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Métapo infos - Page 1341

  • La grande séparation...

    Nous vous signalons la publication cette semaine, aux éditions Gallimard, d'un essai d'Hervé Juvin intitulé La grande séparation - Pour une écologie des civilisations. Économiste, nourri de réflexion historique et géopolitique, Hervé Juvin est l'auteur  d'un livre essentiel, Le renversement du monde (Gallimard, 2010). Ce nouvel essai, à la thématique audacieuse, était particulièrement attendu...

     

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    " La grande séparation constitue le troisième et dernier volet d’une trilogie entamée avec L’avènement du corps en 2005 et poursuivie avec Produire le monde en 2008. Hervé Juvin y soulève une question dérangeante, celle de «l’écologie humaine».
    Un large accord existe désormais sur la nécessaire préservation de la biodiversité. Mais la diversité humaine? La diversité des cultures? Nous n’avons pas moins à nous préoccuper, plaide Hervé Juvin, de sauvegarder le trésor que représentent les différentes manières d’être homme, aujourd’hui laminées par la mondialisation, un développement économique aveugle et l’indifférenciation juridique.
    Il y faut plus qu'une politique attentive à maintenir les conditions de survie des cultures et des civilisations dans leur originalité. Il y faut une redécouverte du vrai sens de la politique."

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  • La négation du réel criminel est suicidaire...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la tentative de négation de la réalité criminelle de notre société par l'oligarchie politico-médiatique...

     

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    France : la négation du réel suicidaire est criminel

    La déferlante criminelle que nous prédisions clairement, depuis la fin 2012, est là. Prouvons-le en écoutant la société civile : personnels hospitaliers, pompiers, buralistes.

    • À Marseille, le professeur chargé des services d’urgence des hôpitaux déclare voici peu : « Nous sommes confrontés à un niveau de violence jamais atteint. » Sur tout le système hospitalier français, les « atteintes aux biens et aux personnes » ont doublé entre 2011 et 2012.

    • Chez les pompiers, les agressions physiques augmentent de 35 % de 2008 à 2012.

    • Buralistes : leur confédération recense 341 vols à main armée de janvier à juin 2013 (1,8 par jour) dont 43 à Marseille.

    Mais cette vague criminelle affecte-t-elle le monde entier ? Au moins, toute l’Union européenne ? Non : elle est une triste exception française car, partout dans le monde développé, la criminalité baisse fortement – parfois, elle s’écroule.

    • En Angleterre en 2012 : cambriolages, – 7 % ; crimes violents, – 6 % ; violences urbaines, – 17 %. Cela résulte-t-il d’un brutal matraquage répressif ? Non : entre 2010 et 2012, la police anglaise a perdu 14.186 fonctionnaires ; ses effectifs sont au plus bas depuis 2002. Or, le risque pour un Britannique d’être victime d’un crime est le plus faible depuis trente ans !

    • Aux États-Unis, les crimes violents ont diminué de 32 %, de 1990 à 2012. Mieux encore : dans les métropoles américaines, le recul des homicides, vols à main armée, agressions et autres délits est de 64 % !

    Même l’Estonie a réussi, depuis 1995, à faire baisser les vols à main armée, vols de véhicules, etc. de 60 %.

    Donc, l’échec français est bien français ; clairement dû au fait que l’attelage gouvernemental tire à hue et à dia, Mme Taubira vidant les prisons et la police tentant vainement ensuite de rattraper les criminels.

    Face à ce désastre, que veulent les Français ? Là aussi, les choses sont claires. Ils veulent :

    • Qu’on prenne la sécurité au sérieux : dans Le Journal du Dimanche du 29 septembre 2013, la sécurité caracole en tête des enjeux des futures élections municipales (30 %, ex æquo avec l’emploi), juste après la fiscalité (32 %).

    • Une justice plus sévère : Dans Le Figaro, sondage du 22 mars 2013, les Français demandent à 92 % une perpétuité réelle (sans libération conditionnelle) pour les crimes les plus graves ; 88 % des Français se disant « de gauche » ayant la même exigence.

