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lucien cerise

  • Déconstruction ?...

    Le numéro 55 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef David L'Epée, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la déconstruction...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Éléments.

    Bonne lecture !

     

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    Au sommaire :

    Yannick Jaffré / Misère de la déconstruction. Deleuze, Foucault, Derrida : valets gauchistes du capital

    Francis Venciton / Vivre avec un humanisme déconstruit

    Pierre Le Vigan / Derrida, Lévinas, Sartre : trois figures de la déconstruction

    David L’Épée / Résister au wokisme

    Pierre-André Taguieff / Le déconstructionnisme : une illusion politico-philosophique inébranlable et ses avatars

    Baptiste Rappin / Société industrielle, management et déconstruction

    Entretien avec Lucien Cerise / « Tout le monde fait de l’ingénierie sociale sans le savoir, comme M. Jourdain avec sa prose »

    Le document : Jean-François Mattéi / Déconstruction et dévastation

    Michel Lhomme / Des précieux à visage radical à la nouvelle religion industrielle des voleurs d’étoiles

    David L’Épée / À la recherche de l’homme déconstruit

    Entretien avec Renaud Camus / « Il ne s’agit plus tant de déconstruction que de fonte, de fusion, de broyage universel »

    Entretien avec Jean-Paul Brighelli / « Le constructionnisme est l’addition létale de bonnes intentions et d’utopie généralisée »

    Juan Asensio / « La Route » de Cormac McCarthy contre la déconstruction

    Le texte : George Orwell / La déconstruction du langage

    Les auteurs du numéro

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  • Consciences sous influence...

    Les éditions Culture & Racines viennent de rééditer un essai de Stuart Ewen, historien et sociologue américain, daté de 1976 et intitulé Consciences sous influence - Publicité et genèse de la société de consommation. L'ouvrage est présenté par Lucien Cerise, l'auteur de Gouverner par le chaos (Max Milo, 2010) et d'Oliganarchy (Le Retour aux Sources, 2013).

     

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    " En 1983, Stuart Ewen publiait en France « Consciences sous influence - Publicité et genèse de la société de consommation ». Ce livre culte, devenu une référence incontournable de la critique sociologique d'inspiration situationniste, est aujourd'hui republié aux éditions Culture & Racines. Stuart Ewen y retrace l'origine de ce que Guy Debord nomma le Spectacle, premier allié du productivisme industriel dans la guerre culturelle menée pour l'expansion du modèle de société américain, et dont l'iconographie fondée sur l'exhibition de corps jeunes, féminins et plutôt dévêtus a entièrement colonisé les médias et les imaginaires, élaborant au fil du temps une véritable société de l'indécence. La «décence commune », notion bien connue de George Orwell et Jean-Claude Michéa, est la première cible dans ce travail d'influence des consciences étalé sur plusieurs décennies. Car une telle régression n'a rien de naturel. Dans son ouvrage, Stuart Ewen démontre que ce nouvel ordre « libéral libertaire » mondial, loin d'être l'aboutissement d'une évolution spontanée, a bien été implanté de manière concertée selon des méthodes scientifiques de planification et d'ingénierie sociale. Les dévoiler pour s'en affranchir, tel est le défi auquel ce livre nous invite. "

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  • « La zombification est un phénomène de dérèglement de l’instinct de conservation »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Lucien Cerise à la revue Rébellion consacré au phénomène de la "zombification" de la société occidentale. Penseur indépendant et non-conformiste, Lucien Cerise a publié Gouverner par le chaos (Max Milo, 2010), Oliganarchy (Le Retour aux Sources, 2013, Neuro-pirates - Réflexions sur l'ingénierie sociale (Kontre Kulture, 2016) et, dernièrement, Retour sur Maïdan - La guerre hybride de l'OTAN (Le Retour aux sources, 2017).

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    Entretien avec Lucien Cerise : « La zombification est un phénomène de dérèglement de l’instinct de conservation ».

    Qui sont les zombies que tu évoques dans ta future conférence ?

    À l’origine, dans le vaudou, le zombie est un mort réanimé par un sorcier pour en faire son esclave. C’est un pantin sous contrôle et corvéable à merci, une sorte de golem. Dans l’imaginaire audio-visuel contemporain (cinéma, jeux vidéo), le zombie n’est pas forcément sous contrôle et se caractérise plutôt par sa sauvagerie anarchique sans bornes. Dans les deux cas, le zombie représente le dépassement de l’instinct de conservation. Comme il est déjà mort, il ne craint plus la mort, on peut donc lui faire faire n’importe quoi, il ne dira jamais « non » et il produira docilement tous les comportements destructeurs et autodestructeurs qui lui seront dictés. Par métaphore, les zombies que j’évoque sont ces individus irrationnels et impulsifs qui obéissent aveuglement à une loi autre que celle de leur intérêt bien compris. Ils vivent autour de nous mais ils ne voient plus les choses comme elles sont et agissent sous l’emprise de conditionnements et d’automatismes qui ressemblent à des programmes d’ordinateurs incapables de se corriger, répétant les mêmes erreurs en boucle. Le zombie est donc l’homme de la masse décrit par la psychologie des foules de Gustave Le Bon, c’est-à-dire le fanatique, l’obsessionnel, le sectaire ou le « radicalisé », terme à la mode. On le trouve dans tous les milieux sans exception, non seulement chez les adeptes des religions, mais aussi chez les non croyants. Sur le fond, il n’y a guère de différences entre les consommateurs qui se battent dans un supermarché pour des pots de Nutella en soldes et les croyants millénaristes de toutes obédiences qui se délectent à l’idée que leur messie arrivera dans un déchaînement de violence matérielle signant la fin des temps. Quand ces deux sortes de « zombies » agissent en synergie, comme c’est le cas à notre époque, on peut dire qu’ils nous rapprochent effectivement de l’apocalypse, par effet de prophétie auto-réalisatrice.

