Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

immigration

  • Guerre civile en approche ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien donné par Laurent Obertone à Thinkerview, consacré à la situation de notre pays et à la menace de guerre ethnique qui monte...

    Journaliste, Laurent Obertone est l'auteur de trois enquêtes essentielles, La France Orange mécanique (Ring, 2013), La France Big Brother (Ring, 2015) et La France interdite (Ring, 2018), qui ont contribué à fissurer l'édifice du politiquement correct, ainsi que du récit Utøya (Ring, 2013). Après des essais comme Game over - La révolution antipolitique (Magnus, 2022) ou Raisonnablement sexiste (Magnus, 2023), il vient de publier Guerre - Le combat dont vous êtes enfin le héros (Magnus, 2024).

     

                                                

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • À Lisbonne aussi, les banlieues de l'immigration explosent...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Duarte Branquinho, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré aux émeutes qui ont enflammé voilà quelques jours les banlieues portugaise à la suite de la mort d'un voyou cap-verdien.

    Capture d’écran 2024-10-28 à 16.21.54.png

    Les banlieues explosent à Lisbonne

    Le 21 octobre, à 5 heures du matin, après une course-poursuite dans un « quartier sensible » de la ville d’Amadora, dans la banlieue de Lisbonne, un policier de 22 ans a abattu Odair Moniz, un immigré cap-verdien de 43 ans, dans des circonstances qui n’ont pas encore été élucidées. Selon les premiers rapports, Odair aurait attaqué la police avec un couteau, ce que les agents concernés ont démenti. Le motif de la poursuite n’est pas non plus clair, mais il semble qu’il s’agisse d’un ordre d’arrêt à la suite d’une infraction routière.

    Dans la nuit, après la nouvelle de la mort d’Odair, la réaction du quartier où il vivait, un autre « quartier sensible » d’Amadora, a été violente et a déclenché une série d’émeutes qui ont duré plusieurs jours et se sont étendues à d’autres quartiers de la périphérie de Lisbonne et même à certains quartiers de la capitale. Le bilan est lourd : cinq bus brûlés, plusieurs voitures carbonisées ou endommagées, un poste de police attaqué, une station-service partiellement incendiée, des poubelles et des équipements publics brûlés et détruits à coups de cocktails Molotov…  Les forces de l’ordre et les pompiers ont même été la civil de tirs d’armes à feu. Plusieurs personnes ont été blessées, la plupart à à l’arme blanche, la plus grave étant un chauffeur de bus qui a subi de graves brûlures, et plus de vingt personnes ont été arrêtées.

    Au quatrième jour des émeutes, plus d’une centaine d’incidents ont été recensés et les affrontements avec la police ont créé un climat d’insurrection civile dans la périphérie de Lisbonne.

    Il était autrefois dans l’Ouest

    Situé à l’extrême ouest de l’Europe, le Portugal est depuis de nombreuses années un pays à faible taux de criminalité et de violence. Dans les classements internationaux, il apparaît comme l’un des pays les plus sûrs du monde et, naturellement, cette classification est utilisée pour promouvoir le Portugal comme destination touristique et attirer les investissements étrangers. Mais cette image de « terre promise » ne correspond désormais plus tout à fait à la réalité.

    Ces dernières années, le Portugal a connu d’importants changements sociaux, en particulier l’afflux exponentiel d’immigrants sur son territoire. Ce phénomène a entraîné l’apparition de nouvelles formes de criminalité, notamment plus violentes, et une augmentation des conflits sociaux, en plus de l’aggravation des problèmes antérieurs.

    « L’exception portugaise », dont tant de gens étaient très fiers, n’existait finalement pas. Ces changements ont notamment conduit à l’émergence et à la croissance de la Chega (Assez), un parti de droite nationale dont le programme est axé sur la sécurité et le contrôle de l’immigration.