    Cependant, les Français se fient-ils aux médias dominants pour les alerter et les informer, d’abord sur la sécurité ? Non ! Dans un sondage (Marianne, 15 mars 2013), les Français placent, en termes de confiance, les journalistes à la 27e place sur 33. Faire confiance aux journalistes ? Non : 60 % ; oui : 37 % seulement. Autre sondage (Le Point, 25 janvier 2013) : les médias font-ils mal leur travail ? Oui : 58 % ; ignorent-ils les vrais problèmes des Français ? Oui : 72 %.

    Pourtant, les médias dominants forment désormais une sorte « d’orchestre rose », voué à nier le réel criminel. De cela, un exemple caricatural. Durant l’été 2013, la radio France Info présente une série de Jacques Legros, intitulée « Les pousse-au-crime » et consacrée aux « criminels qui ont marqué nos sociétés ». Série bien sûr écoutée avec intérêt par le criminologue que je suis. Il n’empêche que, pour Legros et France Info, comment se prénomment nos criminels d’aujourd’hui ? Benoît… Bruno… Catherine… Charlène… Christine… Clément… Corinne… Estelle… Jason… Kevin… Pascal… Sylvie… Thierry. C’est tout ?

    Oui. Legros et France Info ignorent-ils que, dans la vraie vie, dans la rue et dans les tribunaux, les criminels se nomment rarement Christine ou Thierry ? Non, bien sûr. Force est donc de conclure au camouflage et au déni du réel.

    Cet exercice de conjuration du réel criminel s’opère au nom du « fait divers ». Toujours plus, la criminalité disparaît des médias dominants. Il n’y a plus que d’anodins « faits divers ». Récemment, Najat Vallaud-Belkacem dénonce la « tyrannie des faits divers ». Alain Duhamel, lui, fustige « l’hystérisation des faits divers ». Et dans Libération, Pierre Marcelle, qui est une sorte de Jiminy Cricket du monde bobo, vomit les « fait divers » à chaque éditorial.

    Pourtant, face à la brutale réalité criminelle, toutes ces entreprises d’édulcoration, de relativisation, ces finasseries et conjurations de la réalité sont vouées à l’échec, pour les trois excellentes raisons que voici :

    • Dans la vraie vie, hors de la médiasphère, les « faits divers » n’existent tout simplement pas. Il s’agit d’un pur classement journalistique, dans lequel on empile des infractions, contraventions, délits et crimes, seules catégories juridiques pertinentes dans un État de droit.

    • Dans une société, même dictatoriale, on ne dissimule pas la réalité criminelle à la population. Les gens savent. Ils se parlent. Même la défunte URSS et sa propagande, même la Chine post-communiste n’ont pu camoufler à leurs peuples les vastes trafics criminels s’opérant en leur sein. Et la Ve République de 2013 n’y arrivera pas non plus.

    • Enfin, et pire encore que tout, pour « l’orchestre rose », cette négation du réel criminel est suicidaire. Car ce n’est pas la première fois que la gauche l’entreprend. Vers l’an 2000, le déni y était identique. Le « sentiment d’insécurité », entendait-on alors, n’émanait que de beaufs avinés et réac. Une simple campagne de com’ apaiserait tout cela bientôt.

    Arriva la présidentielle d’avril 2002. M. Jospin fut candidat – on connaît la suite. « L’orchestre rose » de 2013 est-il conscient de ce précédent ? Ouvre-t-il parfois les yeux, comprend-il l’effet de son mépris appuyé pour les « faits divers », sur des Français pillés et inquiets ? Il ne le semble pas.

    Pour conclure, cette citation du grand théoricien marxiste Karl Kautsky (1854-1938), père fondateur de la social-démocratie allemande : « Quand une classe ou une société dégénère, ou qu’elle est trop violemment bousculée, elle rejette toujours la vérité. Elle n’use plus de son intelligence pour clairement établir ce qui est, mais cherche des arguments pour s’apaiser, se consoler et se tromper elle-même. » Qu’ajouter ?

