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libéralisme - Page 21

  • Carl Schmitt, le meilleur ennemi du libéralisme...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une conférence de Jean Leca, prononcée en novembre 2009 à l'Ecole Normale Supérieure de Lyon et consacrée à la pensée de Carl Schmitt. Jean Leca est juriste et professeur de sciences politiques.

    "Jean Leca s'intéresse ici à la pensée de Carl Schmitt et au rapport de celui-ci à la philosophie politique. Il note que Carl Schmitt est une référence importante pour les philosophes continentaux, notamment Hayek, et pour les philosophes politiques alors même que selon Carl Schmitt il ne peut y avoir de philosophie politique. De même, il n'y a pas de normativité morale : au fondement de la normativité, il y a la juridicité et non la moralité. Si l'on se met à agir pour des raisons morales, en politique, c'est le meilleur moyen de susciter une violence incontrôlable.

    La guerre, inscrite dans la politique comme le mal dans la création, ne saurait avoir de justification morale ou rationnelle. Elle n'a qu'une valeur existentielle, particulière. Parce que l'identité personnelle est d'abord polémique (l'être humain se définit par opposition, par inimitié), un monde sans guerre serait un monde sans être humain. Jean Leca analyse ensuite la critique schmittienne de la non-théorie politique du libéralisme : il n' y a pas de politique libérale sui generis, il n'y a qu'une critique libérale de la politique."

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  • Le bal des faux-culs ?...

    Vous pouvez visionner ci-dessous une excellente chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 11 septembre 2012 et consacrée à la polémique entre Libération et Bernard Arnault...


    "La Chronique d'Eric Zemmour" : Arnault vs Libé... par rtl-fr

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  • Michéa, Finkielkraut et le complexe d'Orphée...

    Samedi 2 juin 2012, Alain Finkielkraut recevait dans son émission Répliques, sur France CultureJean-Claude Michéa, pour parler de son livre Le complexe d'Orphée (Climats, 2011). Vous pouvez écouter ci-dessous l'enregistrement de cette émission.

     

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  • La société pornographique...

    Les éditions Bourin viennent de publier La société pornographique, un essai de Jean-Paul Brighelli. Normalien, professeur agrégé de Lettres, Jean-Paul Brighelli est l'auteur de plusieurs essais sur l'éducation et l'école, comme La fabrique du crétin : la mort programmée de l'école (Jean-Claude Gawsewitch, 2005). Il dénonce, en particulier, les dégats dramatiques provoqués par la mise en application de la Nouvelle Pédagogie développée par Philippe Meirieu et ses épigones.

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    "La pornographie assigne, impose, ordonne. Elle est la taylorisation de l’individu. L’érotisme est son exaltation. L’une est libérale, l’autre est résolument libertaire – ou libertin.
    La société pornographique met l’homme et la femme à la chaîne, en feignant de les libérer. Elle les segmente, en évitant de garder la tête – le sexe lui suffit. Elle tue le désir en prétendant le combler. Elle fait le vide. Elle fait le rien.
    Le monde libéral est d’essence pornographique. L’économie a trouvé sa transcription libidinale, et le désir s’exprime en termes de marché.
    L’obscène est sur la Toile, il est aussi dans les discours des politiques, les comportements des industriels, les prétentions des artistes. La Société pornographique est l’analyse globale d’un monde où l’Avoir s’est substitué à l’Être – et l’a éliminé."

     

     

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  • Les imposteurs de l'économie !...

    Les éditions Jean-Claude Gawsewitch viennent de publier Les imposteurs de l'économie, un essai de Laurent Mauduit consacré aux conflits d'intérêt des économistes que les médias consultent régulièrement pour rassurer les Français sur la valeur des dogmes du libéralisme... Laurent Mauduit a été journaliste au Quotidien de Paris, à Libération et au Monde avant de fonder Médiapart. Il est en particulier l'auteur d'une enquête sur Alain Minc, intitulée Petits conseils (Stock, 2007).

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    "Une enquête dans la droite ligne du best-seller Les Intellectuels faussaires Dans la tourmente de la crise économique grave qui secoue la planète, les économistes exercent un formidable magistère. Journaux, télévisions, gouvernements : oracles respectés d’un univers au bord du chaos, tout le monde les consulte. Pour comprendre les causes de la catastrophe. Pour trouver des remèdes. En France, ils sont ainsi une petite vingtaine à disposer d’un quasi monopole d’expression dans le débat public. Et à la veille de l’élection présidentielle de 2012, gauche et droite se les disputent pour donner du crédit à leurs projets. Mais qui a eu l’idée d’expertiser… ces experts ? Car en vérité, le petit microcosme des économistes français, s’il recèle de grands talents, souvent modestes et peu connus du grand public, comprend aussi des charlatans ou des imposteurs. C’est ce qu’établit ce livre, qui recense les invraisemblables bourdes commises par quelques uns de ces économistes de renom. Et aussi les formidables conflits d’intérêt dont certains d’entre eux se rendent coupables et qui jettent la suspicion sur l’honnêteté ou l’indépendance de leurs diagnostics et recommandations. Ils prétendent détenir les clefs d’une science qui explique la misère du monde. Mais ce qu’ils ne disent pas, c’est que trop souvent, ils en vivent, de ce système qui est devenu fou. Et ils en vivent même très bien. C’est aussi l’objet de cette enquête : lever le voile sur le petit business, pas toujours glorieux, des grands économistes."

     

     

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  • Un refuge dans ce monde impitoyable ?...

    Les éditions Bourrin viennent de publier un essai, inédit en français, de Christopher Lasch, intitulé Un refuge dans ce monde impitoyable, et dont le thème est consacré à la place de la famille dans nos sociétés.

    L'oeuvre de Christopher Lasch, mort en 1994, a influencé des auteurs comme Jean-Claude Michéa ou Alain de Benoist. Ses ouvrages les plus connus sont désormais disponibles en collection de poche : La culture du narcissisme (Champs Flammarion, 2008), Le seul et vrai paradis (Champs Flammarion, 2006) ou La révolte des élites et la trahison de la démocratie (Champs Flammarion, 2010).

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    "Quel est le rôle de la famille en Occident ? En quoi sa fonction est-elle altérée, sinon réduite à néant, par le capitalisme ? Et quelles sont les conséquences sociétales, et même civilisationnelles, de sa fragilisation ? Soulignant l'emprise croissante des experts sur la famille depuis un siècle (professionnels de l'aide sociale, psychologues, école), Lasch montre que, loin de constituer un refuge dans le monde moderne, la famille est plus que jamais en proie au contrôle social. L'idéologie thérapeutique qui émerge au début du siècle dernier est portée par des " médecins au chevet de la société " désireux d'instaurer une moralité nouvelle : satisfaction immédiate et totale des désirs de l'enfant, évitement systématique du conflit, rapports parents-enfants envisagés sous une simple forme contractuelle, peur des émotions. Cette nouvelle religion interdit toute proximité des parents avec leur progéniture et les conduit à abdiquer toute autorité, renforçant par là-même leur dépendance vis-à-vis de l'expertise médicale, sociale, psychologique. Pour Lasch, les transformations à l'œuvre au sein de la famille éclairent, d'une façon plus générale, la perte d'autonomie qui caractérise la condition de l'individu dans le monde moderne et capitaliste."

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