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guerre - Page 32

  • Au nom du Japon !...

    Les éditions de La Manufacture des Livres viennent de publier le récit de Hiro Onada intitulé Au nom du Japon. Officier de l'armée japonaise, Hiro Onada a poursuivi le combat jusqu'en 1974 sur l'île de Lubang dans l'archipel des Philippines.

     

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    " 1945. La guerre est terminée, l'armistice est signé. Mais à ce moment précis, le jeune lieutenant Hiro Onoda, formé aux techniques de guérilla, est au coeur de la jungle, sur l'île de Lubang, dans les Philippines. Avec trois autres hommes, il s'est retrouvé isolé des troupes à l'issue des combats. Toute communication avec le reste du monde est coupée, les quatre Japonais sont cachés, prêts à se battre sans savoir que la paix est signée. Au fil des années, les compagnons d'Hiro Onoda disparaîtront et il demeurera, seul, guérillero isolé en territoire philippin, incapable d'accepter l'idée inconcevable que les Japonais se soient rendus. Pendant 29 ans, il survit dans la jungle. Pendant 29 ans, il attend les ordres et il garde sa position. Pendant 29 ans, il mène sa guerre, au nom du Japon. "

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  • Tour d'horizon... (181)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Thinkerview, le journaliste Marc Endeweld revient sur son enquête sur les réseaux qui ont amené Emmanuel Macron au pouvoir...

    Macron : les réseaux secrets ?

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    - sur Philitt,  l'écrivain russe Zakhar Prilepine donne un entretien autour de son dernier livre traduit en français, Officiers et poètes russes (Syrtes, 2019)

     « L’important n’est pas de faire la guerre, mais d’avoir une perception religieuse et mystique de la vie »

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  • La rumeur des batailles...

    Les éditions Economica viennent de publier un Dictionnaire encyclopédique des batailles - De l'antiquité à l'an 2000 signé par Henri Pigaillem. Ecrivain, Henri Pigaillem est notamment l'auteur de plusieurs ouvrages historiques, dont l'un consacré à la bataille de Lépante chez le même éditeur.

     

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    " Ce dictionnaire n'a naturellement pas la prétention de mentionner toutes les batailles disputées depuis la nuit des temps. Il présente toutefois l'avantage d'en décrire plus de 3000, soigneusement sélectionnées par son auteur parmi les plus célèbres mais aussi parmi les méconnues, les oubliées ou celles qui restent encore inconnues. Henri Pigaillem revisite jusqu'à 5 000 ans d'histoire des batailles terrestres, navales, aéronavales, des sièges, raids, combats, bombardements et autres opérations militaires touchant toutes les nations, toutes les civilisations, tous les lieux, toutes les mers, toutes les époques. Le lecteur y trouvera l'évocation de très nombreux conflits et événements militaires : les guerres de l'Égypte pharaonique, les guerres grecques, perses, macédoniennes, romaines, zouloues, apaches, napoléoniennes, la conquête des empires inca et aztèque, les invasions barbares, les luttes entre clans de samouraïs, la colonisation de l'Afrique ou des Antilles, la « boucherie » de Verdun, le désastre atomique d'Hiroshima, le débarquement de Normandie, la guerre du Golfe. Les principaux acteurs de ces épisodes sont tous présents : Gengis Khan, Alexandre le Grand, Guillaume le Conquérant, Soliman le Magnifique, Jules César, ou encore Philippe de Macédoine, Geronimo, Napoléon, Ulysses Grant, Joffre, Joukov, Patton, MacArthur, Bernard Montgomery. "

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  • Grenadier-voltigeur...

    Les éditions France Univers viennent de publier un roman d'Alain Paucard intitulé Grenadier-voltigeur. Président à vie du Club des ronchons, Alain Paucard est un écrivain de nationalité parisienne, à qui l'on doit des essais comme Tartuffe au Bordel (Le dilettante, 2013), La France de Michel Audiard (Xénia, 2013), Paris, c'est foutu ! (Jean-Cyrille Godefroy, 2013), Oui, c'était mieux avant (Jean-Cyrille Godefroy, 2015), Manuel de résistance à l'art contemporain (Jean-Cyrille Godefroy, 2016) ou La France de Jean Gabin (Xénia, 2016).

