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islam - Page 2

  • Alain de Peretti lève le voile sur l’islam...

    Le 24 janvier 2022, Vincent Moulier recevait sur TV libertés Alain de Peretti pour évoquer avec lui l'islam, à l'occasion de la parution de L'islam sans voile (La Nouvelle Librairie, 2021). Vétérinaire et président de l’association Vigilance halal, Alain de Peretti est notamment l’auteur de Vérités cachées sur la viande halal (Godefroy de Bouillon, 2014).

     

                                               

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  • Feu sur la désinformation... (357)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Miss France 2022 a été élue samedi soir ! Alors que le jury du concours pousse à toujours plus de bien-pensance de la part des candidates, la présidente de la société Miss France a annoncé que les "femmes" transgenres pourraient se présenter au concours lors des futures éditions.
    • 2 - Macron - La grande lèche de TF1 !
      C'est une première dans l'histoire de la Vème. Un président en fonction a accordé une interview de 2h à la télévision publique. Le problème ? Présentée comme un direct, l'émission fut en réalité tournée 4 jours avant sa diffusion ! Macron a pu utiliser ce temps de parole pour justifier son propre mandat et préparer sa campagne, sans qu'aucune contradiction ne soit apportée par les journalistes sur le plateau.

    • 3 - Revue de presse
      Léa Salamé agressive face à Zemmour, Buzzfeed s'effondre en bourse, Bolloré accélère la reprise de Lagardère (Paris Match, JDD), audition de CNEWS au Sénat et mineurs isolés majeurs ... Retrouvez toute l'actualité médiatique dans notre revue de presse.
    • 4 - Nanterre - Une procession attaquée, en toute impunité
      Alors qu'une procession de catholiques était attaquée par une dizaine de caïds islamisés à Nanterre ce 8 décembre, les médias ont préféré couvrir l'annulation d'un concert à Nantes par des fidèles catholiques. "Censeurs", "intégristes", "ultra-cathos", les chrétiens ont bon dos ! Occultation, relativisation, contre-feu...

     

                                              

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  • Zemmour, stop ou encore?...

    Le numéro 48 du mensuel conservateur L'Incorrect est en kiosque. On peut notamment découvrir à l'intérieur un dossier consacré à Eric Zemmour (curieusement très à charge et qui tombe un peu à plat après les premières prestations publiques de l'intéressé en tant que candidat...) et un autre à l'islam des champs, un entretien avec Marcel Gauchet, ainsi que les rubriques habituelles "Monde", "Essais", "Culture", et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

    éric zemmour, marcel gauchet, islam, islamisme,

     

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  • L'islam sans voile...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai d'Alain de Peretti intitule L'islam sans voile. Vétérinaire et président de l’association Vigilance halal, Alain de Peretti est notamment l’auteur de Vérités cachées sur la viande halal (Godefroy de Bouillon, 2014).

     

    Peretti_L'islam sans voile.jpg

    " L’islam, une religion d’amour, de tolérance et de paix ? L’islam, une religion à l’image du catholicisme, qui pourrait se vivre comme une foi purement privée ? Non, répond avec vigueur Alain de Peretti, qui rétablit ici nombre de vérités cachées : l’islam est une religion conquérante, qui a vocation à s’emparer de l’ordre politique et à régenter tous les modes de vie de ses fidèles… tout en mettant au pas les infidèles. Ce vade-mecum remonte aux sources, met clairement en lumière la nature profonde de l’islam et les dangers qu’il fait peser sur notre identité. Face à sa montée en puissance, nul ne pourra désormais plus dire qu’il ne savait pas. "

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  • Les Croisades...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré aux Croisades, des articles variés et les rubriques régulières : actualités, interview, expositions, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, cinéma, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

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    Sommaire :

    L'HISTOIRE EN ACTUALITÉ

    EXPOSITION 
    Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo à Viollet-Le-Duc

    MÉMOIRE DES LIEUX
    Afghanistan, tombeau des Empires ?