    L’aliénation zombifiante du système se prépare et s’exprime comment pour toi ?

    La zombification est un phénomène de dérèglement de l’instinct de conservation. Quand ce dérèglement est provoqué méthodiquement chez autrui, on peut parler d’une ingénierie sociale négative. Un symptôme de cette aliénation zombifiante est la simplification de l’esprit dans deux tonalités primitives du cerveau reptilien, le sexe et la peur, ce qui peut se traduire de deux façons : le consumérisme et le militarisme (au-delà du militantisme). Aujourd’hui, le consumérisme n’a pas disparu mais il est un peu relégué derrière un conditionnement de masse pour nous préparer à la guerre. Après avoir fabriqué des consommateurs morts-vivants pendant des décennies, le système reprend aujourd’hui une tournure militarisée, mais non conventionnelle, adaptée aux méthodes de la guerre hybride. Il ne s’agit plus de former des troupes régulières mais de militariser les civils et l’opinion publique par l’ingénierie sociale : formater des comportements agressifs ou déprimés en faisant monter la méfiance ou l’indifférence vis-à-vis de telle ou telle cible. Par exemple, prononcer le nom « Poutine » doit déclencher automatiquement un réflexe conditionné d’agressivité par association avec les éléments de langage « bolchévique » ou « homophobe », selon le segment de public visé, afin de faire monter la méfiance et faire aboyer les chiens, ou encore par la diffusion d’une narration du type « Poutine est mondialiste, tout est sous contrôle », ce qui permet d’inculquer la passivité, la résignation, l’impuissance (cf. Martin Seligman). La propagande de guerre consiste toujours à personnaliser à outrance les débats pour faire baisser le niveau d’analyse en barrant l’accès à une compréhension systémique et parfois contre-intuitive du fonctionnement réel de nos sociétés de masse, dont la complexité est rétive à tout réductionnisme. Un volet de la zombification consiste donc à radicaliser la population en l’enfermant dans un monde mental où les projections de confiance et d’amour, ou de méfiance et de haine vont occuper toute la place dans le jugement et former un écran idéologique devant tous les faits contradictoires.

    Comment juges-tu la première année de Macron ?

    Cette première année est conforme à ce que l’on pouvait attendre. Aucune surprise. Macron est le zombie par excellence : soumission totale au mondialisme, au régime de Bruxelles, UE et OTAN, aux lobbies communautaires, ce qui se traduit par la russophobie, l’ouverture des frontières et le djihadisme d’État, en Syrie et ailleurs. Macron ne décide de rien, il obéit à tout, et sans discuter. Son cas individuel est sans intérêt, c’est un pion dans un programme plus vaste qui devait aboutir en 2016 à placer Hillary Clinton à la tête des USA, et en 2017 à faire réélire confortablement Angela Merkel en Allemagne, ce qui est un demi-échec au vu des résultats de son parti.

    Les mesures antisociales du gouvernement te semble-t-elles une commande de l’oligarchie ?

    Les mesures antisociales du gouvernement sont effectivement des directives de Bruxelles et de la Commission européenne. Encore au-dessus, elles sont réclamées par la finance internationale et elles vont toujours dans le même sens : privatiser les biens publics. L’oligarchie qui pilote ces mesures nous promet la tiers-mondisation et le chaos, comme en Ukraine, un vrai cas d’école, où le gouvernement libéral issu de Maïdan vient d’autoriser la vente aux enchères de 3000 entreprises publiques, sur fond de guerre civile. L’Occident est en phase de régression à tous les niveaux, socio-économique mais aussi intellectuel, et l’on sait d’où ça vient.

    Comment résister au nouvel ordre macroniste ?

