche (à supposer que ces mots aient un sens). Ce « système » avait été mis en place par le général De Gaulle pour éliminer des concurrents de droite, et assurer son pouvoir face à un parti communiste encore puissant et avec qui il entretenait une étrange complicité depuis la Résistance (été 1941), l’Epuration (mené contre des ennemis communs) et la Libération (cinq ministres communistes dans le gouvernement De Gaulle en 1945). Neutralité encore du PCF lors des événements de Mai-68 provoqué en grande partie par le soutien du pouvoir à l’intelligentsia de gauche pour lutter contre la droite « Algérie française » de l’époque. J’ai détaillé tout cela dans mon essai, De Gaulle, La grandeur ou le néant (Le Rocher, 2004) qui est plein d’enseignements pour comprendre notre temps.

    En résumé, la grande époque de la bipolarisation voulue par l’ancien gaullisme est révolue. On le doit au temps qui passe et use tout, aux fautes et au tempérament de Sarkozy, mais aussi aux qualités de Marine Le Pen, sans préjuger naturellement d’un avenir que nous ignorons.

    A ce sujet, il est nécessaire de relever une tendance inquiétante qui n’est pas le propre du Front national, mais qui semble commune à la plupart des mouvements « populistes » européens (j’entends le qualificatif populiste de façon nullement péjorative).

    Comme la plupart de ses émules européens, le Front national souffre d’une sorte de « maladie infantile », comme aurait dit Lénine pour les siens. La « maladie infantile » du populisme peut être diagnostiquée comme une méconnaissance dramatique de la réalité européenne et une tentation de repli rétrograde, dans le vieux cadre apparemment rassurant de vieilles nations sorties de l’Histoire, celui de la « France seule » (comme si nous en étions encore à Louis XIV). C’est une option difficilement soutenable dans un monde constitué d’énormes puissances et de vastes espaces en conflits, et alors que d’évidentes catastrophes pointent à l’horizon. On comprend naturellement la défiance justifiée à l’encontre des institutions actuelles de l’Union européenne qui n’ont d’européennes que le nom, et sont en réalité mondialistes dans leur idéologie et leurs desseins. Mais, sous prétexte qu’une oligarchie dénaturée a mis en place un système aberrant (plus jacobin que fédéral), faut-il rejeter en bloc toutes les perspectives européennes qui étaient justes à l’origine (interdire une nouvelle guerre fratricide entre la France et l’Allemagne et construire un ensemble géopolitique cohérent par rapport aux grands blocs mondiaux, disposant de sa propre monnaie face au dollar et au yen) ? Ne faut-il pas, au contraire, dessiner un nouveau projet mobilisateur, celui d’une nouvelle Europe carolingienne, qui entraînerait la volonté d’une refonte complète des institutions, afin que celles-ci permettent une véritable union fédérative de peuples frères et non l’instrument dictatorial d’idéologies mondialistes et d’oligarchies mafieuses ? Enfin, ne faudrait-il pas rappeler haut et fort, en préambule à tout, notre appartenance à une civilisation européenne qui nous justifie et plonge ses racines jusque dans notre antiquité commune la plus ancienne, qu’elle soit grecque, romaine, celte et germanique ?

    Dominique Venner (Blog de Dominique Venner, 8 mai 2012) 

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  • Le temps du loup...

    Les éditions Alexipharmaque viennent de publier Le temps du loup, un livre d'entretien avec Jean-Paul Bourre. Ecrivain non-conformiste, journaliste,en particulier à la revue Rock et Folk, Jean-Paul Bourre est notamment l'auteur de Génération Chaos (Belles Lettres, 1998) et de Guerrier du rêve (Belles Lettres, 2003).

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    "Sommes-nous proche de ce que les Eddas scandinaves appelaient «temps du loup», ce moment de totale inversion qui marque la fin d’un cycle, et où toute une civilisation s’effondre, comme ce fut le cas pour la chute de l’Empire romain ? Sébastien d’Altavilla interroge Jean-Paul Bourre sur la mythologie «du loup», celle des peuplades européennes d’avant le christianisme, mais aussi à travers la vision eschatologique de l’Église, et sur leur résonnance dans notre immédiate actualité. Sommes-nous au bord du gouffre ? Existe-t-il encore des stratégies de Reconquête ? Jean-Paul Bourre désigne les diverses menaces et les points de tension, stratégies politiques et invasion extra-européenne non-contrôlée, qui finiront, dit-il, par «détruire définitivement l’identité de ce pays». La vision métapolitique n’est pas absente de ces entretiens, mais il ne s’agit pas toujours de métaphore. On y retrouve l’importance du « recours aux forêts», une référence à Ernst Jünger qui affirme : «le recours aux forêts peut s’opérer à toute heure, en tout lieu et même contre une supériorité numérique écrasante. Dans ce dernier cas, ce sera la seule résistance que l’on puisse concevoir.» On y retrouve aussi l’ombre des cavaliers sudistes de John Mosby, maître dans l’art de la guérilla, l’importance du combat identitaire, les saints et les héros, la nostalgie des clochers de France, sur fond de guerre civile. Jean-Paul Bourre — dont l’émission sur radio Ici et Maintenant vient d’être suspendue par le CSA —  se considère d’abord comme un rebelle — «depuis les années blousons noirs» dit-il — et comme un barde, enraciné, un «porteur de mémoire»."

