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Métapo infos - Page 1447

  • L'aigle foudroyé...

     « Alors, mesdames et messieurs, honneur aux vrais Américains ! Honneur à Powathan, le roi des Algonquins ! Honneur à Petite Tortue, chef des Indiens Miamis ! Honneur au Chef Joseph, le Nez-Percé, mort en déportation ! Honneur à Tecumseh, chef des Shawnees et fédérateur des tribus ! Honneur à Geronimo, mort en prison ! Honneur à Cochise, mort dans " sa réserve " ! Honneur à Chaudron Noir, le Cheyenne, sabré par les troupes de Custer à la Washita ! Honneur à Cheval Fou, dont le cour est enterré à Wounded Knee ! Honneur à Nuage Rouge ! Honneur à Taureau Assis ! »

    Alain de Benoist (Actes du XXVème colloque national du GRECE, Etats-Unis : danger !)

     

    Les éditions Nuage rouge ont publié récemment un ouvrage de l'historien américain Stanley C. Vestal, consacré au grand chef des Sioux, Sitting Bull, et intitulé L'aigle foudroyé. Le livre est préfacé par Daniel Dubois, qui prépare un Dictionnaire des Indiens de l'Amérique du Nord, à paraître aux éditions Robert Laffont, dans la collection Bouquins.

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    "Chef charismatique des Sioux hunkpapas, Sitting Bull, Ta-Tan'-Ka I-Yo-Ta'-Ke, reste dans nos mémoires comme un des chefs indiens les plus célèbres, le symbole et l'âme de la résistance indienne aux Etats-Unis. Des ouvrages qui leur sont consacrés celui-ci est l'un des premiers où le témoignage et l'avis des Indiens sont considérés avec la même attention et évalués avec autant de soin que les sources plus " conventionnelles ". Dès 1926, seuls les Sioux qui ont connu Sitting Bull, dont ses deux neveux One Bull et White Bull, ont pu donner à Stanley C. Vestal les moyens de finaliser correctement à leurs yeux cette biographie, la biographie mère, historique et de terrain, après laquelle d'autres, plus de " bureau " et " universitaire ", ont pu exister. Ce qui n'empêcha point parfois leurs auteurs de critiquer leur source d'inspiration. Les liens que noue Vestal avec One Bull sont si forts que le vieux chef l'adopte comme un fils ; quant à White Bull, sa capacité à raconter les événements, à parler de son oncle, son amitié et sa confiance envers Vestal contribuent de façon capitale à la réalisation du projet de biographie. Sitting Bull est né en 1831 dans une région qui deviendra le Dakota du Sud. En 1865, les Américains commencent à entendre parler de lui. Si Sitting Bull ne leur cherche pas spécialement querelle, il est vite contraint de prendre les armes contre eux face à leur hostilité et aux agressions qui mettent en péril le monde lakota et la vie des Sioux eux-mêmes. Chef de guerre, le Pouvoir habite Sitting Bull. Il est unanimement reconnu parmi les siens comme un chef traditionnel doté des pouvoirs d'un homme-médecine. Après 1868 et la Guerre de Red Cloud, Sitting Bull émerge de plus en plus comme le chef sioux que l'armée américaine aura à défier en priorité. De combats en combats, il mène, avec Crazy Horse, ses partis de guerre à la bataille de Little Big Horn le 25 juin 1876 où il anéantit le régiment du général George-Arsmtrong Custer. S'ensuivent la fuite au Canada puis le retour aux Etats-Unis où Sitting Bull est assassiné le 15 décembre 1890 dans la réserve de Standing Rock, Dakota du Nord. Cet assassinat précède le massacre de Wounded Knee où des centaines de Lakotas trouvent la mort dans les neiges du Dakota du Sud le 29 décembre 1890."

     

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  • Richard Millet à l'émission "Ce soir ou jamais"...

    Vous pouvez visionner ci-dessous un extrait de l'émission du 4 septembre 2012 de "Ce soir ou jamais", diffusée par France 3 et dirigée par Frédéric Taddéi, à laquelle était invitée Richard Millet, à l'occasion de la polémique suscitée par son dernier essai, Langue fantôme, publié aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, qui contient un texte intitulé Eloge littéraire de Anders Breivik.  

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  • J'aime pas Facebook !...

    Les éditions Payot publient prochainement un essai du groupe Ippolita intitulé J'aime pas Facebook. Ippolita est un groupe italien interdisciplinaire qui rassemble des compétences diverses, de la philosophie à l'informatique. Un ouvrage de ce groupe, Le côté obscur de Google, a déjà été publié aux éditions Rivage, en collection de poche.