    Le nouvel ordre macroniste agit depuis les institutions. Pour lui résister efficacement, il faut se hisser au même niveau, sinon on ne fait pas le poids. Autrement dit, la résistance consiste à prendre le pouvoir au niveau institutionnel, ce qui exige de passer par le même système électoral que celui par lequel Macron est passé. Une bonne partie de la guerre hybride qui nous est livrée est menée depuis des bureaux et des administrations. La technocratie est un champ de bataille. La politique politicienne conventionnelle est un théâtre d’opérations qu’il ne faut en aucun cas déserter. Tout le monde n’a pas le temps de s’y impliquer, évidemment, car il y a beaucoup à faire. En effet, à côté du système des partis, il y a aussi un travail métapolitique indispensable à mener pour gagner l’hégémonie culturelle. Mais si cette hégémonie culturelle n’a pas de traduction institutionnelle et n’acquiert pas force de loi, la métapolitique revient à « pisser dans un violon » et ne sert pas à grand-chose. Une résistance non institutionnelle est fragile, précaire, en sursis et sera démantelée légalement un jour ou l’autre. Il faut donc viser la conquête du pouvoir central et ne pas se contenter de lui résister dans les marges, car ces marges seront interdites, criminalisées, déclarées illégales et disparaîtront pour toujours. Il est impératif de s’extraire du romantisme des marges pour conquérir et exercer le pouvoir à l’Élysée, au Parlement, dans les ministères et les préfectures. La seule Reconquista pertinente est là : c’est celle de l’État, car c’est le seul moyen d’organiser des purges dans l’État profond pour en finir avec le terrorisme et l’immigrationnisme, et d’autre part de peser face au pouvoir des banques pour stopper la casse sociale et la clochardisation de notre pays.

    Lucien Cerise (Rébellion, 1er avril 2018)

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  • Eléction présidentielle de 2017 : une élection ordinaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous  une réflexion de Michel Geoffroy, cueillie sur Polémia et consacrée à l'élection présidentielle de 2017. L'auteur revient sur cette élection en l'éclairant à la lumière des analyses formulées par Lucien Cerise dans son livre Retour sur Maïdan/La guerre hybride de l’OTAN (Le Retour aux Sources, 2017). Intéressant...

     

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    L’élection présidentielle de 2017 a-t-elle constitué une révolution rose imposée à la France ?

    La parution du livre de Lucien Cerise, Retour sur Maïdan/La guerre hybride de l’OTAN (1) peut conduire, en effet, à se poser la question.

    Dans cet ouvrage très documenté, l’auteur détaille les différents aspects de la « révolution de Maïdan » intervenue en Ukraine durant l’hiver 2013/2014 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer un accord d’association avec l’Union européenne et qui a conduit au départ du président Viktor Ianoukovytch et à la mise en place d’une nouvelle équipe, cette fois définitivement pro-occidentale.

    Une révolution organisée

    L’auteur démonte les différentes techniques de déstabilisation mises en œuvre dans le cadre de cette « révolution » ukrainienne : en particulier l’action de groupes armés formés à l’étranger et pratiquant une stratégie de la tension vis-à-vis du pouvoir en place, l’organisation de manifestations de rues très minoritaires mais très médiatisées, l’usage d’Internet comme caisse de résonance internationale ou l’instrumentation de groupuscules extrémistes et islamistes comme troupes de choc.

    Cette révolution n’aurait donc rien de populaire comme le suggèrent les médias de propagande : au contraire, elle aurait été imposée au peuple par le truchement de minorités agissantes dont l’action n’aurait rien de spontané.

    Théorie du complot ?

    Pourtant cet « EuroMaïdan » présente indéniablement de nombreux traits communs avec les différentes « révolutions de couleur » et les « printemps arabes » qui sont apparus ici et là (2). Des révolutions qui ont curieusement eu pour effet de déstabiliser les gouvernements considérés comme hostiles aux projets des Occidentaux et des Etats-Unis, notamment celui de poursuivre l’encerclement stratégique de la Russie et de semer le chaos islamiste au Proche-Orient.

    En outre l’auteur fonde sa démonstration sur une profusion de références américaines et otaniennes et notamment la théorisation de la guerre hybride comme moyen de réduire à merci un adversaire.

    Alors quel rapport avec les élections présidentielles françaises de 2017 ? Puisqu’à l’évidence ce ne sont pas des manifestations de rue qui ont porté Emmanuel Macron à la présidence !

    D’étranges zones d’ombre

    On peut se poser la question parce que la dynamique créée autour de la candidature d’Emmanuel Macron comporte d’étranges zones d’ombre, notamment :

    -l’apparition ex-nihilo d’un leader et d’un mouvement politique surgi de nulle part, créé par Internet et aux financements exceptionnels (3) ;

    -l’utilisation de techniques cognitives sophistiquées au service de la promotion du candidat et de la formalisation de son discours et de ses slogans ;

    -des meetings organisés d’une façon extrêmement professionnelle comme des spectacles ;

    -un soutien médiatique total et sans précédent dans notre pays par son ampleur ;

    -l’action de l’extrême gauche – le service action de l’oligarchie – contre les seuls candidats de la droite ;

    -enfin, compte tenu de la faible mobilisation populaire en sa faveur, l’élection d’Emmanuel Macron n’aurait certainement pu intervenir si la candidature de François Fillon n’avait pas fait l’objet d’une opération de déstabilisation médiatico-judiciaire soigneusement orchestrée, qui l’a écarté du second tour.

    On ne doit pas oublier, en outre, que l’élection présidentielle française intervenait dans un contexte politique marqué par le vote britannique en faveur du Brexit et l’élection de D. Trump à la présidence des Etats-Unis. Un contexte considéré par conséquent comme extrêmement dangereux pour l’oligarchie qui ne voulait en aucun cas que la France lui échappe au surplus.

