Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 1445

  • Misère de la pensée économique...

    Les éditions Fayard viennent de publier un nouvel essai de Paul Jorion intitulé Misère de la pensée économique. Anthropologue et économiste, Paul Jorion avait prévu dès 2004 la crise des subprimes dans son livre, refusé par plusieurs éditeurs, Vers la crise du capitalisme américain (La Découverte, 2007). Il a publié en 2011, chez le même éditeur, Le capitalisme à l'agonie.

     

    Misère de la pensée économique.jpg

    "Au plus fort de la crise, le silence des économistes est assourdissant, tout comme l’impuissance des élites politiques et des dirigeants financiers. Et pour cause : ils sont bien peu nombreux à avoir su anticiper les événements qui ont eu lieu depuis 2007. Comment la machine a-t-elle pu s’emballer à ce point sans faire réagir ceux qui avaient le pouvoir et les capacités d’éviter les catastrophes en chaîne ? Comment la pensée économique a-telle pu se fourvoyer autant ? Pourquoi n’est-elle pas capable d’inventer des solutions audacieuses et enfin efficaces ? 
    Après avoir annoncé un Capitalisme à l’agonie, Paul Jorion poursuit sa réflexion sur l’état du monde financier. Ce qu’il révèle est édifiant : la « science » économique n’en est pas une, mais nous trompe en s’en donnant les apparences. Constatant les errements d’une doctrine qui n’a fait qu’encenser la « machine à concentrer la richesse », laquelle déraille tragiquement aujourd’hui, Paul Jorion bouscule les dogmes établis et propose des voies inédites pour l’avenir : le temps de la solidarité est venu."

    Lien permanent Catégories : Economie, Livres 0 commentaire Pin it!
  • Ressuciter l'auroch ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article intéressant d'Etienne Dubuis paru dans Le Monde et Le Temps et consacré à un nouveau projet de recréation de l'espèce disparue des aurochs en vue de sa réimplatation dans des espaces naturels européens...

     

    Auroch.jpg


    Ils veulent ressuciter l'auroch

    Ressusciter une espèce disparue... et pas des moindres : l'auroch, à la corpulence si forte et aux cornes si redoutables qu'il a fasciné l'homme durant des millénaires avant de disparaître dans la première moitié du XVIIe siècle. Tel est le projet d'une poignée d'écologistes néerlandais regroupés dans la Fondation TaurOs. Lancé il y a quatre ans, soutenu depuis par des universités et des organisations environnementales, ce projet peut s'enorgueillir désormais de premiers résultats.

    Ancêtre des bovins domestiques, l'auroch a longtemps peuplé une immense aire géographique allant de la Chine à l'Europe, en passant par l'Inde et l'Afrique du Nord. Haut de près de deux mètres, lourd d'environ une tonne, doté de cornes en forme de lyre et de longues jambes fines, il impressionnait déjà les hommes préhistoriques - il est représenté notamment à Lascaux. L'espèce, victime d'une chasse excessive, s'est raréfiée jusqu'à disparaître avec la mort de son dernier représentant dans la forêt de Jaktorow, en Pologne, en 1627.

    L'auroch, pourtant, a continué à hanter les mémoires. Deux directeurs de zoo allemands, les frères Heck, ont tenté de le ressusciter dans les années 1920 et 1930, en croisant des races de bovidés espagnoles et françaises. Sans résultat probant. La tentative de la Fondation TaurOs apparaît très différente, dans ses buts comme dans ses moyens. Il n'est plus question pour elle de créer une "survache", comme a pu en rêver le régime nazi, mais d'enrichir la biodiversité et de mieux utiliser les derniers grands espaces sauvages d'Europe. Surtout, de nouveaux instruments promettent de gros gains d'efficacité.

     

    La méthode de base reste classique. Elle consiste à amasser le maximum d'informations sur l'auroch, puis à rassembler les races bovines qui s'en rapprochent le plus, afin de les croiser et de sélectionner les veaux les plus ressemblants. La principale nouveauté est l'usage de la génétique, qui permet de prendre non seulement en compte l'aspect et le comportement des animaux concernés, mais aussi leurs caractéristiques les plus profondes. "Nous ne parviendrons jamais à obtenir exactement la bête d'origine, reconnaît l'initiateur du projet, Henri Kerkdijk. Mais nous espérons créer un nouvel animal, le tauros, qui en sera très proche à tous égards, et se révélera, comme lui, capable de vivre à l'état sauvage."

