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michel de jaeghere

  • La guerre d'Indochine...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré aux États-Unis, un pays en état guerre quasi-permanent, des articles variés et les rubriques régulières : actualités, interview, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

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    EXPOSITION

    L'HISTOIRE EN ACTUALITÉ

    MÉMOIRE DES LIEUX
    Le château de Wewelsburg

    DE L'HISTOIRE 
    Polybe et la puissance romaine

    GÉOPOLITIQUE
    La Syrie toujours occupée

    ENTRETIEN 
    Michel de Jaeghere

    DOSSIER
    la guerre d'Indochine (avec des articles d'Ivan Cadeau, Jean-Louis Tremblais, Rémy Porte, Paul Cherrier, Marie-Danielle Demélas, Paul Villatoux, Sylvain Roussillon, François Cochet)

    DÉCOUVERTES
    A la racine divine de l'autorité

    François Ier est-il un roi maudit ?

    HISTOIRE POLITIQUE
    Les ligues antisémites à l'aube du XXe siècle

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    16 mai 1364 : la bataille de Cocherel

    UN TABLEAU, UNE HISTOIRE
    La bataille de Marengo

    CINÉMA 
    Les trois Mousquetaires

    CONSEILS DE LECTURE

     

     

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  • La naissance du patriotisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Passé présent de TV Libertés, diffusée le 24 janvier 2023 dans laquelle Philippe Conrad reçoit Michel De Jaeghere pour son ouvrage La mélancolie d'Athéna (Les Belles Lettres, 2022). Journaliste, rédacteur en chef du Figaro Histoire, Michel De Jaeghere a notamment publié Les derniers jours - La fin de l'empire romain d'Occident (Les Belles Lettres, 2014) et Le Cabinet des antiques - Les origines de la démocratie contemporaine (Les Belles Lettres, 2021).

     

                                              

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  • La mélancolie d'Athéna...

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier un essai de Michel de Jaeghere intitulé La mélancolie d'Athéna - L'invention du patriotisme. Journaliste, directeur du Figaro Histoire, Michel De Jaeghere a notamment publié Les derniers jours - La fin de l'empire romain d'Occident (Les Belles Lettres, 2014) et Le Cabinet des antiques - Les origines de la démocratie contemporaine (Les Belles Lettres, 2021).

     

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    " « Nous voici retournés au cœur des contradictions qui rendent cette histoire décisive. Parce que les Grecs se sont posé les questions que nous n’avons cessé de retrouver depuis. Parce qu’ils ont consigné avec une clarté sans pareille les différentes réponses possibles. Qu’ils ont analysé avec minutie les tenants et aboutissants des cas de conscience dont seraient tissés pour toujours nos débats politiques. Ils ont eu le génie de donner aux événements de leur histoire une portée universelle en dégageant ce qui relève, dans leurs causes, des permanences de la nature humaine ; ce qui tient, dans leurs conséquences, des lois de la politique. »

    Parcourant le Ve siècle grec, des origines des guerres médiques à la fin de la guerre du Péloponnèse, Michel De Jaeghere ne se contente pas ici de faire le récit frémissant de cet apogée de la civilisation hellénique. Il a suivi à la trace les débats, les dilemmes, les conflits inhérents à la naissance du patriotisme, de sa dilatation dans le panhellénisme à sa caricature en volonté de puissance, et de l’échec tragique auquel la tentation de l’impérialisme avait conduit Athènes, aux crises de sa démocratie. Fidèle à la méthode inaugurée dans son Cabinet des antiques (Les Belles Lettres), il prend appui sur Hérodote, Thucydide, Isocrate, Platon, quelques autres, pour faire dialoguer les textes antiques avec notre propre histoire et tenter de dégager, dans l’expérience des Grecs, ce qu’ils ont à nous dire d’essentiel, de vital sur nous-mêmes. L’histoire du grand siècle d’Athènes en sort comme rajeunie. "

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  • L'instauration d'un passe vaccinal annonce-t-elle un futur digne d'une dystopie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Thibault Mercier, cueilli sur Figaro Vox et consacré à la mise en place du passeport vaccinal. Avocat et président du Cercle Droit & Liberté., Thibault Mercier est déjà l'auteur de Athéna à la borne (Pierre-Guillaume de Roux, 2019).

     

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    Thibault Mercier: «L'instauration d'un passe vaccinal annonce-t-elle un futur digne d'une dystopie ?»

    Si les Anciens sont de bon conseil en politique comme nous le rappelle Michel De Jaeghere dans son remarquable Cabinet des antiques[1], c'est plutôt du côté de la littérature d'anticipation qu'il nous faut nous tourner ces jours-ci pour tenter de comprendre le nouveau monde qui se dessine sous nos yeux après que Jean Castex a annoncé vendredi dernier que « désormais seule la vaccination sera valable pour le passe ».

