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nature - Page 6

  • Le gang de la clef à molette...

    Publié en 2006 par les éditions Gallmeister, Le gang de la clef à molette, d'Edward Abbey est un classique de la littérature écologiste radicale. Amoureux de la nature et des grands espaces américains, Edward Abbey a exposé au travers ce roman sa détestation du monde moderne et de ses pathologie, et il y dépeint des héros certes "écolos", mais pas très politiquement corrects... A découvrir !

     

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    "Révoltés de voir le somptueux désert de l'Ouest défiguré par les grandes firmes industrielles, quatre insoumis décident d'entrer en lutte contre la " Machine ". Un vétéran du Vietnam accroc à la bière et aux armes à feu, un chirurgien incendiaire entre deux âges, sa superbe maîtresse et un mormon, nostalgique et polygame commencent à détruire ponts, routes et voies ferrées qui balafrent le désert. Armés de simples clefs à molettes -et de dynamite- nos héros écologistes vont devoir affronter les représentants de l'ordre et de la morale lancés à leur poursuite. Commence alors une longue traque dans le désert. Dénonciation cinglante du monde industriel moderne, hommage appuyé à la nature sauvage et hymne à la désobéissance civile, ce livre subversif à la verve tragi-comique sans égale est le grand roman épique de l'Ouest américain. Ce classique, vendu à des millions d'exemplaires depuis sa parution au milieu des années 70, est devenu la bible d'une écologie militante et toujours pacifique... ou presque."

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  • L'esprit du cerf !...

    Les éditions Le Bord de l'Eau ont récemment publié L'esprit du cerf - La forêt au coeur de l'imaginaire occidental, un petit essai d'Antoine Peillon. Journaliste, Antoine Peillon a beaucoup travaillé sur les questions liées à l'environnement et se veut aussi un naturaliste chevronné.

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    "En cette « Année internationale des forêts » (ONU - 2011), L’Esprit du cerf entend ressusciter la puissance imaginaire d’un élément naturel - la forêt – présent dans l’esprit humain depuis la préhistoire, et faire prendre conscience du rapport quasi-vital qui nous lie toujours à ce symbole par excellence de la nature. Cette enquête d’anthropologie historique confirme, en effet, combien la sylve est le milieu originel des rêves et des représentations de la civilisation occidentale, de son imaginaire fondamental, combien nos contes et légendes, nos mythes, notre pensée et nos sentiments, voire nos mœurs sont enfants des bois.
    De plus, au-delà de l’enjeu de la connaissance, l’état catastrophique du monde nous commande, aujourd’hui, de recevoir à nouveau l’enseignement de cet imaginaire, d’en comprendre le sens, de s’en inspirer, mais aussi de l’entendre comme prescription de nouvelles façons de vivre, de travailler et d’aimer selon le « principe Responsabilité ». Ce livre participe ainsi au projet de ré-enchantement du monde, condition sine qua non d’un avenir durable de l’Humanité.
    En suivant les aventures du dieu gaulois Cernunnos, du mage Merlin ou du chevalier courtois Perceval le Galois, en méditant sur l’amour auprès de Bernard de Clairvaux ou de François d’Assise, en galvanisant notre liberté dans la trace cavalière de Descartes, ou en laissant, avec Bergson, poindre dans tout notre être l’intuition de la durée, nous marchons toujours en forêt, en leur bonne compagnie, de sentiers en clairières, de fourrés en lisières, laissant jouer amoureusement la lumière avec l’ombre, l’esprit avec la matière, le passé avec le présent, notre avenir avec l’espoir.
    L’« esprit du cerf » nous conduit vers une nouvelle alliance entre les hommes et l’ensemble du cosmos. Enchanteur, il prophétise la sortie de l’unidimensionnalité de l’homme qui n’est pas que raison et la fin du règne matérialiste de la quantité. Il exige révolte contre la violence, volonté de partage, éthique de la discussion, responsabilité vis-à-vis de toutes les créatures, choix de la vie et don de l’amour."

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  • Un avenir de sang et de guerre ?...

