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souverainisme

  • D'un délire idéologique à l'autre...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Gérard Dussouy cueilli sur Voxnr et consacré au déni du réel qui pèse sur l'Europe... Professeur émérite à l'Université de Bordeaux, Gérard Dussouy est l'auteur de plusieurs essais, dont Les théories de la mondialité (L'Harmattan, 2011) et Contre l'Europe de Bruxelles - Fonder un Etat européen (Tatamis, 2013).

     

     

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    Mosquée centrale de Cologne...

     

    D'un délire idéologique à l'autre

    De tous les bords en Europe, le déni du réel et le délire idéologique qui va avec l’emportent. Il est vrai que moins les hommes n’ont de prise sur la réalité et plus ils s’en remettent à des représentations mythifiées. C’est un constat vérifié depuis longtemps par les sociologues pragmatistes. D’un côté, Il y a tous ceux qui s’accrochent à leur vision universaliste et naïvement humanitaire, alors que la réalité du choc des civilisations et des empires s’impose à leurs yeux, et d’un autre côté, ceux qui entretiennent la nostalgie d’une souveraineté nationale perdue, et qui ne peut plus être parce qu’elle est déconnectée de la puissance.
    Le pic du délire du multiculturalisme, version postmoderne de l’universalisme, a semble-t-il été atteint en Allemagne. Après quelques autres villes allemandes, la bourgmestre de Cologne vient d’annoncer qu’à l’avenir, chaque vendredi, l’appel du muezzin à la prière lancé à tous les Musulmans, sera autorisé. Sous certaines conditions, et en fonction des quartiers, est-il dit. L’argument avancé est que la décision est commandée par la tolérance et l’équité et par la volonté d’aller vers une société plus homogène et plus fraternelle. Alors que ces autorisations sont clairement des capitulations sociétales, significatives, tout simplement, d’un basculement dans le rapport de force démographique en faveur de la composante musulmane (principalement turque) de la population allemande. Comme sa voisine la France et peut-être plus vite qu’elle, et de façon plus nette en raison du vieillissement plus accentué de sa population, l’Allemagne se transforme en une polyarchie ethnique. Soit une société où les communautés ethnoreligieuses font les votes et influencent la politique nationale (cf. l’attitude toujours passive ou consentante de l’Allemagne envers Erdogan, le dictateur turc). Il y a donc de quoi s’inquiéter pour la nation germanique quand on sait devant quelle crise démographique elle se trouve, et que les Musulmans ne représentent « encore » que 12% de la population d’une ville comme Cologne. Qu’en sera-t-il quand ce pourcentage aura augmenté, sinon explosé ?
    D’après Le Figaro, qui cite l’Institut de sciences sociales Insa-Consulere, 61% des Allemands se prononcent contre cette autorisation, qui fait tache d’huile, de l’appel musulman à la prière. Mais cette majorité reste bien silencieuse dans un pays où l’opinion est fortement conditionnée et où la repentance bat son plein. N’y voit-on pas la municipalité de la pourtant traditionnelle Munich envisager de débaptiser les rues portant les noms de Richard Wagner et de Richard Strauss soupçonnés du pire, c’est-à-dire d’avoir à leur manière, avec leur musique et les présupposés qu’elle colportait, fait le lit du nazisme… Rien de moins.

    Quant à la France qui s’enfonce dans le désordre communautaire induit par les politiques de laxisme migratoire conduites depuis cinquante ans , le débat public sur cette question vitale y devient plus vif, et plus ouvert, que chez sa voisine d’outre Rhin depuis quelques mois. Une première raison réside dans le triste et brutal spectacle permanent de ce désordre, dont la dénonciation fait le miel d’une chaîne de télévision privée (celles du service publique pratiquant au contraire l’omerta) dont le nouveau propriétaire a compris tout le profit qu’il pouvait en tirer en termes d’audience. Une seconde raison est la percée médiatique qu’effectue Éric Zemmour dans sa démarche présidentialiste en centrant son discours sur l’immigration et sur le déclin de la France. La justesse de son diagnostic, ses paroles sans circonvolutions et fondées sur une véritable culture à l’opposé de sa concurrente la plus à droite, en font dans le contexte actuel et face à un panel de protagonistes insipides, un excellent candidat de premier tour.
    Néanmoins, dans la perspective d’une victoire finale, le discours du polémiste, s’il entre dans l’arène électorale, est trop chargé de nostalgie. Car l’on ne construit pas l’avenir sur celle-ci (la France ne sera jamais plus celle de Louis XIV ou de Bonaparte). Mais au contraire sur des adaptations et des stratégies audacieuses. Il lui faudra donc se garder du délire souverainiste et ne pas prôner, comme nombre de ses partisans le souhaitent, le repli national. Il serait bien plus honorable et ambitieux pour la France, mais aussi bien plus adapté à un monde rempli de risques et d’hostilités, que de s’ériger en chef de file, car d’autres Etats suivraient, pour transformer l’Union européenne en une véritable puissance au service des peuples européens.
    On ne peut, bien entendu, préjuger du résultat du combat électoral à venir. Le passé incite à la prudence quant à tout pronostic et on se gardera bien d’en faire ici. Ce dont on peut, cependant, se réjouir à la lumière de ce que l’on observe, et à condition que cela dure, c’est au retour à la « guerre des dieux » de Max Weber, autrement dit à la guerre des représentations du monde qui marquerait le début de la fin de l’idéologie dominante.