    Xavier Raufer (Boulevard Voltaire, 7 octobre 2013)

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  • L'homme dans la guerre...

    Les éditions Grasset publient cette semaine L'homme dans la guerre - Maurice Genevoix face à Ernst Jünger, un essai de Bernard Maris. Économiste et journaliste, gendre de Maurice Genevoix, Bernard Maris préside l'Association « Je me souviens de Ceux de 14 » dédiée à sa mémoire. Il vit dans la maison de l'écrivain, en bord de Loire. Il est notamment l'auteur d'un Antimanuel d'économie (Bréal, 2003 et 2006).

     

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    " Ils se battirent l’un contre l’autre, à la tranchée de Calonne, et furent blessés le même jour. Ces deux hommes, si jeunes, vécurent le même conflit, l’un germanophile, l’autre francophile, l’un et l’autre amoureux des lettres et du pays ennemi. Ils devinrent deux immenses écrivains sous les ombres et dans l’horreur, par l’horreur.

    Maurice Genevoix parle de chaque homme qui tombe ; Ernst Jünger évoque les soldats, l’armée, la nation. Leur lecture croisée, cent ans après, donne un éclairage extraordinaire sur le premier conflit mondial. Bernard Maris s’approche d’un double mystère : celui de l’acharnement et de la singularité de nos deux nations. Il nous porte, avec Genevoix et Jünger, à la hauteur de cette Guerre dite « Grande ». "

     

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  • Le tocsin sonne...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Thierry Benne, cueilli sur Causeur et consacré à la vacuité des appels au front républicain contre le Front national...

     

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    FN : après Brignoles, le tocsin sonne

    Face à la montée du Front National et au lendemain de l’élection cantonale de Brignoles, le tocsin sonne à toute volée dans les états-majors des partis. La République est en péril et chacun d’invoquer le pacte républicain, qui correspond  au code de bonne conduite des élus politiquement présentables.  La Gauche, de marteler qu’il faut absolument  dresser en sus un front républicain pour faire échec si nécessaire  à l’intrus. Bien entendu, le pacte républicain, comme le Front républicain, sont censés reposer sur des valeurs républicaines dont, comme de juste,  les seuls partis de pouvoir ou de coalition détiennent l’absolu monopole. Pourtant, si dans l’esprit de la plupart des nos concitoyens ces valeurs demeurent encore vivantes, force est de reconnaître qu’elles sont aujourd’hui bien mal en point. Qu’on en juge plutôt !

    On commencera par le contournement sournois de la volonté du peuple français par la triple collusion de l’Exécutif, du Parlement et, dans une moindre mesure, du Conseil constitutionnel pour faire échec au Non des Français au referendum de 2005 sur l’adoption d’une nouvelle constitution européenne. Cela fait partie des trahisons qui marquent. Toujours à propos de représentation nationale, on comprend mal comment un parti qui réunit à grand peine moins de 5% des suffrages de la Nation réussit à avoir quasiment vingt fois plus de députés qu’un mouvement qui mobilise régulièrement près d’un électeur sur six. De même, comment le principe républicain d’égalité se conjugue-t-il avec le monopole de la représentation syndicale qui aboutit à ce que seule compte ou presque la voix de  8 % des salariés (surtout publics) , quand les 92% qui restent (surtout privés !)  sont pratiquement réduits au silence. Enfin, comment ose-t-on prétendre conduire démocratiquement le processus de réforme des retraites, sans que 16 millions de retraités puissent déléguer un seul représentant ni au Conseil d’orientation des retraites, ni au Conseil économique, social et environnemental ?