    Mettons de côté le fait que cette déclaration soit - s'en étonne-t-on encore ? - en contradiction avec les engagements passés du gouvernement et que l'emploi de l'indicatif dénote le peu de considération que porte le Premier ministre au processus démocratique, car plus graves encore seront les conséquences de cette mesure sur la société française, à rebours de ses principes les plus fondamentaux.

    Dans Demolition Man, film de science-fiction sorti en 1993, Sylvester Stallone se réveille, après 70 ans d'hibernation forcée, dans un monde aseptisé duquel a été éradiquée toute violence. La liberté individuelle y est réduite à la portion congrue, l'argent a été remplacé par des crédits virtuels et l'hygiène est une préoccupation de chaque instant : les gestes barrière s'appliquent avec rigueur, les embrassades et l'acte sexuel ont été mis hors-la-loi, car trop risqués (sauf avec un casque de réalité virtuelle…). Dans ce Meilleur des mondes au sein duquel le Bien est réduit au bien-être et le politique à la seule question des intérêts matériels individuels, les hommes libres ont été contraints à l'exil et vivent désormais sous terre pour avoir le droit de « faire du cholestérol et lire Playboy ».

    Bien que la France de 2021 ne ressemble évidemment en rien à cette dystopie, son auteur nous invite néanmoins à nous interroger sur le sort que nous réserverons, demain, aux non-vaccinés et, après-demain, à ceux qui refusent la médicalisation à outrance de leur vie. Seront-ils eux aussi frappés d'ostracisme dès janvier prochain ? Les laissera-t-on tomber dans la misère ? La question n'est pas qu'hypothétique alors que l'université d'Orléans soumettait la semaine dernière la distribution d'une aide alimentaire d'urgence à ses étudiants à la présentation d'un passe sanitaire valide…

    À l'instar du maire de Nice déclarant que lever l'obligation du passe sanitaire reviendrait à donner aux non-vaccinés le droit d'aller tuer leurs concitoyens, nous assistons depuis plusieurs semaines à des violences symboliques inouïes à leur encontre dont on ne mesure pas encore les effets désastreux qu'ils charrieront sur la concorde nationale. Et ce, alors même que les vaccins n'auraient que peu d'effet sur la transmission du virus et que seules certaines populations bien identifiées risquent de subir des complications en cas d'infection.

    Après la fin de la gratuité des tests en octobre et la réduction de leur durée de validité à 24h au début du mois, toutes deux validées hypocritement par le Conseil d'État refusant d'y voir une obligation vaccinale indirecte, la croisade contre le non-vacciné s'intensifie. Et ce dernier semble être devenu le bouc-émissaire de l'Exécutif, lui permettant de se défausser de l'échec de sa politique sanitaire.

    Sous la menace du variant Omicron, l'instauration d'un abonnement vaccinal devrait donc être débattue prochainement devant la représentation nationale. Ce sont ainsi non seulement la culture, nos visites familiales en dehors de notre région et nos vies sociales qui seront soumises à la vaccination, mais aussi peut-être le droit de travailler[2] ou encore l'accès à l'hôpital public. Oserait-on encore rappeler les principes d'inviolabilité du corps humain et de consentement libre et éclairé aux actes médicaux forgés avec douleur au sortir de la Seconde Guerre mondiale ?

    Si tant l'aveuglement du gouvernement dans une politique du tout vaccinal qui paraît bien en peine à endiguer l'épidémie (le vaccin étant, semble-t-il, partiellement inefficace contre le variant Omicron) que l'énième estocade portée contre nos libertés individuelles et collectives doivent être dénoncés, c'est aussi l'avènement de cette nouvelle société sanitaro-collectiviste qui peut inquiéter.

    Outre la sortie de notre superproduction hollywoodienne, l'année 1993 marque également la parution par Edouard Limonov de son « Grand hospice occidental » dans lequel il brosse le portrait acerbe de l'homo hospitius : malade chronique ayant renoncé volontairement à sa liberté pour se placer servilement sous la coupe de l'Administration. Ayant bien perçu que l'exercice brutal du pouvoir par le contrôle et la coercition décrit dans 1984 n'avait plus la faveur des Gouvernements occidentaux, l'écrivain et dissident russe y remarque que ces derniers lui préfèrent désormais une gouvernance soft, expurgée de toute violence apparente et au contrôle social plus diffus. Dans cet « hospice sagement géré », les « malades sous sédatifs » sont choyés par l'Administration, le plaisir n'est que satiété morne et monotone et la société s'apparente à une ferme où les animaux sont élevés en batterie à la lumière artificielle, à la seule différence que les humains ne sont pas envoyés à l'abattoir, mais la maison de retraite.