    La démocratie, un risque pour le Forum de Davos !

    Cette inquiétude figurait explicitement au cœur des débats du Forum de Davos de janvier 2017, autour du rapport Global Risk 2017.

    Ce rapport pointait en effet comme risque le Brexit, l’élection de Donald Trump et l’échec du référendum de Matteo Renzi en Italie, en affirmant au surplus que les campagnes électorales de ces trois pays auraient « mis en évidence le phénomène de désinformation rapide » des opinions publiques, résultant « d’une fragilisation de la confiance des populations ».

    Les participants au Forum soulignaient alors « le besoin de mieux protéger nos systèmes de contrôle qualité de l’information » et le rapport Global Risks 2017 concluait en affirmant que « les principaux facteurs de risque peuvent être endigués en créant des sociétés plus inclusives basées sur la coopération internationale et une vision à long terme (4) ».

    Derrière ce pathos, on devait donc comprendre que la démocratie constituait un risque pour la superclasse mondiale qui se réunit à Davos, un risque qu’il fallait endiguer grâce à un meilleur contrôle – c’est-à-dire une meilleure censure – de l’information !

    Jacques Attali, dans une tribune de l’hebdomadaire L’Express, proposera même une réforme constitutionnelle afin de déterminer quels « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher » et qui « seraient sanctuarisés en les inscrivant dans la Constitution (5) ». Sa tribune s’intitulait d’ailleurs « Sanctuariser le progrès » : ce qui signifie, en novlangue, sanctuariser l’idéologie libérale libertaire et immigrationniste et surtout museler le peuple quand il vote mal.

    Délégitimer toute opposition

    Le Forum de Davos reprenait donc à son compte les accusations formulées par Hillary Clinton justifiant sa défaite par des opérations de désinformation (fake news) conduites par… la Russie.

    Il s’agit, bien sûr, d’un classique processus d’inversion accusatoire puisque ce sont bien les médias mainstream – propriété des puissances d’argent et donc de l’oligarchie qui se réunit à Davos – qui en Occident trompent en permanence la population en imposant le politiquement correct.

    L’idée selon laquelle la population aurait été déstabilisée par les fake news revient surtout à dénier toute légitimité aux scrutins lorsque les candidats de l’oligarchie se font battre. Le concept de fake news sert à supprimer tout ce qui va à l’encontre de l’idéologie dominante ou des candidats sponsorisés par le Système, en accusant ceux qui diffusent une information alternative d’être tout simplement des agents de Vladimir Poutine – ou des fêlés d’extrême droite voire maintenant, tout simplement, des néo-nazis, terme revenant à la mode médiatique.

    Cette attitude d’esprit, assimilable à une véritable propagande de guerre, conduit donc à criminaliser toute dissidence et toute opposition en Europe, comme dans n’importe quel régime totalitaire.

    Le coup d’Etat post-démocratique permanent

    Les oligarques du Forum de Davos ont donc théorisé, avec la lutte « contre le populisme » et les « fake news », le coup d’Etat post-démocratique permanent contre la liberté et la souveraineté des Européens.

    Ce coup d’Etat repose sur la conjonction du pouvoir médiatique et du pouvoir judiciaire car les deux marchent de concert. Le pouvoir médiatique sert à enfermer la population dans une réalité virtuelle, la réalité à laquelle l’oligarchie veut que l’on croie. Il sert aussi à diaboliser tous les dissidents politiques.

    En 2015, le Forum de Davos avait d’ailleurs abordé la question de « l’utilisation des neurosciences comportementales pour améliorer les politiques publiques » et aussi pour « mieux diagnostiquer la pathologie mentale (6) ». Sans doute une démarche… désintéressée, lorsque l’on se rappelle que l’oligarchie affirme par exemple que les dissidents politiques souffriraient de « phobies » maladives ou que les terroristes islamistes seraient des « fous » ou des « déséquilibrés » ! Il s’agit, en clair, de mobiliser les neurosciences afin de mener une guerre cognitive contre les peuples, conformément à l’esprit de la guerre hybride.

    Le pouvoir judiciaire sert de son côté à interdire de décrire le monde tel qu’il est, donc de sortir de la bulle médiatique dans laquelle on veut nous enfermer. Il sert aussi à criminaliser la critique de l’idéologie libérale libertaire et cosmopolite. Il sert enfin à mettre en tutelle les législateurs pour qu’ils ne dévient pas de cette doxa.

    Une Révolution rose en France ?

    Or, justement, l’élection d’Emmanuel Macron résulte de la mobilisation de ces deux leviers :

    • le levier médiatique pour forger son image de présidentiable après avoir forgé celle de « gendre idéal » lorsqu’il était ministre ; et pour censurer toute information pouvant nuire à sa candidature ;

    • le levier judiciaire pour briser la dynamique de ses concurrents de droite et d’abord celle de François Fillon. Même si ce dernier a effectivement commis différentes erreurs stratégiques dans ce contexte.

    Ces deux leviers ont permis de confisquer l’élection présidentielle à son profit, alors même qu’en nombre d’électeurs inscrits il n’avait pas la majorité.