    Une cinquantaine d'hybrides

    Des premiers croisements ont eu lieu - tantôt naturellement, tantôt par insémination artificielle - entre des races primitives d'Espagne, d'Italie et d'Ecosse notamment. Ils ont produit un troupeau d'une cinquantaine d'hybrides qui pâturent dans la région de Keent, aux Pays-Bas. Quelques-uns de ces animaux possèdent déjà une certaine ressemblance avec l'auroch. Tel un mâle de deux ans et demi, fils d'un taureau de race pajuna et d'une vache de race maremmana. Une bête baptisée Manolo Uno, confie Ronald Goderie, directeur de la fondation, "en l'honneur du dernier cow-boy espagnol vivant".

    L'aventure ne fait que commencer, cependant. "Nous comptons arriver près du but après quatre générations", estime Henri Kerkdijk. Soit autour de 2025. Parallèlement, la fondation s'efforcera d'habituer ces animaux à une vie toujours plus libre dans des espaces toujours plus vastes. Son espoir est que, d'ici une quinzaine d'années, les tauros formeront des troupeaux dans au moins cinq zones protégées du continent. En d'autres mots, qu'ils auront trouvé leur place au sein de la faune sauvage européenne.

    "Cela peut marcher", assure Alexandre Reymond, professeur associé au Centre intégratif de génomique de l'université de Lausanne. "Il est tout à fait envisageable de créer de cette façon un bovidé de type nouveau, assez rustique pour s'adapter à la vie sauvage." Et la consanguinité ? "Le risque existe, répond le scientifique. Mais il n'est pas sûr qu'il se concrétisera. Les souris qui ont peuplé l'Australie, il y a quatre millions d'années, descendaient d'un nombre infime de femelles. Et pourtant, elles se sont multipliées sans peine et ont même divergé en plusieurs espèces. Tout dépend du bagage génétique, délétère ou non, des premiers de lignée."

    Etienne Dubuis (Le Monde, 2 novembre 2012)

    Lien permanent Catégories : Science 0 commentaire Pin it!
  • Dans la toile de l'empire américain...

    Nous reproduisons ci-dessous, un point de vue d'Oskar Freysinger, cueilli sur le site suisse Les Observateurs et consacré à l'impérialisme américain et à ses conséquences... Député de l'Union du Centre au Conseil national suisse, Oskar Freysinger est à l'origine du référendum d'initiative populaire « Contre la construction de minarets » qui a recueilli une large majorité en 2009.

     

     

    Impérialisme US.jpg

     

    Dans la toile de l'empire US

    L’Empire tient financièrement en otage la planète entière. Il exige sa dîme partout, se comporte en seigneur planétaire de l’économie et cherche à affaiblir ou détruire toute fortune concurrente.

    Les empires sont à la politique internationale ce que l’égoïsme et l’avarice sont à l’individu. Un empire comme les USA ne considère jamais les pays du vaste monde comme une fin en soi, mais seulement comme un moyen. Certains de ces pays étant serviles et soumis, il les qualifie « d’amis ». D’autres lui étant utiles sans être totalement à sa botte sont appelés des « alliés ». Il ne reste que quelques états, généralement des empires concurrents, qui résistent et s’opposent à la toute-puissance messianique de l’oncle Sam et sont donc qualifiés « d’empires du mal ». Le reste forme une énorme masse grise de nations changeant de statut au gré des intérêts de l’Empire.

    Le troisième cercle

    L’Empire est construit sur la base trois cercles concentriques : le premier, le « homeland », patrie des hommes ventrus au bermuda portant casquette de baseball et mâchant d’énormes chewing-gum «bazooka », est considéré par les habitants de l’Empire comme le centre du monde, la patrie des seuls hommes libres de la planète. Autour, il y a la zone grise que les agents de l’Empire manipulent à souhait. Plus loin, dans le troisième cercle, c’est la zone de guerre où règnent la destruction et le chaos.

    L’empire ressemble à un cyclone : Rien ne bouge dans son l’œil, mais autour, le monde est en perpétuel mouvement. Le Vietnam, jadis, s’est trouvé dans une telle tempête de feu. L’Ex-Yougoslavie, l’Irak, l’Afghanistan, la Lybie et la Syrie ont suivi. Mais l’empire a appris la leçon, depuis sa déconvenue vietnamienne. Désormais, il n’envoie plus ses hommes au sol, il se contente de contrôler les airs et envoie les troupes spéciales qataries, des mercenaires formés par la CIA, pour faire le sale boulot sur le terrain. Ainsi, les cadavres sur le sable chaud sont-ils toujours bien bronzés et arabes.

    La loi du plus fort

    Lié à la maison Saoud par le pétrodollar, l’Empire tient financièrement en otage la planète entière. Il exige sa dîme partout, se comporte en seigneur planétaire de l’économie et cherche à affaiblir ou détruire toute fortune concurrente. La Suisse en fait la cruelle expérience depuis quelques années, puisque l’Empire cherche à détruire sa place financière sur la base de règles qui n’ont d’autre morale que celle du plus fort, comme dans la fable du loup et de l’agneau. Hélas, au lieu de se défendre bec et ongles, la Suisse a d’entrée de jeu cédé aux appétits étatsuniens qui, encouragés par tant de mollesse, sont devenus dévorants depuis.

