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grand remplacement - Page 7

  • Le grand remplacement, des écrans de cinéma jusque dans les têtes !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et dans lequel il analyse avec brio une opération de guerre cognitive que nous voyons se dérouler sous nos yeux...

     

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    Le grand remplacement, des écrans de cinéma jusque dans les têtes!

    Les méchants sont blancs

    Depuis longtemps les films hollywoodiens nous montrent que les méchants sont des albo-européens, même si leur nationalité peut varier selon le scénario. Des méchants mafieux siciliens, des méchants albanais [1] qui organisent des réseaux de prostitution et surtout des méchants russes… Tous fachos et suppôts de Poutine !
    Comme lorsqu’à la télévision, on nous présente des policiers procédant à une interpellation : le prévenu est toujours de la bonne couleur ! Car les codes hollywoodiens se sont imposés partout en Occident.
    Les asiatiques ont certes eu leur heure de gloire dans le registre du mal cinématographique : du Docteur No [2] au méchant Thao qui veut voler la belle voiture de Clint Eastwood [3] puisqu’il est bien connu que les gangs hmongs sont très puissants outre-atlantique….
    Il y a encore périodiquement aussi des méchants terroristes islamistes au cinéma, mais ils sont heureusement souvent mis hors d’état de nuire par de gentils policiers musulmans [4] ou noirs [5].
    Mais aujourd’hui, sur nos écrans, chacun peut constater que les méchants sont pour l’essentiel des « personnes perçues comme blanches ».

    Les gentils sont afro-américains

    Les afro-américains, par contre, entrent rarement dans la catégorie des méchants. Ils jouent en général des rôles de policiers, de militaires, de savants [6], de prêtres (non pédophiles) ou d’informaticiens dans les productions hollywoodiennes.
    S’ils commettent des hold-up c’est en général pour se venger des méchants blancs [7], car ce sont toujours de gentils bandits. Ils sont aussi Président des Etats-Unis ce qui, vous en conviendrez, est un gage de gentillesse [8].
    Ce stéréotype apparaît désormais comme la marque de fabrique des productions hollywoodiennes et déteint partout.

    Le rôle des lobbies communautaires

    Cette situation ne résulte pas du hasard.
    Elle traduit d’abord la volonté de l’industrie médiatique de séduire aux Etats-Unis le public afro-américain et, sur un plan plus général, de s’adapter à un monde où, demain, 40% de la population mondiale, sera, d’après les prévisions de l’ONU [9], issue du continent africain. Et de s’adapter aussi à une Amérique de moins en moins WASP et de plus en plus multiculturelle.
    Un phénomène qui se retrouve d’ailleurs dans la propagande publicitaire, qui met désormais systématiquement en scène des couples mixtes ou des métis voire qui vise des créneaux carrément ethniques, mot novlangue pour désigner un segment de cette clientèle « perçue comme non-blanche ».
    Le stéréotype « méchant blanc/gentil noir » traduit aussi la vigilance des associations de défense communautaires qui veillent au respect de la bonne image cinématographique et télévisuelle des « minorités » et qui n’hésitent pas à engager des procès et des boycotts pour se faire entendre.

    Les remakes, expressions de la nouvelle norme politiquement correcte

    D’où aussi la propension du cinéma à augmenter la proportion de personnages de couleur incarnant un rôle positif dans le scénario, comme on peut le voir lorsqu’on examine des remakes.
    Car les remakes correspondent le plus souvent à une réécriture politiquement correcte de l’œuvre initiale.
    Ainsi par exemple le film américain de fiction apocalyptique Je suis une légende de Françis Lawrence (2007) est un remake du film Le Survivant de Boris Sagal (1971).
    Mais dans ce remake, le héros est noir (incarné par l’acteur Will Smith) alors que, dans le film original, il est blanc (incarné par l’acteur Charlton Heston). Dans le remake le héros rencontre aussi une femme blanche ; dans le film initial il rencontre une métisse. Dans le remake enfin, les méchants mutants ont la peau blanchâtre alors que dans la version originale ils avaient la peau sombre !
    En d’autres termes le starring du film a été systématiquement inversé.

    Salauds de blancs !

