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Métapo infos - Page 1045

  • Chez Léon...

    Les éditions Pardès viennent de publier, dans leur collection Qui suis-je, une biographie de Francis Bergeron consacrée au flamboyant, sulfureux et truculent Léon Degrelle, et à son aventure politique et guerrière. Journaliste, Francis Bergeron est déjà l'auteur, dans la même collection, de biographies  de Saint-Loup , de Hergé et de Maurice Bardèche , ainsi que d'une géopolitique de Tintin intitulée Hergé, le voyageur immobile (Fol'Fer, 2015).

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    " Léon Degrelle (1906-1994): « Seule compte la foi, la confiance brûlante, l'absence complète d'égoïsme et d'individualisme, la tension de tout l'être vers le service, si ingrat soit-il, n'importe où, n'importe comment, d'une cause qui dépasse l'homme, lui demandant tout, ne lui promettant rien. » (1944.)

    Degrelle a été un vrai héros de roman à la Alexandre Dumas, un personnage fascinant, digne des plus grandes épopées, avec sa part de faconde, de farce, de grandiloquence, d'autojustifications, d'aveuglement, d'échecs, mais aussi d'héroïsme, de grandeur, de tragédie. Écrivain précoce, curieux de tout, Léon Degrelle a effectué son premier reportage au Mexique à 23 ans. Puis, ce militant catholique, ami d'Hergé, polémiste dans l'âme, s'est lancé bruyamment dans la politique en faisant de Rex, journal et maison d'édition de l'Action catholique belge, un parti qui obtiendra vingt et un députés et onze sénateurs en mai 1936. Député de Bruxelles en avril 1939, son immunité parlementaire est bafouée par une arrestation arbitraire en mai 1940. Méprisé par les autorités allemandes d'occupation de la Belgique, il prendra sa revanche sur le front de l'Est : engagé comme simple soldat sous uniforme allemand, en août 1941, il terminera la guerre, à 38 ans, avec le titre de commandeur de la division SS Wallonie. Par sa force de conviction, sa lecture de l'Histoire et son talent d'écrivain (La Campagne de Russie 1941-1945), il s'efforcera de nous convaincre que la croisade antibolchevique était une guerre juste, faite d'esprit de sacrifice et de don de soi. Ce «Qui suis-je?» Degrelle retrace la vie tumultueuse de cet ancien militant de la jeunesse catholique belge, personnage à multiples facettes et au destin exceptionnel, qui, après 1945, de son exil en Espagne, se fera le metteur en scène de sa propre gloire. "

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  • Les Bobards d'or 2016 !...

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    Lundi 14 mars 2016, dans une semaine, la Fondation Polémia organisera sa 7e cérémonie des Bobards d'or, destinée à fustiger les pire mensonges médiatiques de l'année.

    La cérémonie se déroulera, à partir de 19 heures 30, au Théâtre du gymnase Maie-Bell, 38 boulevard de Bonne Nouvelle à Paris (10e).

    Vous pouvez réserver votre place et voter pour l'un des dix bobards sélectionnés pour l'année 2015 sur le site des Bobards d'or.

     

     

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  • Quand on sonne les cloches à Richard Millet...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Brighelli, cueilli sur son blog Bonnet d'âne et consacré au dernier épisode en date de la chasse à l'homme lancée par la bien-pensance contre l'écrivain Richard Millet...

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    Quand on sonne les cloches à Richard Millet, ce n’est pas l’angélus !

