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  • Feu sur la désinformation... (479) : Censures de Telegram et Meta, le silence des médias

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Claude Chollet et Lucas Chancerelle.

     

                                                 

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine : les restrictions de libertés sur internet avec la censure de plusieurs comptes patriotes sur Instagram.

    Dossier du jour : l’analyse de l’arrestation de Pavel Durov par la France, le fondateur de la messagerie cryptée Telegram.

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    Pastilles de l’info :

    1) Kennedy rallie Trump !
    2) Thierry Breton vs Elon Musk
    3) L’idiot du village global : En Allemagne, les méchants couteaux vont être interdits !
    4) Refus d’obtempérer : La femme du gendarme témoigne

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    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Daniel Riolo, une figure des journalistes spécialistes du foot français.

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  • La mafia et la Maison Blanche...

    Les éditions Plon viennent de publier une enquête de Jean-François Gayraud intitulée La mafia et la Maison Blanche.

    Commissaire général, Jean-François Gayraud est déjà l'auteur de plusieurs études marquantes comme Showbiz, people et corruption (Odile Jacob, 2009), La Grande Fraude. Crimes, subprimes et crises financières (Odile Jacob, 2011), Le nouveau capitalisme criminel (Odile Jacob, 2014), L'art de la guerre financière (Odile Jacob, 2016) et Théorie des Hybrides - Terrorisme et crime organisé (CNRS, 2017).

     

    Gayraud_La mafia et la Maison Blanche.jpg

    " La Mafia à la Maison Blanche ? Impensable et explosif.
    C'est bien le secret que Jean-François Gayraud, grand spécialiste du crime organisé, révèle dans ce livre très documenté et absolument inédit.
    La Mafia rend service, renseigne, fait élire, mais ce n'est pas gratuit : tout se paye en retour. La Mafia n'oublie jamais, ne pardonne jamais. De nombreux présidents américains lui " doivent " quelque chose. Mais à quel prix ?
    Dix ans de recherches ont été nécessaires à l'auteur pour mettre à nu les liaisons dangereuses de Roosevelt, Truman, Kennedy, Johnson, Nixon, Reagan, Clinton, Obama et Trump avec la Mafia, jusqu'au fils de Joe Biden, et proposer une lecture singulière des circonstances de l'assassinat de JFK.
    De très nombreuses sources lèvent le voile sur un des aspects les plus sombres de la première puissance mondiale.
    Sans céder au complotisme, Jean-François Gayraud propose une contre-histoire du pouvoir aux États-Unis et une réflexion sur la corruption dans les démocraties. "

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  • Vivre dans un temps brisé...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Eric Werner, cueilli sur Antipresse et consacré au délitement de notre monde. Philosophe politique suisse, adepte d'une pensée claire et rigoureuse, Eric Werner est l'auteur de plusieurs essais essentiels comme L'avant-guerre civile (L'Age d'Homme, 1998 puis Xénia, 2015) ou De l'extermination (Thaël, 1993 puis Xénia, 2013). Il vient de publier dernièrement Légitimité de l'autodéfense (Xénia, 2019). Contributeur régulier d'Antipresse, il publie également de courtes chroniques sur l'Avant-blog.

     

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    Vivre dans un temps brisé

    Depuis la fin de la guerre froide, le temps est-il devenu fou? Des événements monstrueux s’enchaînent et rompent le cours de nos vies, sans que nous puissions les comprendre ni les expliquer jusqu’au bout. Les structures sur lesquelles nous nous appuyons ne sont-elles en définitive qu’un flux insaisissable?

    Tout le monde, aujourd’hui, s’accorde à dire que le monde «d’après» sera très différent de celui «d’avant». On reparle ici de cette pandémie. Slobodan Despot évoquait la semaine dernière le temps qui «se fracasse». On en a là un exemple. Mais le 11 septembre en avait déjà été un. Et en remontant une dizaine d’années plus haut, la chute du mur de Berlin. A chaque fois, le temps se fracasse.

    Le cœur des choses

    C’est la grande différence avec l’époque précédente, celle de la guerre froide. On peut en effet dire que pendant près d’un demi siècle, entre 1945 et 1989, l’Europe a vécu dans une grande continuité. Il y a bien eu quelques accidents de parcours: en 1974, par exemple, la crise pétrolière avec pour conséquence le quadruplement du prix du pétrole. Nos économies ne s’en sont jamais complètement remises. C’est à ce moment-là que les chiffres du chômage ont commencé à prendre l’ascenseur. Autre accident de parcours, l’assassinat, en novembre 1963, du président Kennedy à Dallas. A l’époque, citant son mari, le philosophe Heinrich Blücher, Hannah Arendt écrivait (dans une lettre privée) : « Heinrich pense qu’il (Kennedy) avait vraiment touché au cœur des choses, ce cœur qui maintient l’équilibre partout, en politique intérieure comme en politique extérieure, et que maintenant tout risque de s’effondrer comme un château de cartes».