    Au-delà de l'outrance de la satire, ne sommes-nous pas en train de sombrer vers cette civilisation de Malades, au vu de notre acceptation docile des mesures les plus contradictoires et farfelues depuis plus de 18 mois imposées « pour notre bien et notre santé » ?

    Et Limonov de s'interroger « si une certaine dose de souffrance, de douleur et de lutte était la condition nécessaire du bonheur d'un être humain ? » Après bientôt deux ans à déléguer aux blouses blanches non seulement la gestion de la maladie, mais aussi celles de nos vies et de notre société, aborder sereinement ces enjeux dans le débat public semble plus que jamais nécessaire.

    Thibault Mercier (Figaro Vox, 20 décembre 2021)

     

    Notes :

    [1] Le Cabinet des antiques, Michel de Jaeghere, Les Belles Lettres, 2021.

    [2] Olivier Véran ayant confirmé samedi que la mise en place du passe était à l'étude pour l'accès au lieu de travail.

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  • Le Cabinet des antiques...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier un essai de Michel De Jaeghere intitulé Le Cabinet des antiques - Les origines de la démocratie contemporaine. Journaliste, directeur du Figaro Histoire, Michel De Jaeghere a notamment publié Les derniers jours - La fin de l'empire romain d'Occident (Les Belles Lettres, 2014).

     

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    " « Telle est la sombre grandeur proposée désormais à l’historien contemporain : consacrer ses efforts à discréditer les auteurs anciens en montrant à quel point ils avaient été tributaires de leurs aveuglements ; souligner les lacunes, la myopie, l’extravagance de leurs jugements ; débusquer préjugés de classe et stéréotypes de genre ; dresser l’inventaire, la généalogie de leurs successives réinterprétations par chaque génération.
    Tenir en revanche leurs œuvres pour un réservoir d’exemples, de modèles, de situations utiles pour guider notre réflexion, comme le recommandait Plutarque, les considérer même comme des chefs d’œuvre d’une “inaltérable actualité”, parce qu’ils “savent dire ce que l’homme a d’humain” serait rester à la surface des choses, “dans l’éther de la culture classique”. Se flatter de poursuivre avec ces vieux morts un dialogue que nos différences et notre éloignement relèguent au rang de vain songe relèverait de la naïveté, de l’amateurisme et de l’outrecuidance.
    J’ai écrit ce livre parce que je pense tout le contraire. »

    Répudiant tout anachronisme simplificateur, mais refusant aussi de considérer le legs de l’Antiquité comme une beauté morte, inféconde, Michel De Jaeghere mobilise sa formation d’historien des idées, sa longue fréquentation des auteurs antiques, et sa familiarité avec la politique contemporaine pour affronter une redoutable question : les Anciens sont-ils, en politique, encore de bon conseil ? "

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  • Le mondialisme dans ses oeuvres...

    Les éditions de Renaissance Catholique viennent de publier un ouvrage collectif dirigé par Michel De Jaeghere et intitulé Le Mondialisme dans ses œuvres. On trouve parmi les contributeurs Jean-Yves Le Gallou, Philippe Conrad et Claude Rousseau.

     

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    " Si l'unité du genre humain est une réalité, justifie-t-elle, à l'échelle de la planète, une unité politique ? Le débat est ancien. Aujourd'hui plus qu'hier la mise en place d'un gouvernement mondial, est présentée comme la panacée pour répondre aux défis de notre temps. Par nature ignorants des frontières, les défis écologiques qui menacent la planète rendraient nécessaires l'établissement d'instances internationales de régulation, seules en mesure de la sauver de la pollution, du réchauffement climatique, de la surpopulation.
    Et puisque " le nationalisme c'est la guerre " selon les mots de François Mitterrand, paix et gouvernance mondiale seraient inséparablement liés. La destruction des nations serait, dans cette optique, un préalable indispensable à la paix universelle. Créant des liens indestructibles et éternels entre les hommes et les civilisations, " le doux commerce " rendrait, à l'avenir, tout affrontement impossible.
    L'uniformisation des cultures et des civilisations dans un universalisme marchand alliant consumérisme hédoniste et de démocratie participative serait ainsi l'horizon insurpassable d'une humanité enfin pacifiée. A contre-courant de ces pétitions de principe, les intervenants rassemblés ici : philosophes, historiens, essayistes ou témoins qualifiés déconstruisent une utopie destructrice des communautés naturelles, et fondatrice d'un ordre marchand qui fait l'impasse sur nos enracinements, comme sur nos aspirations spirituelles.
    Ils nous rappellent qu'il n'existe pas de sens inéluctable de l'histoire mais que l'avenir est toujours écrit par des hommes qui trouvant, dans leur histoire et leurs traditions, la volonté et la force de résister aux vents dominants de l'instant présent, qui sont souvent ceux de la facilité, de la décadence et de la mort."

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