    Comme dans d’autres pays européens, les bien-pensants ont alors averti contre le « danger de l’extrême droite », coupable de tous les maux, et ont défendu sans concession l’immigration comme une « chance pour le Portugal ».

    Le Bon, la Brute et les Truands

    Ainsi, Odair Moniz a été rapidement transformé en martyr par l’extrême-gauche et les médias, qui ont donné la parole à ses voisins qui ont assuré, comme toujours, qu’il était « un homme gentil ». Les informations indiquant qu’Odair avait un casier judiciaire, notamment pour trafic de drogue et délits violents, et qu’il avait même fait de la prison, n’a pas semblé altérer l’aura du nouveau héros.

    Quant au policier qui a tiré sur lui et l’a tué, il était évide le méchant dans ce film et même le fait qu’il avait 22 ans et moins de deux ans de service dans la police ne semblait pas constituer une circonstance atténuante. Le policier a donc été accusé du meurtre d’Odair et risque une peine d’emprisonnement de 8 à 16 ans. Outre l’accusation de violence policière, l’extrême gauche et ses satellites, tels que SOS Racismo, ont rapidement accusé la police d’être raciste. Odair était cap-verdien et le quartier sensible où il a été abattu est principalement habité par des Africains ;

    Mais c’est le parti Chega et son président André Ventura qui sont apparus comme les pires de tous lorsque ce cernier a déclaré : « Si quelqu’un menace de tuer un policier, je préfère que ce soit le bandit qui meure plutôt que le policier. Il y a des moments où il faut tirer pour tuer ». Un groupe de personnalités de gauche a rapidement déposé une plainte pénale contre lui pour incitation à la violence.

    Parmi les attaques dont le président du parti Chega a fait l’objet, il en est une qui mérite d’être rappelée. Début octobre, un commentateur politique de CNN Portugal écrivait dans le journal Expresso : « Où est la vague de criminalité dont parle tant André Ventura ? Où sont les quartiers qui brûlent ? Où sont les voyous étrangers qui, soi-disant, transforment nos rues en champ de bataille ? »

    Le chaos généré par la mort d’Odair Moniz est venu apporter une réponse à cette hypocrite interrogation et il y a même eu une situation assez ironique car, pendant les émeutes, les reporters de CNN Portugal ont été menacés et ont dû fuir, et leur voiture a été vandalisée.

    Et pour quelques euros de plus

    Ce qui se passe aujourd’hui au Portugal est exactement le même phénomène que dans d’autres pays européens, en particulier la France. Regarder les problèmes politiques et sociaux de la France aujourd’hui, c’est voir l’avenir proche du Portugal.

    L’afflux massif d’immigrés, la précarité de l’emploi, l’augmentation de la criminalité violente, la montée des conflits sociaux et des tensions raciales, la polarisation politique et la persécution judiciaire, l’attaque de l’histoire et des valeurs européennes, la culpabilisation systémique de l’homme blanc, l’idéologie du genre et la transmania, le déracinement et la décaractérisation sont les conséquences de l’abandon par les élites européennes de leur propre peuple. Réduite à la soumission, l’Europe est aujourd’hui pour cette caste l’éprouvette de la mondialisation, l’utopie qui devait  apporter le bonheur et le bien-être à tous.

    L’apparent développement économique induit par ce modèle peut bénéficier à une minorité, mais il est en fait l’une des faces d’un système à tuer les peuples. L’ensauvagement des sociétés européennes ne peut être notre avenir. Que le chaos qui s’intensifie et s’étend sur notre continent incite les Européens à prendre leur destin en main. Notre avenir historique vaut bien plus qu’une poignée d’euros de confort éphémère et égoïste.

    Duarte Branquinho  (Site de la revue Éléments, 28 octobre 2024)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La dissolution du Conseil constitutionnel, chemin vers la liberté retrouvée des Français ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info, qui revient sur le rôle néfaste du Conseil constitutionnel...

    Fabius_Conseil constitutionnel.png

    La dissolution du Conseil constitutionnel, chemin vers la liberté retrouvée des Français ?

