Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 476

  • Merde aux médiocres !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une intervention de Julien Rochedy dans laquelle il évoque la polémique autour de la commémoration du bicentenaire de la mort de Napoléon Bonaparte...

    Publiciste et essayiste, Julien Rochedy est une figure montante de la mouvance conservatrice et identitaire. Il vient de publier un essai intitulé Nietzsche l'actuel.

     

                                           

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (206)

    Observateurs.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur l'Observatoire de l'immigration et de la démographie, une étude éclairante consacrée à l'immigration turque en France...

    Les Turcs en France : un « isolat » séparatiste ?

    Immigration turque.jpg

    - sur Theatrum Belli, un article de Raphaël Chauvancy sur les nouvelles guerres systémiques...

    Le principe de dislocation, paradigme des nouvelles guerres systémiques

    Guerre haute intensité.jpg

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (329)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Un journaliste candidat du Rassemblement national, c’est peu banal ! L’annonce de Philippe Ballard, journaliste chez LCI, a été vécue comme un petit coup de tonnerre dans le milieu médiatique.
    • 2 : Attentat islamiste de Rambouillet : minimisation et islamo-gauchisme
      Le vendredi 23 avril dernier, un migrant djihadiste a égorgé une policière à Rambouillet. Un drame qui met en lumière de manière limpide la soumission hallucinante de la caste politico-médiatique.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Tribune des militaires : émoi général !
      Une lettre ouverte signée par plusieurs généraux à la retraite et plus 1 500 officiers, dont certains d’active, appelle les gouvernants à sauver la France des dangers qui la menacent en les prévenant que l’absence de réaction entraînera une guerre civile. Les médias ont immédiatement crié à l’appel au putsch.

     

                             

     

     

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • 1916, l'année où la guerre aurait dû s'achever...

    Les éditions du toucan viennent de publier dans leur collection L'Artilleur un essai historique de Benoît Chenu intitulé La bataille des cinq empires - 15 mai - 28 septembre 1916.  Historien, Benoît Chenu a déjà publié une étude remarquée consacrée au général de Castelnau, Castelnau, le « quatrième maréchal» .

     

    Chenu_La bataille des cinq empires.jpg

    " La guerre de 1914 fut le paroxysme des nationalismes du XIXe siècle. Chaque peuple belligérant, marqué dans son âme, garda de la grande épreuve une mémoire nationale, dont l’influence se retrouve dans les travaux des historiens du siècle suivant. Ce déterminisme masque pourtant une réalité, celle d’une guerre de puissances coalisées, qui s’affrontèrent sur des théâtres d’opérations éloignés les uns des autres, mais ayant une influence réciproque. C’est particulièrement le cas en 1916. Du 15 mai au 30 septembre de cette année, les cinq empires européens se livrèrent, du nord-est de la France aux marches de la Russie, une gigantesque bataille, dont l’auteur restitue ici l’unité. À rebours des idées reçues, l’offensive des Russes contre les Autrichiens à l’Est, indissociable du point de vue des conséquences stratégiques de celles de Verdun et de la Somme, aurait pu décider du sort des armes. S’appuyant sur des sources historiques, militaires et diplomatiques, et notamment celles inédites révélées par la numérisation massive des archives de plusieurs pays, Benoît Chenu retrace les différentes phases de cette bataille d’Europe, au cours de laquelle les Alliés eurent la possibilité de terminer victorieusement la guerre. "

     

                                               

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Covid 19 et État providence...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Engels, cueilli sur le Visegrád Post et consacré aux conséquences désastreuses de la crise sanitaire sur les classes moyennes.

    Historien, spécialiste de l'antiquité romaine, David Engels, qui est devenue une figure de la pensée conservatrice en Europe, est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

     

    Covid_Classes moyennes.jpg

    Covid 19 et État providence

    Quels seront les effets du confinement sur l’idéal de l’État providence en Europe ? Pour dire les choses simplement : le confinement détruit la classe moyenne et fait largement le jeu des super-riches. Alors que les propriétaires des petits et moyens commerces, entreprises, restaurants ou hôtels sont ruinés, ceux qui bénéficient d’une manière ou d’une autre de l’expansion exponentielle des grands monopoles dans les domaines de la big-tech, du big-data, de la big-pharma, de l’approvisionnement de masse et des transports deviennent chaque jour plus riches – une dynamique qui était déjà évidente avant les multiples crises liées à l’apparition du Covid-19 qui doivent être considérées comme un simple catalyseur de tendances préexistantes. Une fois la période de confinement terminée, la classe moyenne sera ruinée, et les entrepreneurs devront soit vendre leurs biens et devenir, au mieux, des simples employés des nouveaux propriétaires, soit accepter des subventions publiques sans fin qui les maintiendront juste au-dessus de la limite de la faillite et donc dépendants de l’État.

    D’une manière ou d’une autre, le temps d’une société dont l’identité serait fondée sur l’existence d’une classe moyenne importante, indépendante et fière sera révolu, du moins en Europe occidentale, dont l’économie est beaucoup plus touchée par le confinement que l’Est.

    Cela signifie également que l’ancien système de protection sociale devra être fondamentalement transformé. Je m’attends à une simplification drastique de l’État providence par l’introduction d’un revenu de base inconditionnel qui remplacera aussi bien les allocations de chômage que les subsides familiaux et les pensions, ce qui signifiera, bien sûr, pour beaucoup de gens appartenant aux classes moyennes, une diminution drastique de leurs prestations.

