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technique - Page 2

  • L'empire du non-sens...

    Les éditions L'échappée viennent de publier un essai de Jacques Ellul intitulé L'empire du non-sens - L'art et la société technicienne. Philosophe, sociologue et théologien, l'auteur, décédé en 1994, peut être considéré, au travers, notamment, de ses ouvrages de réflexion sur la technique, comme un des inspirateurs de la pensée écologiste en France.

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    " Dans notre monde envahi par les technologies et leur recherche frénétique de l’efficacité, l’art pourrait apparaître comme une oasis vouée à la contemplation et à la méditation. Il n’en est pourtant rien. L’art de notre temps emprunte à l’industrie ses objets et ses matériaux, peuple ses expositions d’écrans, et rêve de cyborgs et de réseaux.
    Dans ce livre prophétique, le grand penseur de la technique Jacques Ellul montre comment plasticiens, écrivains et musiciens ont succombé aux forces qui écrasent le monde. Certains, subjugués dès le début du XXe siècle par la technoscience, adoptent ses outils et ses procédures, se condamnant ainsi à la froideur, à l’absurdité ou à l’abstraction. D’autres – ou parfois les mêmes –, se voulant contestataires, accumulent les représentations du désastre ou les signes de la subversion, sans jamais pour autant saisir la racine du mal : le règne de la Technique.
    Pour masquer sa vacuité, l’art contemporain se pare d’un discours théorique sophistiqué et intimidant. Passant outre, Ellul incite les artistes à s’émanciper de leur fascination pour la technologie, afin de renouer avec la faculté, propre à tout créateur authentique, d’allier le sens au sensible. "

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  • L’âge du Minotaure...

    Les éditions Kimé viennent de publier un essai de Pierre Dulau et Guillaume Morano intitulé L’âge du Minotaure - Penser la technique. Les deux auteurs, agrégés de philosophie, sont professeurs en classes préparatoires.

     

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    " Manipulation génétique. Artificialisation de l’intelligence. Création de chimères. La métamorphose actuelle de la réalité par la technique ne constitue pas une révolution de plus. Par elle, tous les référentiels théoriques et symboliques de la Tradition comme de la Modernité sont niés. Avec la reprogrammation intégrale du vivant, s’effacent les seuils qui séparaient l’homme de la machine et le distinguaient du dieu comme de l’animal. Et avec eux, s’efface aussi, de plus en plus, la possibilité de penser ce qui nous arrive.
    Il faut pourtant s’y essayer. Quelle est la clef de cette malléabilité ontologique et de l’actuelle confusion de tous les régimes de présence ? Quel avenir cette reprogrammation de la réalité dessine-t-elle pour l’homme ? L’âge du Minotaure remonte aux origines d’une métamorphose dont la profondeur et le déni actuel interdisent pour l’heure d’entretenir, vis-à-vis d’elle, un rapport libre. "

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  • Quand Evola lisait Le Travailleur de Jünger...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai de Julius Evola intitulé La Figure du Travailleur chez Ernst Jünger. Penseur essentiel du traditionalisme révolutionnaire, écrivain au style clair et puissant, Julius Evola est notamment l'auteur de Révolte contre le monde moderne (1934), Les Hommes au milieu des ruines (1953) et Chevaucher le tigre (1961).

     

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    " Dans cet essai inédit en français, Julius Evola présente et analyse l’œuvre maîtresse de la première période d’Ersnt Jünger, Le Travailleur (1932), où résonnait encore l’écho métallique des expériences du combattant de la Grande Guerre. À l’heure de la mobilisation totale, le Travailleur n’est pas le représentant d’une classe sociale ni l’ouvrier prolétarisé : c’est une « Figure », l’archétype d’un homme nouveau capable de tourner à son avantage tout ce que notre Âge de fer peut avoir de destructeur. Ce que Jünger propose aux plus lucides, aux anti-bourgeois authentiques, c’est la voie d’une ascèse, d’un héroïsme capable de les extraire de l’état de somnambulisme dans lequel l’univers de la technique et de la machine a plongé les hommes. Il entend ainsi affirmer la nécessité de la formation, avant tout intérieure, d’un nouveau type humain, davantage disposé à donner qu’à réclamer, afin de dépasser la crise qui secoue le monde moderne. Pour mieux chevaucher le tigre.

