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Métapo infos - Page 221

  • Feu sur la désinformation... (398)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      La nouvelle campagne publicitaire de Balenciaga, la marque de vêtements et de chaussures, a des accents dégoûtants et pédo-criminels. Entre la promotion de déviances sexuelles et d'un artiste aux tableaux très dérangeants : retour sur une polémique de l'image.
    • 2 - Révolte en Chine, "la liberté ou la mort"
      Les sujets internationaux sont le domaine dans lequel nos médias ne brillent pas. Nous vous résumons le début de la vague de révoltes chinoises qui gagne en importance de jour en jour, aux cris de "non aux tests PCR", "Xi Jinping démission" ou encore "la liberté ou la mort".
    • 3 - Revue de presse
      Des affrontements, de la censure, des manipulations et des mensonges : ne ratez rien de l'actualité médiatique de la semaine avec la revue de presse de Jean-Yves Le Gallou.
    • 4 - Coupe du monde : ça dégénère sévère !
      Tensions entre supporters à Bruxelles ou véritables émeutes initiées par les marocains ? Que s'est-il passé en Belgique à l'occasion de la rencontre Belgique - Maroc lors de la coupe du monde de football au Qatar ? Jean-Yves Le Gallou vous explique tout ce qu'il faut retenir sur la coupe du monde et son traitement médiatique cette semaine.

     

                                            

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  • Alexis Carrel, cet inconnu...

    Les éditions de l'Atelier Fol'fer, diffusées par Francephi, viennent de rééditer Alexis Carrel, une biographie de l'auteur de L’Homme, cet inconnu  publiée initialement en 1952 par Robert Soupault. Professeur de médecine et grand chirurgien, croix de guerre en 14-18 et en 39-45, Robert Soupault (1892-1975) était également un spécialiste de Stendhal.

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    " Chirurgien et biologiste français, Lauréat du prix Nobel de physiologie et de médecine en 1912, Alexis Carrel s’est fait mondialement connaître par la publication de L’Homme, cet inconnu en 1935.

    Il se convertit au catholicisme et plaida notamment pour l’eu­génisme, ainsi que pour une politique nataliste. Il adhéra au Parti populaire français (PPF) de Jacques Doriot et, en 1941, rencontra le Mal Pétain qui le nomma « ré­gent » de la Fondation française pour l’étude des problèmes hu­­mains chargée de « l’étude, sous tous ses as­pects, des me­su­res les plus propres à sauvegarder, améliorer et dévelop­per la population française dans toutes ses activité. »

    La Fondation, fonctionnant de manière autonome, sans lien avec les autorités (elle accueillait Collaborateurs et Résistants), fut notamment à l’origine de la loi instaurant la médecine du travail, le certificat prénuptial (loi du 16 décembre 1942) et le livret scolaire. Elle se livra à des tra­vaux sur la démographie, sur la nutrition (Jean Sutter), sur l’habitat et aux premières enquêtes par sondage.

    En 1944, Carrel refusa le poste d’ambassadeur de France à Berne, invoquant sa santé défaillante. "

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  • Céline, pour clouer le bec des va-t-en-guerre...

    "La guerre est entrée dans ma tête."

    Dans son émission Perles de culture, sur TV libertés, Anne Brassié recevait le 9 novembre dernier Christian Mouquet, président de la Société des lecteurs de Céline, et l'acteur Stanislas de la Tousche, pour évoquer Guerre, le roman de Céline publié chez Gallimard en mai dernier.

     

                                             

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  • Guerres infinies...

    Les éditions Pierre de Taillac viennent de publier un essai de Pierre Santoni intitulé  - Aspects militaires des guerres irrégulières. Officier d'infanterie, ayant participé à une dizaine d'opérations extérieures, Pierre Santoni est déjà l'auteur de L'ultime champ de bataille - Combattre et vaincre en ville (Pierre de Taillac, 2016), avec Frédéric Chamaud et Triangle tactique - Décrypter la bataille terrestre (Pierre de Taillac, 2019).

     

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    " Terrorisme, guerres civiles, insurrections, les guerres irrégulières semblent interminables. Elles font chaque jour l’actualité et font bien souvent davantage de morts que les guerres régulières entre États. 

    Après L’ultime champ de bataille sur la guerre en ville (avec Fréderic Chamaud en 2016) et Triangle Tactique (en 2019) sur la guerre conventionnelle, Pierre Santoni nous propose un nouvel essai pour conclure une véritable trilogie consacrée à l’histoire militaire et aux leçons de la tactique. Il s’intéresse ici aux aspects militaires et tactiques des guerres dites irrégulières. Comme à chaque fois, il cherche à expliquer de manière pédagogique ces affrontements afin de mettre en lumière leurs caractéristiques militaires fondamentales pour permettre une meilleure connaissance de ces guerres trop souvent réduits à quelques images stéréotypées.