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    "FaceBook est sur le point de compter un milliard d'usagers. FaceBook, a réussi à créer, dans le domaine de la sociabilité, ce que Google avait expérimenté dans celui de la gestion de la connaissance humaine : l'illusion que l'ordinateur peut nous donner un accès neutre et ordonné à l'ensemble des relations et des informations que nous tissions sur le web. Tout cela pour le bien de l'humanité, la sociabilité et le partage, au nom de la libre information. Nos libertés garanties par des machines automatiques. Mais Facebook est surtout un dispositif hors du commun, capable de faire du profit à partir du moindre des mouvements que nous effectuons sur sa plateforme. Il nous fait croire que nous sommes en train de nous distraire : en réalité, il nous met au travail pour développer un nouveau type de marché : le commerce relationnel.

    Facebook, comme tous les instruments privés de réseaux sociaux, n'est ni libre ni désintéressé : nous, utilisateurs, sommes la valeur à échanger.

    Ippolita fait une incursion dans les coulisses de Facebook et analyse les théories des libertariens californiens - faisant apparaître le fil conducteur qui relie Facebook et Wikileaks et révélant les effets des algorithmes utilisés pour la publicité ciblée par les géants du profilage en ligne (Facebook, Apple, Google, Amazon...)."


     

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  • Vessies ou lanternes ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à deux exemples de cette désinformation quotidienne que nous font subir les médias du système...

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    De Bruxelles à Strasbourg : comment les médias s'efforcent de nous faire prendre des vessies pour des lanternes

    Les méchants sexistes bruxellois Les médias ont révélé qu’à Bruxelles la police pourrait désormais dresser des amendes aux « Bruxellois » qui se livreraient à des injures dans la rue, sans passer par le parquet. Et tout le monde de se réjouir que « toute forme d’insulte sexiste, homophobe ou raciste ou autre est dorénavant réprimée par une amende de 75 à 250 euros» (leFigaro.fr du 5/9/2012). On va enfin faire reculer le sexisme en Belgique ! On nous dit aussi que la décision résulterait d’un documentaire «Femmes de la rue » dans lequel avaient été filmées en caméra cachée les injures dont la réalisatrice, Sofie Peeters, avait été victime « dans les rues d’un quartier populaire ».

    On ne savait pas jusque-là que les Belges étaient particulièrement réputés pour leurs injures ou leur manque de galanterie à l’encontre des femmes, même si le Manneken-pis montrait son zizi à Bruxelles depuis fort longtemps.

    Mais les quelques séquences (rares car vite censurées) de ce documentaire qui ont été diffusées en France nous éclairent sur l’identité de leurs auteurs : on y a vu en effet une femme, tête nue et en robe légère, se faire insulter ou poursuivre de leurs assiduités par des gens qui, malgré le floutage politiquement correct des visages, ne paraissaient ni wallons ni flamands. Quand on sait en outre que Bruxelles comporte une forte proportion de population d’origine extra-européenne et de religion non chrétienne, on commence à se douter de quelque chose.

    Cacher la vraie information

    Mais la fonction véritable des médias aujourd’hui n’est pas de nous « informer », ce qui impliquerait au moins de mettre en perspective les faits pour leur donner un sens. Elle consiste, au contraire, à essayer de dépeindre d’une couleur la plus aimable possible la cruelle réalité, à défaut de pouvoir la censurer.

    La réalité n’est pas qu’on ait trouvé un nouveau moyen de lutter contre les « stéréotypes sexistes » en Belgique. Non, la véritable information, c’est qu’à Bruxelles comme dans beaucoup de « quartiers populaires », une femme européenne – donc impudique aux yeux de leurs nouveaux habitants – ne peut plus se promener tranquillement sans se faire insulter ou draguer outrageusement, puisque assimilée à une personne de petite vertu.

    Mais cette information-là, taboue pour le Système, doit donc se trouver diluée dans un pathos destiné à faire croire que le problème viendrait d’un « sexisme » indéfini, alors qu’il résulte d’une situation bien identifiée mais politiquement incorrecte : le choc des civilisations sur le sol de l’Europe. Alors les journalistes, salariés du Système, font de leur mieux pour tourner autour du pot.

    Une curieuse faculté

    On nous a annoncé aussi l’ouverture d’une « faculté » de théologie musulmane à Strasbourg, destinée à la formation des imams turcs et mise en place avec le concours de la municipalité socialiste : une première en France, souligne le journaliste de service, chargé de saluer ce remarquable progrès vers un islam à la française (Le Monde du 31/8/2012, article de Guillaume Perrier).