    En Lybie, zone de guerre où l’empire n’est intervenu qu’en coulisses, la guerre civile continue à fleurir et le pétrole coule à flots et à bon marché pour permettre de produire les « bazookas » de l’homme aux bermudas qui promène sa graisse insouciante entre les MacDo et les Kentucky Fried Chicken de toutes les Amériques. Quant à la Syrie, elle pourrait bien devenir le point de départ d’un conflit mondial qui aura pour seule vertu de remettre les compteurs de l’abyssale dette américaine à zéro.

    La ceinture verte

    Partout, l’Islam fondamentaliste progresse, cette ceinture verte qui finira par étrangler le monde encore plus ou moins libre. Considérant certains descendants du prophète comme des alliés économico-politiques de l’Empire, oncle Sam cède des parts de marché grandissants aux barbus. Ainsi, le Kosovo est-il peu à peu dominé par l’économie et les intérêts turcs, tout en servant de plateforme à la vente de la drogue afghane, la prostitution et le trafic d’armes en occident. Y règne un régime de façade apparemment démocratique avec à sa tête un ex-criminel de guerre que l’on tient par son passé, et derrière, les clans mafieux s’en donnent à cœur joie.

    Tout le monde voulant plaire aux maîtres du monde et leur impérieuse emprise, les Suisses, pourtant la plus vieille et seule vraie démocratie au monde, se sont hélas empressés, les premiers, à reconnaître l’amputation d’un Etat de Droit de l’une de ses provinces historiques devenue depuis une énorme base américaine et destinée, demain, à devenir la tête de pont d’un nouvel Empire ottoman lorgnant vers les Balkans.

    Car l’Empire US, comme tous les Empires avant lui, aime la fluctuation des frontières, le jeu des contrastes, le clair-obscur. C’est devant les phares de sa lumière aveuglante qu’il fait danser les ombres agitées du monde, c’est dans le diffus qu’il règne et manipule. Partout, il distribue les bons et les mauvais points, définit le bien et le mal, récompense où punit, redécoupe et redéfinit, en fonction de ses intérêts propres. Aucune mission civilisatrice là-derrière, aucune raison idéologique, car le pouvoir de l’Empire n’est pas au service de l’humain, il ne se suffit qu’à lui-même. L’œil du cyclone est vide. C’est un œil de verre privé d’émotions que viennent laver les larmes du monde afin que son regard reste perçant comme celui de l’aigle prêt à fondre sur sa proie.

    Hier, c’était le ciel de la Serbie qu’obscurcissaient les ailes de l’aigle US.

    Et demain ?

    Oskar Freysinger (Les Observateurs, 2 novembre 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Les snipers de la semaine... (51)

    Hunger_Games.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site de Valeurs actuelles, Denis Tillinac dézingue Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement et grande prêtresse du politiquement correct...

    Misère de l'intelligence

    najat-vallaud-belkacem.jpg

     

    - sur Atlantico, Christian Combaz rafale ce gouvernement socialiste tétanisé devant le monde réel et sa dureté...

    Hollande et Ayrault sont-ils tétanisés par la méchanceté du réel ?

     

    Hollande-ayrault.jpg

    Lien permanent Catégories : Snipers 0 commentaire Pin it!
  • Quand la coupe de la repentance déborde...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Bernard Lugan, cueilli sur son blog et consacré aux récentes manifestations de repentance de nos gouvernants... Une volée de bois vert !

     


    La coupe de la repentance déborde par BernardLugan

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Le conflit du Trône et de l'Autel...

    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 63, novembre - décembre 2012).

    Le dossier central est consacré au conflit du Trône et de l'Autel. On peut y lire, notamment,  des articles de  Bernard Fontaine ("Le choc des deux glaives au Moyen Age" ; "Frédéric II de Hohenstaufen"), de  Charles Vaugeois ("Luther, la Réforme, l'Allemagne et la France"), d'Aimé Richardt ("La longue histoire du gallicanisme") et de Philippe Conrad ("1905 : la séparation de l'Eglise et de l'Etat").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec l'historien et professeur de sanskrit Michel Angot ("L'Inde, une civilisation ignorée") et  des articles de Philippe d'Hugues ("Pierre Benoît et ses quarante romans") et de Jean-Joël Brégeon ("Un homme de l'ombre : Georges Albertini") ainsi que la chronique de Péroncel-Hugoz.

     

    NRH 63.jpg

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!