    Gérard Dussouy (Voxnr, 25 octobre 2021)

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  • Ecologie et souverainisme...

    Le nouveau numéro de Front Populaire, la revue de Michel Onfray, est consacré à l'écologie et à une vision souverainiste de celle-ci.

    On trouvera notamment des articles d'Anthony Cortes ("Le localisme est un souverainisme"), d'Antoine Buéno ("Sortir de l'impasse démographique"), de Michel Onfray ("Technique du cheval de Troie, le traquenard d'Ulysse"), de Régis de Castelnau ("Le droit de l'environnement au bord de l'impasse"), d'Olivier Dard ("L'écologie est-elle soluble dans le conservatisme"), de Jocelyne Porcher ("Viande cellulaire : le choix du pire"), de Fabien Bouglé ("Éoliennes : de la transition à la trahison"), de Jacques Sapir ("Planète ou finance, il faut choisir"), d'Olivier Rey ("Le vivant, fardeau de la science moderne"), de Philippe Murer ("Pour un frexit écologique"), de Bérénice Levet ("Ces écolos qui n'aiment pas le beau").

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    " Dans son cinquième numéro, Front Populaire fait le point sur une question profondément souverainiste: la protection de l'environnement. Car défendre le droit des peuples, c’est aussi défendre la maîtrise de l'énergie, le localisme et la politique du temps long. "

     

     

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  • Abécédaire du souverainisme...

    Front Populaire, la revue de Michel Onfray, vient de sortir un numéro hors-série intitulé L'abécédaire du souverainisme. On y trouvera des articles signés notamment par Thibaut Isabel, Jean-Philippe Immarigeon, Alexandre Devecchio ou Yves Perez.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Être souverainiste quand on a 20 ans..., par Stéphane Simon

    Souverainisme ou vassalisation, par Michel Onfray

    Autonomie locale et nationale

    Banques

    Culture

    De Gaulle

    État

    Frontières

    Girondinisme

    Histoire de France

    Immigration

    Jacqueries

    Koweït

    Liberté de penser

    Mondialisation

    Néolibéralisme

    OTAN

    Peuple

    Question sociale

    République

    Superclasse mondiale

    Traité de Maastricht

    Union européenne

    Vote

    Washington

    Xénophobie

    Yougoslavie

    Zones de non-droit

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  • Le mythe de la contre-culture...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°186, octobre 2020 - novembre 2020) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à la disparition de la mort, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec l'historien Bernard Lugan, les universitaires Joseph Heath, Andrew Potter et Francis O"Gorman, et les écrivains Christopher Gérard et Roland Jaccard, ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Ludovic Maubreuil, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, de Slobodan Despot et de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

     

     

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Totalitarisme ? par Alain de Benoist

    L’entretien
    Joseph Heath et Andrew Potter : La subversion au service du capitalisme. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    Métamorphose du masque, de Zorro à Josiane. Le regard d’Olivier François

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma : Pasolini cinéaste, l’aède inspiré, par Ludovic Maubreuil

    Carnet géopolitique : pour une politique de la civilisation, par Hervé Juvin

    Champs de bataille : Trieste ? A noi ! par Laurent Schang

    L’alterophile, par Bruno Lafourcade

    Économie, par Guillaume Travers

    Bestiaire : La fin d’un mythe, le langage n’est pas le propre de l’homme, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Entretien avec Bernard Lugan : « Tous les peuples ont pratiqué l’esclavage », propos recueillis par Pascal Eysseric

    Le pari de l’ethnopsychiatrie, une thérapeutique à l’écoute des peuples, par Ludovic Maubreuil

    Une vie en marge de la censure, l’entretien vérité d’Alain de Benoist, propos recueillis par Pascal Eysseric

    Souverainisme et pédérastie, tout sur le zizi tricolore, par François Bousquet

    La fin des revues ? par Pascal Eysseric

    Raphaël Enthoven : le Tout-Pourri du Tout-Paris, par François Bousquet

    Télétravail ou téléservage, quand l’entreprise s’invite dans le foyer, par Guillaume Travers