    L’élection d’Emmanuel Macron a été saluée comme une victoire par la superclasse mondiale : car elle a endigué en 2017 le risque populiste en France. C’était la raison d’être de l’opération même si, par contrecoup, Emmanuel Macron n’est pas un président populaire, comme le montrent déjà les sondages.

    La victoire d’Emmanuel Macron a aussi permis de sauver une partie des politiciens rose bobo qui se trouvaient dévalués : à gauche, suite à la calamiteuse présidence de François Hollande, comme à droite pour leur impuissance.

    Emmanuel Macron était l’homme du Système, poussé par le Système pour que justement on ne puisse pas changer le Système.

    La radicalisation en marche

    Le programme de la République en Marche ! correspond en effet, non pas au renouveau toujours promis aux électeurs à chaque scrutin, mais au contraire à la radicalisation du programme libéral libertaire et immigrationniste des prédécesseurs d’Emmanuel Macron, radicalisation dont on commence déjà à voir les prémisses :

     -Radicalisation dans la mise au pas des médias et dans la censure des journalistes faisant preuve d’esprit critique ;

     -Radicalisation libre-échangiste pour démonter en urgence le droit social, conformément aux vœux du grand patronat ;

     -Radicalisation pour « accueillir » encore plus d’immigrants (7) et avancer dans la voie sans issue de la société multiculturelle ;

    – Radicalisation dans l’écologie punitive aux dépens des seuls Européens ;

    -Radicalisation pour imposer le politiquement correct au prétexte de moralisation de la vie politique qui donnera aux juges et aux ligues de vertu communautaristes le pouvoir de décider qui aura le droit d’être parlementaire ou ministre, conformément à ce qu’avait demandé la Licra. Radicalisation dans la répression des propos dissidents, assimilés à des discriminations ou des provocations et même tenus désormais dans des lieux non publics (8).

    -Radicalisation liberticide, enfin, résultant de l’introduction des dispositions exorbitantes de l’Etat d’urgence dans le droit commun.

    C’est bien pourquoi la candidature d’Emmanuel Macron a été lancée, soutenue et célébrée par les puissances d’argent et par « l’Etat profond » qui constituent l’ossature de la superclasse mondiale. C’est bien pourquoi ils ont organisé cette révolution rose de 2017. Parce que le prrrrojet (9) d’Emmanuel Macron continuera de déconstruire la société française conformément à leurs seuls vœux et intérêts.

    Michel Geoffroy (Polémia, 3 septembre 2017)

     

    Notes :

    1. Editions Le Retour aux Sources, 2017.

    2. Comme les événements qui se déroulent actuellement au Venezuela d’ailleurs.

    3. Emmanuel Macron a été le candidat le plus dépensier de l’élection présidentielle française 2017 avec 16,8 millions d’euros de dépenses, selon les informations sur les comptes de campagne publiées au Journal officiel et qui restent encore à valider. Le candidat du mouvement En marche! a dépensé le plus d’argent pour organiser ses meetings de campagne (5,8 millions) et pour cibler ses électeurs : plus de 5 millions d’euros sont passés dans l’envoi de courriers, de textos, d’appels téléphoniques et dans la réalisation de sondages.

    4. Présent du 20 janvier 2017.

    5. L’Express du 20 juin 2016.

    6. Les Echos du 2 février 2015.

    7. « La France, sur le sujet des réfugiés, n’a pas toujours pris sa part », a déclaré Emmanuel Macron le mercredi 12 juillet 2017 à Trieste.

    8. Le décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire étend la surveillance et la répression des propos décrétés discriminatoires à la fois à ceux qui sont tenus dans des lieux non publics et à toutes sortes de discriminations, parmi lesquelles la transphobie et l’handiphobie. Il prévoit que ces diffamations et injures non publiques constitueront, comme les provocations, des contraventions de la cinquième classe, punies d’une amende maximale de 1.500 euros ou 3.000 euros en cas de récidive, et non plus des contraventions de la quatrième classe punies d’amendes inférieures de moitié.

    9. Prononcer ce mot en criant et en levant les bras, pour faire plus vrai.

     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (33)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    L’Ukraine est à l’épicentre du nouveau conflit Est-Ouest. Ce conflit est global ou « hybride » ce qui signifie qu’il ne mobilise pas principalement des armées ou des milices, mais qu’il implique outre la diplomatie, l'économie, le juridique et le médiatique, dans l’espoir d’aboutir à des révolutions colorées. C’est ce qu’explique Lucien Cerise, auteur récemment d’un livre intitulé « Retour sur Maïdan » (édition Le Retour aux sources) dans le premier Libre Journal de Jean-Michel Vernochet (audio). Selon les animateurs de cette émission les docteurs Folamour du Congrès US sont capables de se lancer dans une guerre conventionnelle contre la Russie, l’Iran ou la Corée, quoiqu’en ait le président Trump en butte aux manipulations de l’État profond américain :

