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espagne

  • La société traditionnelle et ses ennemis...

    Les éditions du Drapeau blanc viennent de publier un essai historique de José Miguel Gambra intitulé La société traditionnelle et ses ennemis.

    Né à Pampelune en 1950, José Miguel Gambra Gutiérrez  a commencé sa carrière en tant que professeur de lycée, avant d’accéder à la chaire de logique de l’université Complutense de Madrid. Il a publié divers livres et articles, principalement sur l’histoire de la logique et pour défendre l’ordre politique chrétien. Il a également dirigé une organisation politique carliste.

     

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    " Les temps modernes ont été le théâtre des guerres les plus sanglantes et les plus féroces de l’Histoire. Quoique revêtus de masques différents, leurs acteurs ont toujours été les mêmes, le libéralisme et le totalitarisme, s’affrontant impitoyablement sur la base de préjugés philosophiques communs que tous deux partagent. L’un et l’autre, en plus d’éclabousser de sang l’Histoire, réduisent l’existence humaine – individuelle aussi bien que collective – à la plus malheureuse des servitudes : par principe dans le cas du totalitarisme, par conséquence de facto inévitable dans celui du libéralisme. Voilà, en quelques mots, le diagnostic traditionaliste au sujet de la modernité. Les pages de ce livre démêlent les prémisses communes de ce qui n’est en réalité qu’une gigantesque guerre intestine entre deux frères redevables de la même idéologie. Son approche ne relève cependant pas de la critique formelle, abstraite, externe du style moderne… Dans La Société traditionnelle et ses ennemis, José Miguel Gambra expose dans toute leur plénitude les traits caractéristiques de l’héritage carliste et les éléments de la seule tradition, d’origine divine, à laquelle, d’après ses principes, l’homme doive se soumettre. C’est à partir de la mise en lumière de cette tradition, qui n’est autre que celle des Espagnes, que l’auteur montre toute l’ampleur de la monstruosité des prémisses de la modernité.

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  • Une révolte populaire de droite en Espagne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Javier Portella cueilli sur le site de la revue Eléments et consacré aux puissantes manifestations populaires de droite qu'affronte ces derniers jours le gouvernement socialiste espagnol.

    Directeur d’El Manifiesto et essayiste, Javier Portella écrit régulièrement dans la revue Éléments ou sur les sites de Boulevard Voltaire et Polémia. Il est déjà l'auteur de  Les esclaves heureux de la liberté (David Reinarch, 2012) et N'y a-t-il qu'un dieu pour nous sauver ? (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    La droite espagnole dans la rue au cri de « L’Espagne est une nation ! Pas une Constitution ! »

    Le peuple espagnol descend dans la rue. Jeunes (beaucoup), vieux (quelques-uns aussi) et personnes de tous âges se rassemblent quotidiennement par milliers, depuis dix jours déjà, devant le siège du Parti socialiste à Madrid et dans les principales capitales de province. Avec une énergie, une vigueur, une rage et une ferveur patriotique qu’on ne leur avait jamais vues à ce point.

    Cela a peu à voir avec les manifestations pompeuses organisées en d’autres occasions par les grands partis du régime, ces hypocrites, ces « collabos » de fait d’un sécessionnisme qu’ils ont été les premiers à encourager ou du moins à tolérer. Ils l’ont fait dès le premier jour, depuis cette année 1978 où, une fois approuvée la nouvelle Constitution offerte comme un cadeau par le franquisme, c’est la Transition qui a débuté, cette chose aussi fatidique qualifiée d’« exemplaire ».

    C’est pourquoi, ces jours-ci, résonnent dans les rues des cris qu’on n’avait jamais entendus. L’un d’entre eux – « L’Espagne est chrétienne ! Pas musulmane ! » – nous ramène, en ces temps du Grand Remplacement, aux jours de la Reconquista. Un autre cri nous reconduit aux combats contre le libéralisme : « L’Espagne est une nation ! Pas une Constitution ! » (Un cri qui est un crachat contre la thèse défendue par de nombreux libéraux selon lesquels la nation espagnole n’existerait qu’à partir de sa première Constitution « démocratique » de 1812). C’est pourquoi aussi, comme si nous étions dans l’insurrection de Budapest de 1956, le drapeau espagnol flotte dans les rues avec un trou au milieu, le blason du régime actuel y ayant été découpé.

