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  • L'épuration, une histoire interdite...

    Les éditions du Cerf viennent de publier une enquête historique de Jacques Dallest intitulée L'Épuration, une histoire interdite - Les Miliciens de Haute-Savoie. Magistrat pendant près de 40 ans, Jacques Dallest a été tour à tour juge d'instruction, procureur de la République et procureur général.

     

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    " Été 1944. L'Épuration commence, dans le sillage de la Libération. Une page sombre de l'histoire de France est en train de s'ouvrir. En Haute-Savoie, quatre-vingt-dix-sept miliciens sont arrêtés et jugés. Soixante-seize d'entre eux seront fusillés dans les heures suivantes. Nulle part ailleurs l'Épuration n'aura été si radicale, si sanglante. Avec effroi et minutie, Jacques Dallest en restitue l'horreur et l'ampleur.
    C'est avec l’œil du magistrat, mais aussi de l'enfant du pays, qu'il revient sur les événements troubles de la période et sur le plus grand procès, par le nombre des accusés, jamais ouvert alors. La Milice de Haute-Savoie, police paramilitaire de Vichy, a été l'une des plus actives de France. Mais cette sentence, quoique attendue, était-elle juste ?
    Pour la première fois, un procureur général s'empare du dossier et réalise une étude factuelle, sans parti pris, s'appuyant sur de nombreuses archives et des témoignages inédits.
    Un grand livre d'histoire contemporaine aux fortes résonances actuelles. "

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  • Au bout, la nuit...

    Les éditions Konfident viennent de publier un roman de Pierre Hanot intitulé Au bout, la nuit. Pierre Hanot est déjà l'auteur de plusieurs romans publiés chez Fayard ou à la Manufacture des livres.

     

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    " Incarcéré à l'été 1945 à la prison de Toulouse, un collaborateur revient sur son engagement dans les rangs de la Milice et de la Waffen-SS en consignant souvenirs et réflexions dans un carnet que lui ont procuré ses gardiens. Les virées sanglantes contre la Résistance, la protection rapprochée de Darnand, les interrogatoires dans les sous-sols du Petit Casino de Vichy : le jeune homme ne regrette rien. Au grand dam de son avocat pour lequel le sort de son client semble scellé. Mais à l'heure de l'audience, alors que témoins et enquêteurs mettent à mal la défense de l'accusé, un événement inattendu va faire basculer l'issue du procès. "

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  • La Police est-elle en train de devenir la milice du Système ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à la violence de la répression policière face à la contestation politico-sociale. Une violence qui tranche avec la prudence habituelle de la réponse policière face aux émeutes récurrentes dans les banlieues de l'immigration...

     

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    La Police est-elle la milice du Système ?

    Ces derniers mois, à coups de primes et de promesse de conservation de régime spécial, la police française semble clairement s’être transformée en garde rapprochée de cette oligarchie qui a fait sécession, qui a rompu avec son propre peuple.

    La dénonciation des violences policières et la lutte contre celles-ci sont très longtemps restées l’apanage de l’extrême gauche et des activistes libertaires. Pour la « droite », les « condés » incarnaient avant tout les gardiens de cet « ordre » qu’elle chérit tant, ils ne pouvaient donc en aucun cas être critiqués et lorsqu’un manifestant se retrouvait la gueule en sang sur le trottoir, c’est qu’il l’avait « bien cherché ».

    Les choses ont un peu évolué avec la Manif pour tous, lorsque les Versaillais découvrirent avec stupeur et horreur qu’il n’y avait pas que les prolos et les « crasseux » qui pouvaient prendre des coups de matraque et se faire gazer. Il y eut alors un moment de flottement, les slogans : « La Police avec nous ! » s’étranglèrent dans les gorges et on assista même à quelques gestes d’exaspération face au zèle des CRS et des gardes-mobiles. On continuait à penser qu’ils ne « faisaient que leur travail », mais on trouvait quand même qu’ils avaient la main un peu lourde, surtout vis-à-vis de la sociologie de population qui leur était ordinairement la plus favorable.