    PORTRAIT
    Le général Gamelin

    ENTRETIEN
    Christophe Dickès, fondateur de Storiavoce

    DOSSIER
    Les Croisades. L'Occident face à l'Islam (avec des articles de Paul Villatoux, Jean-François Chemain, Arthur Tingaud, Bernard Fontaine, Paul Bablot, Philippe Conrad, Basile Fragos)

    L'AUTRICHE ET LA MER
    Une histoire européenne engloutie

    LA DIVISION AZUL
    Des soldats espagnols sur le front de l'Est

    LES PROCÈS D'ANIMAUX
    Des exécutions à l'anti-spécisme

    HISTOIRE POLITIQUE
    L'anarchisme en France : des origines à la Grande Guerre

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    Décembre 1213 : le siège de Tournoël

    UN TABLEAU, UNE HISTOIRE
    Le Camp du Drap d'Or (XVIe siècle)

    L'HISTOIRE AU CINEMA
    6 films pour 8 croisades

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE
    Une chronique iconoclaste de notre Histoire

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  • « L’islam est plus un projet politique qu’une religion »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Louis Harouel au site de la revue Éléments et consacré à la question de l'islam. Agrégé de droit, professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas, Jean-Louis Harouel a, notamment, publié Les droits de l'homme contre le peuple (Desclée de Brouwer, 2016), Libres réflexions sur la peine de mort (Desclée de Brouwer, 2020) et L'Islam est-il notre avenir ? (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Jean-Louis Harouel : « L’islam est plus un projet politique qu’une religion »

    ÉLÉMENTS : Qu’est-ce qui rend selon vous l’Occident et l’Orient, l’Europe et l’islam si peu compatibles ? Cela tient-il à la façon dont les Européens et les musulmans se représentent la liberté ? Ou à d’autres explications ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Effectivement, alors que la supériorité intellectuelle, scientifique et technique de l’Occident s’est construite sur la liberté de l’esprit, celle-ci est obstinément refusée par l’islam. Dans la Déclaration sur les droits de l’homme en islam, adoptée au Caire en 1990 par l’Organisation de la coopération islamique (OIC), regroupant 57 États se réclamant de l’islam, il est interdit d’exprimer toute opinion qui serait « en contradiction avec les principes de la charia ». Celle-ci, qui est censée être la loi divine, limite la pensée humaine, laquelle est soumise à un conformisme bigot envers toutes les prescriptions et interdictions édictées par l’islam. Fondamentalement, l’incompatibilité entre l’islam et les sociétés européennes se situe au niveau de la liberté de l’esprit.

    Cette question de la liberté doit être rattachée à un autre clivage majeur entre la civilisation européenne et l’islam, qui concerne la question des rapports du spirituel et du temporel. Autant le principe de la disjonction du politique et du religieux a joué un rôle décisif dans l’essor matériel et intellectuel des populations européennes, autant l’absence d’une telle disjonction dans l’islam explique la grande stase pluriséculaire du monde musulman. Tandis que la tension entre le spirituel et le temporel inhérente au monde occidental a créé un espace où se sont glissés l’esprit de liberté et la curiosité scientifique, inversement, l’intrication musulmane du politique et du religieux a empêché cet esprit de liberté et cette curiosité de se développer. La séparation du politique et du religieux étant étrangère à la logique du système total que constitue l’islam, le déficit de liberté qui en résulte contribue grandement à expliquer le fait que, comme l’observe le célèbre écrivain algérien Boualem Sansal, « les pays musulmans sont à un stade de développement politique, culturel et scientifique très archaïque ».

    ÉLÉMENTS : Diriez-vous de l’islam ce que Clemenceau disait de la Révolution : c’est un bloc ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Assurément, l’islam n’est pas un bloc. Outre la fracture majeure entre sunnisme et chiisme, il existe un troisième grand groupe, celui des kharidjites. De plus, il y a eu formation au sein de l’islam de sectes dont les plus connues relèvent du courant mystique appelé soufisme. Et puis, au sein même du sunnisme, il existe depuis le VIIIe siècle quatre écoles théologiques : le malikisme, le chaféisme, le hanafisme, le hanbalisme. Ce dernier correspond à une tendance très exigeante, réclamant un respect intégral du Coran et de la Sunna, qui fut illustrée au tournant des XIIIe et XIVe siècles par le théologien syrien Ibn Taymiyya et au XVIIIe siècle par un cheikh arabe du Nadjd, Mohammed ibn Abd al-Wahab, lequel professa un retour à l’islam des premier califes et la suppression de toutes les innovations introduites au cours des temps. Ce qui est l’origine du wahhabisme, promu par l’Arabie saoudite et dont l’hégémonie croissante est source de grandes tensions au sein du monde sunnite.