    Et pire encore : pour payer ces énormes dépenses et maintenir en vie tous les secteurs frappés par le confinement, l’État devra continuer à imprimer de l’argent, ce qui entraînera non seulement sa dévaluation progressive et donc l’expropriation indirecte des petites fortunes, mais aussi un glissement croissant d’une économie de marché libérale vers une économie planifiée – « planifiée » en tout cas pour la grande majorité des citoyens dépendant d’une manière ou d’une autre des allocations de l’État…

    Il est difficile de prédire les différentes étapes par lesquelles cette évolution se fera au cours des prochaines années ; mais qu’il y ait un effondrement ou une lente transformation, à la fin, du moins en Europe occidentale et aux États-Unis, nous trouverons une société basée sur un modèle social et économique que j’ai appelé le « socialisme des milliardaires ». D’un côté, il y aura une grande masse de personnes survivant tout juste grâce à un revenu universel, obligées de travailler dur afin d’améliorer quelque peu leur mode de vie et de gagner ainsi l’argent nécessaire pour faire tourner la roue du capitalisme. De l’autre côté, nous trouverons une toute petite caste de milliardaires issus des big-tech, big-data, big-pharma et autres monopoles qui existeront en symbiose structurelle avec un système politique qui se fera passer pour démocratique alors qu’il est, en fait, plutôt oligarchique et technocratique – une situation pas si différente, d’un point de vue morphologique, de ce que nous connaissons déjà maintenant en Chine.

    Et comme en Chine, la numérisation de la société et les révolutions telles que le système de crédit social, le transhumanisme, l’abandon de la monnaie fiduciaire et l’introduction de l’intelligence artificielle rendront extrêmement difficile toute révolte contre un tel système, d’autant plus que les grandes masses sont actuellement soumises à une atomisation sociale systématique par l’immigration de masse, la destruction de la famille naturelle, la culture de consommation, l’idéologie de la bien-pensance et l’éradication du christianisme.

    Cependant, les systèmes oligarchiques sont fondamentalement instables, et si la société de l’Europe occidentale est déjà en grande partie affaiblie par l’évolution esquissée ci-dessus, l’Est, comme la Pologne ou la Hongrie, présente encore des communautés cohérentes et solidaires qui pourraient être considérées comme des exemples et des inspirations par ceux qui, à l’Ouest, n’adhéreraient pas au nouvel ordre. Des sources de conflits sont donc préprogrammées, à l’interne comme à l’externe, et ce en dépit des systèmes de contrôle mis en place par les gouvernements. Ainsi, tôt ou tard, il y aura donc des affrontements violents, que ce soit entre oligarques concurrents, que ce soit entre groupes ethniques rivaux en Europe, ou que ce soit entre les nouveaux empires tels que les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde, le Brésil et, peut-être, l’Europe – et il est très difficile de dire quelle société émergera d’un tel conflit, sauf qu’elle sera très différente de nos anciennes  sociétés libérales et démocratiques dont les derniers vestiges sont en train d’être détruits par le confinement.

    David Engels (Visegrád Post, 27 avril 2021)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Prendre la route...

    Les éditions La Découverte viennent de publier un nouvel essai de Matthew B. Crawford intitulé Prendre la route - Une philosophie de la conduite. Philosophe, devenu réparateur de moto après avoir travaillé dans un think tank, Matthew B. Crawford a tiré de son expérience d'un retour au concret deux essais Éloge du carburateur (La Découverte, 2010) et Contact (La Découverte, 2016).

    On peut lire un long entretien avec cet auteur dans la revue Éléments (n°169, décembre 2017).

     

    Crawford_Prendre la route.jpg

    " Y a-t-il un rapport entre l'amour de la mécanique et l'esprit civique ? Entre le plaisir du risque calculé au volant et les ressorts profonds de notre humanité ? Après avoir chanté dans Eloge du carburateur les beautés de la moto, notre philosophe-mécanicien se penche sur l'avenir de la conduite automobile, les secrets du tuning ou de la glisse sous accélération et les mystères du couplage cognitif et sensorimoteur entre le cerveau, le corps humain et les humeurs subtiles de l'arbre à cames et du moteur à combustion interne.
    Mêlant les péripéties autobiographiques cocasses de son interminable bricolage d'une VW Coccinelle de 1975 et les réflexions de la philosophie analytique sur la morale des accidents de circulation, passant de l'exploration des sous-cultures automobiles les plus baroques - courses hors-piste dans le désert et derbys de démolition - à l'étude du pilotage de minivoitures par des rats de laboratoire, il offre un plaidoyer en faveur des plaisirs libertaires et des vertus citoyennes de l'art de conduire.
    L'histoire technologique, économique et sociale de l'automobile débouche aujourd'hui sur une disjonction de plus en plus grande entre l'être humain et ses prothèses mécaniques. A l'horizon des voitures sans chauffeur et de l'automatisation généralisée, l'auteur dénonce une dystopie régressive qui risque de se traduire par une atrophie de nos facultés créatives et une érosion de notre économie de l'attention.
    Au nom du " toujours plus de sécurité ", la déqualification progressive des conducteurs expose en fait les usagers de l'automobile à de nouveaux dangers tout en les dépossédant d'un ensemble d'aptitudes et de responsabilités cruciales. Le choix entre conduire et être conduit, faire et se laisser faire, est aussi en dernière analyse un choix entre autogouvernement républicain et aliénation bureaucratique. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!