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  • S'installer haut, regarder loin...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli dans Le Nouvel Économiste et consacré à la prévision des menaces...

     

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    L'avenir stratégique

    “Gouverner, c’est prévoir”, dit au XIXe siècle le journaliste Emile de Girardin. Une jolie maxime oubliée dans une campagne présidentielle qui sent le renfermé et patauge dans l’immédiat. Effet de l’accélération croissante de l’information ? Manque de vision de la classe politique ? Conjugaison de ces facteurs négatifs ? Le fait est là : demain manque dans cette campagne sans grand horizon. Raison de plus pour gravir la colline et observer de haut ce qui s’étend devant, plus loin sur la route – la topographie dit : une perspective.

    Dans le champ d’observation des criminologues, les menaces non militaires de niveau stratégique, autrement dit “face noire de la mondialisation” (crime organisé, terrorisme, trafics illicites transcontinentaux, etc.), une chose est aujourd’hui certaine – et plus encore à l’“horizon maîtrisable” (les cinq années à venir) : les dangers émergents sont flous, incertains, bizarres. A les mesurer à l’aune du plus au moins perçu, on voit vite que ces dangers fluctuent quelque part entre l’“inconnu-connu” (on estime que ça existe, mais c’est mal défini et pas contrôlé) et l’“inconnu-inconnu” (on ignore absolument ce danger qui peut nous frapper demain ou dans dix ans).

    Exemple d’ “inconnu-connu” pour l’Amérique de l’an 2000 : le péril jihadi qui alors a déjà frappé deux ambassades américaines en Afrique (août 1998), nul à Washington n’anticipant cependant l’attaque du 11 septembre 2001 ; et d’“inconnu-inconnu”, la secte Aum au Japon, où personne n’imagine en mars 1995 cette bande (croit-on alors) d’inoffensifs zozos capable de manigancer et de perpétrer le terrible attentat au gaz de combat du métro de Tokyo (10 morts, 5 000 intoxiqués).

    Ce domaine de l’anticipation des menaces n’est pas ignoré de la stratégie française – la fonction de prévention y est même platoniquement prévue – mais tout le monde en parle et nul ne sait comment opérer. Car bien sûr toute discipline, comme ce spécifique type de prévision, doit d’abord se définir puis s’apprendre avant de se pratiquer.

    Quel est donc l’objet de cette prévision opérationnelle (que la recherche nomme “décèlement précoce”) ?

    - Ouvrir des perspectives (à un horizon X).

    - Discerner tôt les dangers de demain – plus précisément, les cibler, les diagnostiquer, les analyser et les évaluer.

    - Identifier à temps – le plus tôt possible – des tendances nouvelles inquiétantes, c’est-à-dire détecter les “ruptures d’ambiance” et les signaux faibles.

    Pour cela, il faut de prime abord répondre à des questions moins évidentes qu’il n’y paraît : Qu’est-ce qui est aujourd’hui dangereux ? Qu’est-ce que l’ennemi en 2012 ? Sommes-nous seulement confrontés à des problèmes d’ordre public européen – ou bien s’agit-il d’une guerre ; et alors, contre qui ? Nous, Européens, pourrons-nous définir ensemble ce qu’est l’hostilité dans la seconde décennie du XXIe siècle ? (ce que nous n’avons su faire durant la première).

    Voici la réponse des criminologues à ces questions préliminaires. A epsilon près, le continent européen est victime des mêmes prédateurs, des mêmes terroristes et/ou criminels issus du chaos mondial.

    Précisément, ce chaos est un kaléidoscope d’Etats effondrés et de zones hors-contrôle où sévissent des mafias, terrorismes et fanatismes meurtriers ; des guérillas dégénérées, une vaste finance criminalisée ; un espace anarchique ravagé de guerres, tribales ou de bandes, où l’essentiel des grands trafics mondiaux (êtres humains, stupéfiants, armes, etc.) trouve sa source.

