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grand remplacement - Page 8

  • Le populisme à la croisée des chemins...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse impeccable de Michel Geoffroy, cueillie sur Polémia et consacrée à la nécessité pour le populisme, s'il veut triompher, d'articuler la question identitaire à la question sociale...

     

    La croisée des chemins

     

    Le populisme à la croisée des chemins

    Pour l’emporter, le populisme doit être social et non pas libéral. Une proposition qui ne plairait pas à tout le monde …

    Le moteur du populisme en Europe – et en France du Front national – provient historiquement du refus de l’immigration de peuplement. Ce refus se justifie aujourd’hui plus que jamais alors que le Grand Remplacement et l’Islamisation de l’Europe progressent si rapidement qu’il faut désormais être aveugle ou complice pour ne pas le constater.

    L’erreur des mouvements et partis populistes serait évidemment d’abandonner cette ligne identitaire au moment même où une part croissante de nos concitoyens comprend que l’avenir de notre civilisation est en jeu.

    Mais une erreur symétrique consisterait aussi à n’en rester qu’à ce niveau, en oubliant l’autre versant de la dissidence identitaire : la société et le social, justement.

    Un refus fondateur

    Le populisme en Europe est la forme politique prise par le refus de la disparition de leur civilisation et de leur identité par les Européens qui se sentent abandonnés par les pouvoirs publics et trahis par les oligarchies remplacistes (1).

    Il s’agit d’un refus politiquement fondateur, comme toutes les grandes alternances politiques et intellectuelles se sont fondées de la sorte : qu’il s’agisse du refus d’une religion, du refus d’un régime, du refus d’une défaite, du refus d’une oppression ou du refus d’une injustice.

    Cependant il ne suffit pas de dénoncer le Grand Remplacement : pour le combattre efficacement il faut aussi s’interroger sur ses causes profondes, ce qui ouvre nécessairement d’autres perspectives.

    Le moteur du Grand Remplacement est d’abord idéologique

    Le Grand Remplacement n’est pas tombé du ciel en effet.

    Car il correspond au projet de l’oligarchie occidentale (2) qui a pris le pouvoir à la fin du XXe siècle en Occident et qui a mis en application son idéologie libérale/libertaire et cosmopolite. Même si ce projet a fini par lui échapper en partie sous la forme du djihadisme, l’oligarchie l’a initié, l’a encouragé et l’a entretenu.

    Le moteur du Grand Remplacement est donc d’abord idéologique, avant d’être civilisationnel, africain, musulman ou climatique.

    C’est au nom de l’idéologie libérale/libertaire que l’Occident croit que les hommes doivent circuler et s’installer librement partout, comme s’il s’agissait de marchandises. C’est pourquoi les oligarques ont détruit les frontières et les douanes qui permettaient de réguler la concurrence, ainsi que les mouvements de populations et de marchandises. Et ils ont fait cela pour le plus grand profit des entreprises mondiales. Car l’immigration permet de faire baisser les salaires et de réduire au silence les salariés autochtones.

    Au nom de cette même idéologie, tous les hommes sont désormais réputés avoir les mêmes « droits » politiques et sociaux, qu’ils soient étrangers ou citoyens d’un Etat : ce qui a permis de déconstruire la souveraineté et la démocratie en Europe occidentale et de faire exploser les régimes de protection sociale.

    Le Grand Remplacement, une dérégulation civilisationnelle

    Le Grand Remplacement n’est que l’effet le plus visible de la catastrophe culturelle, sociale et humaine provoquée partout par les oligarques occidentaux, qui depuis 30 ans exercent un pouvoir sans partage, notamment en Europe. Car le Grand Remplacement est une dérégulation civilisationnelle au même titre que la dérégulation financière, économique et sociale.

    La mondialisation n’est heureuse (3) que pour les oligarques, les bobos, les banquiers, les histrions médiatiques et les dirigeants des entreprises transnationales. Pour les autres, c’est-à-dire la majorité de la population, elle signifie désindustrialisation, chômage, précarité du travail, fin de l’ascenseur social, diminution des droits et des protections sociales, réduction des services publics, augmentation des impôts, des charges et des taxes, déflation, dépossession de son identité, inquiétude devant l’avenir.