    Si l’on devait nommer un organe responsable de l’entrave systématique aux lois votées par les représentants du peuple, il y a peu de doute que le Conseil constitutionnel viendrait en tête. Cet aréopage de non-élus, occupant leurs fauteuils dans la plus grande opacité, joue aujourd’hui un rôle bien au-delà de son mandat d’origine : il n’est plus le « garant des lois », mais le verrou ultime d’une volonté populaire étouffée. Dissoudre le Conseil constitutionnel serait une bouffée d’air, un retour à une démocratie réelle, directe, dans laquelle la volonté des Français prime enfin.

    En France, contrairement à ce que certains aimeraient nous faire croire, ce ne sont pas les citoyens qui sont réellement aux commandes. Ce pouvoir est confisqué par un groupe de sages, élus par personne, installés pour juger de la conformité des lois selon leurs interprétations, leurs préférences, et souvent, leurs biais politiques. Aujourd’hui, chaque loi, chaque réforme d’envergure est susceptible de passer sous les fourches caudines de cet organe suprême, comme un ultime filtre de légitimité. Et pourtant, qui les a nommés, ces sages ? Certainement pas le peuple. Le Conseil constitutionnel est composé de personnalités issues de l’élite, d’anciens politiciens et d’experts juridiques proches du pouvoir, souvent nommés par des présidents successifs. C’est un comité de vieux mandarins, déconnecté des réalités du pays, qui n’hésite pas à censurer ce que les élus du peuple adoptent.

    L’une des conséquences les plus flagrantes de cette mainmise institutionnelle est la question de l’immigration. À chaque tentative de durcissement législatif, le Conseil constitutionnel intervient, rappelant à l’ordre les parlementaires avec un vigoureux coup de règle sur les doigts. Sous couvert de « droits fondamentaux » et de « respect des principes républicains », le Conseil empêche les réformes migratoires pourtant réclamées par une majorité de Français. Ce dogmatisme institutionnalisé a des effets dévastateurs sur notre société, limitant notre capacité à agir face aux défis contemporains. La dissolution du Conseil constitutionnel permettrait d’agir enfin sans cette barrière idéologique qui nous impose un cadre devenu obsolète.

    Mais au-delà de l’immigration, c’est la liberté d’expression qui est en jeu. Le Conseil constitutionnel est aujourd’hui l’un des bastions de la censure, justifiant des restrictions toujours plus serrées au nom du « respect des droits ». Au lieu de protéger la liberté d’expression, il la met sous tutelle, décidant, au cas par cas, de ce qui est acceptable ou non. Dissoudre cet organe, c’est ouvrir une voie nouvelle pour garantir aux Français une véritable liberté d’expression, sans entraves institutionnelles injustifiées.

    En plus de libérer la France de ces entraves politiques et juridiques, la dissolution du Conseil constitutionnel permettrait de réaliser d’importantes économies. Les salaires, avantages et frais d’entretien de ces sages sont loin d’être négligeables. Ce sont des sommes considérables que le contribuable finance, souvent à contre-cœur, pour soutenir un groupe d’individus qui, au final, travaille à limiter la voix même de ceux qui les payent. Imaginez tout ce que la France pourrait faire avec les ressources actuellement englouties dans cette institution parasitaire.

    Et pourquoi ne pas envisager, dans la foulée, une révision totale de notre Constitution ? La dissolution du Conseil constitutionnel pourrait être l’opportunité de convoquer une Assemblée constituante pour repenser le contrat social français. Ce serait l’occasion de remettre le citoyen au centre du pouvoir, de faire évoluer notre République vers une démocratie directe et réellement représentative des aspirations de la nation.