    Mais la défiance ne fut que de courte durée et, dès les gardes à vue terminées et les quelques bosses soignées, l’amour immodéré de la droite pour la maréchaussée reprit le dessus. Ce n’était qu’un malentendu, il était temps de pardonner et de passer à autre chose…

    Pourtant, la répression relativement « musclée » de LMPT n’était que les prémisses d’une dérive qui devait atteindre son paroxysme face aux Gilets jaunes : la transformation des forces de police en garde prétorienne gouvernementale faisant usage d’une violence jamais vue depuis des dizaines d’années.

    En effet, depuis le début du mouvement des Gilets jaunes, prolongé par l’actuelle agitation sociale, pas une journée ne passe sans que soient diffusées une ou des vidéos rapportant des actes indéfendables commis par des membres des forces de l’ordre : tabassage collectif, tirs de LBD à bout portant, coups gratuits, ripostes disproportionnées, insultes… Le tout en bénéficiant à la fois de la plus parfaite impunité (un seul policier condamné jusqu’à présent pour le jet d’un pavé sur des manifestants…) et d’un invraisemblable silence médiatique. Les médias, jadis si prompts à hurler au loup et à mobiliser les belles âmes à la moindre gifle reçue par un voyou de banlieue, se montrent aujourd’hui d’une extrême discrétion quant aux innombrables exactions commises par des membres des forces de sécurité. Pour un peu, ils les justifieraient, et les excuseraient même. Il est vrai que les victimes ne sont au final que des sales populistes, des sans-dents haineux et rétrogrades qui cherchent à entraver la glorieuse marche progressiste initiée par le président Macron.

    Pourtant, la radicalisation de la répression policière des mouvements sociaux n’a rien d’anodine ni d’anecdotique. D’une part, elle marque le raidissement du pouvoir, la dictature « soft » l’étant de moins en moins ; et de l’autre, elle entérine le divorce entre le peuple et les forces de l’ordre. Les policiers ne sont désormais plus des « gardiens de la paix », mais des fauteurs de guerre civile. Il faut avoir vu ce policier tirant en série au LBD en hurlant « a voté » à chaque fois qu’il touchait un manifestant, ou ces autres se masquant l’œil de la main, rigolards, en toisant les Gilets jaunes, pour en être convaincu.

    Ces derniers mois, à coups de primes et de promesse de conservation de régime spécial, la police française semble clairement s’être transformée en garde rapprochée de cette oligarchie qui a fait sécession, qui a rompu avec son propre peuple.

    Bien sûr, être policier est un métier « ingrat et difficile », nul ne le nie ; bien sûr, l’institution compte dans ses rangs des gens qui sont individuellement de « bonnes personnes », et, bien évidemment, aucun régime ne peut se passer d’une police. Mais ceci étant dit, rien ne peut expliquer – et encore moins légitimer – les comportements sadiques, les agissements de voyous, le zèle agressif et vindicatif que toute personne ayant participé à l’une ou l’autre des récentes manifestions a pu constater, si ce n’est par une rupture complète de la police avec son rôle premier, qui est la protection des « honnêtes gens », une rétractation sur-elle-même, sur un corporatisme étroit et calculateur, des considérations uniquement matérielles et carriéristes et un désintérêt total pour le reste de la population. Une situation particulièrement inquiétante et dangereuse pour ce qui reste de démocratie en France.

    Xavier Eman (Éléments, 14 janvier 2020)

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  • Le citoyen-soldat 2.0...

    Les éditions Astrée viennent de publier Citoyen-soldat 2.0, un court essai de Bernard Wicht et d'Alain Baeriswyl. Universitaire, historien des idées et spécialiste en stratégie, Bernard Wicht a récemment publié Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011), Europe Mad Max demain ? (Favre, 2013) et L'avenir du citoyen-soldat (Le Polémarque, 2015). Alain Baeriswyl est pour sa part officier de carrière dans l'armée suisse.

     

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    " Le citoyen-soldat 2.0 n’est pas prioritairement rattaché à une unité militaire. Il est atomisé au sein du corps social. Il dispose d’un permis de port d’arme et de la formation nécessaire pour s’en servir le cas échéant : son instruction est celle d’un primo-intervenant, c’est-à-dire celui qui est en mesure de se servir d’un extincteur pour éviter la propagation du sinistre. Il est donc capable de vivre en permanence avec une arme chargée sur lui, de l’engager à courte distance en tenant compte de l’environnement et des règles de sécurité. Il maintient un contact régulier avec les membres de son réseau lors des séances d’entraînement en soirée ou le week-end. Sur son lieu de vie (quartier, zone résidentielle, village), il peut s’adjoindre quelques compagnons et prévoir avec eux les mesures essentielles à prendre en cas d’urgence. "

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  • Un monstre à la française ?...