     

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    " An 2024, quelque part en Bourgogne. Le lieutenant Cyrille et un groupe de combattants disparates et mal équipés doivent tenir un village durant la G.G.I. (Grande Guerre Intercommunautaire). Quel rôle joue le maire du village ? Pourquoi envoie-t-on à Cyrille un sergent, la belle et troublante Christiane ? Pour l'aider ou pour le surveiller ? En deux combats décrits avec brio, les héros perdront leurs illusions sur les causes qu'ils défendent.

    Hommage au soldat qui a peur, faim, froid mais sait se sacrifier, Grenadier-voltigeur, septième œuvre romanesque d'Alain Paucard, par la densité de ses situations, exprime la fascination que, de tous temps, le métier des armes exerce sur l'homme. "

     

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  • Sahel : et maintenant, que faire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan, cueilli sur son blog et consacré à l'enlisement de l'opération Barkhane menée par la France au Sahel.  Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont  Osons dire la vérité à l'Afrique (Rocher, 2015), Histoire de l'Afrique du Nord (Rocher, 2016), Algérie - L'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2017), Heia Safari ! - Général von Lettow-Vorbeck (L'Afrique réelle, 2017), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018) et Les guerres du Sahel (L'Afrique réelle, 2019).

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    Sahel : et maintenant, que faire ?

    Au Sahel, dans la même semaine, un militaire français a été tué, les armées du Mali et du Burkina Faso ont subi plusieurs graves défaites, perdant plus d’une centaine de morts, cependant que cinquante travailleurs civils employés d’une mine canadienne ont été massacrés au Burkina Faso, un pays en phase de désintégration. Même si la France annonce avoir tué un important chef jihadiste, la situation échappe donc peu à peu à tout contrôle.

    La réalité est que les Etats africains faillis étant incapables d’assurer leur propre défense, le G5 Sahel étant une coquille vide et les forces internationales déployées au Mali utilisant l’essentiel de leurs moyens à leur autoprotection, sur le terrain, tout repose donc sur les 4500 hommes de la force Barkhane.

    Or :

    1) Avons-nous des intérêts vitaux dans la région qui justifient notre implication militaire ? La réponse est non.

    2) Comment mener une véritable guerre quand, par idéologie, nous refusons de nommer l’ennemi ? Comment combattre ce dernier alors-que nous faisons comme s’il était surgi de nulle part, qu’il n’appartenait pas à des ethnies, à des tribus et à des clans pourtant parfaitement identifiés par nos services?

    3) Quels sont les buts de notre intervention ? Le moins que l’on puisse en dire est qu’ils sont « fumeux » : combattre le terrorisme par le développement, la démocratie et la bonne gouvernance, tout en nous obstinant, toujours par idéologie, à minorer, ou parfois même, à refuser de prendre en compte l’histoire régionale et le déterminant ethnique qui en constituent pourtant les soubassements ?

    4) Les Etats africains impliqués ont-ils les mêmes buts que la France ? Il est permis d’en douter…

    L’échec est-il donc inéluctable ? Oui si nous ne changeons pas rapidement de paradigme. D’autant plus que le but prioritaire de l’ennemi est de nous causer des pertes qui seront ressenties comme intolérables par l’opinion française.

    Dans ces conditions, comment éviter la catastrophe qui s’annonce ?

    Trois options sont possibles :

    - Envoyer au moins 50.000 hommes sur le terrain afin de le quadriller et de le pacifier. Cela est évidemment totalement irréaliste car nos moyens nous l’interdisent et parce que nous ne sommes plus à l’époque coloniale.

    - Replier nos forces. Barkhane est en effet dans une impasse avec des possibilités de manœuvre de plus en plus réduites, notamment en raison de la multiplication des mines posées sur les axes de communication obligés. Mais aussi parce qu’elle consacre désormais une part de plus en plus importante de ses faibles moyens à son autoprotection.

    - Donner enfin à Barkhane les moyens «  doctrinaux » de mener efficacement la contre-insurrection. Et nous savons faire cela, mais à la condition de ne plus nous embarrasser de paralysantes considérations « morales » et idéologiques.