    Un régime de plus en plus méprisé

    Mais non, ne vous faites pas d’illusions, mes amis français ! Le régime est méprisé et vilipendé, certes, mais à la façon dont tout régime l’est à l’aube d’une révolte populaire : de façon vague, imprécise, sans programme d’action concret ; sans que l’on puisse dire si la révolte finira par être engloutie, comme souvent, par les maîtres du Système ; ou si, au contraire…

    La seule chose qui est claire, c’est l’atmosphère qui bouillonne, que l’on ressent, que l’on palpe dans la rue. Abstraction faite de la guérilla alors agissante (c’était une autre époque, d’autres gens, d’autres circonstances…), l’atmosphère et la rage actuelles rappellent ce que l’on devait ressentir au mois de mai 1808, lorsque le peuple espagnol (les Catalans y compris !) s’est soulevé pour défendre la patrie contre l’occupant français…. et contre ses propres félons (Charles IV et son fils Ferdinand VII) qui avaient ouvert les frontières à l’envahisseur.

    Aujourd’hui, il n’y a pas d’occupant étranger en Espagne (seulement certains Espagnols qui se sentent occupés et asservis par l’ensemble de la patrie commune). Mais les félons, eux, y sont plus qu’abondants. C’est en tant que félon majeur du Règne – un Règne dont le roi (encore un félon ?) reste muet comme une tombe –, que l’histoire accueillera Pedro Sánchez, l’actuel Premier ministre. Afin de garder le pouvoir en achetant les sept voix des sécessionnistes catalans de Puigdemont (le fugitif qui s’est enfui à Waterloo après le coup d’État sécessioniste de 2017), le félon majeur vient d’accorder une amnistie au fugitif et à ses acolytes, assortie de mille autres concessions : annulation de 15 milliards d’euros de la dette de la Généralité catalane, cession de tous les impôts désormais perçus dans la région catalane, bientôt devenue nation, et surtout : tenue d’un référendum qui permettrait à la Catalogne de se rendre définitivement indépendante de l’Espagne.

    À la lumière des sondages actuels (et à la lumière aussi de la crainte de perdre leurs privilèges économiques que la bourgeoisie et les « bobos » catalans ressentiront au moment de franchir le dernier pas, celui de l’indépendance), le résultat le plus probable du référendum serait le maintien des liens politiques subsistant (s’il en reste encore) entre la Catalogne et l’Espagne, puisque les autres liens – les plus importants –, les liens affectifs, culturels, linguistiques… (les écoles catalanes enseignent déjà plus d’heures d’anglais que d’espagnol), ont été rompus, il y a belle lurette, par la haine du séparatisme catalan pour tout ce qui est espagnol.

    Les choses étant ce qu’elles sont, ne vaudrait-il pas mieux de couper les ponts ?

    Puisqu’il en est ainsi, et puisque rien ne parviendra à court ou moyen terme à changer en Catalogne et au Pays-Basque les mentalités de générations soumises depuis 50 ans au rouleau compresseur d’un endoctrinement brutal, ne vaudrait-il pas mieux pour les Espagnols eux-mêmes qu’ils assument les conséquences qui semblent en découler ? Quel intérêt y a-t-il à maintenir une situation intrinsèquement pourrie et qui ne peut qu’empirer ? Que gagne l’Espagne à maintenir des liens avec ceux qui la haïssent et qui sont devenus ses ennemis ?

    L’Espagne, en effet, n’y gagne rien. Les Espagnols non plus. Économiquement, on y perd même beaucoup. On y perd, par exemple, les 15 milliards d’euros du gaspillage catalan qu’il nous faudra payer, sans compter le prélèvement des impôts futurs dont l’Espagne n’entendra plus parler.