    Or maîtriser ces dangers planétaires passe d’abord par la production de diagnostics. Sont-ils impossibles à faire ? Non, car les terroristes et mafieux ne sont pas des surhommes.

    Certes, ils contrôlent du mieux qu’ils peuvent tout ce qu’ils croient en conscience être maîtrisable pour leur propre survie (omertà, etc.) ; mais – et ici, le mot-clé est conscience – ces criminels et fanatiques ont comme tout homme un inconscient.

    Les entités criminelles ou terroristes durables ont même un inconscient collectif qui, comme chez tout homme, les pousse à agir spontanément. Mais voilà : dans leur exercice criminel, tout ce que ces malfaiteurs font par réflexe, routine, habitude, paresse mentale ou manque d’imagination – et dont ils ignorent eux-mêmes qu’il s’agit d’un processus décelable – laisse des traces. Pour les criminologues, tous ces processus repérables et typiques ont valeur d’avertissement ; tout cela est analysable, systématisable et transmissible : c’est-à-dire enseignable.

    Ainsi donc, attendu :

    - Qu’aucune menace stratégique pesant aujourd’hui sur l’Europe, nos sociétés et entreprises vitales, n’est vraiment aléatoire (hormis l’acte isolé d’un dément, auquel nulle parade n’existe).- Qu’au milieu du pire chaos existent toujours des éléments ordonnés, des rythmes et des logiques compréhensibles.

    - Qu’au niveau stratégique, l’Europe ne subira donc que des agressions logiques – c’est-à-dire, planifiées.

    - Que les processus employés pour ces attaques sont tous répétitifs, donc prévisibles.

    La prévision opérationnelle sait, quand un danger se dessine, déceler un secteur, un groupe problématique – ce, avant tout passage à l’acte. Elle peut ainsi poser des diagnostics justes, partant de deux principes forts :

    - Dans l’actuel chaos mondial – encore aggravé par la crise -, l’ennemi ne va pas de soi. Déceler à temps les dangers réels du monde vrai exige ainsi une double et préalable rupture : avec la sphère du convenu, comme avec le fétichisme technologique.

    - Dans la “société de l’information”, le plus dangereux est l’aveuglement : n’avoir pas pu, ou pas voulu voir. Or, la génération spontanée n’existant pas non plus dans le crime, voir tôt est crucial, l’acte terroriste ou criminel résultant d’ordinaire de préalables détectables et observables.

    En criminologie expérimentale, la démarche Détecter-Prévoir-Prévenir permet donc d’exposer à temps le réel périlleux, par exploration préalable du champ du latent, non du patent ; de celui du possible, non du manifeste.

    Xavier Raufer ( Le Nouvel Économiste, 16 avril 2012)

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  • Une prof réac... et fière de l'être !

    Les éditions de La boîte à Pandore viennent de publier Je suis une prof réac et fière de l'être, un essai de Véronique Bouzou consacré à la faillite de l'Éducation nationale. Professeur de français en "zone sensible", Véronique Bouzou est déjà l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Confessions d'une jeune prof (Bartillat, 2005) ou Ces profs qu'on assassine (Jean-Claude Gawsewitch, 2009). 

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    "Se faire taxer de « réac » est rarement un compliment, surtout dans le milieu enseignant.
    Dans le langage médiatique et politique, un « réac » est celui qui dénonce le « politiquement correct », l’héritage de Mai 68, la culture de masse et tous les mots qui finissent généralement en « isme » : antiracisme, communautarisme, égalitarisme…

    C’est dans cette définition-là que Véronique Bouzou se reconnaît, quitte à froisser les bien-pensants et autres progressistes pour qui il faut faire le deuil du passé en bloc – y compris de tout ce qui a fait preuve de son efficacité – au profit d’initiatives hasardeuses et souvent vouées à l’échec, comme c’est le cas aujourd’hui dans l’Éducation nationale.


    Elle met alors les pieds dans le plat et fait s’effondrer les certitudes de certains.
    Oui, il faut libérer l’école et surtout les élèves des tentatives de manipulation éhontées, qui s’échelonnent de la remise en cause de l’autorité du professeur jusqu’au détournement des programmes scolaires. Elle aborde sans complaisance les sujets tabous à l’école : discipline, immigration, argent, tentative d’infiltration politique ou religieuse, violence en classe… Tout passe à la moulinette de cette prof qui sait de quoi elle parle... décapant !


    La survie de l’Education nationale est un défi lancé aux politiques, aux professeurs, aux parents et aux jeunes. Il est grand temps de le relever."

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