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islam - Page 16

  • La peur des mots...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque le révisionnisme linguistique...

    Richard Millet vient de publier aux éditions Léo Scheer un roman intitulé Province.

     

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    La peur des mots

    La peur des mots hante l’Occident, depuis les socialistes français qui se font un devoir de ne jamais nommer l’islam dans la guerre opposant aux vrais Européens les mahométans et leurs alliés post-chrétiens, jusqu’aux musées qui sont en train de réécrire, selon un processus stalinien, les cartels accompagnant les tableaux qu’ils exposent et dont les titres risqueraient de « choquer ». Ainsi a-t-on, j’en ai récemment parlé, substitué « grandes migrations » à « invasions barbares ». Ainsi le Rijksmuseum d’Amsterdam rebaptise-t-il le tableau de Simon Maris : Jeune femme nègre, en Jeune femme à l’éventail : la « négritude » de la femme a disparu, car innommable par un Blanc, lequel, parce que blanc, est évidemment « raciste », le politiquement correct consistant à effacer, dans le discours, les couleurs, les sexes et les tares, mais non le minoritarisme victimaire sur quoi ils se fondent, et qui est devenu instrument de coercition anti-blanc.

                C’est bien sûr prendre le public pour plus bête ou plus inculte qu’il n’est, même après cinquante années d’expiatoire propagande tiers-mondiste qui ont abouti au fait paradoxal qu’on abomine les Croisades (qui avaient pourtant leur raison d’être et leur grandeur) et la colonisation, mais qu’on délire d’enthousiasme sur la « civilisation arabo-andalouse », laquelle fut bel et bien une colonisation, et des plus dures, et dont l’État islamique entretient l’ardente nostalgie.

            Comment ne pas voir que le tableau de Maris appartient à une époque où on disait « nègre » sans intention péjorative ? Dans le patois limousin, l’adjectif « noir » se dit « nigrâ », et les nombreux hameaux appelés la Nègrerie n’ont rien d’antichambres de l’esclavagisme. Maintenir le titre de Maris eût été l’occasion d’un peu de pédagogie, laquelle a été, il est vrai, remplacée par le pédagogisme propagandiste. Le Musée de l’Homme, seul, a maintenu, par souci d’historicité, les cartels comportant le mot « nègre ».

                Le Rijksmuseum a également fait savoir que les mots « mahométan », « maure », « nain », « sauvage », doivent être bannis. Gageons qu’un tableau représentant la cécité d’Homère serait ré-intitulé le « handicap d’Homère » ou portrait d’un poète « non voyant », ou les petits mendiants de Murillo : « Jeunes dans un quartier défavorisé ». Quant au Nain avec un chien de Velasquez, il faudra l’intituler désormais : « Portrait d’un homme verticalement déficient ». Quant au Bain maure de Gérome, il ne sera plus que le « hammam », et le Bain turc d’Ingres est-il susceptible de heurter les commissaires islamiques du sultan Erdogan ?

              Les cartels des musées de Berlin sont rédigés en allemand, en anglais et… en turc, comme si les Turcs capables de s’intéresser à l’art et aux antiquités n’étaient pas capables de lire l’anglais. Gageons qu’on finira par trouver, au Louvre, des cartels où figurera l’arabe. La multiplication des langues va de pair avec celle de la prostitution et  la soumission à l’expansion islamique.

                Mais il ne s’agit pas seulement de ne pas choquer ; il faut réinterpréter le passé, voire l’éradiquer ; d’où l’évacuation de la littérature de l’enseignement public – évacuation qui, le raccourci est à peine excessif, entraîne la mort de l’esprit français. Le corpus littéraire devient suspect dans son ensemble : il y a quelques années, lors d’un Téléthon, un édile avait refusé qu’on chantât La Marseille à cause de ce « sang impur » qui eût offensé les malades – pardon : les « personnes en souffrance ». On avait également recommandé de ne plus faire étudier le poème de Ronsard : « Quand vous serez bien vieille », car il risque de donner une « image négative » de la femme du troisième âge… Le temps est proche où on interdira La Négresse blonde de Georges Fourest, Le Nègre du Narcisse de Conrad, et même Les Nègres de Genet. Le poème de Baudelaire consacré aux Femmes damnées sera lui aussi écarté du corpus consensuel, comme le sont déjà La Chanson de Roland, Le Cid, La Mort du loup… La guerre civile a aussi lieu dans ces discrètes capitulations.

