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Métapo infos - Page 1726

  • L'affaire Polanski : le point de vue d'Eric Werner

    Sur son Avant-blog, Eric Werner, l'auteur de L'avant-guerre civile donne son point de vue sur l'affaire Polanski dans un court texte, à la manière de ceux qu'il a publié dans Ne vous approchez pas des fenêtres - indiscrétions sur la nature réelle du régime (éditions Xénia, 2008).

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    En revenir

    Il faut en revenir au "Patriot Act", dit le Colonel. On ne dira jamais assez l'importance de ce texte. Les Américains se fichent évidemment complètement de Polanski. De ce qu'il a pu faire ou ne pas faire. Ce n'est pas ça qui les intéresse. Ce qui les intéresse, disons maintenant les intéressait, c'est le fait même qu'il leur échappait: ils n'arrivaient pas à lui mettre la main dessus. C'est ça qu'ils jugeaient insupportable. En plus il s'en vantait. Il n'aurait pas dû. Les Américains peuvent éventuellement admettre que tu leur échappes, non en revanche que tu t'en vantes. Car tu portes ainsi atteinte à leur crédibilité. Les gens pourraient croire qu'on peut échapper aux Américains. Non, on ne leur échappe pas. C'est le sens profond de ce que les juristes appellent, pour le présenter bien sûr comme une grande avancée de "l'Etat de droit", le principe d'exterritorialité. Il n'y a plus aujourd'hui de territoires-refuges, de territoires, à plus forte raison encore, où tu peux te cacher, éventuellement même disparaître, etc. Tout ça, c'est fini. Où que tu sois, tu est désormais traçable: traçable, et donc extradable. Et Ben Laden, alors, demanda le Collégien? Ben Laden, c'est différent, dit le Colonel. Ils en ont besoin pour justifier le "Patriot Act".
     
    Eric Werner
    11 octobre 2009
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  • Comment peut-on être païen ?

    Les éditions Avatar rééditent Comment peut-on être païen? , un "classique" d'Alain de Benoist qui avait fait date lors de sa publication en 1981, et qui était devenu difficile à trouver ! Le texte de l'époque a été complété par un nouvel avant-propos de l'auteur et par un entretien avec lui sur la question du paganisme.

    alain de benoist

    « Entre le paganisme et le christianisme, quelles sont au fond les différences essentielles ? De nombreux historiens avaient avant moi retracé l’histoire de l’affrontement entre les systèmes religieux de l’Europe ancienne et la religion nouvelle qui, surtout à partir du IVe siècle, s’est peu à peu imposée sur le continent européen. De cet affrontement, quelles étaient véritablement les causes ? Sur quels points précis s’opposaient les façons de croire, les théologies, les conceptions du monde ? Les chrétiens, quant à eux, ont au fil des siècles adopté vis-à-vis du paganisme des attitudes assez contrastées. Après s’être attaquée frontalement au paganisme, qualifié d’“idolâtrie” diabolique, l’Église a réalisé qu’elle parviendrait mieux à ses fins en recourant à plus de souplesse. C’est alors que les évêques et les prêtres, suivant les instructions des papes, se sont employés à “récupérer” des lieux de culte traditionnels en leur affectant une destination nouvelle, à attribuer à des saints légendaires des attributs ou des hauts faits qu’on attribuait auparavant à des héros ou à des dieux, à donner aux pèlerinages qui se pratiquaient depuis la nuit des nuits une signification conforme à l’espérance de salut, à greffer sur l’ancien calendrier liturgique des commémorations ou des solennités d’un genre nouveau. Aujourd’hui encore, l’attitude des chrétiens reste ambivalente. D’un côté, le paganisme est à l’occasion toujours décrié et honni. De l’autre, il ne manque pas de bons esprits pour assurer que le christianisme a repris à son compte, et finalement mieux exprimé que lui, “ce qu’il y avait de meilleur” dans le paganisme. Cette idée que le christianisme européen est peu à peu devenu un “pagano-christianisme” n’est pas entièrement fausse, à condition de bien distinguer la théologie des pratiques populaires, mais elle n’est pas sans contribuer à entretenir l’équivoque. C’est pour dissiper cette équivoque que Comment peut-on être païen ? a été écrit ».
    Alain de Benoist

    Ce livre est disponible ici.

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  • Le Maulin nouveau est arrivé !

    Après En attendant le roi du monde et Les Evangiles du lac, Olivier Maulin vient de publier Petit monarque et catacombes chez L'Esprit des Péninsules.

     

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    "Palais de l'Elysée, 1992.
    Le président Mitterrand est malade, le régime usé. Rodolphe Stockmeyer, jeune dilettante, y effectue son service militaire, entouré d'une galerie de personnages hauts en couleur. Tandis qu'éminences grises et autres chargés de mission se débattent dans les affres de la basse politique, les couloirs du palais bruissent bientôt d'une surprenante nouvelle, celle du retour imminent du roi... Après En attendant le roi du monde et Les Evangiles du lac, Petit Monarque et Catacombes mêle avec brio humour féroce, satire politique et nostalgie d'un monde antérieur à la grande catastrophe, celle du désenchantement généralisé."

