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métapolitique - Page 2

  • Alain de Benoist : intellectuel populiste et vrai aristocrate...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné fin novembre par Alain de Benoist à Livre noir pour évoquer son dernier livre, L'exil intérieur (La Nouvelle Librairie, 2022), un recueil de notes et de réflexions tirés de ses carnets intimes.

    Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (La Nouvelle Librairie, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

                                               

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  • La trahison des intellectuels : plaidoyer pour une révolution métapolitique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un point de vue de Martin Sellner consacré à la nécessité du combat métapolitique et intellectuel.  Martin Sellner est une des figures montantes de la mouvance identitaire européenne.

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    La trahison des intellectuels : plaidoyer pour une révolution métapolitique

    « La trahison des clercs » est le titre d’un ouvrage polémique de Julien Benda, philosophe français libéral. Il y déplorait, en 1927, la « trahison » de l’intelligentsia française aux Lumières et à l’universalisme au profit de la lutte des classes et du nationalisme. En effet, les révoltes de gauche et de droite du XXe siècle se sont moins décidées dans les combats de rue que dans les académies. Tout comme les révoltes libérales du XIXe siècle étaient portées par les étudiants et les classes éduquées, les partisans des révolutions antilibérales étaient pour la plupart de jeunes universitaires.

    Bien avant les succès du NSDAP, la Nationalsozialistischer Deutscher Studentenbund avait la main sur les universités. En mai 1928, le NSDAP n’obtient que 2,6 % des voix, tandis que le NSDStB obtient 19,5 % en 1929 et 34,4 % en 1930. Les résultats des étudiants étaient en moyenne deux fois plus élevés que ceux du reste de la population. En 1930, le corps étudiant nazi représentait la majorité absolue dans onze universités et la faction la plus forte dans douze universités. En 1931, il y eut même un résultat national des élections AstA de 44,4 %. La raison en est évidente. Les élèves ont le temps et la formation pour la lutte métapolitique. Le succès des « marxistes culturels » après la guerre, qui ont dû renoncer au « bouleversement de la situation » économique mais ont occupé au contraire tout l’appareil idéologique d’État, est dû à cet effet d’apprentissage.

    La lutte pour l’espace intellectuel de la nation implique une lutte pour imprégner le cœur des récits et pour tenir la source de la maîtrise du discours. Celle-ci réside encore dans les universités, d’où sortent presque tous les « experts » qui en tirent leur légitimité. « Chaque guerre n’est décidée qu’après la guerre », écrivait Arthur Moeller van den Bruck et il avait raison. Après la chute inévitable des nazis, qui ont perverti les idées de la Révolution conservatrice, la vraie lutte n’était pas encore déterminée. La lutte pour l’avenir de l’Allemagne et de l’Europe, la recherche d’une troisième voie au-delà du libéralisme et du marxisme, était loin d’être terminée. Et les conservateurs ont cependant continué à dominer les universités.

    « Trahison de l’intelligentsia de droite »

    La preuve en est les résultats des élections des représentants étudiants en Autriche après 1945. Le « Ring Freiheitlicher Studenten » (FS), le parti étudiant de droite, qui n’a pu se présenter aux élections universitaires qu’en 1953, a obtenu 32%. Avec une participation impressionnante de 70 %, c’était le deuxième plus grand groupe. Ce niveau a été maintenu jusqu’en 1967. Depuis le RFS a tout de même atteint 30% après des hauts et des bas. Après 1968, le crash s’est produit. En seulement 5 ans, le corps étudiant national est tombé à 8% et s’est installé dans les chiffres les plus bas les années suivantes. Aux élections universitaires de 2021, le RFS a obtenu un triste score de 2,65 %. À l’Université de Vienne, quatre listes ouvertement marxistes atteignaient ensemble près de 73 %. Une comparaison avec les sondages et les résultats électoraux du FPÖ dans la population montre un énorme écart. La tendance s’observe dans tous les pays occidentaux et s’applique à presque tous les grands partis populistes de droite. La domination conservatrice qui existait encore dans les universités après la guerre a été perdue dans le quart de siècle suivant.

