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  • Mystères...

    Les éditions Gaïa, spécialisées dans la littérature nordique, paraissent décidées à rééditer l'oeuvre romanesque de Knut Hamsun, le grand écrivain norvégien. Elles viennent ainsi de republier Mystères, roman qui met en scène le personnage de Nagel, dont "l'amoralisme ironique et nietzschéen" vient bousculer l'hypocrisie bourgeoise de la petite ville dans laquelle il arrive. 

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    "« Au milieu de l’été dernier, une petite ville de la côte norvégienne fut le théâtre d’événements tout à fait ­insolites. Un étranger arriva, un certain Nagel, charlatan étrange et singulier, qui fit nombre d’extravagances, avant de repartir aussi subitement qu’il était venu. »

    Ainsi s’ouvre cet étonnant roman de Knut Hamsun. Un simple rai de lumière, un parfum nouveau, une soudaine impulsion ou un seul mot suffisent pour que tourne le kaléidoscope des mul­tiples personnalités de Nagel. Endossant l’une puis l’autre avec l’habileté d’un gymnaste et une candeur tout enfantine, sa conduite et ses propos fascinent, mais suscitent aussi le trouble et les regards obliques que l’on réserve aux plus fous d’entre nous.

    Comme le soulignait Henry Miller au sujet du personnage, au-delà des apparences « c’est là un homme qui aime, un homme qui aime l’amour, et qui est condamné à ne jamais rencontrer une âme accordée à la sienne »."

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  • Crise(s) de sens ?...

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    Michel Drac, dont nous avons déjà évoqué ici les  essais,  et les autres auteurs du groupe Scriptoblog et des éditions Le Retour aux Sources présenteront leurs travaux de réflexion sur la crise du sens qui secoue notre société le samedi 26 juin 2010 au Centre Saint-Paul à Paris, de 14 heures 30 à 18 heures.
    Centre Saint-Paul
    12, rue Saint-Joseph
    75002  Paris
    Métro Bonne Nouvelle

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  • La guerre ?...

    La revue Krisis d'Alain de Benoist sort deux numéros consacrés à la guerre qui devraient faire date. La guerre, phénomène total, est abordée sous les angles politiques, philosophiques, religieux, anthropologiques, historiques ou stratégiques... Les deux numéros, forts respectivement de 250 et 290 pages, sont d'une richesse exceptionnelles et servis par des plumes réputées. Deux numéros à ne pas manquer qu'il est possible de commander sur le site des Amis d'Alain de Benoist.

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    Au sommaire du numéro 33 :

    Jean Haudry / La guerre dans le monde indo-européen préhistorique.

    Alain de Benoist / Le héros et les « péchés du guerrier ».

    Jean-François Gautier / « Polemos » ou de la nature des choses.

    Alain de Benoist / Violence sacrée, guerre et monothéisme.

    Yann le Bohec / L'effondrement militaire de l'empire romain.

    Document: Ludwig Gumplowicz / La guerre relève de la « lutte universelle» (1883).

    Document: Gaston Bouthoul/La guerre ne relève pas de la « lutte universelle» (1951).

    Jean-Jacques Langendorf / Les apologistes de la guerre.

    Julien Freund / Aperçus sociologiques sur le conflit.

    Gabrielle Slomp / Cinq arguments de Carl Schmitt contre l'idée de « guerre juste ».

    Stefano Pietropaoli / Définir le Mal. Guerre d'agression et droit international.

    Philippe Forget / Liens de lutte et réseaux de guerre.

    Bruno Drweski / La guerre de classe a-t-elle disparu ?

    Costanzo Preve / La lutte des classes: une guerre des classes ?

    Francis Cousin / Contre les guerres de l'avoir: la guerre de l'Être.

    Le texte: Carl von Clausewitz / Grandeurs morales et vertu militaire.

    Prix : 23 euros

     

     

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    Au sommaire du numéro 34 :
     

    Hervé, Coutau-Bégarie / A quoi sert la guerre?