     

     

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  • Flash n° 24 : Et si on en finissait avec la seconde guerre mondiale ?...

    Le numéro 24 de Flash, le journal gentil et intelligent, est disponible.

    On peut se le procurer ici.

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    Au sommaire :
    Et si on en finissait avec la Seconde guerre mondiale ? Jean Bourdier, Nicolas Gauthier, Jean Mabire, Bernard Plouvier, Philippe Randa et Pierre Vial vous répondent…

    La France, plus sioniste que les États-Unis ? Interview de Paul-Éric Blanrue. Propos recueillis par Philippe Randa.

    Avant Hugo Chavez, Mohamed Ali Seineldin… L’Amérique latine pleure la mort d’un héros péroniste. Catholique et Argentin toujours ! Par Christian Bouchet

    Flash donne la parole à une lectrice : Ramila revient sur la notion de nationaux de “souche” et de “branche”.

    Nucléaire iranien : mieux que Zavatta, Nicolas Sarkozy se ridiculise à l’échelle mondiale ! Sur le petit écran, Zemmour contre Ramadan : Alain Soral décrypte. 

    Guillaume Canet et Emir Kustirca jouent l’Affaire Farewell. Du grand cinéma “inspiré de…”

    Football : ont-ils oublié de jeter leurs ordures ? Les révélations de Gabriel Fouquet.
    Et bien sûr, l'anti bloc-notes d'Alain Soral
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  • Le Front du Cachalot

    Pierre Le Vigan, une des plumes de la nouvelle droite, publie ces jours-ci aux éditions Dualpha, sous le titre Le Front du Cachalot, avec une préface de Michel Marmin, un recueil de ses carnets, dont une partie ont été publiées dans la revue Eléments.

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    "Pierre Le Vigan ausculte le corps des sociétés humaines avec l’instinct quasi infaillible de ces vieux médecins de famille qui diagnostiquaient trop bien les maux pour ne pas se méfier des remèdes ! Il se garde des solutions toutes faites, que ne proposent jamais que ceux qui ne voient pas les problèmes. Les problèmes, Pierre Le Vigan, lui, les voit, dans leur complexité, leur irréductibilité, leurs contradictions : c’est ce que Péguy appelait être fidèle au réel. Dans une ère, la nôtre, où les réalités tendent à s’effacer derrière leurs simulacres, cette capacité à les remettre au premier plan est une qualité rare Mais pour voir le réel, encore faut-il avoir de bons yeux, un bon angle de vue. En philosophie comme en art, le regard est d’abord une question de rectitude, donc de morale. Si Pierre Le Vigan n’est pas à proprement parler un « moraliste », il est assurément un philosophe moral. Il dit les choses, non avec la hantise de l’erreur, mais du mensonge, celui-ci étant infiniment plus grave que celui-là. L’erreur est humaine, le mensonge est inhumain.

    « Comment sommes-nous dans ce monde ? Comment nous comprenons-nous dans ce monde ? Tels sont les questions qui n’ont cessé de me guider. On verra ainsi que si j’ai abordé bien des thèmes, j’avais toujours une boussole, une étoile, et peut être un dieu.

    “J’aime les écrivains qui n’écrivent pas pour eux”, disait Jean Mabire.

    C’est ainsi que j’entends les choses. »

    Né en 1956, Pierre Le Vigan a grandi en proche banlieue de Paris. Il est urbaniste et a travaillé dans le domaine du logement social. Collaborateur de nombreuses revues depuis quelque 30 ans il a abordé des sujets très divers, de la danse à l’idéologie des droits de l’homme, en tentant toujours de s’écarter des pensées préfabriquées. Attentif tant aux mouvements sociétaux ou psychiques qu’aux idées philosophiques, il a publié, notamment dans la revue Éléments, des articles nourris de ses lectures et de ses expériences. Il collabore à Flash Infos magazine depuis sa création."
    Ce livre peut être commandé sur e site des éditions Dualpha.
    A l'occasion de cette sortie, on peut lire sur Novopress un entretien avec l'auteur.
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  • Alain de Benoist et le Figaro magazine

    L'association des Amis d'Alain de Benoist vient d'éditer un recueil des articles de fond publiés par cet auteur dans le Figaro Magazine et son ancêtre le Figaro Dimanche entre 1977 et 1984. La variété et la richesse des thématiques abordées est proprement fascinante !

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    "Louis Pauwels avait conçu Le Figaro Magazine comme une arme culturelle. Le journal s'est donc d'emblée positionné contre les « idéologies à la mode », expression qui désignait alors l'incontestable hégémonie intellectuelle dont bénéficiait, notamment à l'Université, et aussi dans les médias, un certain nombre de courants de pensée classés alors à gauche ou à l'extrême gauche. Ce sont mes articles du Figaro-Dimanche et du Figaro Magazine que j'ai réunis dans ce volume. Soit une centaine de textes échelonnés sur un peu plus de cinq ans. On peut, je crois, tirer de cette aventure quelques leçons très actuelles."
    Alain de Benoist
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