    Cette analyse inédite des guerres irrégulières s’appuie sur une réflexion approfondie et une documentation importante mais aussi sur l’expérience personnelle de l’auteur qui a participé à de nombreuses opérations extérieures. C’est après L’Ultime champ de bataille et Triangle tactique, un troisième volet tout aussi passionnant d’une trilogie porteuse d’un éclairage pertinent sur les guerres contemporaines.

    Abordant des conflits peu connus du public français et revisitant avec un œil nouveau des affrontements plus célèbres, Pierre Santoni décrypte pour nous ces « guerres infinies ». "

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  • Les émeutes de Bruxelles, symbole de l'échec de la politique migratoire belge...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain Destexhe cueilli sur le Figaro Vox et consacré aux  violents heurts qui ont eu lieu à Bruxelles, Anvers et Liège après le match de la coupe du monde de football opposant le Maroc à la Belgique. Sénateur honoraire belge, Alain Destexhe est l'ex-secrétaire général de Médecins Sans Frontières.

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    Coupe du monde 2022: «Les émeutes de Bruxelles sont le symbole de l'échec de la politique migratoire»

    Après le match Maroc-Belgique, des émeutes ont eu lieu à Bruxelles, Anvers et Liège où un commissariat a été attaqué par une cinquantaine de «jeunes», mais aussi dans plusieurs villes des Pays-Bas. Au-delà de ces incidents, la liesse populaire dans les quartiers à prédominance marocaine de Bruxelles, notamment à Molenbeek, a montré que l'identité marocaine restait bien plus forte que la belge alors que la plupart des habitants ont la double nationalité.

    Il fallait faire preuve d'aveuglement et chercher à tout prix à faire cadrer la réalité avec l'idéologie du vivre ensemble pour ne pas voir que les sympathies des Marocains de Belgique allaient à l'équipe du Maroc et pas à celle de «leur seconde patrie». Certains journalistes s'y sont pourtant essayés, avec des titres comme «Molenbeek s'attend à vivre un dimanche festif», «peu importe qui gagne entre la Belgique et le Maroc ce sera la fête», ou encore un sujet télévisé dégoulinant le politiquement correct sur une des deux chaînes francophones de télévision qui montrait le contraire de ce qu'affirmait le commentaire !

    La fête eut bien lieu, à Molenbeek, Anderlecht, Schaerbeek et Bruxelles, des communes où la communauté marocaine est plus nombreuse que les autres y compris que les Belges d'origine. Il fallait voir l'enthousiasme de ces supporteurs klaxonnant et arborant des drapeaux marocains dans les rues de la capitale dans leur voiture avec une plaque belge.

    Pour beaucoup de Belges d'origine, ce spectacle cassait le mythe de l'intégration (personne ne parle plus d'assimilation depuis longtemps en Belgique) et avait un côté excessif voire indécent pour la Belgique qui a permis à ces Marocains de vivre dans un pays prospère et de bénéficier des avantages de l'État-providence.

    Les chaînes de télévision n'ont pas montré cette image tellement symbolique d'un manifestant décrochant un drapeau belge d'un immeuble sous les applaudissements de la foule, ni ce face-à-face saisissant entre des centaines de Marocains dansant et chantant à deux pas de la Grand-Place de Bruxelles, bloqués par un cordon de policiers, tous Européens de souche, casqués et matraqués, leur interdisant l'accès du centre de la ville.

    Selon Statbel, l'office belge de statistiques, la population bruxelloise est désormais à 46% d'origine extra-européenne (au sens de l'UE27 plus le Royaume-Uni) et 24% seulement d'origine belge. Les Marocains représentent 7% de la population du royaume, mais 12% dans la Région de Bruxelles-Capitale, la plupart détenant aussi la nationalité belge. La croissance du nombre de Marocains en Belgique a été exponentielle : 460 seulement en 1961, 39.000 en 1970 et 800.000 quarante ans plus tard. Conséquence de cette évolution démographique et de la facilité d'acquérir la nationalité belge (dans certains cas après trois ans de résidence sans autre condition), le pays compte désormais 26 députés, régionaux ou fédéraux, d'origine marocaine et plusieurs bourgmestres, qui, souvent, encouragent le communautarisme. Parmi les moins de 18 ans, les Marocains sont plus nombreux que les Belges d'origine belge et de nombreuses écoles de Bruxelles sont composées exclusivement d'enfants d'origine extra-européenne. Dans celles du réseau public où les parents ont le choix du cours de religion, la musulmane est désormais suivie par une majorité des élèves.