    Le Conseil constitutionnel n’a aucune légitimité pour entraver le choix des Français. Ses membres, siégeant dans le confort de leurs palais, semblent oublier que le peuple est souverain. Dissoudre le Conseil constitutionnel, c’est faire un pas vers une démocratie décentralisée, directe et vivante. C’est libérer la France des carcans technocratiques et idéologiques qui la brident, pour enfin laisser s’exprimer librement la volonté populaire. Il est temps pour la France de se libérer de ses chaînes institutionnelles et de reprendre en main son destin.

    Julien Dir (Breizh-Info, 18 octobre 2024)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Pour en finir avec l’égalitarisme : une utopie destructrice...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info, qui évoque la question de l'égalitarisme...

    Konk_Egalitarisme.jpg

    Pour en finir avec l’égalitarisme : une utopie destructrice

    Il est temps de mettre un terme au mythe qui gangrène nos sociétés : celui de l’égalitarisme. Depuis des décennies, la gauche, aidée par les élites globalistes, nous vend l’idée absurde selon laquelle tous les hommes seraient égaux, que les différences biologiques, culturelles et historiques entre les individus n’existeraient pas, et que nous devrions tous aspirer à une société où règne une égalité parfaite. Cette idéologie gauchiste n’est pas seulement une illusion, elle est une machine de destruction massive qui sape les fondements mêmes de notre civilisation.

    L’égalité homme-femme : un mensonge qui déstructure nos sociétés

    Parmi les plus grandes aberrations de ce mythe égalitariste, figure l’idée selon laquelle hommes et femmes seraient identiques en droits, en capacités et en rôles sociaux. Ce mensonge, devenu mantra féministe, nous a menés à la déstructuration complète des rôles traditionnels, fondement de nos sociétés depuis des siècles.

    Depuis la nuit des temps, l’humanité a prospéré grâce à la complémentarité des sexes. Ce n’est pas en niant la réalité biologique que nous améliorerons notre société. Les hommes et les femmes sont différents. Ils sont complémentaires. Le rôle protecteur et bâtisseur des hommes et celui de nourricière et d’éducatrice des femmes ont été les piliers sur lesquels se sont construits les plus grandes civilisations. Mais aujourd’hui, en prônant une égalité absolue et absurde, nous avons déraciné ces rôles. Résultat : désordre familial, délitement de l’autorité et effondrement des structures sociales. Cette négation de la complémentarité des sexes ne mène qu’à la confusion et à la décadence.

    La vérité est simple : hommes et femmes ne sont pas égaux. Pas parce qu’une catégorie est supérieure à l’autre, mais parce qu’ils ont des rôles naturels différents qui, ensemble, garantissent l’équilibre et la prospérité de la société. Vouloir gommer ces différences est une entreprise suicidaire.

    L’éducation : un nivellement par le bas au nom de l’égalité

    L’égalitarisme a également frappé de plein fouet l’éducation, ce qui entraîne une tiers-mondisation généralisée de nos sociétés. Au lieu de promouvoir l’excellence, de pousser les individus vers le haut, on nivelle par le bas. Le système éducatif, autrefois orienté vers l’excellence et le mérite, a été transformé en un terrain où l’on favorise les moins bons au détriment des plus capables. Pourquoi ? Pour que tout le monde soit « égal ». Le résultat est sans appel : un effondrement du niveau général, un rejet des exigences académiques et une production de citoyens ignorants et inaptes à affronter les défis de la modernité.

    Les réformes éducatives successives, dictées par une idéologie égalitariste, n’ont eu pour effet que de détruire la transmission du savoir. Ce qui était autrefois une source de fierté et d’accomplissement personnel, la réussite scolaire, est aujourd’hui dénigré sous prétexte de « lutte contre les inégalités ». Il n’y a pourtant rien de plus naturel que l’inégalité dans l’apprentissage : tous les enfants n’ont pas les mêmes aptitudes, et ce n’est pas un crime. Vouloir ignorer cette vérité conduit inexorablement à l’échec collectif.