     
    Clin d’oeil amusé de Slobodan Despot sur l’arroseur (l’Ukraine de Poroshenko) arrosé (les États-Unis). Il serait en effet cocasse de devoir constater que les propulseurs utilisées par la Corée du Nord pour lancer ses fusées intercontinentales proviennent d’Ukraine, l'indéfectible allié du camp occidental dans sa lutte contre tous les totalitarismes : 
     

    Selon Xavier Moreau, analyste français opérant depuis la Russie, les nouvelles sanction contre la Russie prises par le Congrès américain par dessus la tête de Donald Trump visent en fait le marché énergétique européen. Il s’en explique dans la vidéo ci-contre :

    L’hallali anti-Trump qui a saisi l’ensemble des médias du monde occidental à la suite des incidents de Charlottesville est révélateur du climat d’hystérie qui s’empare de nos sociétés dès qu’il y est question de « racisme ». Les foisonnants commentaires du président des États-Unis, personnage éminemment baroque, étaient certes louvoyants et finalement contradictoires. Dans un premier temps sa condamnation des suprémacistes blancs (comme disent ceux qui prétendent ne pas croire à l’existence des races) fut réputée trop molle aux yeux du pouvoir médiatique. Dans un second temps le président qui tweet plus vite que son ombre souligna qu’après tout la « haine » était des deux cotés. C’en était visiblement trop, en tous les cas plus que ne pouvait en supporter la médiasphère qui traitait de « nazis » les manifestants venus défendre la statue du général Lee, héros des armées sudistes, dont la municipalité de cette petite ville de Virginie venait de programmer le déboulonnage. Bien entendu dés que ce qualificatif terrifiant fait son apparition, il sidère et rend impossible toute réflexion argumentée, puisqu’il submerge le lecteur d’émotion. Bref, Trump est devenu le bouc émissaire du parti du bien qui ne se lassera plus d’exiger son scalp. Revenus de cette tempête médiatique, il apparaitra que dans un camp il y avait évidemment des « nazis » de carnaval, propres au folklore américain. Ces « losers » paradaient, attirant l’objectif des photographes et des caméras (c’est à ça que servent ces narcissiques névrosés qui sont d’autant plus portés à s’exposer que les médias semblent prendre au sérieux leur manifestation tapageuse, d’où leur grande utilité pour ceux qui ont intérêt à dissimuler aux populations la nature réelle d'une situation et de ses enjeux). Bien que leur présence fut des plus visibles (et même « obscène » au sens de Baudrillard) ils étaient cependant très minoritaires dans la foule bigarrée de ceux qui étaient venus défendre à Charlottesville l’entièreté de la mémoire américaine. Qui y avait-il parmi les contre-manifestants ? De paisibles anti-racistes, mais aussi des suprémacistes noirs (Black Lives Matter) ainsi que des militants trotskistes « antifa » venus pour la castagne dont ce n’est pas faire injure à l’honnêteté que d’affirmer qu’ils ne sont pas exempts de haine. Pourquoi les médias ne parlaient-ils pas des provocateurs nazis sous le règne d’Obama ? S’agit-il de créer l’illusion qu’une guerre civile est possible, que quelques milliers de cinglés dans un pays de 320 millions d’habitants suffiraient à la déclencher ? Allons donc ! Il ne s’agit que d’associer Trump à une imagerie négative. Cette indignation des médias qui se targuent d’antiracisme mais qui pratiquent à longueur d’articles et de reportages une xénophobie anti-russe, qui n’hésitent pas à soutenir des nazis du moment qu’ils sont ukrainiens, laisse songeur. Cette course à l’échalote a même fait des émules  parmi les géants du web (dont la charte inaugurale prévoyait de laisser quiconque, quelles que soient ses idées, accéder à la toile), c’est ainsi que le mastodonte Marc Zuckerberg a décidé d’emboîter le pas aux folliculaires et d’écraser la punaise brune en supprimant de Facebook plusieurs « groupes haineux ». À n’en pas douter, son geste sera unanimement salué comme un acte philanthropique. Ci-jointe la dernière émission d'I-Média de Jean-Yves Le Gallou et d’Hervé Granchamp sur Tv-Libertés traitant en une de cette affaire : 

    https://www.youtube.com/watch?v=oB0EOTzs7P4

    Nous savons bien que la guerre de Sécession ne se résumait pas à un conflit entre les gentils « progressistes » du Nord et les « méchants » esclavagistes du Sud. Les oppositions étaient fort nombreuses entre les deux camps. Par exemple le Sud, exportateur de denrées agricoles, était favorable au libre échange, tandis que le Nord où s’affirmait une économie industrielle était favorable au protectionnisme.
    De même s’opposaient-ils sur la conception fédérale ou confédérale de l’union. C’est la décision de Lincoln d’abolir l’esclavage qui mit le feu aux poudres ce qui ne dissuada pas certains États esclavagistes de rejoindre les troupes de l’Union qui voyait plus d’avantages, selon un point de vue purement capitaliste, dans le statut prolétaire d'une classe ouvrière émancipée du fardeau de la servitude (mais nullement de son aliénation) que dans un prolétariat au statut d'esclave. Les jugement rétroactifs que beaucoup sont tentés de porter sur des périodes anciennes en leur appliquant des valeurs contemporaines sont des non-sens que réprouvent tout historien digne de ce nom. Proscrire toute trace de l’héritage confédéré comme le réclame la gauche américaine est de ce point de vue là totalement stupide et relève d’un vandalisme pur et simple, qui n’est pas sans rappeler les fureurs iconoclastes des bandes takfiristes. Pour comprendre cette époque et les véritables circonstances de la guerre de Sécession nous renvoyons au livre de Dominique Venner « Le blanc soleil des vaincus », enrichi d’une belle préface d’Alain de Benoist et réédité en 2015 chez Via Romana :
     
