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  • Steve Bannon contre-attaque dans l'Incorrect...

    Le numéro 21 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur un dossier consacré à la place de l'église en France, et des entretiens avec Steve Bannon et Paul Gottfried, ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Reportages", "Monde" "Essais" et "Culture"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • Sur la question de l'identité...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit Thibault Isabel, essayiste et rédacteur en chef de la revue Krisis, Philippe Forget, auteur d’un essai intitulé L’obsession identitaire (Berg international, 2017) et Laurent Dandrieu, rédacteur en chef des pages culture de Valeurs Actuelles, qui vient de publier Eglise et immigration - le grand malaise (Presses de la Renaissance, 2017). Ils évoquent ensemble la question de l'identité.

     

                                     

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  • Feu sur la désinformation... (19)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 :  Place Vendôme : Art cochon ou art bidon ?

    • 2 :  Le zapping d’I-Média.

    • 3 :  « Europhobie » : La novlangue des médias.

    • 4 :  Football : TF1 en flagrant délit de désinformation.
    • 5 :  Le Synode : Tyrannie médiatique à l’Eglise.

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  • Le pape François, vu d'ailleurs...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré au pape François, qui achève bientôt la première année de son pontificat...

     

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    Le pape François veut une Église plus sobre, plus pastorale que doctrinaire

    Polémique sur notre nouveau pape, qui serait « marxiste » parce que fustigeant ce « libéralisme qui tue »… Retour à la doctrine sociale de l’Église catholique ?

    Dans son exhortation apostolique du 24 novembre dernier, Evangelii Gaudium, le pape François s’en est pris au système du marché en des termes absolument dénués d’équivoque. « Certains défendent encore, écrit-il, les théories qui supposent que chaque croissance économique, favorisée par le libre marché, réussit à produire en soi une plus grande équité et inclusion sociale dans le monde. Cette opinion, qui n’a jamais été confirmée par les faits, exprime une confiance grossière et naïve dans la bonté de ceux qui détiennent le pouvoir économique et dans les mécanismes sacralisés du système économique dominant. » Notant que, « pour pouvoir s’enthousiasmer avec cet idéal égoïste, on a développé une mondialisation de l’indifférence », il jette l’anathème sur le « fétichisme de l’argent » et la « dictature de l’économie sans visage ». Il dénonce les « idéologies qui défendent l’autonomie des marchés et la spéculation financière ». Il ajoute qu’on « ne peut plus recourir à des remèdes qui sont un nouveau venin, comme lorsqu’on prétend augmenter la rentabilité en réduisant le marché du travail, mais en créant de cette façon de nouveaux exclus ». « Une telle économie tue », conclut-il. Il n’en fallait évidemment pas plus pour que les Américains le traitent de « socialiste »…

    Il s’agit en fait d’une claire condamnation du libéralisme. Le libéralisme met au centre de sa doctrine un individu fictif, détenteur de droits inhérents à sa propre nature qui le rendraient propriétaire de lui-même. Le mythe du marché autorégulateur et autorégulé n’est que la projection économique de cette conception d’un individu autosuffisant. Le capitalisme financier, qui a pris le relais du vieux capitalisme industriel et marchand, repose tout entier sur la spéculation et le crédit (c’est-à-dire le principe usuraire du prêt à intérêt, que l’Église a longtemps sanctionné). La condamnation qu’en fait le pape François contraste avec l’indulgence pour le « bon capitalisme » (le principe du « marché libre », la capacité des marchés à réguler la vie économique, etc.) que l’on a fréquemment constatée dans les milieux catholiques. Elle va très au-delà de la « doctrine sociale » de l’Église, qui a trop souvent versé dans le paternalisme. Dans son entretien avec le Kölner Stadt-Anzeiger du 20 janvier, le cardinal du Honduras Óscar Andrés Rodríguez Maradiaga, l’un de ses plus proches collaborateurs, n’a pas eu tort de parler d’une « nouvelle ère » inaugurée par le pape François.

    Le passé péroniste du pape François n’est plus un secret pour personne. Certains s’en inquiètent et d’autres s’en félicitent. Et vous ?

    Pourquoi m’en inquiéterais-je ? À partir de la fin des années 1960, le futur pape François a été en contact étroit avec la mouvance péroniste. Il fut en particulier l’un des compagnons de route de l’Organisation unique du transfert générationnel (OUTG), mouvement péroniste plus connu sous le nom de Garde de Fer argentine, une organisation restée célèbre pour sa rhétorique anticapitaliste fondée par Alejandro Álvarez, dit « el Gallego » (le « Galicien »). En 1975, c’est même l’intervention de Jorge Bergoglio, alors provincial des jésuites, qui permit à Álvarez et ses amis de prendre le contrôle de l’Université jésuite del Salvador. Ce qui le distinguait à cette époque des théologiens de la libération, ce n’était pas l’« option préférentielle en faveur des pauvres », mais son refus d’encourager la lutte armée. Cela dit, sa critique du libéralisme trahit aussi l’influence des écrits du théoricien nationaliste argentin Leonardo Castellani (1899-1981), surnommé le « Chesterton latino-américain », qu’il a également connu.