                Un tel révisionnisme n’est-il pourtant pas inutile en un temps où la plupart des élèves sont analphabètes et incultes ? La réponse est sans doute à chercher dans la haine du catholicisme, qui reste le fondement de la culture occidentale et qui n’a pas encore été suffisamment épuré. Le directeur de Libération, Joffrin, qui s’est laissé poussé une barbe pré-islamiste, vient de déclarer qu’il existe désormais, en France, « un catholicisme politique, activiste et agressif, qui fait pendant à l’islamisme politique ». Nous voilà prévenus : ce domestique du pouvoir politico-médiatique dénonce chez autrui ce qu’il est lui-même : un intégriste de l’islamolâtrie survitaminée, donc un traître de la plus vile espèce, stipendié par des cartels islamo-capitalistes à dominante arabe, protestante et maçonnique. Ce pisse-haine avait, il y a quelques années – par quel accès de vice ou d’aveuglement ? – préfacé le livre de Léon Bloy sur Napoléon. La seule politique dont nous nous réclamons, nous autres catholiques, c’est justement celle de Bloy, qui pensait le monde sur deux plans, et ensemble : le social et le surnaturel, et qui vomissait les Joffrin, les Pigasse, les Bergé de son temps, comme il vomirait la clique de faisans castrés par la peur des mots qu’on appelle des écrivains et qui travaillent surtout à entériner l’idée que le progrès de l’humanité se trouve dans la libération des perversions sexuelles et dans les manipulations génétiques qui hausseront le transhumanisme au rang d’art post-contemporain.

                Que ceux qui en seraient effrayés se rassurent : l’insignifiant Jeff Koons vient d’offrir à la ville de Paris, en hommage aux victimes des attentats (islamistes), une sculpture de 33 tonnes et de 12 mètres de haut, qui sera sans doute installée dans l’espace compris entre le Musée d’Art moderne et le Palais de Tokyo. L’œuvre s’intitule « Bouquet of tulips », et se veut également un hommage à Boucher, Fragonard et Monet. Sa réalisation, aux frais de la ville de Paris, aura lieu en Allemagne, et coûtera 3,5 millions d’euros – lesquels n’iront donc pas aux « migrants ». Avec Koons, c’est non seulement la haine du sacré qui est à l’œuvre ; c’est surtout l’introduction du ludique dans le lacrymosa, et la prostitution permanente de l’art aux marchés financiers qui fabriquent des exilés en dénaturant les esprits des nations et la cohérence des peuples.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 20 novembre 2016)

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  • L'islam, la liberté d'expression et le débat politique : Eric Zemmour se livre sur TV Libertés...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le long entretien donné par Eric Zemmour à TV Libertés. Interrogé par Martial Bild, le journaliste et écrivain évoque 3 thèmes essentiels : le grand défi de l’Islam, la liberté d’expression et le débat politique actuel.

     

                                   

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  • Deux candidats à contretemps...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 24 novembre 2016 et consacrée aux deux candidats du deuxième tour de la primaire de la droite... Une analyse lucide qui ne cède pas à l'emballement médiatique !...

     

                                       

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  • Comment combattre l'islamisme ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un extrait de l'entretien donné par Julien Rochedy à Christopher Lannes sur le Bréviaire des patriotes dans lequel il évoque le combat contre l'islamisme...

    L'entretien dans son intégralité est visible ici.

     

     

                   

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  • Immigration : quand l'UE est sourde à la révolte des peuples européens...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous la chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 4 octobre 2016 et consacrée à la réaction des peuples européens contre la politique d'accueil des migrants imposée par l'Union européenne.

    Eric Zemmour vient de publier chez Albin Michel un recueil de ses chroniques des années 2013-2016 intitulé Un quinquennat pour rien et précédé par un longue préface intitulée « La France au défi de l'islam ».

     

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  • Fureurs islamistes et défaite de la paix...

    Les Presses universitaires de France viennent de publier un court essai de Gabriel Martinez-Gros intitulé Fascination du djihad - Fureurs islamistes et défaite de la paix. Universitaire, spécialiste de l'histoire de l'Islam médiéval, Gabriel Martinez-Gros est notamment l'auteur de Brève histoire des empires (Seuil, 2014).

     

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    " Nous protégeons les animaux, Daesh égorge des hommes. On pourrait en conclure que nous vivons sur des planètes différentes… Il n’en est rien. La violence de l’État Islamique se nourrit de notre désarmement, elle est l’envers des progrès pacifiants de la civilisation. Le djihadisme incarne la puissance d’une idéologie religieuse qui nous méprise et nous insulte. C’est là notre vraie blessure : l’histoire est peut-être en train de changer de camp, à notre détriment. Notre pacification sourcilleuse abandonne au djihadisme l’immense fascination de la violence collective. "

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