    L’immigration et l’assimilation : un autre échec de l’égalitarisme

    Le mythe de l’égalitarisme va encore plus loin en tentant d’assimiler l’idée que tous les peuples seraient également aptes à s’intégrer de la même manière au sein des nations européennes. Il faut le dire sans détour : tous les peuples ne sont pas assimilables de la même manière. L’idée que l’on pourrait créer une société homogène à partir de cultures fondamentalement différentes est une chimère dangereuse.

    L’Europe, bâtie sur des siècles d’histoire, de tradition et de valeurs, est confrontée à une immigration de masse qui, loin de renforcer la cohésion sociale, la fracture de plus en plus. Les faits sont là : un Africain, un Asiatique, un Européen ne partagent pas les mêmes codes culturels, les mêmes visions du monde, les mêmes comportements sociaux. Pourquoi s’acharner à vouloir fondre ces différences dans un même moule alors que les conséquences de cette folie égalitariste se font sentir chaque jour : montée de l’insécurité, communautarismes, tensions ethniques.

    Là encore, le rêve égalitariste échoue à affronter la réalité. Une société forte n’est pas celle qui cherche à tout prix à niveler les différences, mais celle qui valorise ce qui la rend unique, et qui comprend que l’assimilation de certaines populations est non seulement difficile, mais parfois impossible.

    L’inégalité : moteur de la réussite

    En vérité, l’inégalité est non seulement naturelle, mais bénéfique. Ce sont les différences entre les individus qui ont permis l’essor de notre civilisation. L’inégalité pousse chacun à se surpasser, à atteindre l’excellence. C’est grâce à elle que nous avons produit des esprits brillants, des inventeurs, des leaders, des bâtisseurs. L’égalitarisme, à l’inverse, tue l’ambition, éteint le génie, et entraîne une homogénéisation vers la médiocrité.

    Ce n’est qu’en réhabilitant la notion de mérite, de hiérarchie et de responsabilité individuelle que nous pourrons redresser notre civilisation, plongée dans un déclin accéléré par cette utopie gauchiste de l’égalitarisme.

    Il est temps de mettre un terme à cette dangereuse illusion. L’égalitarisme n’est pas un idéal à atteindre, mais une idéologie destructrice qui mène nos sociétés à la ruine. Hommes et femmes ne sont pas égaux, mais complémentaires. Tous les individus ne sont pas faits pour les mêmes choses, et tous les peuples ne s’assimilent pas de la même manière. Reconnaître ces vérités, aussi impopulaires soient-elles, est la première étape vers la reconstruction de notre civilisation.

    Julien Dir (Breizh-Info, 2 octobre 2024)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • L’extrême centre ? Un danger totalitaire...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves le Gallou cueilli sur Polémia et consacré à l'extrême-centre.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

     

    jean-yves le gallou,anarcho-tyrannie,hygiénisme,otan,immigration,libre-échangisme

    L’extrême centre ? Un danger totalitaire

    L’extrême centre est un terme apparu récemment dans l’espace de la dissidence politico-médiatique et popularisé notamment par Mathieu Bock-Côté. Contrairement aux apparences, ce n’est pas un terme polémique mais un outil de compréhension du réel qu’on peut résumer ainsi :
    1 – Il y a une idéologie du centre. Celle de la doxa médiatique.
    2 – Cette idéologie est de plus en plus poussée aux extrêmes dans ses applications pratiques.
    3 – Cette idéologie s’impose dans l’espace public par la propagande, la censure et les interdits professionnels sur un modèle peu éloigné de celui qui prévalait à la fin du communisme soviétique.
    Reprenons.