    Car l’oligarchie n’a pas hésité à sacrifier la classe moyenne européenne sur l’autel du mondialisme, annulant en quelques années l’effet des Trente Glorieuses et un siècle de luttes sociales. Dans le même temps elle a cyniquement promu l’immigré/migrant au rang de prolétariat compassionnel de rechange : Big Other permettant de masquer l’étendue de la régression provoquée partout par les oligarques et pas seulement en Europe.

    On ne saurait oublier que le développement du mondialisme économique et financier se paye ailleurs aussi de drames sociaux et environnementaux : exode rural massif entraînant la perte de l’autonomie alimentaire, mouvements de populations dans des centres urbains surpeuplés et pollués, exploitation brutale des salariés dans les usines travaillant pour les grandes firmes mondialisées, saccage de l’environnement, etc.

    Les tenants du national-libéralisme se trompent

    Cela signifie qu’on ne peut pas inverser le processus remplaciste en cours en Europe si on ne remet pas en cause l’idéologie libérale/libertaire qui le sous-tend.

    Un populisme conséquent ne peut faire l’impasse sur cette question. Car la question sociale prolonge la question identitaire : l’identité c’est la nation et la nation c’est le peuple. Et à l’âge du mondialisme seuls les peuples souffrent.

    C’est pourquoi les tenants d’une nouvelle gauche (4) qui ne se soucierait pas de la question identitaire n’ont aucun avenir.

    C’est pourquoi aussi ceux qui, au sein de la droite populiste, préconisent l’adoption d’une ligne libérale et nationale se trompent d’époque.

    Le cocktail libéral/national est en effet un oxymore ou, au mieux, un malentendu politique.

    Le libéralisme conséquent, comme agent du capitalisme, tend en effet à détruire la nation, en déconstruisant tout ce qui fait obstacle à la liberté du marché. Il ne faut donc pas confondre la liberté économique qui peut effectivement s’appliquer dans l’espace national sous certaines conditions (5) avec le libéralisme, qui est une idéologie de combat contre les identités et les nations.

    Le populisme s’affirme sur le registre de la souveraineté politique des nations, toutes choses que les libéraux ont toujours exécrées. Les libéraux ne croient qu’en l’individu et en la providence des marchés. Pour eux, comme le disait Mme Thatcher, « la société n’existe pas ». Alors pourquoi voudraient-ils la sauver ?

    On ne peut donc pas être sincèrement populiste et libéral en même temps.

    Les ravages du néo-libéralisme : un remake du XIXe siècle

    Elargissons la perspective.

    La mise en œuvre des préconisations libérales/libertaires a provoqué le chaos partout au XXIe siècle, dont ne profite qu’une infime minorité de la population occidentale. Cette situation n’est pas sans rappeler les ravages sociaux advenus au XIXe siècle lors de la mise en place de l’industrialisation capitaliste en Europe.

    Ces ravages ont provoqué par réaction l’apparition du socialisme, puis au XXe siècle, du communisme en Europe. C’est pourquoi on a pu écrire que le socialisme avait été le « cri de douleur » du prolétariat (6).

    Que le socialisme et le communisme n’aient pas réussi à abolir « l’exploitation de l’homme par l’homme » ou que le communisme ait été une utopie sanglante ne doit pas faire oublier que ces mouvements ont quand même réussi à forcer le capitalisme à se montrer plus social et à corriger ses excès en Occident (7).

    Mais de nos jours le communisme est mort, les syndicats sont marginalisés et la gauche a abandonné l’héritage du socialisme pour devenir l’idiot utile du néo-capitalisme mondialisé. Cela signifie que plus personne n’est en mesure d’obliger les oligarques mondialistes à faire preuve de retenue dans leur course au profit.

    On en voit le résultat : le chaos partout.

    Le populisme, un socialisme pour notre temps ?