    Le pauvre s’y prend cependant bien mal, qui nous dit quand même que ce projet a été soutenu par la Turquie, que l’établissement a d’ailleurs été visité par le ministre turc des Affaires étrangères, que l’enseignement se fera en turc et que le diplôme sera délivré par le département de théologie de l’Université d’Istamboul. Les formateurs viennent aussi de Turquie. Le journaliste nous dit également que le projet a été défendu à la municipalité par un élu dont le nom a plutôt une consonance anatolienne et que ce dernier aurait d’ailleurs obtenu le jumelage de Strasbourg avec un sympathique village islamiste. Enfin, on comprend que les gentils Ottomans se sentent si soutenus qu’ils souhaitent désormais ouvrir à Strasbourg un établissement secondaire de même nature, calqué sur les lycées d’enseignement religieux, et des centres de formation d’imams dans plusieurs villes de France.

    Curieuse « faculté », quand même, qui n’enseigne en turc qu’à des Turcs et se place sous le patronage du gouvernement turc. On ne voit pas très bien en quoi cela va faciliter la francisation de l’islam ou l’intégration des Turcs. Mais apparemment cela n’est pas un problème pour Guillaume Perrier.

    L’info pour cacher la vérité

    Le journaliste n’entre pas, bien sûr, dans ces considérations, même s’il se croit quand même obligé d’écrire le mot « faculté » entre guillemets. Il ne nous indique pas non plus l’importance de la communauté turque en Alsace, ni pour quelles raisons elle s’y est installée ni si elle « s’intègre » bien. Il n’aborde pas la nature des facilités offertes par la municipalité de Strasbourg.

    Non. Ce serait là sans doute sortir de « l’info » pour aborder les rivages dangereux de l’opinion ! Surtout pas : le salarié du Monde a pour seule mission de nous faire croire que former en turc des imams turcs sur le sol français nous fait progresser collectivement dans la voie de la « laïcité positive ». La seule question qui semble le préoccuper, et qui conclut d’ailleurs l’article, est d’ailleurs de regretter que le diplôme délivré ne le soit pas en français.

    « L’info » passe comme toujours à côté de l’essentiel. C’est même sa véritable fonction : submerger le lecteur, et plus encore le téléspectateur, sous un déluge d’insignifiance.

    Les médias vous « informent » . Dormez, braves gens !

    Michel Geoffroy (Polémia, 11 septembre 2012)

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  • Culture ou mise en condition ?...

    « Peu à peu, les ordures s'entassent au bord des rues. Les seringues et les bouteilles de bière brisées s'accumulent dans les parcs. Partout sur les murs apparaissent de monotones graffiti au message autiste: évocation d'un Moi qui n'existe plus ... On détruit les meubles dans les classes, les jardins puent la merde et l'urine… ce sont là de minuscules déclarations de guerre que sait interpréter le citadin expérimenté. »

    Hans Magnus ENZENSBERGER, dans Perspectives de guerre civile  

     

    Les éditions Les Belles Lettres viennent de publier Culture ou mise en condition ? , un essai de jeunesse de l'écrivain allemand Hans Magnus Enzensberger. Observateur critique et pessimiste de la société contemporaine, Hans Magnus Enzensberger est notamment l'auteur de Médiocrité et folie (Gallimard, 1991), Hammerstein ou l'intransigeance (Gallimard, 2010), Politique et crime (Gallimard, 2011) ou Le doux monstre de Bruxelles ou L'Europe sous tutelle (Gallimard, 2011).

     

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    "Essayiste et poète, H.M. Enzensberger, l'un des jeunes écrivains allemands les mieux doués de l'après-guerre, analyse ici en les démystifiant divers éléments de la vie culturelle de notre temps, muée depuis peu en une véritable « industrie de la culture ». Avec une intelligence et un humour peu communs il démonte les mécanismes d'un grand quotidien bourgeois, ceux du célèbre Spiegel, des actualités filmées, des livres de poche, des organisations touristiques… autant d’outils destinés, consciemment ou non, à façonner les esprits, à les pré-fabriquer ou à les abrutir.
    Quelques études littéraires pénétrantes (sur Böll, Grass, Johnson et divers poètes) complètent ce recueil, ainsi qu’un essai sur l’ « avant-garde » politique et littéraire, aussi méchant que sain et lucide.
    Mais H.M. Enzensberger ne se contente pas de dénoncer les maladies culturelles de notre temps, il propose des solutions, il éclaire déjà les voies possibles de l’avenir."

     

     

     

     

     

     
     
     
     
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  • Le bal des faux-culs ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 11 septembre 2012 et consacrée à la polémique entre Libération et Bernard Arnault...


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Arnault vs Libé... par rtl-fr

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