    Il n’en reste pas moins que l’islam, dans sa version sunnite qui regroupe près de 90 % des musulmans et qui est pratiquement la seule présente sur le sol européen, fonctionne comme un bloc sur un point capital : l’affirmation dogmatique que le Coran n’est pas un livre inspiré mais qu’il est la parole même d’Allah, éternelle et dictée en une descente du ciel. Sur la base de cette certitude officielle, sont rejetés ou même persécutés les groupes musulmans minoritaires jugés hérétiques. C’est ainsi que le Parlement du Pakistan a décidé que le courant de l’islam d’inspiration réformatrice appelé ahamadisme n’était pas musulman. En conséquence, sur la tombe du physicien pakistanais Abdus Salam, décédé en 1996, où il était inscrit « Premier lauréat Nobel musulman », le mot « musulman » a été effacé. Ce reniement par l’islam d’un de ses rares très grands savants de science expérimentale (formé à Cambridge) montre combien il est illusoire d’espérer faire évoluer le monde musulman par la création de courants modernisateurs, voués à être taxés d’hérésies. C’est ce qui ne manquerait pas d’arriver à ce fameux « islam de France » dont nos gouvernants successifs s’obstinent à rêver le miraculeux avènement.

    ÉLÉMENTS : Vous citez Pierre Manent et son livre brillant, mais naïf, Situation de la France (2015), où il appelait de ses vœux une sorte d’aggiornamento avec l’islam. Comment cela serait-il possible au vu des pièces et des arguments que vous réunissez ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Le généreux projet exposé par Pierre Manent dans ce livre, une sorte d’union ou d’alliance des chrétiens, des juifs et des musulmans au service de la nation France, ne peut que se heurter à de grandes difficultés, voire à une impossibilité. On peut penser qu’il y a pour le moins une part d’irréalisme dans son estimable confiance quant à l’aptitude de l’islam à respecter loyalement les traces symboliques de la matrice chrétienne de la France. Les restes de cette empreinte chrétienne de notre pays ne peuvent être qu’un objet d’abomination et de détestation pour bon nombre de musulmans. Il est vain d’attendre de l’islam qu’il respecte la spécificité d’un pays de « marque chrétienne » alors qu’il peut espérer le transformer en pays musulman. 

    Il n’est pas dans la logique de l’islam de s’astreindre à une « conversation civique » et de collaborer avec d’autres religions pour entretenir un état de choses dans lequel il n’est pas le maître. Il n’est pas dans la logique de l’islam d’obéir ou de négocier là où il peut commander. Il est voué à se saisir du pouvoir là où cela lui est possible. L’islam est voué à s’emparer de nouveaux territoires et à n’y laisser subsister les membres d’autres religions que sur le mode subordonné et humiliant de la dhimmitude. C’est cet esprit de conquête de l’islam qui se déploie actuellement sous nos yeux et à notre détriment. Car l’islam est aujourd’hui lancé dans la conquête de l’Europe en général et de la France en particulier, submergeant des zones entières et y installant avec arrogance sa civilisation, ses minarets, son droit, ses mentalités, ses modes de vie. Car l’islam n’est que très secondairement une religion au sens que l’on donne à ce mot en Europe, à la lumière de deux millénaires de chrétienté. L’islam est aussi et surtout un projet politique, si bien qu’il vise à imposer son code de droit et ses règles de civilisation. De sorte qu’en de nombreux points de son territoire, la France, qui est la nation européenne comptant sur son sol le plus grand nombre de musulmans, s’est aujourd’hui transformée en un autre pays que la France : un pays musulman.