    Auteur de plusieurs ouvrages de stratégie particulièrement intéressants comme Comprendre la guerre (Economica, 2001), Décider dans l'incertitude (Economica, 2004) ou encore La guerre probable (Economica, 2008), le général Vincent Desportes s'est surtout fait connaître du grand public pour avoir formulé, en juillet dernier, sur la guerre d'Afghanistan et sur la participation de la France à celle-ci des opinions hétérodoxes, qui ont déclenché l'ire du chef des armées et lui ont valu d'être sanctionné à quelques semaines de son passage en deuxième section.

    Dans cet article publié par le Figaro du 26 janvier 2011, il rappelle quelques évidences : la guerre n'a pas disparu, et elle fait même partie de notre avenir...

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    Ne craignons plus le mot "guerre"

    Appelons les choses par leur nom : ne craignons plus le terme « guerre ». C’est à tort que nous autres idéalistes, enfants des Lumières et de la civilisation, pensons régulièrement que la guerre est morte. 

    Ce n’est pas parce que nous, Européens, repus de guerre jusqu’à l’indigestion, avons réussi à la repousser loin de nos territoires que la nature des hommes a changé. Depuis toujours, la guerre et l’homme forment un couple indissociable parce que les hommes sont volontés - volonté de vie et volonté de domination - et que la confrontation est dans la nature même de leurs rencontres.

    La dernière des guerres, aussi sanglante fût-elle, n’a été qu’un jalon de plus dans l’histoire de l’humanité qui est aussi l’histoire des guerres.

    Ni la SDN, mort-née, ni l’ONU, fille d’un nouvel espoir, n’ont pu, bien sûr, tuer la guerre, parce que si la guerre tue, elle ne meurt pas. La guerre n’est pas morte à Versailles en 1919, pas plus qu’à San Francisco en 1945, pas plus que des espoirs nés de la dissuasion nucléaire ou de la chute du mur de Berlin. Au contraire, elle se répand et se renforce aujourd’hui d’avoir été, un temps, contenue. Vieilles querelles assoupies, nouvelles volontés de puissance, simples nécessités de survie, rareté des ressources et accroissement des besoins se conjuguent aujourd’hui aux fondamentalismes pour donner aux affrontements humains une force nouvelle.

    La guerre revient et le réarmement l’accompagne : la planète ne cesse de se réarmer, les dépenses militaires mondiales ont dépassé aujourd’hui le niveau de la guerre froide. L’effondrement de l’empire soviétique nous a laissé croire, un temps, à « la fin de l’histoire ». Aveuglés par la fausse bonne idée des dividendes de la paix, nous avons réduit à la hache le format de nos armées. Le mot guerre, soudain, était devenu incorrect ; on lui substituait celui de crise, de conflit, voire d’opérations de paix… Implacable, pourtant, la guerre - tribunal de la force, (la guerre) forme extrême de l’affrontement des volontés humaines et politiques - est revenue s’imposer à nous sous d’autres visages, s’emparant de nouveaux espaces. Puisque l’éthique et la nouvelle transparence du monde contraignaient l’usage destructeur des armes classiques, la guerre s’est placée « hors limites » pour contourner la puissance militaire : « guerre contre le terrorisme », où la dissymétrie peine contre l’asymétrie ; « guerre économique », utilisant l’arme de la monnaie pour conquérir de nouveaux marchés, usant de l’espionnage industriel organisé par les États ou les grands groupes, faisant du commerce international un véritable « combat » ; «cyberguerre » désorganisant les marchés financiers ou perçant les secrets de défense les mieux gardés ; « guerre de l’information » pour manipuler la psychologie des marchés et des foules ; « guerres virtuelles », univers des adolescents accrochés à leurs consoles ; « guerre des banlieues », avec de véritables embuscades militaires. Dans un monde où les rapports humains se brutalisent, un monde hanté par la montée des égoïsmes et les crises de confiance, où le sens du bien commun s’amenuise, la violence est redevenue une valeur en soi.

    Et le mot « guerre », hélas, a retrouvé son actualité, sa noblesse peut-être.

    Les champs de guerre ont changé, ses moyens aussi : mais la guerre est là, qui nous cerne. L’espoir de paix comme horizon de l’homme lui est aussi consubstantiel que la guerre elle-même ; mais si nous nous contentons, benoîtement, d’observer la guerre depuis notre balcon, la violence, retenue encore devant notre porte, franchira vite son seuil. Nous devons nous préparer à la guerre et accepter que l’idée d’Europe n’ait pas tué le fait de guerre. 