    Cette comparaison permet de mesurer la progression du stéréotype consistant désormais à associer aux albo-européens des caractères systématiquement négatifs. Un stéréotype que bien sûr les bonnes âmes se gardent de dénoncer.
    Ainsi, par exemple, dans le film de fiction Prometheus de Ridley Scott (2012), les méchants humanoïdes albinos qui veulent détruire la terre, semblent sortis de la statuaire d’Arno Brecker ! Et dans le même film le capitaine du vaisseau spatial qui se sacrifie courageusement pour sauver la terre est… un afro-américain, comme il se doit.
    Il serait fastidieux de citer les innombrables scénarios, que ce soit sur grand ou petit écran, qui reposent sur ce stéréotype de nature raciste : salauds de blancs, gentils noirs !
    Mais ce racisme ne choque évidemment pas les ligues de vertu puisque, par construction, le racisme anti-blanc n’existe pas. Et qu’il véhicule une haine de soi à destination du seul public albo-européen, sommé de gober sans broncher ces stéréotypes masochistes.
    Les blancs sont méchants et les gentils sont de couleur : une autre façon, finalement, d’affirmer que « l’immigration est une chance pour nous » !

    Le Grand Remplacement, c’est aussi dans nos têtes

    Mais cela ne suffisait pas !
    Car aujourd’hui Hollywood et ses suiveurs sont en passe de franchir une nouvelle étape : remplacer tout simplement les albo-européens par des afro-américains dans les films à prétention historique.
    Par exemple dans le film King Arthur de Guy Ritchi (2016), l’acteur noir Djiman Hoansou incarne un chevalier de la Table Ronde, sir Bevedere. Dans la série télévisée Once Upon a Time, c’est Sinqua Walls, un autre acteur noir, qui joue le rôle de Lancelot. Dans le film Robin Hood Origin d’Otto Bathurst, le personnage de Petit Jean sera joué par un acteur afro-américain Jamie Fox.
    Au théâtre, l’actrice afro-américaine Condola Rashad incarnera Joan Of Arc. Et dans la série de la BBC The Hollow crown, la reine Marguerite d’Anjou est jouée par l’actrice métisse Sophie Okonedo.

    On entend déjà les bonnes âmes s’écrier : pourquoi une personne « perçue comme non blanche » n’aurait-elle pas le droit de jouer Lancelot ou Marguerite de Valois ? D’autant que les races humaines n’existent que dans l’esprit tordu des racistes.
    Mais, curieusement, les mêmes ne supporteraient sans doute pas qu’un acteur albo-européen joue, par exemple, le personnage de Martin Luther King…Comme le footballeur Antoine Griezmann l’a appris à ses dépens, quand il s’est déguisé en basketteur afro-américain !
    Car pour le Système médiatique, il ne peut y avoir de réciprocité : le Remplacement n’est autorisé que dans un seul sens. Sinon c’est du racisme, du colonialisme ou de l’appropriation culturelle.
    Bref, c’est toujours mal quand c’est blanc.

    Un casting ridicule ? Non un projet chaotique

    A l’évidence ces castings placés sous le signe de la « diversité », comme ces scénarios où les méchants sont invariablement des albo-européens, ne sont pas neutres : ils jettent les bases d’une nouvelle guerre cognitive menée contre les Européens.
    Une guerre destinée à leur faire croire qu’ils n’existent pas, sinon pour nuire au reste de l’humanité. Une guerre qui s’attaque aux représentations de leur passé donc à leur identité et à leur être. Une guerre qui s’intègre dans le projet chaotique de la Super Classe Mondiale consistant à transformer les Européens en monades, pour mieux les mettre en servitude.
    Ces castings font certes sourire ceux qui ont encore un peu de culture, car il est douteux qu’on ait désormais le droit d’en rire en Europe de l’Ouest.
    Mais qu’en sera-t-il demain des petits européens qui auront été essorés par la machine à « éducation inclusive », sevrés de théorie du genre et d’antiracisme obligatoires et lobotomisés à la sous-culture du portable ?
    Croiront-ils que le roi Arthur était un migrant Erythréen et que Jeanne d’Arc entendait des Negro Spirituals avant d’aller bouter les Russes hors d’Ukraine ?
    Si c’est le cas, la Super Classe Mondiale qui pilote les écrans aura gagné : ils ne seront plus Européens car ils auront aussi été remplacés dans leur tête.

    Michel Geoffroy (Polémia, 18 février 2018)

    Notes :

    [1] Voir notamment Taken de Pierre Morel (2008)
    [2] James Bond 007 contre Dr No de Terence Young (1962)
    [3] Gran Torino (2008) de Clint Eastwood
    [4] Voir par exemple l’Union Sacrée d’Alexandre Arcady (1989) où les méchants iraniens sont mis hors d’état de nuire par un policier maghrébin et un policier juif
    [5] Par exemple Couvre Feu d’Edward Zwick (1998)
    [6] Par exemple, dans 2012 de Roland Emmerich, le gentil physicien est incarné par l’acteur noir Chiwetel Ejiofor
    [7] Voir par exemple Ocean Eleven de Steven Soderbergh( 2001)
    [8] Dans 2012 de Roland Emmerich, le Président des Etats-Unis est incarné par l’acteur noir Danny Glover
    [9] En 2100

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  • « Grand remplacement » : complot, fantasme ou réalité ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique remarquable d'Edouard Chanot sur Radio Sputnik, datée du 29 janvier 2018 et consacrée à la question du « Grand remplacement »...