    ÉLÉMENTS : Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que l’islam se lance à l’assaut de l’Europe. Mais comment notre continent, soumis à la « religion » des droits de l’homme, auxquels vous avez consacré un ouvrage, pourrait-il se défendre ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Cette conquête silencieuse de l’Europe par l’islam se fait effectivement au moyen des droits de l’homme qui, transformés depuis plusieurs décennies en une religion séculière obsédée par la non-discrimination, exposent chaque peuple européen à voir des membres d’autres peuples s’installer chez lui et à mettre à profit ces droits pour travailler à le détruire et à le remplacer. Les droits de l’homme tels qu’on les conçoit maintenant permettent à un groupe identitaire installé au sein d’une nation européenne, étranger à elle par les origines et les sentiments, de la combattre de l’intérieur, cherchant à s’emparer du sol de cette nation et à éliminer son être afin de se substituer à elle. La religion des droits de l’homme – ou religion humanitaire – est aujourd’hui la religion d’État des nations occidentales. Instaurant une morale d’État vertueusement suicidaire, cette religion séculière handicape ainsi la France et les autres pays européens face au déferlement de l’immigration et à la présence sur leur sol d’un islam de masse, car elle interdit aux dirigeants de s’attaquer à ces problèmes et d’y répondre d’un point de vue politique.

    Or, pour combattre efficacement le processus de la conquête musulmane, il faut indiquer clairement aux populations musulmanes que l’accueil bienveillant dont elles bénéficient ne transforme pas pour autant des morceaux de France (et d’autres pays européens) en terre d’islam. Le groupe identitaire politico-religieux résultant de l’immigration musulmane doit être amené à se rapprocher de la conception européenne de la religion en mettant complètement de côté son arsenal de règles juridiques et de normes sociales. Il doit cesser de nous imposer sa civilisation, ses modes de vie, ses règles alimentaires et vestimentaires, ses mosquées triomphalistes de style arabe ou ottoman. L’exemple d’une résistance efficace nous vient de la vieille et exemplaire démocratie helvétique, où il est interdit d’édifier des minarets alors qu’il est toujours possible d’y élever des clochers. Les Suisses ont ainsi signifié aux musulmans vivant sur leur sol qu’ils n’étaient pas en terre d’islam. Ils ont refusé l’islamisation visuelle de leur pays, sa prise de possession symbolique par une civilisation étrangère, sans pour autant restreindre la liberté de culte. La Suisse a assujetti l’islam à un statut particulier, elle a institué une discrimination. Elle a tranché le nœud gordien des droits subjectifs, qui ligotent le pouvoir politique et le réduisent à l’impuissance.

    ÉLÉMENTS : Cette place occupée par les droits subjectifs en Occident n’est-elle pas à la fois ce qui démarque fondamentalement l’Occident de l’Orient – et ce qui, en l’état et aujourd’hui, rend l’Occident incapable de se défendre ?

    JEAN-LOUIS HAROUEL : Au nom des droits subjectifs et en vue de l’extirpation de toute forme de discrimination, nous sommes soumis à un régime disciplinaire qui vise à nous rééduquer. Dans les démocraties occidentales perverties par la religion des droits de l’homme, comme naguère dans la prétendue démocratie qu’était le monde soviétique, les citoyens sont écrasés par des tabous idéologiques dont la transgression est durement punie par le droit pénal : le totalitarisme droits-de-l’hommiste a pris la suite du totalitarisme communiste dans la volonté d’empêcher l’individu occidental de penser et d’agir librement. Pour autant, il faut faire une distinction entre les anciens droits de l’homme – c’est-à-dire les libertés publiques – et les nouveaux droits de l’homme, ceux créés par la religion séculière des droits de l’homme, qui détruisent ces libertés publiques. Tandis que les anciens droits de l’homme visaient à protéger les citoyens contre les excès du gouvernement, le peuple est aujourd’hui victime des nouveaux droits de l’homme, qui le privent de ses libertés et lui interdisent de se protéger contre la présence envahissante d’autres peuples, d’autres civilisations. Pour espérer pouvoir se défendre, l’Occident doit combattre résolument les nouveaux droits de l’homme, et remettre à l’honneur les anciens droits de l’homme, les libertés publiques, au premier rang desquelles la liberté d’exprimer sa pensée ou son opinion.

    Jean-Louis Harouel, propos recueillis par François Bousquet (Site de la revue Éléments, 28 octobre 2021)

     

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