    Le Conseil constitutionnel, lui-même, dont on vient de célébrer en grande pompe le 55ème anniversaire avec celui de la Constitution, n’échappe pas davantage à la critique. C’était, on l’a vu,  avec son aval complaisant que le pouvoir put en 2008 mettre à la corbeille le referendum de  2005.  Mais dix années avant, le Conseil avait déjà sciemment validé les comptes de  deux candidats à la présidence, en sachant parfaitement qu’ils étaient pour l’un parfaitement faux et pour l’autre gravement irréguliers. C’est encore ce même Conseil qui avait cru pouvoir le 30 juillet 2010 “louvoyer” avec l’illégalité flagrante de l’ancienne procédure de garde à  vue en fixant  à l’Exécutif  pour la régulariser un délai de rien moins que 11 mois  qu’il n’était normalement pas au pouvoir du juge d’accorder.

    La laïcité, l’une des valeurs-phare de notre République, se fissure sous les coups de boutoir de ceux qui y voient un obstacle à leurs ambitions prosélytiques ou pas. Il est patent désormais qu’en violation des règles européennes,  une bonne partie  des abattages se font sur notre sol  selon le rite hallal, alors que la population musulmane ne représente pas 1/5 de la population française et qu’en son sein, les tenants purs et durs d’un  islamisme radical sont encore infiniment moins nombreux. L’interdiction du voile ne franchit pas la porte de nos universités, comme si ces dernières bénéficiaient par rapport à la République d’un privilège d’extraterritorialité. Et que dire de ce qui subsiste encore des horaires “aménagés” de certaines  de nos piscines, des menus “alignés” de nos cantines scolaires,  des pans entiers de notre histoire que nos enseignants ne peuvent plus aborder sans mettre leurs classes en ébullition ou encore de ces admissions hospitalières en urgence qui s’opposent à l’intervention d’un soignant masculin ?

    Que dire aussi de l’attaque en règle contre les familles ? De l’ambition exorbitante d’une Éducation Nationale, qui prétend s’arroger, y compris à l’encontre des  parents, le droit d’éduquer les enfants, alors qu’elle peine – et le mot est faible – à seulement les instruire ? Comment justifier l’acharnement fiscal contre les avantages des familles, dont beaucoup n’avaient  rien d’exorbitant, mais expliquaient l’efficacité de notre politique nataliste ? Que vaut enfin cette prévalence constante de l’assistanat qui, tout en asphyxiant ceux qui le financent  et en déresponsabilisant ceux qui en profitent,  veut faire  croire à chacun qu’un bon vote  peut remplacer l’effort ?

    Parlons maintenant de la Justice. Comment peut-on admettre qu’un syndicat influent de magistrats puisse mépriser les justiciables et le personnel politique au point de dresser  impunément un mur des cons, qui tend d’ailleurs un redoutable miroir à ses pitoyables auteurs? Comment ensuite la Justice pourra-t-elle donc exiger du citoyen le respect qu’elle-même ne lui accorde pas? Que penser de tous ces meurtres dont on ne peut même plus dire que l’auteur soit un récidiviste,  tellement il se trouve dans une démarche constante, uniforme  et continue d’infraction? Comment les citoyens peuvent-ils être contraints de croiser régulièrement dans leurs cités des individus, dont la dangerosité avérée est telle qu’aucun juge en charge de famille  n’admettrait  leur liberté  dans le voisinage immédiat de son propre domicile?

    Par ailleurs, le peuple français est un peuple libre et il supporte de plus en plus mal que l’on embrigade ou que l’on ampute sa mémoire, au prix d’une infantilisation qui en dit long sur le sens  démocratique  de ceux qui ont exigé  ces  “souvenirs imposés”. Et de se demander en quoi  ce qui a été commis  sur le plan de l’atrocité et de la barbarie par le nazisme doit seul être retenu, alors que des massacres en tous points comparables ou pires (voir l’exemple de Katyn),  mais commis par des Staline, Mao, Pol Pot ou consorts  peuvent  être soigneusement oubliés et  retranchés de l’Histoire comme s’il ne s’était rien passé.