     

                                  

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  • Quand Philippe Bilger soumet Renaud Camus à la question...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'entretien réalisé récemment par Philippe Bilger avec Renaud Camus. Esprit libre, ancien magistrat du parquet, Philippe Bilger est l'auteur de récits ou d'essais comme 20 minutes pour la mort (Rocher, 2011) ou Contre la justice laxiste (L'Archipel, 2014).

     

                                                

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  • Tranche de vie dans le RER...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il témoigne du Grand Remplacement...

    Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet vient de publier aux éditions Léo Scheer un roman intitulé Province.

     

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    Composition d’un wagon du RER, le 18/3/2017

    Dans le RER, cette nuit, au premier étage de l’avant-dernier train qui roulait vers la banlieue, je songeais que Dante avait, en son Enfer, donné les métaphores du monde contemporain. Le souterrain séjour n’est jamais de tout repos : on n’y descend jamais sans risque ; et la grande amnésie, comme l’inculture officielle, y joue le rôle du Léthé… Le train roulait à grand bruit, et la dimension infernale du wagon m’était extraordinairement sensible, comme elle aurait pu l’être aux autres passagers, s’ils s’étaient donné la peine de regarder autour d’eux ; mais c’étaient pour la plupart des zombies post-migratoires, des damnés du « vivre ensemble » idéologique.

    Cette section du wagon était surtout composée de Noirs et de Pakistanais qui, pour ces derniers, à en juger par l’odeur de graillon qu’ils dégageaient, venaient de quitter les restaurants qui les employaient. J’étais monté à Auber. Le wagon était non pas plein, mais prise chaque place où j’eusse pu être seul. Je m’étais donc, pour me ménager un espace vital, assis à un endroit comportant cinq places : trois faisant face à deux autres, ces dernières presque entièrement occupées par une assez jolie fille de race indéterminée, africaine, arabe, indienne, peut-être un mélange des trois, mince et grande, à la poitrine généreuse, vêtue comme le sont les « jeunes » urbains, mais avec ce je ne sais quoi de vulgaire qui dénote la lointaine banlieue. Elle était à demi vautrée, comme tant de tant de jeunes Français, ou administrativement assimilés, ses longues jambes tournées vers moi, sans toutefois me gêner, mais gênant le Noir à longues tresses, énorme casquette et écouteurs plus gros, encore, qui a débarqué peu après moi, et qui a dû les enjamber pour s’asseoir en face d’elle, qui n’a pas plus bougé que lorsqu’une grosse Blanche est venue s’installer près d’elle et, ne voulant pas de « problèmes », l’a fait perpendiculairement, en vaincue.

    A Chatelet-Hallal est monté un Maghrébin qui s’est glissé entre le Noir moi, sans interrompre sa conversation téléphonique en arabe. La station étant puissamment allogène, le wagon n’a bientôt plus été peuplé que d’immigrés et de leur progéniture, à l’exception de la grosse femme, d’une jeune Blanche, de l’autre côté de la rangée, et, tout au fond, d’un Blanc, quoique un peu basané, muni d’un bouc agressif, et qui allumait tranquillement un joint sans que personne protestât, fumer du cannabis en public étant un acte prochainement adoubé par Macron, ce recycleur du libéral-socialisme dont la version apparemment light devrait séduire un large électorat d’imbéciles.

    Une vingtaine d’immigrés pour trois ou quatre Blancs. Un marmot braillait. Nous étions brinqueballés, dans ce train d’enfer représentatif d’une France à venir, et par endroits actuelle, où la race blanche sera minoritaire, et notre civilisation entièrement disneylandisée, Français et néo-Français voyageant ensemble en s’ignorant, certains se surveillant néanmoins du coin de l’œil : on sentait que le moindre incident eût mis le feu aux poudres ; telle est la guerre civile, en sa dimension minimale, mais puissamment dangereuse.