    Aristocrate de la pensée, Julius Evola (1898-1974) est tout ensemble le théoricien et l’exemple d’une éthique exigeante fondée sur une référence constante à la Tradition. "

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  • Confinez-vous avec : ... Essais et conférences, de Martin Heidegger !

    Avec la crise du coronavirus, les maisons d'édition reportent la publication de leurs nouveautés à des jours meilleurs. Cette période sera donc l'occasion de vous signaler, au gré de l'inspiration du moment, des ouvrages, disponibles sur les sites de librairie en ligne (ceux dont l'activité se poursuit...), qui méritent d'être découverts ou "redécouverts".

    On peut trouver aux éditions Gallimard, dans la collection Tel, un recueil de textes de Martin Heidegger intitulé Essais et conférences. Principal philosophe du XXe siècle, Martin Heidegger (1889-1976) a centré sa réflexion sur l'oubli de l’Être en Occident et sur la Technique.

     

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    " Martin Heidegger (1889-1976) est un des philosophes les plus controversés du siècle dernier. Sa métaphysique est-elle affectée par son engagement politique dans l'Allemagne nazie ? Il réfutait l'idée qu'il y eût une "philosophie de Heidegger", un système qui prétendrait réinventer la philosophie et la question de l'Être. Au contraire, il entendait opérer une remontée jusqu'au fondement de la métaphysique et dépasser celle-ci dans la mesure où, en elle, quelque chose demeurait voilé et hors de question. Il n'y aurait donc pas de philosophie de Heidegger, mais la philosophie dans la continuité monumentale de son histoire. Ces Essais et conférences peuvent être lus comme une introduction à sa démarche. Les sujets affrontés s'enchaînent avec une inexorable nécessité. La science qui poursuit et harcèle la nature, la technique qui la met à la raison, à quel appel de l'Être obéissent-elles ? Comment l'homme habite-t-il aujourd'hui sur terre et qu'est-ce pour lui qu'habiter ? Où prend-il les mesures de son habitation, de sa pensée et de l'Être, de l'Être et des choses qui sont, des choses et du monde ? Ainsi peu à peu le cercle se resserre autour des questions essentielles. "

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  • Le temps des magiciens...

    Les éditions Albin Michel viennent de publier un essai de Wolfram Eilenberger intitulé Le temps des magiciens. Journaliste, Wolfram Eilenberger est rédacteur en chef de Philosophie Magazine en Allemagne.

     

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    " 1919. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, un élan de créativité sans précédent se produit dans l'histoire de la philosophie. Les ouvrages majeurs de Ludwig Wittgenstein, Martin Heidegger, Ernst Cassirer et Walter Benjamin, marquent un tournant de la pensée occidentale qui va façonner la philosophie moderne. Critique de la technologie, crise de la démocratie, repli identitaire, développement durable : pour comprendre et interpréter les grandes questions contemporaines, il faut revenir sur les traces de ces quatre grands penseurs. De l'Autriche à la Forêt-noire en passant par Paris et Berlin, entre biographie et analyse philosophique, Wolfram Eilenberger, qui a été longtemps rédacteur en chef de Philosophie Magazine en Allemagne, retrace de manière très vivante les chemins de réflexion de ces quatre philosophes essentiels. "

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  • Le bonheur était pour demain...

    Les éditions du Seuil viennent de publier un essai de Philippe Bihouix intitulé Le bonheur était pour demain. Ingénieur, Philippe Bihouix est déjà l'auteur de est l'auteur de L'Âge des low tech - Vers une civilisation techniquement soutenable (Seuil, 2014).

     

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    " Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l'humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L'emballement numérique, la perspective de technologies " révolutionnaires " ou " disruptives ", les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d'un monde technologique meilleur, d'abondance et de bonheur pour tous, de l'immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies " propres " et la capacité à " réparer " une planète bien fatiguée.

    Non content de tailler en pièces ce " technosolutionnisme " béat, du passé comme du présent, ignorant les contraintes du monde physique et de ses ressources limitées, l'auteur questionne aussi les espoirs de changement par de nouveaux modèles économiques plus " circulaires " ou le pouvoir des petits gestes et des " consomm'acteurs ", face aux forces en présence et à l'inertie du système.

    Une fois balayées les promesses mystificatrices ou simplement naïves, rien n'empêche de rêver, mais les pieds sur terre : nous pouvons mettre en œuvre, dès maintenant et à toutes les échelles, une foule de mesures salutaires.

    Et si, finalement, le bonheur était bien pour demain ? "

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