    Nous assoupir dans notre bulle artificielle  de sécurité, ce serait nous préparer de difficiles réveils lorsque, demain ou plus tard, de manière probablement imprévisible, la guerre reviendra chez nous, sous ses nouvelles formes armées. Il faut donc se réjouir

    Il faut donc se réjouir qu’après deux années d’efforts et de persuasion, le Collège interarmées de défense, qui forme le corps de direction des armées, ait retrouvé jeudi dernier l’appellation « École de guerre ».  Dénomination simple et claire pour l’institution qui a la charge de préparer aux plus hautes responsabilités humaines l’élite militaire, celle qui, aux heures noires de l’avenir , pourrait porter à nouveau sur ses épaules le destin de la nation. Ne nous berçons pas d’illusions : si la guerre est notre passé, si elle est notre présent, elle est aussi notre futur.

     

    Général Vincent Desportes (Le Figaro, 26 janvier 2011)

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  • Des animaux et des hommes...

    Poursuivant la réflexion entreprise dans le numéro 134 de la revue Eléments (janvier-mars 2010), dédié à la question animale, Alain de Benoist vient de publier aux éditions Alexipharmaque, Des animaux et des hommes - la place des animaux dans la nature. Un passionnant contrepoint philosophique au livre du biologiste Yves Christen, L'animal est-il une personne ? (Flammarion, 2009).

     

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    "En 1755, dans son Traité des animaux, Condillac écrivait : « Il serait peu curieux de savoir ce que sont les bêtes, si ce n'était pas un moyen de savoir ce que nous sommes ». Depuis l'Antiquité, le regard porté par l'homme sur le vivant nourrit une interrogation qui, au fil des siècles, depuis Aristote jusqu'à Descartes, puis jusqu'à nos jours, a suscité une multitude de débats philosophiques, scientifiques, idéologiques et religieux. A date récente, le développement de la recherche a conduit à se demander si les animaux ne sont pas des personnes. Il s'agit en fin de compte de savoir quelle est la place de l'homme dans la nature. 

    Konrad Lorenz disait que ceux qui refusent d’admettre que l’homme est un animal ont tort, mais que ceux pour qui il n’est rien d’autre qu’un animal ont tort également. Entre les hommes et les animaux, y a-t-il une différence de nature ou une différence de degré? Par rapport aux sociétés animales, quelle est la spécificité des sociétés humaines? Plus généralement, comment faut-il comprendre la façon dont s’articulent la nature et la culture? Quelles leçons tirer des plus récentes découvertes scientifiques? Peut-on encore jeter les bases d’une véritable anthropologie philosophique? C’est à ces questions que s’efforce de répondre ce livre, à partir d’un survol de l’histoire des idées et d’une enquête sur l’état actuel du  savoir."

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  • Nature sauvage d'Europe !

    Les éditions de La Martinière viennent de publier Wild, nature sauvage d'Europe, un ouvrage magnifique réalisé par une soixantaine de photographes européens spécialistes de la photographie de nature qui ont parcouru les territoires encore préservés de notre continent.

    Le site Wild Wonders of Europe permet de se faire une bonne idée du contenu du livre.

    Un hymne à la beauté de la nature européenne à ne pas manquer !...

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    "Des ours polaires de Svalbard aux tortues de Méditerranée, des bisons de Pologne aux orchidées sauvages et aux glaciers enneigés, notre continent livre pour la première fois la beauté de ses paysages et l'immense richesse de sa faune.


    Grâce à une politique de conservation de plus en plus influente, de nombreuses espèces ont été protégées et réintroduites dans leurs milieux naturels. Chaque année, de nouveaux sites viennent s'ajouter aux espaces protégés qui, dans l'Union européenne, représentent désormais environ 20 % du territoire.


    Célébrant l’Année internationale de la biodiversité, cet ouvrage présente les résultats concrets de la protection et de la réintroduction d'espèces sauvages. Il rappelle aussi que des mauvais choix peuvent avoir des conséquences désastreuses sur un environement naturel qui demeure très fragile."

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