    Mais il n’était encore question que de «risque». Arendt sentait bien que le monde s’était fragilisé (avait-elle raison ou tort, ce serait l’objet d’un autre article), pour autant il n’y a pas eu, au sens strict, rupture de continuité. Entre 1945 et 1989, les choses n’ont, en fait, que très peu bougé, et même pas du tout. En arrière-plan, il y avait la dissuasion nucléaire (Mutual Assured Destruction, en abrégé MAD), avec ses effets paralysants. Tout était donc figé, on avait même le sentiment que l’histoire s’était arrêtée. C’était d’ailleurs le cas. Puis il y eut la chute du mur de Berlin, et l’histoire se remit en marche. Les années 90 furent ainsi des années de grands bouleversements, avec notamment l’extension à l’Est de l’OTAN, la première guerre contre l’Irak, la guerre contre la Serbie, etc. Les Américains avaient retrouvé leur liberté d’action, ils ne se gênaient pas pour en profiter. Rien ne leur faisait plus peur. Mais ces bouleversements se produisirent surtout au plan international.

    C’est la grande différence avec le 11 septembre, car si le 11 septembre a été à l’origine de plusieurs guerres (Afghanistan, Irak, Syrie), il s’est aussi et peut-être même surtout traduit par de grands changements au plan interne. On pense en particulier aux législations antiterroristes, législations qui ont conduit à une restriction draconienne des libertés individuelles, aux États-Unis même, d’abord, avec le Patriot Act, puis de fil en aiguille dans l’ensemble des pays sous influence américaine. Rappelons que le Patriot Act a été promulgué le 26 octobre 2001, soit un mois et demi à peine après l’attentat des tours jumelles. On ne dira assurément pas ici que le terrorisme n’est pas un problème, mais les législations antiterroristes en sont un autre, sans doute même plus important encore. Ces législations sont présentées comme des réponses au terrorisme, mais il est légitime de se demander s’il ne faudrait pas aussi et peut-être même d’abord les considérer pour elles-mêmes.

    Un commencement de soupçon

    Revenons-en à l’assassinat du président Kennedy. La lettre de Hannah Arendt à ce sujet date du 24 novembre 1963, soit deux jours après l’assassinat en question. Outre les phrases citées plus haut, elle comporte d’autres passages intéressants. Arendt écrit en effet: «Cette affaire texane, avec ce double meurtre et les tentatives évidentes pour ne pas informer le public, a tout d’un événement survenu dans un État policier». Le double meurtre auquel il est fait ici référence est celui de Kennedy, d’une part, et d’autre part celui de Lee Harvey Oswald, l’assassin présumé de Kennedy, qui fut lui-même abattu le 24 novembre 1963 à la porte de la prison de Dallas. De Lee Harvey Oswald, Arendt dit: «On ne pouvait s’empêcher de penser qu’il a été arrêté par chance ou, pis, par malchance». L’incrimination complotiste n’existait pas encore à l’époque, mais certains, on le voit, ne s’en demandaient pas moins déjà si l’information officielle est toujours très fiable et si, plutôt que de l’avaler aveuglément et passivement, on ne ferait pas mieux parfois d’adopter à son endroit une attitude un peu critique. Arendt s’étonne en outre de la rapidité avec laquelle les autorités locales ont bouclé leur enquête: «Le Texas a déjà annoncé que pour lui le cas était réglé; et cela, sans qu’on ait jamais rendu publiques les moindres preuves d’une culpabilité incontestable – si tant est qu’elles existent!».

    Aujourd’hui encore, personne ne sait exactement qui étaient les commanditaires de l’assassinat du président Kennedy: on ne le saura peut-être jamais. Personne non plus ne sait exactement qui était derrière le 11 septembre. En revanche tout le monde sait très bien qui est derrière le terrorisme en général, celui d’avant comme d’après le 11 septembre, qui le finance et l’encourage activement en sous-main, parfois même tout à fait ouvertement. Qui en particulier a participé à la création d’Al Qaida et plus tard de l’État islamique. On dispose à ce sujet de nombreux documents et témoignages. La CIA est bien sûr en première ligne, mais pas seulement. Le terrorisme ratisse large. Et donc, là aussi, certaines questions se posent: du genre, plus ou moins, de celles que se posait Hannah Arendt en 1963, sauf, justement, qu’on n’est plus aujourd’hui en 1963 mais en 2020. Entre autres et en particulier: comment tout cela s’articule-t-il avec les lois antiterroristes?