    J’exagère ? Mais non : regardez ce qui s’est passé, cette semaine. Après les émeutes tribales d’un lycée de Saint-Denis, un certain Killian, prédestiné par son prénom post-civilisationnel trouvé dans une série yankee, a tenté d’imiter, à Grasse, les zombies de Columbine, sans réussir son coup, la copie ne valant jamais l’original : on a beaucoup pleuré devant les caméras, non sans omettre de répondre aux sms, l’émotion étant segmentée, et on a déclaré le proviseur un héros. À Paris, un « fiché S » a égorgé en pleine rue son père et son frère. A Orly, un « radicalisé » a été tué par un militaire à qui il avait dérobé une arme.

    Concomitants, ces faits ont des relations de cause à effet ; et ils disent l’effondrement de notre civilisation, et son abandon à Satan, sous couleur de la très progressiste inversion des valeurs. Des preuves ? Eh bien, tandis que les gauchos de Podemos réclament la suppression de la messe dominicale à la télévision espagnole, le Pape encourage le recours aux exorcistes ; c’est une bonne nouvelle, et les prêtres exorcistes auront du pain sur la planche, en ces temps où l’on voit des bobos prôner un mysticisme « sans Dieu », ce qui revient à faire croire que le Mal est un fait socio-psychologique, et non l’œuvre du Démon. À nous, aussi, écrivains, de tenter l’exorcisme.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 19 mars 2017)

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  • Sur le Grand Remplacement...

    Renaud Camus réédite à son compte, dans une version largement augmentée, Le Grand Remplacement, un essai marquant, paru en 2011, dont le titre, sinon le contenu, a connu une diffusion virale, à tel point que la police de la pensée du système s'acharne désormais à nier la réalité même de ce qu'il décrit...

    Ecrivain, Renaud Camus est notamment l'auteur de plusieurs essais important comme Le communisme du XXIe siècle (Xénia, 2007),  Décivilisation (Fayard, 2011) ou Le changement de peuple (Renaud Camus, 2013).

    Cet ouvrage est disponible sur le site personnel de l'auteur.

     

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    "« Pouvez-vous développer le concept de Grand Remplacement ?
    — Oh, c’est très simple : vous avez un peuple et presque d’un seul coup, en une génération, vous avez à sa place un ou plusieurs autres peuples. C’est la mise en application dans la réalité de ce qui, chez Brecht, paraissait une boutade, “changer de peuple”. Le Grand Remplacement, le changement de peuple, que rend seul possible la Grande Déculturation, est le phénomène le plus considérable de l’histoire de France depuis des siècles, et probablement depuis toujours. »
    (Renaud Camus, entretien pour “Le Nouvel Observateur”)

    Ce livre constitue la troisième édition, très augmentée, du Grand Remplacement, volume originellement paru aux éditions David Reinharc en 2011."

     

     

     

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  • Le Grand Remplacement, une réalité...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia, au quotidien Présent à propos du Grand Remplacement...

     

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    Une école du XVIIIe arrondissement à travers les âges...

     

    Le Grand Remplacement, une réalité

    Présent – Les statistiques ethniques sont interdites en France. Vous donnez néanmoins une estimation assez précise de la population extra-européenne sur notre territoire. Quelle est votre méthode ?

    Jean-Yves Le Gallou – Je n’ai pas d’estimations précises de la population extra-européenne présente en France. En revanche, nous avons une très bonne approximation des naissances non européennes grâce aux statistiques de dépistage de la drépanocytose, une maladie rare qui peut affecter les enfants non européens. 21% des naissances n’étaient pas européennes en France en 2001, 37% des naissances ne l’étaient pas davantage en 2015 (observez la vitesse de progression) et 66% – oui, vous avez bien lu, les deux tiers – ne l’étaient pas en Ile-de-France. Contrairement à ce qu’affirment les désinformateurs et à ce que feignent de croire les autruches, le Grand Remplacement n’est pas un fantasme, c’est un fait – un fait démographique d’abord, un fait civilisationnel ensuite.

    – Quelles sont les causes de ce que vous appelez sans fard « la catastrophe » ?

    Depuis 30 ans les Français ont porté majoritairement leurs suffrages vers des formations politiques – FN, bien sûr, mais aussi bloc RPR/UMP/LR – qui affichaient pour objectif la limitation et même l’arrêt de l’immigration : « Immigration zéro », disait même le RPR de Chirac et Juppé dans les années 1990 ! Et pourtant l’immigration n’a cessé de s’accélérer et l’islamisation de se développer.

    – Pourquoi ?