    Les éditions Jean-Claude Lattès viennent de publier Un monstre à la française, un roman d'Eric Brunet consacré à Joseph Darnand, héros de la première guerre mondiale et chef de la Milice sous le régime de Vichy. Eric Brunet est journaliste et chroniqueur sur RMC et BFM.

     

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    " 14 juillet 1918, sur les hauteurs du Mont-sans-nom. Un jeune homme de vingt et un ans réussit l’impensable : forcer en plein jour les lignes allemandes et capturer vingt-trois prisonniers qui révéleront les plans de l’ultime offensive ennemie. La France fait plier l’Allemagne. Joseph Darnand est acclamé. On le nomme « artisan de la victoire », distinction suprême qu’il partagera seul avec Clemenceau et Foch.
    Quelques années plus tard, tout recommence. 1940, Forbach. Le lieutenant Darnand manifeste de nouveau sa bravoure en menant à bien une mission de renseignements hautement périlleuse. Il devient Officier de la Légion d’honneur et reçoit le titre de « Premier soldat de France ». Mais la guerre s’enlise. Pétain, son modèle absolu, finit par abdiquer et se prononce pour la collaboration.
    La spirale est enclenchée. Fascisme, antisémitisme, antibolchevisme, crimes et ignominies en tout genre : Darnand devient en 1943 le Secrétaire général de la Milice. Il négociera avec Himmler, enverra ses hommes dans la Waffen-SS, usera de la torture et ira jusqu’à prêter allégeance au Führer. C’est la naissance d’un monstre, mais un monstre à la française, trouble, insaisissable – moyen.

    Fruit d’un important travail de documentation et d’une enquête de terrain, voici un livre qui mêle avec brio sources historiques et ressorts romanesques. "

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    Joseph Darnand en couverture de Match en avril 1940, et dans le box des accusés avant sa condamnation à mort en octobre 1945

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  • Une digue au chaos ?...

    Les éditions suisses Cabédita viennent de publier Une digue au chaos - L'armée des citoyens, un essai de Jean-Jacques Langendorf et Mathias Tüscher. Une défense et illustration du modèle suisse de milice destinée en premier lieu à faire réfléchir les citoyens suisses avant un référendum qui les appellera à se prononcer sur le système de défense de leur pays, mais qui peut être utilement lue par tous les Européens intéressés par les questions de défense et de sécurité.

    Spécialiste des questions de polémologie et de stratégie, Jean-Jacques Langendorf a récemment publié La pensée militaire prussienne (Economica, 2012).

     

     

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    " Le monde vit un tournant. Le désordre s’installe, qu’il soit social, économique, politique, sanitaire, climatique ou militaire... Les indicateurs se succèdent, tout aussi alarmants les uns que les autres.

    Dans cet essai, les auteurs ne se contentent pas de réfléchir sur ces menaces et sur la manière de les contrecarrer, mais fournissent des exemples historiques démontrant la nécessité d’une armée enracinée dans la population, capable d’ériger Une digue au chaos...

    Cette armée existe. Elle peut être requise en cas de catastrophe naturelle et de grave menace intérieure comme extérieure. Elle s’y prépare parfaitement, comme le prouvent ces propos du gouverneur militaire de Paris aux officiers l’accompagnant lors de la présentation d’un exercice exécuté par nos recrues: «Vous m’expliquerez comment ils font cela en quinze semaines avec des civils, alors que nous avons toutes les peines du monde à le faire avec des professionnels en un an?...»

    Alors, voulons-nous vraiment sacrifier un instrument sécuritaire qui a contribué à la paix et la pérennité de la Suisse moderne?

    En vue de la votation de septembre relative à l’obligation de servir, les auteurs lancent un cri d’alarme au sujet de la désécurisation de la Suisse à une période où les tensions sociales et internationales prennent l’ascenseur. "

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