    Si le populisme veut s’affirmer comme une véritable réponse aux interrogations de notre temps, il ne peut donc pas faire l’impasse sur la nouvelle question sociale.

    Pour le dire autrement, le populisme doit jouer, au plan métapolitique, vis-à-vis du néo-capitalisme mondialisé, le rôle dévolu hier au socialisme vis-à-vis du capitalisme national.

    Il doit à son tour devenir le « cri de douleur » des peuples européens et se présenter comme une force alternative aux ravages de la dérégulation néo-libérale, en Europe d’abord, au plan international ensuite.

    Le populisme doit pour ce faire promouvoir une nouvelle éthique du Bien Commun et de l’Etat, en réponse à la marchandisation du monde incarnée par les oligarques mondialistes ; en réponse aussi à l’idéologie de l’individualisme absolu, destructeur de tout lien social. Le populisme doit aussi porter le retour des vertus civiques et des bonnes mœurs, conformément aux traditions européennes, contre le laxisme et le cynisme qui sont une arme aux mains de l’oligarchie.

    Le populisme : passer du refus à la révolution

    Cela implique d’annoncer et d’entreprendre une révolution culturelle et morale qui ébranle les dogmes et les oligarques dominants. Cela implique qu’une nouvelle élite politique, économique et sociale, s’avance. Cette élite existe mais elle est réduite au silence par les oligarques : il faut seulement qu’elle sorte de sa réserve.

    La menace de la révolution socialiste a imposé au capitalisme européen la conscience sociale qui lui manquait.

    La perspective d’une révolution populiste doit produire le même effet vis-à-vis du néo-capitalisme mondialisé.

    C’est à cette condition que le populisme deviendra vraiment populaire. C’est à cette condition qu’il deviendra majoritaire.

    Michel Geoffroy (Polémia, 10 mai 2016)

     

    Notes :

    1/ Selon l’expression de l’écrivain Renaud Camus.

    2/ Voir le livre de Jean-Yves Le Gallou : Immigration : la catastrophe/ Que faire ? Via Romana, 2016.

    3/ Selon l’expression de Dominique Strauss-Kahn.

    4/ Genre Mélenchon.

    5/ Comme cela a été le cas dans le passé européen.

    6/ Jaurès, Histoire socialiste.

    7/ Ce qui d’ailleurs explique l’envolée occidentale après la seconde guerre mondiale : la loi du profit étant associée à une politique sociale dynamique (social-démocratie ou sécurité sociale) ou par des salaires élevés (fordisme).

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  • Immigration : la catastrophe...

    Les éditions Via Romana viennent de publier un nouvel essai de Jean-Yves Le Gallou intitulé Immigration : la catastrophe - Que faire ? . Ancien député européen, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou travaille sur l'immigration depuis le début des années 80. Également spécialiste de la question de la désinformation et praticien de la ré-iformation, il a récemment publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013).

     

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    " Du Bataclan à Cologne, de la mer Égée à la Scandinavie : chacun le voit, l’immigration est une catastrophe pour la France et l’Europe. L’invasion les menace d’anéantissement.

    Ses causes ? L’explosion démographique du Sud, les guerres, mais pas seulement.

    Après quarante ans de déni organisé, la réalité s’impose. Même Hollande et Merkel semblent commencer à prendre conscience des difficultés. L’Europe est en train de mourir d’un projet idéologique : le mondialisme immigrationniste marchand, le « MIM », facilité par la trahison de ses élites politiques, économiques, judiciaires, médiatiques. Cette trahison explique quarante ans de mensonges, d’omerta, d’impuissance à traiter le problème malgré les promesses.

    Énarque, inspecteur général de l’administration, ancien élu régional et européen, Jean-Yves Le Gallou développe à partir de sources inédites un constat accablant aussi documenté que sans concession. Mais non sans espoir : notre patrie, notre continent, notre civilisation peuvent encore se réveiller. À condition de changer radicalement de modèle.

    Ici, c’est de courage qu’il va falloir faire preuve.