    Bruno Colson / Les historiens et la guerre.

    Massimiliano Guareschi et Maurizio Guerri / La métamorphose du guerrier.

    Laurent Henninger / Révolution militaire et naissance de la modernité.

    Alexandre Franco de Sâ / De la guerre des États à la guerre des étoiles.

    Jure Vujic / Vers une nouvelle « epistémè » des guerres contemporaines.

    Entretien avec Martin van Creveld / « Seuls les morts connaissent la fin de la guerre ».

    Jean-Jacques Langendorf / Le laboratoire militaire prussien (1814-1914).

    André Bach / Etats-majors allemands et français de la Grande Guerre: de grandes différences culturelles.

    Jean-François Gautier / Qu'est-ce qu'un officier?

    Entretien avec Christian Malis / Raymond Aron et le débat stratégique français.

    Michel Goya / Dévolution dans les affaires militaires.

    Alain de Benoist / Le retour de la France dans l'OTAN. Une analyse sur le vif (2009).

    Entretien avec Yves-Marie Laulan / Le retour de la France dans l'OTAN. Une mise en perspective.

    Georges-Henri Bricet des Vallons / Privatisation et mercenarisation de la guerre. La révolution de la « génétique» des forces armées américaines.

    Jean-Claude Paye / Un épisode de la « guerre contre le terrorisme» : les échanges financiers sous surveillance impériale.

    Jacques Marlaud / De l'expérience intérieure au robot de guerre. Survol de l'Occident militaire.

    Yves Branca/ La quatrième guerre mondiale selon Costanzo Preve.

    Le texte: Johann Friedrich Constantin von Lossau / Que l'histoire est nécessaire à la profession des armes.

    Prix : 25 euros

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  • Vive le vin français !

    Contre la mondialisation : vive le vin français !... C'est le thème du dossier du numéro 41 de Flash Magazine, qu'on peut se procurer ici !

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    Au sommaire :

    Contre la mondialisation : vive le vin français ! Entretien exclusif avec l’œnologue Alexandre Rougé, part en guerre contre le pinard Mc World !

    La basilique de Saint-Denis en ruine ? Karim Ouchikh vole au secours des tombeaux des rois de France. Flash relaie la pétition des Manants du Roi en page 7

    Bhoutan : le pays où l’immigration est interdite. L’Île de Sercq, du droit féodal aux prédateurs capitalistes… Les révélations de Christian Bouchet en pages 8 et 9

    Délinquances : Alain Soral fait le tri en page 11

    Les bois sculptés de Jean de Villiers, artisan français : Marie-Claire Roy les a vus pour vous en page 14

    Contre le fléau Lady Gaga, Nicolas Gauthier a trouvé l’entidote en page 15. C’est Corinne Bailey Rae !

    Clermont-Ferrand, champion de France de rugby ? Gabriel Fouquet salue l’exploit de cette équipe pas comme les autres en page 16…

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  • Sous la Cagoule...

    Le éditions Dualpha semblent entamer la réédition des Cahiers Libres d'Histoire de Jean-Claude Valla. Cette bonne idée permet d'ores et déjà de retrouver en librairie le premier tome de la collection qu'il avait consacré à la Cagoule. Avec La Cagoule  1936-1937, Jean-Claude Valla resitue l'histoire de cette organisation secrète de résistance au communisme dans le contexte complexe de la crise politique du milieu des années 30. Les portraits qu'il dresse de ses dirigeants, des patriotes, qui s'étaient généralement illustrés au cours de la guerre de 14-18, sont passionnants. On retiendra, en particulier, celui d'Eugène Deloncle, son organisateur, qui mourra le 7 janvier 1944 sous les balles de la Gestapo.