     
    Sur le général Lee, prétexte aux événements de Charlottesville, on se reportera à l’entretien avec Vincent Bernard réalisé pour Figaro Vox par Eugénie Bastié. Cet historien qui ne verse dans aucune  légende dorée est aussi l'auteur de la dernière biographie du héros sudiste, objet de tant d’anachronisme, de méprises et de jugements hâtifs. Ses propos, sans parti pris, sont empreints de bon sens :
     
     
    Ci-dessous un tweet d'Edouart Chanot commentant les propos d’Houria Bouteldja qui réclame l’extension du domaine de la table rase des personnalités américaines ayant soutenu l’esclavage à celles, européennes, des « racistes » des « esclavagistes » et des « coloniaux » parmi lesquelles elle range, sans trop se soucier des réalités, le général de Gaulle... qui a libéré la France du fardeau de ses colonies… Rappelons à cette pétroleuse un brin loufoque que si nous la prenions au mot en éradiquant de la mémoire universelle tous les personnages qui n’avaient que le défaut d’être de leur temps il ne resterait pas grand chose de la geste arabo-musulmane au nom de laquelle elle prétend s’exprimer. L’amnésie historique dans laquelle l’école « républicaine » entretient dorénavant la plupart de ses commensaux aboutit à ces syllogismes oublieux de la contextualisation sans laquelle l’histoire n’est qu’une discipline de diafoirus qui ne peut déboucher que sur sa réécriture permanente dans une perspective orwellienne  :
     
     
    Ci-joint le zoom d’été de Tv Libertés consacré à Jean-Yves Le Gallou et Hervé Granchamp : 
     
     
    Le zoom d’été de tv-libertés va à la rencontre de François Bousquet, écrivain, journaliste et rédacteur en chef adjoint de la revue Éléments :
     
     
    Quand un média qui ne craint pas de pratiquer la contradiction et se dit en même temps attaché à la liberté de déplacement et d’installation des hommes partout dans le monde et de ce fait milite consciemment pour l’immigration sans retenue dans nos contrées et célèbre un peuple refusant l’incursion du moindre étranger sur ces terres afin de rester maître chez lui. Nous n’osons pas aller jusqu’à penser que ces « sauvages » se trouvent absous du pêché de « racisme » tout simplement parce qu’ils sont noirs. Ce serait tellement affreux d'imaginer des choses pareilles ! l’information provient du principal quotidien français d’origine chrétienne qui, c’est la paradoxe, s’engage fortement pour l’universalisation des valeurs « républicaine ». Article de Breizh info :
     
     
    « Face au défi qu'est la présence massive de l’islam sur le sol européen et la montée en puissance mondiale de l’islam politique, la conscience de notre héritage païen est une nécessité vitale, y compris pour le christianisme ». Ainsi s’exprime Aurélien Marq dans un article tout de subtilité sur le paganisme européen, le christianisme et l’islam.
     
     
    Le vote des catholiques lors des dernières élections présidentielles françaises analysé par Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d’entreprise de l’ifop:
     
     
    Pour le grand linguiste Claude Hagége « imposer sa langue, c’est imposer sa pensée ». Sa crainte est soutenue par l’extension implacable de l’anglo-américain d’aéroport qui tend à devenir la langue unique et, nous dit-il, cette langue unique (et « imprécise », ce qui rend d’autant moins acceptable sa prétention à l'universalité) pourrait fort bien déboucher sur une « pensée unique » et un « formatage des esprits ». Il ajoute « seuls les gens mal informés pensent qu’une langue sert seulement à communiquer. Une langue constitue aussi une manière de penser, une façon de voir le monde, une culture ». Hagége ? Un combattant de la diversité qui mène une guerre culturelle contre le néo-libéralisme et contre nos « élites vassalisées » et américanolâtres :
     
     
    « Opération Sentinelle : Nos soldats n’en peuvent plus ». Dans cet article publié par Alexandra Laignel-Lavastine au lendemain de l’attentat perpétré à la voiture-bélier par un Algérien contre 6 militaires à Levallois-Perret, il est question du triste état de nos armées soumises à des réductions de crédit répétitives. Attaqués de face par les islamistes, nos soldats en surchauffe ont désormais le sentiment d’être poignardés dans le dos par l’État. Enchaînant les missions sans discontinuer, souvent sans but précis sur le territoire métropolitain (le plus souvent pour les besoins de la com gouvernementale), ils sont progressivement gagnés par le sentiment d’inutilité et le découragement. Leur état de démoralisation est il compatible avec la « guerre » que l’on prétend mener ? Surement pas. Ce que nos soldats attendent des politiques c’est qu’ils définissent une véritable stratégie globale antiterroriste, mais ils ne voient rien venir à par les bonnes paroles :
     