    Que l'on qualifie ces changements de diversification de la population ou de bouleversement démographique importe peu, l'évolution est considérable en quelques décennies et modifie la physionomie et la vie sociale des grandes villes belges. Le voile y est de plus en plus présent et il est porté par une majorité de femmes dans certaines communes. Lors du Ramadan, la quasi-totalité des commerces et des restaurants sont fermés dans certains quartiers. Le nombre des mosquées explose et tous les courants de l'islam sont représentés à Bruxelles où les tensions entre Sunnites et Chiites ou même entre Marocains et Turcs sont parfois vives, notamment au sein de l'Exécutif des Musulmans de Belgique, une structure que les autorités ont tenté de mettre sur pied pour dialoguer avec un interlocuteur unique mais qui va de crise en crise. Alors que l'abattage des animaux sans étourdissement est interdit en Flandre et en Wallonie, le lobby musulman au Parlement bruxellois a réussi à bloquer une proposition législative allant dans ce sens. Lors des procès d'assises ou des élections, il est fréquent de voir arriver des femmes avec leur mari, expliquant qu'elles ne peuvent être retenues comme juré ou comme assesseur car elle ne parle aucune langue nationale, témoignant ainsi d'une intégration complètement ratée. Le vivre ensemble encensé par le monde politique francophone est un mythe, les communautés se côtoyant sans se fréquenter, ni se mélanger. Les Marocains épousent des Marocaines et les Turcs des Turques qu'ils vont souvent chercher au pays, le regroupement familial constituant la première cause d'immigration en Belgique comme en France.

    On se souvient du match France - Algérie de 2001 qui avait dégénéré. Régulièrement, le passé colonial est évoqué pour justifier la colère des jeunes maghrébins en France, une explication qui ne tient pas puisque des incidents similaires se déroulent en Belgique, un pays qui n'a aucun lien historique avec le nord de l'Afrique. C'est une convention de 1964 qui a ouvert la voie d'une immigration économique qui n'a plus de raison d'être depuis longtemps, mais qui se poursuit indéfiniment par le biais du regroupement familial, que les Américains appellent à juste titre la «migration en chaîne».

    Le plus navrant est le déni et l'absence totale de débat sur les enjeux de l'immigration et de l'intégration du côté francophone du pays. Ni les médias, ni les partis politiques n'en parlent. Les émeutes de dimanche dernier ont été attribuées par le bourgmestre de Bruxelles à des «voyous et des crapules», un discours largement repris, sans autre précision, ni analyse. Le lien avec une immigration excessive, supérieure à celle de la France en nombres relatifs, n'est plus jamais fait. Alors qu'en France et en Flandre, le débat est vif autour de ce thème, c'est comme si la Belgique francophone avait renoncé, acceptant son destin de pays multiculturel avec à brève échéance une majorité musulmane dans sa capitale et une nouvelle normalité faite de temps à autre d'émeutes urbaines, de fusillades et d'attentats terroristes.

    Alain Destexhe (Figaro Vox, 28 novembre 2022)

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  • Rome et le Duce...

    Les éditions Glénat et Fayard viennent de publier, dans leur collection de bandes-dessinées "Ils ont fait l'Histoire", un volume intitulé Mussolini, avec un scénario de Luca Blengino et de Davide Goy et des dessins d'Andrea Meloni. Une vision du fascisme partielle mais relativement équilibrée...

     

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    " Au sortir de la Première guerre mondiale, Benito Mussolini prend la tête d’un mouvement révolutionnaire et violent, le fascisme, regroupant les déçus de la victoire « mutilée » italienne. Ils aspirent au retour d’une «Grande Italie». Il prend la tête du gouvernement en 1922 et impose une « révolution fasciste » en refondant entièrement le système politique et économique. Son grand dessein est de créer une Italie nouvelle, organisée et puissante avec à sa tête, un chef infaillible, le Duce (le «guide»). Il s’attache en parallèle a faire de Rome le centre du pouvoir et la nouvelle cité idéale, conforme aux idéaux du fascisme afin de faire de la ville une véritable vitrine du régime et une capitale impériale. Davide Goy et Luca Blengino, avec l’historienne Catherine Brice, retracent la mise en place du fascisme du point de vue de Rome, littéralement rebâtie par un Mussolini modelant le visage de cette ville éternelle à l’image du fascisme conquérant. "

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