    Dans la lignée de Benda, il faut peut-être parler de « trahison de l’intelligentsia de droite ». La droite a fui le combat. Le problème, j’en émets l’hypothèse, réside dans les choix de vie qui ont été posés par la plupart des conservateurs. Des centaines de milliers de décisions individuelles prises par de jeunes universitaires de droite – notamment influencés par leur environnement familial – ont été prises, génération après génération, en faveur de sujets qui promettaient une bonne « assise financière » mais aucune influence métapolitique. Non seulement la lutte pour les universités a été abandonnée mais la droite n’a même pas réussi à maintenir et à défendre les structures et les positions existantes. Cette omission est particulièrement évidente dans la dégradation des études littéraires.

    Stratégie de Reconquista

    Tandis que les « étudiants permanents » de gauche raillés se livraient à leurs « utopies » dans des bavardages stériles, les universitaires de droite se consacraient à une forme de carriérisme. Droit, médecine, chimie technique, administration des affaires, mécanique… c’est ce qu’enseigne la plupart des registres d’études des entreprises de droite. Les quelques oiseaux de paradis qui ont osé s’aventurer dans les humanités ont été perdus dès le départ. Beaucoup ont fini comme archivistes et gestionnaires de magazines défunts et autres projets de musée. À mon avis, la raison n’était pas un manque d’idées mais à voir dans de mauvaises approches de leurs penseurs. Il y avait tout simplement trop peu de penseurs ! Trop peu nombreux pour créer une ambiance dynamique, un échange synergique d’idées, voire une compétition fructueuse. Trop peu nombreux pour réseauter à l’échelle nationale, créer des plateformes visibles ou même se battre pour la politique universitaire. L’intelligentsia de droite, qui a laissé le champ de bataille des sciences humaines en plan, a encore voté pour les factions de droite lorsqu’elles étudiaient à l’université, ce qui suggérait une force apparente. Cependant, lorsque la gauche a lancé l’attaque de 1968, ce village Potemkine s’est effondré. Dans la vie professionnelle, les universitaires de droite, en tant que réalisateurs diligents et promoteurs du produit intérieur brut, n’avaient aucune influence métapolitique. À leur grande horreur, ils doivent maintenant constater comment les étudiants de gauche, dont on se moquait à l’époque, enseignent maintenant à leurs enfants, écrivent leurs journaux, créent leurs programmes de télévision et déterminent comment ils doivent parler et penser. Même la plus grande expertise technique et la puissance économique sont littéralement à genoux devant la domination métapolitique et le commandement de l’appareil idéologique d’État, comme on l’a vu dans la folie Black Lives Matter.

    Quelle est la leçon de la « trahison de l’intelligentsia de droite » ? Je suis convaincu qu’une prise de conscience claire du problème et une réorganisation et une réorientation ciblées du potentiel existant aideront à trouver une solution. Le temps presse. Nous n’avons qu’une fenêtre d’opportunité étroite pour une stratégie de Reconquista. Trump et Salvini nous ont appris ce que nous aurions dû savoir depuis longtemps : le pouvoir politique ne peut être saisi, détenu et utilisé de manière durable que s’il bénéficie d’une bonne « couverture aérienne » métapolitique. Chaque parti populiste de droite qui a été porté au pouvoir par une vague de protestations est paralysé ensuite par un « feu » nourri par la doxa dominante.

    Potentiel académique

    Se réapproprier l’université revient à se réapproprier les humanités. Si seulement une petite proportion des universitaires de droite encore diplômés de l’université aujourd’hui étaient dirigées vers des matières telles que le journalisme, la philosophie, les sciences politiques, la conception des médias, l’éducation, la sociologie et l’histoire, le potentiel métapolitique du camp de droite serait sensiblement augmenté.  Chaque université est un nerf à vif où les plus petites piqûres produisent les plus grandes réactions. Si, en une génération, une partie significative des étudiants de notre famille de pensée s’attachait stratégiquement à agir pour une révolution métapolitique, le camp de droite deviendrait plus créatif, attrayant et puissant en quelques années.