    De Richard Millet, je ne sais pas grand-chose. Nous fîmes une émission ensemble chez Ardisson en 2005, je venais de sortir la Fabrique du crétin, et lui le Goût des femmes laides — un joli roman fort bien écrit sur un sujet somme toute assez peu labouré, sinon par Brassens dans une chanson moins connue que d’autres.
    Puis il a disparu de mon radar jusqu’en 2012. Cette année-là, il publiait Langue fantôme, un pamphlet sur l’état assez peu littéraire de la langue littéraire actuellement en usage en France, suivi d’un (très court) Eloge d’Anders Breivik, éloge paradoxal qui lui servait de prétexte à fustiger cette Europe ouverte à toutes les migrations. Et non, comme ont voulu le croire tous ceux qui ne l’avaient pas lu, à célébrer le tueur norvégien.
    Emoi dans Boboland ! Annie Ernaux se fendit aussitôt dans le Monde d’une tribune-pétition, co-signée par une foule d’écrivains connus (Le Clézio, dont Millet cultive une sainte horreur depuis vilaine lurette) et inconnus (tous les autres) réclamant la tête de l’imprécateur de ce vivre-ensemble que la rue de Grenelle, à la même époque, érigeait opportunément en totem de l’Education. Millet, qui vivait essentiellement d’un poste de lecteur chez Gallimard (à qui il a tout de même permis d’obtenir le Goncourt au moins en deux occasions, pour les Bienveillantes et pour l’Art français de la guerre) se trouva fragilisé, marginalisé, et confiné dans une léproserie. En attendant le prochain faux-pas qui permettrait de lui coller douze balles dans la peau et la tête dans la lunette de la Veuve.
    Du coup, je m’étais intéressé aux écrits polémiques de ce garçon un peu trop chrétien pour moi, qui se la joue « hanté pénultième » selon le joli mot d’un critique, mais qui dit des choses justes sur l’état actuel de la littérature française (pas très loin de ce qu’avaient asséné en leur temps Pierre Jourde dans la Littérature sans estomac et Jourde & Naulleau dans leur Précis de littérature du XXIème siècle) et l’apocalypse molle dans laquelle on engloutit la langue, littéraire ou non — dans une déconstruction dont j’ai moi-même analysé la chronologie, les intentions et les effets dans Voltaire ou le jihad.
    Sur ce, Millet, briguant manifestement la palme du martyre, a accumulé aux éditions Pierre-Guillaume de Roux ou Fata Morgana les petits essais assassins. Evidemment, la Bien-pensance Unique ne l’avait pas lâché, et il ne l’a pas lâchée. Ainsi, quand notre homme, dans un article publié dans la Revue littéraire et intitulé « Pourquoi la littérature française est nulle », a récemment tiré à vue le dernier livre de Maylis de Kerangal (qui ça ?), ex-signataire de la pétition Ernaud — une dame très bien du tout-Paris qui compte —, le petit peuple des écrivains en cour a supplié Antoine Gallimard de se débarrasser enfin du trublion… Tous (BHL en tête, qui ne s’en serait douté ?) ou presque tous — Sollers par exemple a intelligemment continué à dialoguer avec Millet, expliquant que « Richard Millet a eu un tort, celui de mêler à ses considérations sur la littérature des idées politiques, et des idées politiquement incorrectes. Elles ont permis à l’opinion, surtout l’opinion militante, se voulant extrêmement engagée, de l’accuser, avec des mots injurieux, d’être révisionniste et d’avoir écrit une immondice ; allant jusqu’à s’en prendre aux éditions Gallimard en s’exclamant : « Comment avez-vous pu publier une chose pareille ?! » Cette immédiateté de la réaction inquisitoriale, et je dirais même stalinienne, m’amène à dire que désormais, n’importe quelle interprétation peut avoir lieu sur des motifs « politiques » – je mets des guillemets – où on accuse d’emblée l’autre de racisme, d’ antisémitisme, etc., et je trouve que ça commence à bien faire. Pas vraiment parce que ça m’indigne « personne ne ment davantage qu’un homme indigné », a dit Nietzsche – mais parce qu’il y a une volonté d’éviter le débat de fond, c’est-à-dire ce que Richard Millet voit comme un désenchantement, un effondrement, une dévastation de la littérature, et sur quoi je suis en partie d’accord.»Pour avoir écrit ces lignes, il sera beaucoup pardonné à Sollers.
    Comme nous l’avons vu avec Kamel Daoud, la pétition-indignée-fatwa est l’actuel substitut du couteau de boucher dans le Nouveau Totalitarisme de l’Impensée-Unique. Antoine Gallimard, qui a un côté anarchiste bourgeois, avait longtemps fait le gros dos devant les hurlements des pintades. Mais bon, Mme de Kerangal est un auteur-maison, il y avait comme une déloyauté à pointer sa vacuité tout en travaillant pour la rue Sébastien-Bottin — désormais rue Gaston Gallimard…
    Aux dernières nouvelles, rapportées par Jérôme Béglé dans le Point, Millet prend la porte. Pas content, le bougre.