    Politiquement, en revanche, on y perd encore davantage. Pour tout dire, l’indépendance politique de la Catalogne et du Pays basque serait… un véritable bienfait des dieux (et je ne blague point). Sans les suffrages (toujours majoritairement de gauche) provenant des régions sécessionnistes, ce serait fini, du moins pour longtemps, du cauchemar d’avoir un socialiste ou un communiste à la tête du palais de la Moncloa (siège du gouvernement). C’est vrai que le cauchemar de voir ledit palais occupé par un libéral de droite est tout aussi pénible ; mais, contrairement au dicton, il y a parfois des pestes qui, d’un point de vue pratique, peuvent être légèrement préférables au choléra.

    Que faut-il en conclure ?

    Il faut en conclure que le peuple espagnol est déterminé à lutter pour la défense de la patrie en faisant fi de ses intérêts économiques et politiques. Un tel entêtement ne peut être dû qu’à quelque chose d’aussi insensé, d’aussi privé d’intérêt aux yeux de l’homme moderne et post-moderne que… un sentiment. Un sentiment « irrationnel », dira ce même homme – mais un sentiment qui peut se prévaloir de bien des raisons. Celles qui contribuent à façonner le sentiment de l’identité collective, le sentiment d’être quelque chose (et quelque chose d’important, hier du moins, dans le monde), le sentiment d’appartenir à un passé et de se projeter dans un avenir. Le sentiment, en somme, de ne pas se savoir anéanti, sans plus, dans le néant de la mort.

    C’est curieux. La nation espagnole, cette « lumière [du concile] de Trente et du marteau des hérétiques », cette nation qui, après avoir présidé pendant des siècles la croisade contre la modernité1, est devenue une victime consentante des pires dégénérescences de la modernité et de la postmodernité, voilà que cette même nation trouve encore le courage de monter au créneau pour défendre ce qui, en ces temps de mondialisation et de postmodernité libérale, est devenu le plus irrationnel des anachronismes : la nation.

    Le libéralisme et le « droit à décider »

    « Comment priver un peuple (en l’occurrence le peuple catalan) du droit à décider de son appartenance à l’entité nationale de son choix ? », m’ont souvent demandé des amis et des camarades français qui, sensibilisés à juste titre par le jacobinisme que la Révolution a imposé à leur pays, voient d’un mauvais œil le combat que nous autres, militants identitaires espagnols, menons, de manière totalement unanime, contre le sécessionnisme qui dévaste notre pays2.

    La réponse est simple : nous sommes engagés dans un tel combat parce que nous ne sommes justement pas des libéraux ; parce que, ne croyant pas au principe premier du libéralisme – la libre décision individuelle –, nous sommes convaincus qu’une nation n’est pas du tout une association constituée par la libre décision de ses membres, ces atomes qui, ayant signé le fameux Contrat, auraient dès lors le droit de le résilier quand bon leur semble.

    Si nous assumions de telles fantaisies, alors oui : il nous faudrait bien reconnaître le droit des Basques et des Catalans (et, au sein de ces derniers, des Aranais3, ainsi que de toute autre partie du territoire catalan ou espagnol qui le souhaiterait) à décider de leur ségrégation.

    Mais puisque nous ne sommes pas des libéraux, nous savons que « l’Espagne est une nation ! Pas une Constitution », comme on le crie ces jours dans les rues, tandis que les boulets et les gaz lacrymogènes des flics tourbillonnent dans l’air. Nous savons, autrement dit, que l’être de l’Espagne ne dépend d’aucun accord, d’aucun pacte, d’aucune constitution. Nous savons que l’Espagne, comme toute nation, est « une unité de destin », disait José Antonio Primo de Rivera ; un destin fait d’un territoire, d’une façon d’être, d’une langue et d’une histoire (laquelle remonte, en l’occurrence, aux deux mille ans de l’Hispania romaine). Et nous savons enfin que ce destin, pour lequel nous sommes prêts à sacrifier nos intérêts économiques et nos avantages politiques, est l’une des rares choses « sacrées » qui nous restent : quelque chose qui est là, qui nous a été donné en partage au moment d’être jetés au monde et à propos de quoi il n’y a et il ne saurait y avoir ni décision ni référendum.