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    "Que sait-on de l’Organisation Secrète d’Action Révolutionnaire Nationale (OSARN), plus connue aujourd’hui sous le nom de Comité Secret d’Action Révolutionnaire (CSAR) ? Quels objectifs poursuivait son fondateur, Eugène Deloncle ? Faut-il distinguer une « Cagoule civile » d’une « Cagoule militaire » ? Y a-t-il eu manipulation de la part du Deuxième bureau de l’État-major ? Les cagoulards n’ont-ils été que des comploteurs maladroits et mythomanes ?

    Rares sont les ouvrages consacrés à cette organisation secrète créée au début de l’été 1936. Et tous s’en tiennent peu ou prou à la thèse, soutenue par Marx Dormoy, ministre de l’Intérieur du Front populaire, d’un gigantesque complot ourdi contre la République et si brillamment déjoué… Pendant l’Occupation, surtout après l’assassinat de Marx Dormoy, cette thèse fut relancée par une poignée de socialistes résistants qui accusèrent les cagoulards d’avoir réussi en 1940, dans l’ombre de Pétain et grâce à la victoire allemande, le coup d’État qu’ils avaient raté en 1937.

    L’histoire de la Cagoule est ainsi déformée. Bien entendu, Deloncle et ses amis n’étaient pas des enfants de chœur. Ils détestaient le Front populaire dont ils estimaient que la politique affaiblissait la France, et n’avaient que mépris pour la démocratie. Mais c’étaient d’ardents patriotes. Le seul complot qui les ait obsédés est celui dont ils prêtaient l’intention aux communistes et qu’ils espéraient écraser dans l’œuf avec le concours de l’Armée.

    Cette hantise d’une révolution bolchevique a de quoi surprendre aujourd’hui, parce que nous savons, grâce aux archives soviétiques, que Staline n’avait pas l’intention, à ce moment-là, de prendre le pouvoir en France. Mais, à l’époque, toute la presse de droite, alors puissante et influente, ne cessait de dénoncer le danger d’un putsch communiste.

    Voilà pourquoi l’histoire de la Cagoule méritait d’être revisitée. Jean-Claude Valla le fait sans concession à l’idéologie dominante et avec un grand souci d’objectivité. Il démontre comment les historiens, prisonniers des mythes et se recopiant souvent les uns les autres, ont réussi à renverser la perspective et à travestir la vérité."

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  • La folie sans peine !...

    Avec La folie sans peine, publié aux PUF, Clément Rosset et Didier Raymond nous livre une petite initiation à la folie à la fois subtile et drôle. Les deux auteurs confrontent un paranoïaque, un schizophrène, un pervers et un magnico-dépressif à des situations de la vie courante : s'en suit une série de courts dialogues à la façon de la méthode Assimil assortis de notes savoureuses !

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    « La folie étant essentiellement une affaire de langage, la première chose que doit faire celui qui désire s'instruire de ses arcanes consiste évidemment à apprendre ses dialectes respectifs. Il est vrai que le langage des fous passe généralement pour rebutant, obscur, difficile et désorientant, ne serait-ce que par sa variété. Comment s'y retrouver, par exemple, lorsque dans un salon chacun vous interpelle de tous côtés, qui en schizophrène, qui en paranoïaque, qui en pervers ? On comprend que, malgré toute sa bonne volonté, l'interlocuteur le mieux disposé finisse par se lasser et abandonner la partie. Eh bien, nous vous affirmons qu'avec notre méthode, moyennant un minimum de patience et de régularité dans l'étude, le lecteur de La folie sans peine saura en quelques mois naviguer à l'aise dans cet océan linguistique déconcertant. Non seulement il saura parfaitement différencier les dialectes aussi différents que le paranoïaque ou le maniaco-dépressif, mais encore il saura lui-même s'exprimer très convenablement dans ces mêmes dialectes. Il saura ainsi non seulement comprendre les fous, mais encore leur parler. Tel est le but modeste, mais croyons-nous assez utile, que nous nous sommes proposé dans le présent ouvrage. »
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