    Le temps presse ! "

     

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  • La laïcité : une idéologie au service du Grand Remplacement ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la question de la laïcité...

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    La laïcité : une idéologie désormais au service du Grand Remplacement

    La laïcité serait, selon l’oligarchie, la réponse « républicaine » à l’islamisme et un levier du fameux « vivre-ensemble ».

    Mais c’est une totale duperie, qui ne sert qu’à déconstruire toujours plus notre civilisation.

    La déesse Raison

     La laïcité est une invention des Lumières, reprise ensuite, en partie, par la Révolution française ; en partie seulement parce les républicains ne sont pas tous hostiles à la religion, loin de là : beaucoup sont d’ailleurs déistes, à commencer par Robespierre. Même si, au-delà de la lutte contre les ordres de la société d’Ancien Régime, pour les intellectuels des Lumières, la religion correspond à un stade dépassé et obscurantiste du développement humain, appelé à se voir remplacé par celui de la Raison et de la Science. On célèbre alors la déesse Raison dans des églises reconverties à cet effet, ce qui est quand même une légère contradiction…

    Cependant la laïcité telle qu’on l’invoque aujourd’hui est assez différente car reformulée à la sauce libérale/libertaire. Elle ne correspond plus vraiment, en outre, à la doctrine élaborée et mise en œuvre sous la Troisième République, avec notamment la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat.

    Une laïcité de combat

    La laïcité de la Troisième République était avant tout de nature politique, en effet : elle visait à réduire l’influence sociale de l’Eglise catholique, considérée comme hostile au nouveau régime. En particulier dans l’enseignement : les républicains de la Troisième République voyaient loin et se sont servis de la séparation de l’Eglise et de l’Etat pour briser l’enseignement catholique. Le formatage des futurs électeurs sera désormais accompli par l’enseignement public obligatoire et laïc et aussi par la conscription.

    Il s’agissait donc d’une laïcité de combat pour enraciner le républicanisme dans la France rurale d’alors – en arrachant la population à ses déterminants religieux, comme aurait pu dire Vincent Peillon, ancien ministre de l’Education nationale. Ce qui fut fait en partie et déboucha sur un relatif consensus patriotique.

    La laïcité contemporaine : une idéologie inconsistante

    L’idéologie laïque contemporaine est de nature différente car elle exprime avant tout un individualisme d’origine libérale/libertaire, qui repose sur l’idée paradoxale que la religion pourrait et devrait rester une affaire privée – en contradiction, pourtant, avec l’étymologie même du mot puisque religion vient d’un verbe latin signifiant « relier » : la religion par principe a donc au contraire toujours une dimension communautaire. Ce qui explique aussi que la religiosité soit aussi ancienne que la socialisation humaine.

    L’idée que la religion doive être reléguée dans l’espace privé est au surplus totalement marginale à l’échelle de l’histoire et de l’humanité incarnée. Seuls les adeptes de la doxa libérale/libertaire y croient, c’est-à-dire une partie extrêmement marginale et au surplus déclinante de l’humanité.

    L’utopie de la religion privée

    Affirmer qu’une croyance religieuse relève de la simple opinion personnelle aurait d’ailleurs fait hausser les épaules de nos ancêtres et ils auraient assimilé cette attitude à une forme d’athéisme. Comme cela ferait rire les Indiens, les Japonais, les Africains ou les musulmans : tous considèrent au contraire leur religion comme une composante de leur identité culturelle et sociale. D’ailleurs dans la civilisation européenne traditionnelle, la fonction souveraine recoupait bien une dimension à la fois temporelle et spirituelle : ce qui signifie que la religion avait nécessairement « droit de cité ».

    En d’autres termes, une société où la religion ne serait qu’une inclination personnelle, sans aucune dimension sociale, n’existe tout simplement pas. Mais cette utopie fait partie de la doxa libérale/libertaire et constitue par conséquent un dogme auquel on est prié de croire de nos jours.