    René Fallet, épitaphe pour la France périphérique, par Fabrizio Tribuzio-Bugatti

    Entretien avec Guillaume Travers : fin du bien commun et naissance du capitalisme, propos recueillis par Fabien Niezgoda

    Dans l’usine à cauchemars californienne : le projet satanique d’Anton LaVey, entretien avec Cédric Monget, propos recueillis par Pascal Eysseric

    Christopher Gérard : « Païen, je l’ai toujours été », propos recueillis par Olivier François et Thibaut Cassel

    Pierre-Yves Trémois, une vie consacrée au beau, par Yves Christen

    Entretien avec Francis O’Gorman, pour une conscience poétique de l’identité, propos recueillis et traduits par Thomas Hennetier

    La postérité du général baron von Ungern-Sternberg, par Laurent Schang

    Dossier
    Le déclin de la mort

    La fin des rites funéraires : cacher cette mort qu’on ne veut plus voir, par Marie David

    Entretien avec Roland Jaccard : « Ne narguons pas la Mort ! », propos recueillis par Ludovic Maubreuil

    Le cinéma devant la mort, la fuite en avant, par Ludovic Maubreuil

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Se laisser aider, par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : Coup de pied de l’âne au palais des papes d’Avignon, par Bernard Rio

    L’anti-manuel de philosophie : les lois sont-elles nécessaires à la liberté ? par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : Cracovie, par Marc Hocine

    C’était dans Éléments : Pierre Gripari : « Oui, je suis un blasphémateur ! »

    Éphémérides

     

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  • Quand Michel Onfray et sa revue Front populaire dérangent la pensée unique…

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la campagne de presse qui vise Michel Onfray et sa nouvelle revue, Front populaire. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « Pourquoi Michel Onfray et sa revue, Front populaire, dérangent la pensée unique… »

    Avec le lancement de sa nouvelle revue, Front populaire, le philosophe semble sortir du bois des idées pour aller se frotter à celui de la politique en relançant l’idée d’une alliance (ou d’une convergence) des souverainistes des deux rives. Que pensez-vous de cette initiative ?

    Quand on parle d’un auteur, la moindre des choses est de connaître un peu son œuvre. Au cours de ces dernières années, j’ai dû lire cinq ou six mille pages de Michel Onfray. J’y ai trouvé une approche originale et non conformiste de nombre de problèmes. J’apprécie aussi les billets d’actualité qu’il publie régulièrement sur son site. Onfray est un esprit libre, honnête, qui s’intéresse à une multitude de sujets et qui n’a jamais hésité à se remettre en question. Il a, en outre, une très belle écriture. Le titre de sa revue, Front populaire, ne sera peut-être pas du goût de tout le monde. Moi, il me convient parfaitement, car je crois qu’il correspond à ce dont nous avons le plus besoin : donner de nouveaux moyens d’expression à ceux qui défendent la cause du peuple.

    L’idée d’une « convergence des souverainismes » me semble, à cet égard, un peu restrictive. Tous les populistes ne sont pas souverainistes et tous les souverainistes ne sont pas populistes. La souveraineté populaire et la souveraineté nationale ne sont pas, non plus, exactement, la même chose. Le souverainisme est souvent associé au jacobinisme. Michel Onfray, qui est un homme de gauche d’inspiration proudhonienne, est au contraire un girondin. Je suppose que Front populaire sera l’occasion d’approfondir le débat entre ceux qui estiment que le peuple est aujourd’hui une notion plus essentielle encore que la nation, ou que la démocratie passe avant la « république », et ceux qui pensent l’inverse.

    Le Monde, voici quelques jours, a déjà déclenché un tir de barrage contre Front populaire. Et à en croire Valeurs actuelles, Thomas Guénolé, ancien coordinateur de l’école de formation de La France insoumise, a fermé la porte en ces termes : « L’extrême droite a une conception ethnoculturelle de l’identité nationale, tandis que la gauche la définit comme un projet de civilisation tendant vers le progrès. » Votre avis ?