    Ou si un référendum devait avoir lieu, il ne pourrait être légitime qu’à une seule condition : que tous les morts et tous les nascituri de la nation – membres, donc, à part entière de celle-ci – y votassent, eux aussi.

    Javier Portella (Site de la revue Éléments, 13 novembre 2023)

     

    Notes :

    1. Le problème d’une telle croisade est que, si Trente et l’Espagne ont fait face non sans raison au luthéranisme et à ce qu’il représentait, ils ont également combattu et vaincu – mais, là, sans la moindre justification – ce qui avait été, lors de la Renaissance, le grand éclat du syncrétisme pagano-chrétien. Mais ceci est évidemment une autre histoire.

    2. Je suppose que le lecteur français est bien au courant que l’actuel État espagnol est non seulement fédéral, mais que les droits accordés aux Communautés autonomes qui le composent figurent parmi les plus larges de tous les systèmes fédéraux.

    3. La Vallée d’Aran : une petite (et belle) vallée pyrénéenne où l’on parle un dialecte du catalan et dont les habitants aspirent également à la reconnaissance de leur langue et d’un statut politique propre.

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  • Espagne : entre fractures politiques et renouveau de la puissance...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°48, novembre - décembre 2023), dirigée par Jean-Baptiste Noé, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à l'Espagne.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    ÉDITORIAL

    Leçons espagnoles, par Jean-Baptiste Noé

    CHRONIQUES

    LE GRAND ENTRETIEN

    L'influence , une fonction stratégique pour l'armée française

    IDÉES

    Panorama de l'évolution du panislamisme de l'Empire ottoman à nos jours, par Tygrane Yegavian

    PORTRAIT

    Sergueï Choïgou, l’indéboulonnable, par Étienne de Floirac

    ENJEUX

    Elon Musk, l'Ukraine et Taïwan : les GAFAM sont-ils encore des entreprises comme les autres ?, par Cyrille Dalmont

    Le Bosphore au cœur des puissances, par Ana Pouvreau

    Cartels au Mexique : vers une intervention des militaire des États-Unis ?, par Lucas Favre

    Californie : le rêve est devenu un cauchemar, par Alexandre Mandel

    Antonio le pieux et Javier le libertarien bousculent la politique latino-américaine, par Michel Faure

    État de droit en Bulgarie : le niveau de corruption demeure préoccupant, par Jean-Baptiste Noé

    GRANDE STRATÉGIE

    La grande stratégie de la Suisse, par Olivier Kempf

    HISTOIRE BATAILLE

    Gaugamèles (1er octobre 331 av. J.-C) Alexandre devient grand, par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    REPORTAGE

    CHRONIQUE

    CARTE MAÎTRESSE

    ART ET GÉOPOLITIQUE

     

    DOSSIER

    Espagne

     

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  • Al-Andalus, l’imposture du « paradis multiculturel »...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier dans leur collection Longue Mémoire un court essai de Philippe conrad intitulé Al-Andalus - L’imposture du «paradis multiculturel». Agrégé d'histoire et professeur à l’École de guerre, successeur de Dominique Venner à la tête de la Nouvelle revue d'histoire, Philippe Conrad est l'auteur de nombreux ouvrages dont Histoire de la Reconquista (PUF, 1999), Le Poids des armes : Guerre et conflits de 1900 à 1945 (PUF, 2004) et 1914 : La guerre n'aura pas lieu (Genèse, 2014).

     

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    " L’histoire d’al-Andalus est-elle celle du « paradis multiculturel » que l’on dépeint parfois ? Cet ouvrage déconstruit ce mythe et rétablit la vérité sur ce que fut l’Espagne sous domination musulmane entre le VIIIe et le XVe siècle. Couvrant huit cent ans d’histoire, il montre la cruauté du sort imposé au « dhimmi », le non musulman, chrétien ou juif : celui-ci fait l’objet d’un traitement juridique et fiscal spécifique, qui marque sa soumission. Il est couramment humilié et marginalisé. La Reconquista, que les Espagnols sont aujourd’hui sommés de renier au nom d’un « humanisme » supposé de l’islam conquérant, fut une libération, la possibilité d’un nouvel essor civilisationnel. "

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  • De la soumission à l'annéantissement...