    Le caractère inopérant de cette idéologie apparaît pourtant clairement aujourd’hui face à l’islam, religion qui repose sur l’observation de commandements de nature sociale et qui pour cette raison ne peut se cantonner à l’espace individuel. Ce qui explique d’ailleurs la grande fragilité des régimes « musulmans laïcs » dans l’histoire, car ils reposent sur des principes incompatibles. Tous finissent par être balayés par une pratique plus orthodoxe de l’islam, sauf à se transformer en dictatures militaires pour tenter de retarder le processus.

    Une idéologie trompeuse

    A quoi sert donc l’invocation de la « laïcité » de nos jours ? A tromper les Français.

    D’abord, il y a tromperie sur le contenu du mot « laïcité ». Car dorénavant la laïcité n’est plus la séparation de l’Eglise et de l’Etat, comme en 1905, mais serait au contraire l’encouragement donné par les collectivités publiques à l’exercice des « cultes » : en clair, l’encouragement à la construction de mosquées, même si on les baptise pour la circonstance sous l’euphémisme de « centre culturel », au motif qu’il faudrait traiter toutes « les religions » de la même façon.

    Cette évolution sémantique traduit le fait que l’Etat et les collectivités publiques ne cessent de céder devant la poussée de l’islam.

    Les laïcs, un peu gênés quand même, ont d’ailleurs inventé un nouveau concept pour ce faire : la « laïcité positive », comme la discrimination du même nom ! La laïcité positive est en effet censée solutionner la quadrature du cercle laïc vis-à-vis de l’islam : comment faire croire que l’on reste « laïc » tout en cautionnant les manifestations extérieures et donc sociales de l’islam ? That is the question !

    Désinformer les Français

    L’invocation du mot laïcité sert donc à désinformer les Français : elle vise à faire croire que l’oligarchie serait, face à l’islam, dans le même esprit que celui du petit père Combes vis-à-vis des catholiques.

    Alors que nous sommes exactement dans une situation inverse.

    Les laïcs de la Troisième République voulaient contrer l’influence de l’Eglise catholique. Les oligarques « laïcs » veulent au contraire engranger les avantages électoraux – et financiers via les pétromonarchies – de leur soutien ostensible à l’islam !

    Le mot laïcité est donc devenu typiquement novlangue de nos jours : car il désigne l’inverse désormais de ce que l’on rangeait habituellement sous ce terme.

    Face à l’islam l’oligarchie prend le contrepied de la laïcité

    L’invocation de la « laïcité » ne sert donc pas du tout à cantonner l’islam dans l’espace privé.

    Une véritable attitude « laïque » devrait pourtant consister à limiter les manifestations publiques de l’islam qui finissent par s’imposer aux non-musulmans, comme on a réglementé dans le passé, pour cette raison, les sonneries de cloches des églises. Mais cela est considéré par l’oligarchie, qui lorgne sur le vote musulman, comme de… l’islamophobie d’extrême droite !

    Elle devrait aussi consister à imposer aux musulmans le respect d’un concordat national, comme on l’a fait dans le passé pour le catholicisme ou le judaïsme. Mais en réalité on fait tout le contraire puisqu’on n’impose aux musulmans aucune contrepartie aux facilités qu’on leur accorde de façon croissante.

    La laïcité à géométrie variable

    L’invocation de la « laïcité » ne sert finalement qu’un seul objectif : combattre l’identité française en s’efforçant de gommer toujours

    plus ce qui reste des racines chrétiennes des Européens en général et des Français en particulier.

    Que font en effet nos « laïcs » aujourd’hui ? S’opposent-ils aux prières dans les rues, aux repas hallal dans la restauration collective, aux

    exigences des musulmans dans les hôpitaux ou au port du voile dans les lieux publics ? Pas du tout : ils font campagne contre… les crèches de Noël dans les mairies ! ou ils veulent supprimer les fêtes chrétiennes du calendrier (*), comme ils ont commencé de le faire avec le travail dominical ; ou ils ne chassent que l’islamophobie, réelle ou prétendue, en délaissant la christianophobie.