    Mais cette revue serait incomplète si elle ne s’attachait pas à quelques affaires récentes qui, pour être plus personnelles, n’en  révèlent pas moins des dérives préoccupantes. D’abord l’actuel Président de la République avait lors de sa campagne électorale pris le pays à témoin qu’avec lui c’en était fini de l’interférence des affaires privées et des affaires publiques. Or, en en plein marasme, la République prend à sa charge tout ou partie des frais d’une dame qui n’a -semble-t-il- aucun lien de droit avec son Président  et qui se permet en outre par un tweet malvenu de torpiller la candidature électorale de son ex-rivale. Une autre fois, c’est le compagnon d’une  importante ministre qui éructe publiquement et un jour de Fête Nationale  sa bave  antimilitariste, avant de récidiver quelque mois plus tard  en insultant  directement le Ministre de l’Intérieur. Mais le comble de la confusion entre les affaires privées et les affaires publiques, c’est incontestablement l’affaire Cahuzac où il est clairement apparu que le responsable de la collecte des impôts s’arrangeait pour échapper lui-même aux efforts qu’il exigerait de tous les autres, le tout en mentant effrontément à la représentation nationale.

    Certes, ce modeste tour d’horizon ne saurait prétendre à l’exhaustivité, mais il n’en révèle pas moins l’écart béant  qui existe entre les vertus supposées du Front républicain et  le contenu de plus en plus faisandé de ces emballages fort trompeurs. le plus important pour que vive la République, ce n’est assurément pas la survivance du  pacte républicain, encore moins celle du front républicain, mais la pérennité des vraies vertus républicaines, celles qui font que tout un peuple peut encore faire raisonnablement confiance à ceux qui le dirigent.

    Thierry Benne (Causeur, 7 octobre 2013)

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  • Assimilation : la fin du modèle français...

    Les éditions du Toucan viennent de publier Assimilation : la fin du modèle français, un essai de Michèle Tribalat. Directrice de recherches à l’INED (Institut Nationale des Etudes démographiques), Michèle Tribalat étudie depuis de nombreuses années les questions liées à l’immigration et à l’Islam. Elle a publié notamment : La République et l’Islam (Gallimard, 2002) et Les Yeux grands fermés (Denoël, 2010). Vous pouvez écouter ci-dessous l'entretien qu'elle a accordé à France Infos à l'occasion de la publication de ce nouveau livre.

     

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    " L’assimilation est un processus social de convergence des comportements, auquel la mixité des unions apporte une contribution décisive. C’est ainsi que des millions d’immigrés et d’enfants d’immigrés sont devenus des Français à part entière. Elle s’effectue dans un rapport inégalitaire entre la nation qui accueille et les nouveaux venus. C’est de ces derniers que sont attendus la plupart des efforts, sous la pression sociale exercée par la population environnante. Ce qui ne veut pas dire que cette dernière n’évolue pas. Si elle n’est pas disposée à se plier aux mœurs des nouveaux venus, elle se transforme pourtant elle aussi mais sans avoir l’impression que ses modes de vie ou ses pratiques culturelles sont profondément chamboulés, ou directement remis en cause.
    En république, tout cela se pratique à l’abri des grands principes auxquels la nation et les citoyens sont attachés. Mais l’assimilation nécessite que le corps social s’y engage sans réticence – en l’occurrence les classes populaires qui sont au front de la cohabitation inter-ethnique – et dans son entier, élites comprises.

    Dans ce livre qui fera date, Michèle Tribalat démontre que ce processus a aujourd’hui cessé de fonctionner. "

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  • Au secours, les réactionnaires sont partout !...

    Palsambleu, les belles âmes du quotidien Libération viennent de découvrir avec inquiétude que la série "Le Trône de fer", dans son superbe générique, véhiculait une vision réactionnaire du monde...

    Quand ils auront dépassé le générique (ou lu l'ensemble du cycle romanesque), peut-être découvriront-ils également, avec horreur, que les personnages principaux pratiquent une realpolitik impitoyable, sont animés par une certaine volonté de puissance, vouent un culte suspect à la force guerrière et peuvent être soupçonnés de ne pas être de parfaits défenseurs des droits de l'homme ?...

     
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