    Les éditions du Rocher viennent de rééditer au format poche une étude historique de Rafael Sánchez Saus intitulée Les Chrétiens dans al-Andalus - De la soumission à l'anéantissement, et préfacée par Arnaud Imatz. Membre de l'Académie royale hispano-américaine des sciences, des arts et des lettres, dont il a été le directeur, Rafael Sánchez Saus est professeur d'histoire médiévale à l'université de Cadiz.

     

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    " L'invasion arabo-musulmane de l'Espagne wisigothique, initiée en 711 pour culminer en 719 avec la conquête de la Gaule narbonnaise, a été l'événement aux conséquences les plus considérables de l'histoire d'Espagne.
    On oublie souvent que, pendant des siècles, la majeure partie de la population fidèle à la religion chrétienne et la minorité juive ont été soumises à un régime de très forte discrimination. Celui-ci reposait sur la ségrégation sociale, l'absence de liberté religieuse, l'exploitation économique et fiscale, l'immersion culturelle et, en cas de protestation ou de révolte, sur la plus sévère répression. La dureté de ce régime s'est accentuée au fil du temps et a fini par provoquer, dès le XIIe siècle, la complète disparition des communautés chrétiennes et juives d'al-Andalus.
    Ce livre offre une vision complète de la situation de ces chrétiens espagnols, appelés mozarabes, unique peuple européen médiéval à avoir vécu pendant tant de générations sous la rigueur de la dhimma. Attachés au mythe des Trois Cultures, de nombreux auteurs ont préféré jusqu'ici ne retenir que les aspects prétendument aimables de cette situation, comme la liberté de culte limitée et la relative autonomie interne des communautés chrétiennes, afin de tenter de délégitimer le processus de Reconquête, véritable matrice de la nation espagnole. Il permet, à l'inverse, de mieux faire connaître la réalité de la vie des chrétiens d'al-Andalus, loin des rêves et falsifications intéressées qui alimentent le mythe de la convivialité pacifique entre cultures et religions construit en marge de la vérité de l'histoire. "
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  • Déconfinez-vous avec : ... Un jour de colère, d'Arturo Pérez-Reverte !

    Avec le déconfinement qui vient, approche le moment des bilans. Face à la catastrophe qui s'annonce, l'heure de la colère va peut-être sonner...

    Et la colère d'un peuple peut être terrible comme le raconte avec brio Arturo Pérez-Reverte dans Un jour de colère, disponible aux éditions du Seuil dans la collection Point. Journaliste et écrivain espagnol, Arturo Pérez-Reverte est l'auteur de nombreux romans, parmi lesquels on peut citer Le peintre des batailles, le cycle du Capitaine Alatriste ou celui de son nouveau personnage Folco.

     

    Perez-Reverte_Un jour de colère.jpg

    " Le 2 mai 1808, le soulèvement populaire de Madrid contre les troupes napoléoniennes marque le début d'une guerre qui va durer six ans.

    Ce récit n'est ni une fiction ni un essai mais la relation minutieuse, heure par heure, des événements vécus par tous les protagonistes de cette journée historique. Soldats, artisans des quartiers de La Paloma, de Lavapiés, du Rastro, hommes, femmes et enfants armés d'escopettes, de ciseaux, de couteaux de cuisine, de haches, de houes, de burins, s'insurgent contre l'occupant et affrontent sauvagement la plus puissante armée du monde. Leurs noms sont ceux qu'a retenus l'Histoire, leur rôle et leurs actions tels qu'ils figurent dans les rapports militaires, les mémoires et les archives. Pour ce livre, dont le véritable personnage est le peuple de Madrid, Arturo Pérez-Reverte a mené un travail de recherche remarquable n'autorisant son imagination qu'à cimenter entre elles ces centaines d'histoires individuelles et véridiques afin de redonner vie aux héros anonymes et obscurs des gravures et dessins de l'époque, victimes d'une tragédie inscrite à jamais dans l'histoire de l'Espagne. "

     

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