    Aujourd’hui, nous sommes peut-être dans une situation comparable à celle des marxistes en 1924. Dans la lutte idéologique pour la nation, ils avaient moins de poids et avaient contre eux la majorité de l’élite éduquée de la bourgeoisie. S’il n’est pas possible d’arrêter l’hémorragie du potentiel académique de la droite politique qui va préférentiellement vers des domaines professionnels à faible influence métapolitique, l’espace intellectuel de la nation restera fermement entre les mains de nos opposants. Si rien ne change, je crains que chaque vague de protestations populistes, de Trump à Strache et de Le Pen à Zemmour, ne reste sans effet…

    Martin Sellner (Institut Iliade, 2 mai 2022)

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  • Tour d'horizon... (221)

    Guerre du Pacifique_Japonais.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur le site d'Euro-Synergies, un article de Martin Sellner, qui est à la tête du mouvement identitaire autrichien, consacré à l'action métapolitique...

    Paradoxes politiques

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    - sur The ConversationCaroline Gans Combe évoque la question des "machines synthétiques vivantes"...

    Xénobots, biobots : doit-on avoir peur des « robots vivants » ?

    Xénobots.jpg

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  • L'actualité à la hache...

    La Diffusion du Lore vient de publier L'actualité à la hache, un recueil de chroniques de Georges Feltin-Tracol. Animateur pendant plusieurs années du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima, Georges Feltin-Tracol est notamment l'auteur de Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013), de En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide (Bouquins de Synthèse nationale, 2014), de Thierry maulnier, un itinéraire singulier (Auda Isarn, 2014), de Éléments pour une pensée extrême (Éditions du Lore, 2016), de L'Europe, pas le monde - Un appel à la lucidité (Éditions du Lore, 2017) ou de Pour la troisième voie solidariste (Synthèse nationale, 2018).

     

    Feltin-Tracol_l'actualité à la hache.jpg

    " Pourquoi le sénateur yankee John McCain était-il un pourri ? Quelle est cette autre droite polonaise ? Quelles sont les frontières de cœur du président turc Erdogan ? Donald Trump est-il vraiment le 45e président des États-Unis ? Qui est le Wauquiez allemand ? Que sait-on du « populisme de gauche » ? Peut-on avoir une autre vision de la Corée du Nord ? Quel est le phare spirituel de l’Europe ? Quel est le pire parti de France ? Les Bo-Bo peuvent-ils se révolter ?

    Georges Feltin-Tracol répond à toutes ces interrogations. Il a donné en cinq ans des chroniques hebdomadaires taillées à la hache du (géo)politiquement incorrect. Les Éditions du Lore les ont enfin réunies dans un volume passionnant et… explosif !

    Il offre au lecteur sensible aux interprétations non conventionnelles des analyses acérées et impertinentes jamais consensuelles. C’est un réel plaisir d’assister à la remise à l’endroit de l’actualité par le premier «bûcheron métapolitique » d’Europe d’expression française. "

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  • Vive l'Europe, avec François Bousquet...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un excellent entretien donné par François Bousquet à Daniel Conversano, pour son émission Vive l'Europe, afin d'évoquer son essai Courage !.

     

                                             

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  • Pour une boussole métapolitique...

    Les éditions de la Forêt viennent de publier un court essai de Jean-Patrick Arteault intitulé Pour une boussole métapolitique. Jean-Patrick Arteault collabore à la revue Terre & Peuple Magazine.

     

    Arteault_Pour une boussole métapolitique.jpeg

    " En ces temps d’incertitude et de doute généralisés, Jean-Patrick Arteault propose aux Albo-Européens que nous sommes une boussole pour ces « missionnaires de la Gentilité » qu’il nous propose d’être, ayant pour vocation de tracer une route pour l’avenir de leurs frères de sang. La clé, c’est ce qu’il appelle le Triangle de la Puissance : puissance de l’Esprit, puissance de la Force, puissance de la Richesse. Trois axes indispensables pour combattre efficacement le Système oligarchique occidental en place. Par les formules percutantes qu’il utilise, l’auteur incite son lecteur à descendre en lui-même pour se poser les bonnes questions : celles qui conditionnent notre avenir et même, tout bonnement, notre survie. "

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