    En d’autres termes les « laïcs » newlook masquent leur impuissance et leur lâcheté face à l’islamisation derrière une mauvaise foi ostensible, présentée comme une « valeur républicaine » : pour une commune, aider à la construction d’une mosquée c’est laïc. Par contre, installer une crèche chrétienne dans une mairie n’est pas laïc.

    La laïcité est donc, comme désormais la justice, à géométrie variable dans notre pays : dure avec les autochtones, tolérante avec les autres. Il faut dire que ces autres savent faire respecter leurs convictions et leurs croyances, à la différence des autochtones !

    La « laïcité » vient ainsi en soutien du discours sur le « vivre-ensemble » : les autochtones sont priés, et eux seuls, de mettre en sourdine leurs traditions, leurs croyances, leurs fêtes ou leur façon de vivre. Pour vivre avec les autres, c’est-à-dire en réalité comme les autres.

    Une façon de préparer leur future soumission. Ou bien leur révolte.

     Michel Geoffroy (Polémia, 18 février 2016)

     

    (*) « Je suis pour la suppression intégrale de toutes les fêtes chrétiennes en France », Pierre Bergé le 26 septembre 2013.

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  • Aujourd’hui, les bourgeois se fichent de Calais !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la lâcheté de la bourgeoisie face à la question de l'immigration massive et violente que subit notre pays...

     

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    Aujourd’hui, les bourgeois se fichent de Calais

    En 1346, durant la Guerre de Cent Ans, les Anglais assiègent Calais qui résiste courageusement. Mais à l’issue d’un siège de 11 mois la population, affamée, n’a d’autre issue que de se rendre aux envahisseurs. Les Anglais, rendus furieux par la durée du siège, menacent, en représailles, de passer toute la population au fil de l’épée sauf si des otages acceptent de se sacrifier. Six bourgeois, les fameux « bourgeois de Calais », acceptent leur sort pour sauver la population. Finalement ils seront graciés par Edouard III, ému par leur esprit de sacrifice. Et la ville sera épargnée.

    Mais aujourd’hui l’histoire ne se répète pas parce que les bourgeois se fichent du peuple de Calais comme du peuple de France.

    Un drame ordinaire

    Tout le monde a pu voir depuis samedi dernier, sur les réseaux sociaux, les tragiques images de cette famille calaisienne agressée devant son petit pavillon par des « migrants ». Les assaillants leur jettent des pierres, des pneus, des bâtons ; ils tentent d’entrer dans le domicile. On voit la femme qui supplie son mari de ne pas s’interposer. Finalement les assaillants refluent lorsque le fils brandit un fusil (factice ou non chargé).

    Une famille seule face aux « migrants » parce que la police laisse faire. Soyons juste, la police va quand même agir : en fin de journée elle interpelle… le fils au sujet dudit fusil.

    Les bourgeois s’en fichent

    Mais ce drame à Calais n’intéresse plus les bourgeois. Ce n’est après tout qu’une famille autochtone modeste : des « sans-dents », qui peut-être, au surplus, ne votent pas bien. Ce ne sont que des cht’is « franchouillards » qui s’obstinent à ne pas reconnaître l’apport magnifique de ces « migrants » : ils n’ont pas compris, comme nous le vantent les bobos du MEDEF, que ces migrants allaient « améliorer le marché de l’emploi ». Tant pis pour eux !

    Les bourgeois vivent à l’abri

    Les bourgeois se moquent de ce qui se passe à Calais car ils vivent bien à l’abri dans leurs quartiers préservés et dans leurs appartements digicodés. Et en cas de pépin ils peuvent compter sur la réaction rapide de leurs copains dans les ministères ou à la préfecture.

    Ils ne prennent jamais les transports en commun comme les « bidochons ». Leurs enfants ne fréquentent que les bonnes écoles : celles où on ne sert pas de « repas aménagés » et où les élèves sont triés sur le volet. Leurs bambins échapperont, bien sûr, au désastre universitaire français : à eux les écoles de commerce, les grandes écoles, les stages à l’étranger et les universités yankees. Pôle Emploi c’est pour les sans-dents, pas pour eux.