    Des vies déchiquetées

    Si maintenant on essaye de prendre un peu de recul par rapport à toutes ces bouleversements, on observera qu’ils ne sont pas sans lien entre eux. Des législations antiterroristes, on pourrait ainsi dire qu’elles sont l’équivalent au plan interne de l’extension à l’Est de l’OTAN au plan externe. C’est en fait la même opération mais à deux plans différents. Dans une certaine mesure aussi, elles se complètent l’une l’autre. En ce sens, le 11 septembre s’inscrit en continuité avec la chute du mur de Berlin. Il est évidemment paradoxal de le dire, car dans les deux cas le temps se fracasse, il y a rupture de continuité. Mais ces deux ruptures ne s’en inscrivent pas moins en continuité l’une avec l’autre. On va dans la même direction, pas forcément, au demeurant, celle le plus en adéquation avec la tradition humaniste occidentale (ne parlons pas même de la démocratie et de l’État de droit).

    Il en va évidemment de même de l’actuelle pandémie. Là aussi le temps se fracasse, part en petits morceaux, sauf que la brisure ne se limite pas ici aux seules structures macroscopiques (internes ou externes), il s’inscrit dans la vie même des individus, dans leur chair, serait-on même tenté de dire, comme on le voit avec l’alternance confinement-déconfinement. Mais ce n’est pas le seul exemple. Pensons à l’alternance travail salarié-études, travail salarié-chômage, emploi précaire-emploi plus précaire encore, mariage-divorce, remariage-redivorce, etc. Les individus voient ainsi leur vie se découper au hachoir, elle perd toute cohérence. Les gens vivent au jour le jour, au gré des aléas de la mondialisation marchande, alliée à l’arbitraire suprasociétal. «Le monde devient inhumain, impropre aux besoins humains — qui sont besoins de mortels — lorsqu’il est emporté dans un mouvement où ne subsiste aucune espèce de permanence», écrit encore Hannah Arendt.

    Eric Werner (Antipresse n°261, 29 novembre 2020)

     

    Bibliographie

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  • Confinez-vous avec : ... American Tabloid, de James Ellroy !

    Avec la crise du coronavirus, les maisons d'édition reportent la publication de leurs nouveautés à des jours meilleurs. Cette période sera donc l'occasion de vous signaler, au gré de l'inspiration du moment, des ouvrages, disponibles sur les sites de librairie en ligne (ceux dont l'activité se poursuit...), qui méritent d'être découverts ou "redécouverts".

    On peut trouver aux éditions Rivages, dans la collection de poche, un roman de James Ellroy intitulé American Tabloid. Grand maître du roman noir paranoïaque, James Ellroy décrit roman après roman la face sombre de l'Amérique...

     

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    " Malgré son poids, American Tabloid tient de l'épure tant il semble que l'auteur ait taillé à la serpe dans un manuscrit que l'on imagine colossal. Plein comme un oeuf, American Tabloid requiert une attention de tous les instants : une simple ligne parcourue d'un oeil distrait, et c'est une conspiration, un retournement de veste ou un cadavre qui risquent d'échapper au lecteur. Il n'en fallait pas moins pour passer au scalpel les mille jours de l'administration Kennedy et dresser le tableau dantesque des cinq ans qui courent de novembre 1958 au 22 novembre 1963 à Dallas. "

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  • La face cachée du clan Kennedy

    Nous vous signalons la réédition dans la collection Archipoche de La face cachée du clan Kennedy, une enquête du journaliste américain Seymour Hersh. On lira avec intérêt le démontage en régle de ce politicien lié à la mafia, arrivé à la présidence des Etats-Unis dans des conditions suspectes et que sa "belle gueule" et sa fin tragique ont réussi à transformer en icône intouchable du XXième siècle...

     

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    " L'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963, en a fait un personnage mythique, un monument auquel peu de journalistes ont jusqu'à présent osé s'attaquer. Seymour Hersh révèle dans cet ouvrage - témoignages et documents inédits à l'appui - que l'entrée de JFK à la Maison-Blanche inaugura en réalité le règne du mensonge, de la mafia, du sexe et de la magouille.
    Ce livre démontre que les faiblesses de caractère de l'homme l'empêchèrent en partie de remplir ses devoirs de Président. Il offre une réflexion sur le pouvoir de la beauté et met en scène des hommes et des femmes qui furent impressionnés par le magnétisme de Kennedy. Aujourd'hui encore, leur aveuglement perdure. Une enquête explosive qui a suscité aux États-Unis une controverse passionnée. "

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  • Crimes d'état et scandales politiques...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n°59, mars - avril 2012).

    Le dossier central est consacré aux crimes d'état et aux scandales politiques. On peut y lire, notamment,  des articles de  Yann Le Bohec ("César et les ides de mars"), de Jean-Joël Brégeon ("Le duc d'Enghien, victime de Bonaparte"), de Jean-Marie Constant ("Le duc de Guise. Par ordre du roi") de Dominique Venner ("Pucheu. Alger 1944. La première épuration") et de Charles Vaugeois ("La double mort de John-F. Kennedy").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Dominique Venner et des articles de Jean Monneret ("Evian 1962. Les Européens massacrés"), d'Aymeric Chauprade ("Friedrich Ratzel, naissance de la géopolitique"),  et de Thierry Buron ("Le livre-testament d'Ernst Nolte").

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