    Qu’on me comprenne bien.
    Comme Pierre Jourde qui a écrit sur le sujet des choses sensibles et définitives, je suis très loin de co-signer toutes les déclarations de Millet. Mais qu’un quarteron de littérateurs s’arroge le droit de demander sa tête me révulse. Que le trio infernal Louis / Lagasnerie / Eribon pense avoir le droit de dire qui doit vivre (les homos de gauche ?) et qui doit mourir (les hétéros de droite ?) me paraît symptomatique d’une époque qui faute de savoir se colleter au réel s’en remet encore une fois à l’idéologie : c’est vrai en littérature, en Education et en Economie, sans parler des Affaires étrangères. La question n’est même pas de savoir si Millet a raison de dénoncer comme il le fait l’emprise de l’Islam et le métissage — il y a dix mille manières de le dire. Le problème est qu’on lui interdise de parler — quoi qu’il dise. Qu’on lui interdise de vivre — quoi qu’il fasse. Que les petits marquis de la Gauche (je reviendrai quelque jour sur ce que le Point, il y a peu, appelait finement « la gauche Finkielkraut ») profitent bien des micro-particules de pouvoir qu’ils pensent aujourd’hui posséder. Le retour de bâton pourrait être terrible, et je ne lèverai pas le petit doigt pour leur épargner la géhenne — comme dirait Millet qui pense Bible en main, Belzébuth m’en préserve !

    Jean-Paul Brighelli (Bonnet d'âne, 4 mars 2016)

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  • Tour d'horizon... (105)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Theatrum Belli, Caroline Galactéros, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique, nous livre un panorama de la rébellion syrienne, sur laquelle la diplomatie française fonde tant d'espoirs...

    Camaïeu de vert… foncé : l’instructif panorama des “rebelles” syriens

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    - sur le blog de Monde & vie, Bruno Larebière, ancien rédacteur en chef du Choc du Mois et de Minute, livre son analyse de la situation à droite...

    La réclamation lancinante des Français ne trouve aucun représentant crédible

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    - sur Contrepoints, Thierry Berthier évoque l'avance qu'est en train d'acquérir Google dans le domaine stratégique de la robotique...

    Google, grand gagnant du monde des robots ?

    caroline galactéros,syrie,islamisme,bruno larebière,france,droite,front national

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  • Feu sur la désinformation... (80)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Violence caillassages, incendies, frontière forcée : l’AFP minimise
      Le 29 février, l’Etat a ordonné le démantèlement d’une partie de la jungle de Calais, le même jour les clandestins ont tenté de franchir en force la frontière de la Macédoine. Dans les deux cas, les violences des clandestins ont été occultées
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Trump Tentative de diabolisation par le KKK
      « Donald Trump soutenu par des membres du KKK », c’est la tentative de diabolisation orchestré par les médias contre le l’homme fort des primaires républicaines. Anne Sinclair et I-télé en pointe.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Décapitation de Moscou : djihadiste ou malade mentale
      Moscou, les médias plaident la maladie mentale pour une nounou qui a décapité un enfant aux cris de « Allah Akbar ». I-Média décrypte et réinforme.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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  • Foutez-nous la paix !...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier une enquête d'Isabelle Saporta consacrée à la France des terroirs et intitulée Foutez-nous la paix. Journaliste, Isabelle Saporta a déjà publié Le livre noir de l'agriculture (Fayard, 2011). Un livre utile à consulter pour comprendre une part, au mois, des raisons de la crise actuelle du monde agricole.

     

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    " Savez-vous quelle pression écologique un âne exerce sur son pâturage ? Votre carrelage est-il réglementaire ? Connaissez-vous le supplice de la pédichiffonnette ? La hauteur de votre « végétation concurrentielle » – l'herbe ! – est-elle conforme ? Vous êtes perdu ? Eux aussi !

    Ils s'appellent Gérard, Nelly, Jean-Baptiste, Anaëlle… Isabelle Saporta, journaliste et auteur notamment du Livre noir de l'agriculture et de VinoBusiness, les a rencontrés. De Tracy-sur-Loire à Créances, de Noceta à Eygalières, ils sont éleveurs d'agneaux de pré-salé ou de poules de Marans, fabricants de bruccio, de beaufort ou de roquefort, vignerons…

    Vous mangez leurs viandes, leurs fromages. Vous dégustez leurs vins. Leurs produits sont servis sur les plus grandes tables du monde. Et pourtant… l'administration les harcèle en permanence, transformant leur quotidien en enfer. Quant à l'agrobusiness, il attend tranquillement son heure. Son arme pour mettre à mort ces défenseurs du terroir ? Les asphyxier sous d'innombrables normes formatées par et pour les multinationales.

    Ceux qui résistent ne demandent qu'une seule chose : qu'on cesse d'assassiner en toute impunité la France de la bonne chère ! "

     

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