    Les bourgeois ne se confrontent jamais aux « migrants », sauf dans les articles de l’Obs. ou des Echos. Sauf quand le fiston, ému jusqu’aux larmes par le sort du petit Aylan, décide d’aller « faire de l’humanitaire » au profit des « migrants », avant d’entrer se mettre au chaud dans la banque de papa. Car le fiston, bien sûr, ne s’occupe pas des sans-abris français qui, eux, peuvent rester dans les rues : salauds de pauvres !

    Les bourgeois sont responsables de l’immigration

    Les bourgeois ne se confrontent pas aux « migrants » mais, par contre, ils les font venir depuis 50 ans, dans toute l’Europe. Dans les années 1960, ils allaient même les chercher au Maghreb pour être sûrs qu’ils viennent bien.

    Pour améliorer la « profitabilité » des entreprises où les bourgeois travaillent et dont ils sont les heureux actionnaires, c’est-à-dire pour pousser à la baisse les salaires des « bidochons» et à la hausse les profits des bobos.

    C’est pourquoi les bourgeois ont toujours soutenu les gouvernements qui ont ouvert toujours plus les portes à l’immigration. C’est pourquoi les bourgeois haïssent plus que tout le Front national et tous les populistes qui risqueraient de menacer leur « value for money ».

    Les bourgeois se moquent des conséquences de leur égoïsme

    Les bourgeois se fichent des conséquences d’une immigration de peuplement désormais incontrôlable car ils sont à l’abri. Et en cas de grabuge, ils pourront toujours filer ailleurs, là où ils ont d’ailleurs déjà placé leurs économies.

    Les bourgeois ne se sacrifieront plus pour sauver Calais, Cologne ou Paris car ils sont devenus mondialistes. Les bourgeois ne seront pas victimes du Grand Remplacement : ils sont déjà partis ou ils vont partir se mettre à l’abri, laissant les sans-dents se débrouiller avec les charmants allogènes.

    Les bourgeois ne se mettront pas la corde autour du cou pour sauver le peuple comme en 1346. Cette corde il faudra la leur mettre de force. Car ils la méritent.

    Michel Geoffroy (Polémia, 27 janvier 2016)

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  • Révoltez-vous !...

    Renaud Camus vient d'auto-éditer un court essai intitulé Révoltez-vous !. A l'origine romancier, Renaud Camus est l'auteur de plusieurs essais important comme Décivilisation (Fayard, 2011), Le Grand Remplacement (David Reinharc, 2011) ou Le changement de peuple (Renaud Camus, 2013).

    Cet ouvrage est disponible sur le site personnel de l'auteur.

     

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    " Le Grand Remplacement n’est pas une notion, ce n’est pas un concept, ce n’est pas une théorie mais la simple constatation de ce qui survient. Le livre de ce titre, en ces éditions successives, a posé ce constat, aujourd’hui admis presque de toute part, y compris par ceux-là qui reconnaissent le fait même s’ils renâclent au nom. C’est à la chose elle-même, le changement de peuple et de civilisation, la colonisation de la France et de l’Europe, l’islamisation du continent, que pour ma part je ne me résigne pas. Ce livre est un appel au regroupement des individus et des mouvements, pour la constitution d’une force de refus. Il y a des moments dans la vie des peuples, comme dans celle des hommes, où c’est un grand NON qui est le plus affirmatif. "

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  • Vers une africanisation de l’Europe...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune percutante de Julien Rochedy, parue dans Valeurs actuelles et consacrée à la menace qui pèse sur l'Europe d'une africanisation à moyen terme, provoquée par l'immigration massive et incontrôlée venue du sud de la Méditerranée...