     

    Les cinq piliers de l’idéologie du centre

    1. L’idéologie du centre n’est pas (ou n’est plus) la prise en compte modérée et nuancée de ce qui viendrait de la gauche et de la droite. Non, c’est une idéologie conforme à la doxa médiatique et construite autour de cinq projets :

    • l’immigrationnisme, doctrine selon laquelle l’immigration est bienfaisante en soi et doit se poursuivre à l’infini, d’autant que l’immigration zéro serait impossible ;
    • le libre-échangisme qui conduit à aller vers une toujours plus grande ouverture des frontières à la circulation des marchandises, du capital et des hommes ;
    • l’affirmationnisme diversitaire, c’est-à-dire la soumission aux revendications des minorités ethniques, religieuses, sexuelles visant à leur obtenir une place toujours plus grande dans l’espace public ;
    • l’obligation de « transition énergétique » pour sauver la planète d’un réchauffement climatique, certes réel, mais de surcroît présumé catastrophique et supposé d’origine anthropique ;
    • l’hygiénisme obsessionnel qui consiste à répandre la peur des épidémies (H1N1, COVID, variole du singe) dans les populations ;
    • l’otanisme, c’est-à-dire l’alignement des politiques diplomatiques et militaires et du discours médiatique sur la ligne de l’État profond américain et de son lobby militaro-industriel.

    Ces cinq points sont sanctuarisés par « l’état de droit », autre nom du pouvoir des juges – internationaux, constitutionnels, administratifs et de droit commun – de valider ou non les textes de loi au regard de la doxa. Et imposés dans l’opinion grâce au complexe médiatico-associatif, c’est-à-dire la reconnaissance comme « experts » des représentants d’associations subventionnées, invités à répandre la bonne parole dans les médias.

    Le cercle de déraison

    2. Cette idéologie du centre est désormais mise en œuvre de manière de plus en plus extrême, c’est le cercle de déraison.

    • Sur le libre-échange : malgré la désindustrialisation, la perte d’une culture technique et les risques sur la souveraineté alimentaire, de nouveaux accords de libre-échange (Canada, Mercosur, etc.) sont sans cesse signés et mis en œuvre sans discernement malgré les promesses électorales contraires.
    • Sur l’immigration : des entrées chaque année de plus en plus nombreuses, 500 000 entrées d’étrangers supplémentaires (hors Union européenne) chaque année en France, plus d’un million en Grande Bretagne. Jusqu’à quand ?
    • S’agissant du droit des minorités, on est passé de l’égalité des chances à la « discrimination positive » et, dans les faits, au racisme antiblanc. Puis des Gay Pride tolérées aux Gay Pride subventionnées, enfin aux Gays Pride imposées comme lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Sans même parler de la promotion de la transsexualité dans l’Éducation nationale.
    • La « transition énergétique » sert de justification au saccage des paysages (avec les éoliennes et les panneaux solaires) et du patrimoine immobilier (avec des normes bannissant les préoccupations esthétiques). C’est aussi un moyen commode de créer de nouveaux impôts et d’imposer de nouvelles normes réduisant la liberté de propriété et s’ingérant à l’intérieur même des domiciles.
    • L’hygiénisme conduit à appliquer aux humains les méthodes de la médecine vétérinaire : confinement, vaccination obligatoire, voire éradication des malades (comme cela fut le cas avec l’usage du Rivotril dans les EHPAD au début de l’épidémie de COVID).
    • Quant à l’otanisme, il fait fi des intérêts nationaux élémentaires comme on l’a vu avec le sabotage par nos alliés (sic) du gazoduc Nord Stream.

    Tout cela s’accompagne d’un vocabulaire guerrier : guerre au « racisme », guerre à l’« homophobie », guerre aux virus, guerre au réchauffement climatique, guerre au méchant Poutine. « Nous sommes en guerre », répète souvent le président Macron, mais la première victime de la guerre, c’est la vérité, la deuxième, c’est la liberté.

    Une liberté pour les citoyens que les juges renoncent alors à défendre « au nom des circonstances ». Tout en poussant au-delà des limites du possible les règles d’accueil des étrangers : ainsi la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) a ouvert un droit systématique à l’asile à la « communauté des femmes afghanes » (20 millions de personnes) et à « la communauté des homosexuels togolais » (400 000 personnes ?), les uns et les autres pouvant ensuite faire jouer le regroupement familial pour faire venir leurs proches. Au fou ! Le prétendu « cercle de raison » n’est rien d’autre qu’un cercle de déraison.