    Cette troisième option reposerait sur trois piliers :

    1) Prise en compte de la réalité qui est que la conflictualité sahélo-saharienne s’inscrit dans un continuum historique millénaire et que, comme je le démontre dans mon livre Les Guerres du Sahel des origines à nos jours, nous ne pouvons prétendre avec 4500 hommes changer des problématiques régionales inscrites dans la nuit des temps. 

    2) Eteindre prioritairement le foyer primaire de l’incendie, à savoir la question touareg qui, en 2011, fut à l’origine de la guerre actuelle. En effet, si nous réussissions à régler ce problème, nous assécherions les fronts du Macina, du Soum et du Liptako en les coupant des filières sahariennes. Mais, pour cela, il sera impératif de « tordre le bras » aux autorités de Bamako en leur mettant un marché en main : soit vous faites de véritables concessions politiques et constitutionnelles aux Touareg qui assureront eux-mêmes la police dans leur région, soit nous partons et nous vous laissons vous débrouiller seuls. Sans parler du fait qu’il devient insupportable de constater que le gouvernement malien tolère des manifestations dénonçant Barkhane comme une force coloniale alors que, sans l’intervention française, les Touareg auraient pris Bamako…

    3) Ensuite, une fois le foyer nordiste éteint et les Touareg devenus les garants de la sécurité locale, il sera alors possible de nous attaquer sérieusement aux conflits du sud en n’hésitant pas à désigner ceux qui soutiennent les GAT (Groupes armés terroristes) et à armer et à encadrer ceux qui leur sont hostiles. En d’autres termes, nous devrons opérer comme les Britanniques le firent si efficacement avec les Mau-Mau du Kenya quand ils lancèrent contre les Kikuyu, ethnie-matrice des Mau-Mau, les tribus hostiles à ces derniers. Certes, les partisans éthérés des « droits de l’homme » hurleront, mais, si nous voulons gagner la guerre et d’abord éviter d’avoir à pleurer des morts, il faudra en passer par là. Donc, avoir à l’esprit, que, comme le disait Kipling, « le loup d’Afghanistan se chasse avec le lévrier afghan ». Il ne faudra donc plus craindre de dénoncer les fractions Peul et celles de leurs anciens tributaires qui constituent le vivier des jihadistes. Mais, en même temps, et une fois encore, il faudra imposer aux gouvernements concernés de proposer une solution de sortie aux Peul.

    Il sera alors possible d’isoler les quelques clans donnant des combattants aux « GAT », ce qui empêchera l’engerbage régional. Le jihadisme qui affirme vouloir dépasser l’ethnisme en le fondant dans un califat universel se trouvera ainsi pris au piège d’affrontements ethno-centrés et il pourra alors être réduit, puis éradiqué. Restera la question démographique et celle de l’ethno-mathématique électorale qui ne pourront évidemment pas être réglées par Barkhane.

    Placées à la confluence de l’islamisme, de la contrebande, des rivalités ethniques et des luttes pour le contrôle de territoires ou de ressources, nos forces percutent régulièrement les constantes et les dynamiques locales. Or, le chemin de la victoire passe par la prise en compte et par l’utilisation de ces dernières. Mais encore faut-il les connaître...

    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 7 novembre 2019)

     

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  • Décrypter la bataille terrestre...

    Les éditions Pierre de Taillac viennent de publier un essai de Pierre Santoni intitulé Triangle tactique - Décrypter la bataille terrestre. Officier d'infanterie, Pierre Santoni est déjà l'auteur de L'ultime champ de bataille - Combattre et vaincre en ville (Pierre de Taillac, 2016), avec Frédéric Chamaud.

     

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    " En rendant intelligible la tactique, Pierre Santoni révèle ce qu'il s'est vraiment passé sur les champs de bataille d'hier et d'aujourd'hui : pour comprendre pourquoi les Grecs formaient une phalange ou pourquoi les mitrailleuses ont fait des ravages en 1914 : pour découvrir pourquoi la Légion romaine a dominé les champs de bataille durant des siècles, ou encore ce qu'a apporté Napoléon en matière de tactique : vous saisirez aussi pourquoi les chars français, victorieux en 1918, ont été vaincus par les Panzers allemands en 1940, ou encore ce qu'il risque de se produire avec l'arrivée des robots sur le champ de bataille ... "

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