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    Vers une africanisation de l’Europe

    Pour qualifier le changement de population qui s’opère en France et en Europe, la locution “grand remplacement” a fait florès parmi tous ceux que l’optimisme béat de la néomodernité ou l’ethnomasochisme flagrant de l’antiracisme n’ont pas embrumés de leurs poisons. Pourtant, ce n’est qu’un emballage lyrique, un doux surnom pour qualifier une réalité beaucoup plus brute et crue. Après tout, cela se comprend : il s’agit d’un mot d’écrivain. Mais regardons les choses en face : ce que l’on appelle le “grand remplacement”, c’est tout bonnement l’africanisation de l’Europe.

    Lorsque j’étais jeune et que j’apprenais l’Histoire chez les grands maîtres, je n’étais pas choqué de lire, par exemple, entre les lignes de Michelet, que la victoire d’Octave sur Marc Antoine était la victoire de l’Occident sur l’Orient ; ou encore, chez Grousset, que Byzance fermait l’Europe au déferlement asiatique, etc. Les grands historiens n’hésitaient pas à parler en termes de civilisation, de dynamisme des continents, de victoires ou de défaites de l’un sur l’autre — bref, ils embrassaient l’Histoire entière pour juger selon des critères qui, s’ils ont disparu de nos consciences néomodernes, n’en demeurent pas moins les seuls qui s’appliquent vraiment à la compréhension des expériences historiques.

    Or, que constate-t-on aujourd’hui ? Que le continent africain, qui longtemps a stagné démographiquement, est en plein boum. Grâce aux techniques et à la médecine européennes, les Africains sont passés de 100 millions en 1900 à plus de 1 milliard en 2015. Selon les projections démographiques, ils seront environ 2,5 milliards en 2050 puis 4,4 milliards en 2100. Face à ce continent, l’Europe, elle, décline considérablement. Entre le vieillissement de ses populations, le non-renouvellement des générations et la disparition de ses anticorps mentaux (patriotisme, conscience identitaire, volonté de se défendre), elle s’apprête à être submergée petit à petit. Les milliers de clandestins qui se pressent sur nos côtes en ce moment, couplés à l’immigration légale déjà extrêmement forte (et sans parler de tous les Africains qui déjà sont entrés en Europe depuis quarante ans) font que l’Europe est, qu’on le veuille ou non, en voie d’africanisation.

    Alors, bien sûr, les néomodernes, qui ne font pas de différences entre les hommes, ne le voient pas de cette façon. Pour eux, un Africain arrivé sur le sol européen devient un Européen dans la minute. Or, les leçons des grands historiens nous montrent plutôt que chaque continent détermine une ou des civilisations particulières et que l’avancée démographique de l’une d’entre elles signifie l’avancée de celle-ci dans le monde. Actons donc que nous assistons à l’avancée des civilisations africaines dans le monde, avec l’Europe en première ligne.

    L’islamisme, qui effraie aujourd’hui nos populations et nos gouvernements, n’en est qu’une conséquence. Ce vecteur idéologique n’est qu’un aiguillon qui opère sur des mouvements bien plus profonds, qui auront seuls une véritable incidence. Ce n’est pas le drapeau qui compte : c’est le bataillon qui le porte. En somme, à nous arrêter exclusivement sur les dangers que nous font courir les extrémistes islamistes, nous nous concentrons sur l’écume quand il faudrait voir la vague.

    La vérité est celle-ci : si l’Europe ne se ferme pas dès maintenant à la progression africaine — ce qui nécessitera, certes, beaucoup de dureté — alors, dans cinquante, cent ou deux cents ans, nos petits-enfants se réveilleront dans des campagnes et des faubourgs qui seront africains. Peut-être d’ailleurs seront-ils eux-mêmes africains. Certains de nos enfants s’y réveillent déjà aujourd’hui, mais demain, ce sera le cas de tous.

    Je me garderai bien de juger, mais il faut avoir conscience de cette réalité et ne surtout pas se voiler la face. Au moins, afin de rendre le dernier écot possible à notre civilisation européenne, c’est-à-dire à celle qui, avant toutes les autres avec Hérodote, a découvert que l’Histoire existe.

    Julien Rochedy (Valeurs actuelles, 14 septembre 2015)

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