    La déraison, c’est aussi l’endettement et le « quoi qu’il en coûte ». À force de « faire la guerre » au « racisme », aux virus, au réchauffement climatique, à Poutine, les déficits se creusent : en 2024, 180 milliards de déficit vont venir s’ajouter aux 3 100 milliards de dette existants. Là aussi, jusqu’à quand ?

    La tenaille du centre

    3 – Propagande et censure : la tenaille totalitaire

    En France, un couple résume à lui seul la tenaille totalitaire : à ma gauche, Caroline Roux omniprésente sur les chaînes du service public (France 5, France 2), c’est elle qui arbitre (!) les débats électoraux : à elle, la propagande. Son mari, c’est Laurent Solly, le patron de Meta France et Meta Europe : à lui, la censure des comptes qui déplaisent au gouvernement sur Facebook et Instagram, y compris des comptes de médias alternatifs comme Frontières.

    En France, la propagande est massive : à l’Éducation nationale, dans les universités, dans les entreprises (à travers les chartes), dans la publicité, dans les programmes culturels, dans les films, dans les séries, dans l’édition. Cette propagande est d’autant plus puissante qu’elle s’appuie sur la quasi-totalité des médias, les médias publics comme ceux des grands oligarques privés : les médias Bouygues (le bétonneur immigrationniste), les médias Saadé (l’armateur libanais), les médias Niel (principal hébergeur de vidéos pédophiles), les médias Arnault (le luxe mondialisé), les médias Kretinsky (le charbonnier tchèque).

    Mais la propagande ne suffit pas pour imposer les dogmes de l’extrême centre : il lui faut le complément de la censure pour empêcher l’expression d’opinions divergentes. C’est pourquoi la police de la pensée ne chôme pas.

    • En août 2024, la France n’a pas de gouvernement mais la police de la pensée n’a jamais été aussi active :
    • retrait des canaux TNT de C8 et NRJ 12 ;
    • pressions de l’Arcom sur CNews ;
    • censure de nombreux comptes par Meta ;
    • arrestation du fondateur de la messagerie Telegram, Pavel Durov, à qui on reproche de protéger le secret de la correspondance de cette messagerie cryptée.

    Faut-il ajouter une proposition de loi (loi Lefèvre), votée en première instance à l’Assemblée nationale, prévoyant de criminaliser les propos privés tenus au domicile, dans les fêtes de famille ou au restaurant d’entreprise. Incroyable ? Mais, hélas, vrai.

    Voilà où en est la France, terre de libertés et patrie des droits de l’homme…

    Il est vrai que cette dérive est celle de l’ensemble de l’Occident.
    Le commissaire européen Thierry Breton menace ouvertement Elon Musk et le réseau social Twitter.
    En Allemagne, l’Office fédéral de protection de la constitution (la police politique) s’est arrogé le droit de valider les recrutements d’attachés parlementaires.
    En Grande-Bretagne, le gouvernement travailliste a fait libérer 500 criminels, souvent étrangers, pour pouvoir embastiller 500 patriotes anglais hostiles à sa folle politique d’immigration, et souvent pour de simples posts. Un exemple supplémentaire d’anarcho-tyrannie.

    L’Europe, c’est la civilisation des libertés. L’extrême centre est une menace existentielle pour elle.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 28 août 2024)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Immigration en Angleterre : le discours de vérité d'Enoch Powell...

    Après les émeutes anti-immigration qui ont secoué le Royaume-Uni cet été, Ego Non revient sur le célèbre "Discours des fleuves de sang" prononcé le 20 avril 1968 par Enoch Powell, grande figure de la vie politique anglaise d'après-guerre, dans lequel ce dernier mettait en garde ses contemporains devant la menace d'une immigration de peuplement qui allait irrémédiablement changer le visage de son pays s'il ne réagissait pas à temps.

     

                                             

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!