    Parce que l’immigration et le Grand Remplacement sont voulus. Les représentants de la superclasse mondiale, quelques milliers d’hommes à la tête des grande banques, des grandes multinationales, des grandes firmes culturelles, soutiennent (comme Soros) tous les « No borders », financent les associations immigrationnistes et surtout contrôlent les principaux médias de propagande qui promeuvent « Big Other ». Ils ont leur idéologie, l’idéologie des droits de l’homme, négatrice des identités collectives et des frontières, et leur instrument juridique : ce qu’ils appellent « l’Etat de droit » qui n’est rien d’autre que la dictature des juges.

    – Pouvez-vous nous expliquer ce que vous appelez « le coup d’Etat des juges » ?

    Depuis 30 ans ce ne sont ni les présidents de la République, ni les ministres, ni les députés, ni les préfets, ni les maires qui écrivent et mettent en œuvre les textes sur l’immigration sous le contrôle du peuple ; ce sont les juges qui élaborent et appliquent les règles sous le contrôle des médias.

    Les vrais patrons de la politique d’immigration ne sont pas les marionnettes du spectacle politicien, ce sont les juges idéologiques de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), les juges politisés du Conseil constitutionnel, les juges militants du Conseil d’Etat et ceux des tribunaux administratifs et des tribunaux judiciaires. Les juges décident, les hommes politiques font de la figuration – comme dans l’affaire du burkini où la décision a été prise notamment par le « juge » Tuot, un militant immigrationniste favorable à la régularisation de tous les clandestins et au changement des noms de rue pour s’adapter à l’immigration (suppression des noms de saints, notamment).

    – Comment expliquez-vous l’entêtement de l’oligarchie mondialiste à imposer à la seule société occidentale un modèle multiculturel dont on connaît les effets dévastateurs ?

    C’est un mélange de biblisme anglo-saxon et d’intérêts économiques : disposer d’une main-d’œuvre bon marché et augmenter le nombre de consommateurs dans le monde. Il y a aussi l’idée de faire de tous d’abord des consommateurs, l’illusion que la société multiculturelle pourrait s’unifier autour de la notion de consommateur. C’est une illusion car les identités enracinées se vengent, sauf en Europe, hélas, puisque les Européens sont culpabilisés et subissent une propagande (médias, publicité, associations subventionnées) d’une puissance sans précédent dans l’histoire du monde.

    – La situation, si elle vous semble alarmante, n’est selon vous pas encore totalement désespérée. Quels sont pour vous les signes d’espoir ?

    Electoralement, les partis populistes progressent partout en Europe, y compris en Allemagne où c’est particulièrement difficile: l’AFD (Alternative für Deutschland), parti anti-euro, parti anti-Union européenne, n’atteignait pas 5% en 2012 ; l’AFD, parti anti-immigration, dépasse 20% aujourd’hui ! Une leçon à retenir. Par tout le monde.

    A l’est, les pays du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, Tchéquie, Slovaquie) refusent clairement l’immigration/invasion et entendent défendre leur identité européenne et chrétienne.

    Enfin, les réactions concrètes se multiplient en France. Il faut ici saluer l’action exemplaire des Corses qui refusent le caillassage de leurs pompiers (affaire des Jardins de l’empereur à Ajaccio) et la privatisation de leur plage (Sisco).

    C’est dans le but de promouvoir cet esprit de résistance que Polémia organisera son Deuxième Forum de la dissidence, samedi 19 novembre, à Paris

    – Vous êtes demain ministre de l’Intérieur. Quelles sont les premières mesures que vous prendriez d’urgence ?

     Il y a un préalable à toute mesure : la révision de la constitution par référendum pour rétablir la souveraineté nationale et populaire : la souveraineté nationale, c’est-à-dire le primat de la loi française postérieure sur les traités internationaux ; la souveraineté populaire, c’est-à-dire le primat du législateur (parlementaire ou citoyen par référendum) sur les interprétations prétoriennes de textes généraux par les juges.

    Bref, en termes juridiques cela signifie changer le bloc de constitutionnalité pour mettre un terme à la dictature des juges.

    Un président (ou une présidente) de la République qui ne réviserait pas en profondeur la Constitution dans les 50 premiers jours de son mandat ne pourrait rien faire sur l’immigration, sauf du Guéant, ministre de l’Intérieur de 2010 à 2012, qui a fait le maximum possible dans l’ordre juridique actuel.

    Changer de président sans changer de Constitution ne servirait à rien. Si tel était le cas, on pourrait fredonner la chanson : « Ce n’était pas la peine assurément de changer de gouvernement ! »

    Reprendre la maîtrise de la situation ne sera pas un long fleuve tranquille !

    Jean-Yves Le Gallou, propos recueillis par Louis Lorphelin (Présent, 21 septembre 2016)

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