     
    Le dernier livre de Richard Labévière « Terrorisme face cachée de la mondialisation » paru aux éditions Pierre-Guillaume de Roux fait l’objet d’une excellente fiche de lecture de Michel Drac. 
    En dehors des points concernant la mouvance proprement djiadiste, il se penche avec sagacité sur le réseau néo-conservateur et atlantiste français qui opère à partir du ministère des affaires étrangères et que les diplomates appellent « la meute ». Il examine pour finir les 7 propositions que formule Labévière pour lutter efficacement contre le terrorisme  :
     
     
    Rappelons que Labévière, rédacteur en chef de la revue en ligne Proche et Moyen Orient, est un ancien de RFI, poste dont il avait été viré par Christine Ockrent, épouse du néo-conservateur à la française Bernard Kouchner, pour des analyses manquant d’empathie  vis à vis de la politique arabe de l’État israélien. Depuis il n’a plus les faveurs de la presse de grand chemin. Son livre qui a fait l’objet d’une recension dans le dernier numéro de la revue Éléments sous la plume de Christian Brosio fut également le prétexte d’un entretien particulièrement éclairant avec l’auteur sur Radio Sputnik dans une émission dirigée par Edouart Chanot :
     
     
    Le site « Les crises » publie ce document, bien entendu « orienté » (étymologiquement, tourné vers l’Orient, comme le sont la grande majorité de nos églises) puisqu’il émane de l’Association d’amitié franco-coréenne. Il permet cependant de comprendre pourquoi la Corée du Nord, et pas seulement ses dirigeants, entretient une suspicion durable, sinon une haine, à l’égard des États-Unis. Quatre millions de morts ne s’oublient pas si facilement :
     
     
    Dans une tribune du Figaro  Marin de Viry déplore que le tourisme de masse (le premier poste de dépense dans le monde), en tuant la possibilité d’un ailleurs différent, ait mis fin à toute possibilité de voyage. Avec le marketing touristique qui balise le monde entier il n’y a plus de destination ouverte à la curiosité. Citant Bernanos pour qui le monde moderne est une conspiration contre toute espèce de vie intérieure, il ajoute « je crois que le tourisme est une des modalités de destruction de la vie intérieure ». Texte initialement publié en juillet 2014 :
     
     
    Thibault Isabel, rédacteur en chef de la revue « Krisis » présente son dernier livre « Pierre-Joseph Proudhon, l’anarchie sans le désordre » sorti en juin dernier, agrémenté d’une préface de Michel Onfray  :
     
     
    Entretien avec l’écrivain Olivier Maulin paru dans la revue Limite. 
     
     
    Retour sur Karl Polanyi, auteur de « La grande transformation » qui formula dès 1944 une réponse à la mystification entretenue par Friedrich Hayek concernant sa fable du « marché autorégulé par un ordre spontané ». Depuis cet argument de faussaire est devenu central dans tous les raisonnements des néo-libéraux. Article paru sur l’excellent blog de Philitt :
     
     
    Un article sagace de Nicolas de Lamberterie sur le site de Visegrad. La Hongrie qui n’est pas réputée pour accueillir chez elle tout ce que les industries de Soros et de tant d’autres nous présentent comme d’authentiques « réfugiés », fait une exception en se proposant d’intégrer à sa société une actrices iranienne convertie au christianisme. Mais le plus extraordinaire n'est pas là. Ayant fait des démarches auprès de la Suède l’actrice s’est vu refuser le statut auquel elle pensait avoir droit mais qui lui a été refusé sous prétexte de sa conversion. Ceci au moment où la Suède renonce à priver de leur citoyenneté les combattants islamiques de retour dans « leur pays ». Si les Hongrois prouvent ici un sens très affuté de l’humour, que dire des Suédois sinon qu’ils démontrent une fois de plus leur insondable bêtise :
     
     
    Sur son site l’écrivain Christopher Gérard rend compte de la mort de David Mata, gentilhomme des lettres et guerrier de l’Europe secrète :
     
     
    « La meilleure et la plus belle structure familiale est celle dans laquelle les enfants grandissent avec un père et une mère ». Propos et témoignages d’enfants élevés au sein de familles homosexuelles recueillis par Charlotte d’Ornellas :
     
     
    « La patrie est une réalité sociale concrète », un court texte de Julien Freund :
     
     

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  • Retour sur la "révolution" ukrainienne...

    Le 4 juillet 2017, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Lucien Cerise, à l'occasion de la sortie de son essai Retour sur Maïdan - La guerre hybride de l'OTAN (Le Retour aux Sources, 2017). Dans cet ouvrage, Lucien Cerise démontre que la « révolution » du Maïdan à Kiev, pendant l’hiver 2013-2014, s’est avérée être une opération provenant des Etats-Unis. Il revient également sur les modes opératoires de guerre hybride développé par l'OTAN qui repose, notamment, sur les techniques de guerre de l’information avec l’utilisation des médias et des réseaux sociaux.

     

                                   

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