    Ce qui est frappant, dans ces attaques, c’est que leurs auteurs n’ont pas hésité à tirer à boulets rouges sur une publication qu’ils n’ont jamais lue, puisque son premier numéro n’est pas encore sorti ! Le contenu n’intéresse donc pas nos censeurs : on est en présence d’un pur procès d’intention. La méthode a consisté à aller consulter la liste des 10.000 premiers abonnés pour y rafler cinq ou six noms « marqués à droite ». Tâche qui n’a pas dû être bien difficile, puisque Onfray a déclaré d’emblée son désir de s’adresser à des lecteurs « de droite, de gauche et, surtout, d’ailleurs ». Après quoi, il a suffi aux fins limiers du Monde d’énumérer ces quelques noms pour assener que Michel Onfray est « devenu la coqueluche de la droite de la droite » (dans ces milieux-là, les métaphores médicales sont toujours les bienvenues). Le Monde, autrefois journal sérieux, n’est vraiment plus, aujourd’hui, qu’un bulletin paroissial. En utilisant des méthodes aussi minables, il s’imaginait sans doute délégitimer l’entreprise. Il n’a suscité qu’une immense rigolade.

    Mais cette diabolisation bas de gamme montre aussi que le succès de Michel Onfray, succédant à bien d’autres signes avant-coureurs, commence à inquiéter ceux qui voient de plus en plus le sol se dérober sous eux. Car il ne faut pas s’y tromper : ce qu’on reproche le plus à Onfray, ce n’est pas tant ses idées personnelles que de vouloir ouvrir ou approfondir des voies transversales qui ne correspondent pas à d’anciens clivages (droite-gauche, par exemple) qui, aujourd’hui, craquent de partout. C’est là ce que certains ne tolèrent pas. Ils ne veulent pas reconnaître un ébranlement général du paysage qui annonce la fin de leur monde. En dernière analyse, ces attaques ne sont qu’un épisode (révélateur) de plus dans la guerre qui oppose ceux qui veulent ouvrir et ceux qui veulent bétonner.

    Quant à Thomas Guénolé, qui est aussi un ancien conseiller de Jean-Louis Borloo, c’est visiblement un expert en langue de bois. Définir l’identité nationale comme « un projet de civilisation tendant vers le progrès » (le progrès vers quoi ?) a ceci de remarquable qu’une telle définition peut s’appliquer à peu près à n’importe quoi : le dernier discours de Macron, la loi Avia, la découverte d’un vaccin, la conquête de la planète Mars, etc. Au sens propre, ce sont des mots qui ne veulent rien dire. Des incantations rituelles que l’on récite pieusement quand on ne sait plus quoi répondre.

    Si ce projet voit le jour, vous paraît-il destiné à contrecarrer, à remplacer ou à accompagner les deux principaux mouvements populistes incarnés par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ?

    Rien de tout cela, je l’espère. Il faudrait en demander plus aux animateurs de Front populaire, dont je ne suis pas. Mais il me semble qu’il ne faut pas attendre d’une revue plus qu’elle ne peut donner, ni confondre une initiative politico-intellectuelle donnant l’occasion à des esprits libres venus de différents horizons de confronter leurs points de vue, en cherchant à dégager quelques points de convergence, avec une opération politicienne à simple visée électorale. Si Front populaire contribue à dégager quelques chemins de traverse, ce sera déjà beaucoup.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 28 mai 2020)

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  • Dictionnaire des souverainismes...

    Les éditions Perspectives libres viennent de publier un Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche, établi par Jean-Michel Salgon. L'auteur est un politologue, essayiste, auteur d’ouvrages, de nombreux articles de géopolitique consacrés notamment à l’islamisme et au Maghreb. Il a coordonné le Dictionnaire géopolitique de l’islamisme (Bayard, 2009) et a été un collaborateur régulier de la revue Les Cahiers de l’orient.

     

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    " Cet ouvrage est le premier dictionnaire complet sur le souverainisme qui en éclaire les fondements, l’ensemble des courants et des acteurs. Dans un contexte politique français marqué par une lente et profonde recomposition politique, la question de la souveraineté, populaire et nationale, est devenue une question centrale. Le souverainisme est un phénomène qui concerne l’ensemble des pays européens, en France, mais aussi au Royaume-Uni, en Italie, en Hongrie….. Invoquer la souveraineté c’est invoquer la liberté, celle de faire, de défaire et de décider. Introduit en France, à partir de 1997, le « souverainisme » est un concept qui s’est imposé dans la classe politique et médiatique française notamment après le référendum sur le traité constitutionnel de 2005. Il est l’objet de captations et de polémiques incessantes.

    Ce dictionnaire tente de répondre aux attentes de nombreux citoyens soucieux du devenir de la France. Il présente les organisations souverainistes (associations, partis politiques, clubs de pensée), les hommes et les femmes (biographies), les réseaux et les grands thèmes (Frexit, les sorties, populisme, identité nationale, Otan…). A travers ses multiples entrées, le Dictionnaire des souverainismes de droite et de gauche offre des connaissances de base, décrypte l’actualité nationale, les fractures de la société française, les interrogations de la classe politique sur le devenir de notre nation, l’histoire de France en train de se faire. "

     

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