    Ce pape, de droite ou de gauche ? Progressiste ou traditionaliste ? En matière sociétale, il a fait des ouvertures. En matière de dialogue interreligieux, également. Jésuite un jour, jésuite toujours ?

    Benoît XVI était un professeur, le pape François se veut proche du peuple. Apprécié pour sa simplicité, son style direct, voire son humour, il souhaite de toute évidence une Église plus sobre, dont les représentants donneraient l’exemple d’une vie plus frugale, une Église plus pastorale que doctrinaire, plus en prise avec les « périphéries existentielles », c’est-à-dire les « vrais gens ». Il s’agit, dit-il, d’en revenir à l’« esprit évangélique de sobriété et de pauvreté », ce qui est plutôt sympathique. Beaucoup de catholiques ont oublié que les premiers disciples de Jésus le « Nazôréen » devaient renoncer à toute propriété privée et mettre leurs biens en commun (Actes 2,44). Et l’Église, dans son histoire, n’a pas été la dernière à ignorer l’avertissement évangélique selon lequel « on ne peut servir à la fois Dieu et l’argent » (Matt. 6,24).

    Cela dit, si la popularité débridée dont jouit le pape ne se réduit pas à un phénomène médiatique, elle ne doit pas non plus faire illusion. Les intégristes l’attaquent déjà pour son manque d’intérêt manifeste pour les questions liturgiques, sa volonté de canoniser Jean XXIII ou son « entêtement » à se présenter, non comme pape, mais comme simple « évêque de Rome », au risque de « désacraliser » sa fonction. Mais il décevra aussi les progressistes, qui s’imaginent naïvement qu’il va changer la doctrine catholique. Le pape François se montrera plus bienveillant, plus compréhensif (à propos des divorcés-remariés, par exemple), mais il ne changera rien à la condamnation dogmatique du mariage homosexuel ou de l’avortement. Significative est, en revanche, son intention de convoquer un nouveau Synode sur la famille, alors qu’il s’en était tenu déjà un en 1980, au motif que la famille de cette époque « n’existe plus aujourd’hui ». L’immense travail de réforme qu’il a entrepris pour assainir la Curie et les finances du Vatican va en outre radicaliser une opposition interne qui ne s’exprime pour l’instant que de façon feutrée, mais qui ne manquera pas de lui savonner la planche.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 2 février 2014)

     

     

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  • Deuxième transfiguration...

    Nous vous avions signalé, l'année dernière, la publication de Transfiguration, de Szczepan Twardoch, aux éditions Terra Mare. Nous ne pouvons, à nouveau, que vous recommander la lecture de ce roman d'espionnage vertigineux, dont le héros entend se situer par delà le bien et le mal...

     

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    Etonnant roman que ce mixte d'intrigue policière (le meurtre d'un prélat polonais après le coup d'état du général Jaruzelski) et d'analyse quasi anthropologique des services de sécurité communiste dans leur phase terminale. L'auteur suit pas à pas la carrière brisée net d'un esbek, officier du SB, la police politique polonaise et particulièrement du département IV, chargé d'infiltrer l'Eglise catholique. En fait cet esbek appartient aussi à une structure clandestine, interne au SB, composée de cadres qui, ayant compris qu'ils avaient perdu la guerre froide, préparent un habile processus de reconversion. C'est l'occasion pour Twardoch de nous livrer un tableau d'une cruelle précision, de la Pologne des années 80, comme des techniques utilisées par le SB pour retourner des ecclésiastiques (sélectionner des mous plutôt que de s'attaquer aux durs). l'auteur imagine que, dès les années 50, de jeunes agents dormants - les spahis - auraient été mis en place au sein de l' Eglise polonaise, discrètement poussés dans la hiérarchie jusqu'au moment de leur activation, au plus haut niveau. On songe à un Vladimir Volkoff (dans une version évidemment russophobe) mâtiné de Julius Evola. Un auteur singulier à suivre.

    Christopher Gérard (La Nouvelle Revue d'Histoire n°51, novembre-décembre 2010)

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  • Transfiguration...

    Les éditions Bellicum ont récemment publié Transfiguration, un roman d'espionnage de Szczepan Twardoch, un des espoirs de la littérature polonaise, lecteur de Chateaubriand et Rivarol, inspiré par Jünger et Marai et revendiquant la filiation de Raspail et Volkoff.

    Les pemières pages du livres peuvent être consultées sur le site personnel de l'auteur.

    A découvrir !

     

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    "La Pologne des années quatre-vingts.

    Le rideau de fer commence à rouiller et le système communiste, en apparence si solide, vacille. Un changement inéluctable se dessine à l’horizon. Un simple changement de régime ? Ou alors une transfiguration téléguidée ? Un jeune officier de la police politique, spécialisé dans l’infiltration de l’Église, découvre une conspiration ou plutôt des conspirations imbriquées les unes dans les autres à la mode des poupées russes...

     

    En plus d’être un captivant polar qui tient le lecteur en haleine jusqu’au bout, Transfiguration décrit avec précision l’univers des services communistes, et particulièrement leurs méthodes  de noyautage de l’Église catholique. Entre Volkoff et Raspail, filiation volontiers revendiquée par l’auteur, voici un brillant «Mon curé chez les tchékistes». Ou plutôt l’inverse."

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