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fascisme - Page 24

  • L'apocalypse de la modernité...

    Universitaire et auteur de nombreux ouvrages sur le fascisme, dont plusieurs ont été traduits en français, comme La religion fasciste ou Qu'est-ce que le fascisme ?, Emilio Gentile vient de publier chez Aubier un nouvel essai intitulé Apocalypse de la modernité - La grande Grande Guerre et l'homme nouveau.

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    "Le 11 novembre 1918, lorsque prennent fin les quatre années de combats, de sacrifices et de massacres qui ont bouleversé l'Europe, les hommes, hébétés, contemplent les ruines. Ces ruines, ce sont celles d'une époque: celle de la modernité triomphante. où les maîtres mots étaient progrès. science. culture, et où l'on avait foi en l'avenir de l'humanité. Beaucoup, alors, diagnostiquent le déclin de la civilisation européenne, et s'interrogent avec angoisse sur la destinée de l'homme moderne. Ces réflexions, révèle Emilio Gentile, étaient cependant loin d'être nouvelles: elles étaient en germe. déjà, dans les années précédant la Grande Guerre. L'Europe de la " Belle Epoque", que l'on se représente resplendissante, sûre d'elle. conquérante, était minée par des courants sombres: isolées d'abord, puis de plus en plus nombreuses. des voix s'étaient fait entendre, qui prophétisaient la fin de la civilisation et appelaient à la régénération de l'homme par la guerre. En nous invitant à les écouter, l'historien italien dévoile pour la première fois une Belle Epoque traversée de cauchemars, rongée par l'angoisse, et entraînée malgré elle dans la spirale apocalyptique de l'autodestruction."

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  • Un petit tour chez Léon...

    L'excellente revue Axe & Alliés dans son dernier numéro hors série vient éclairer le parcours atypique de  Léon Degrelle, personnage excessif, ambitieux et truculent, successivement dirigeant des étudiants catholiques, journaliste et ami d'Hergé, chef du mouvement rexiste, combattant courageux de la légion Wallonie, figure de proue de la propagande nazie, puis, déchu de sa nationalité belge à la fin de la guerre, oracle du fascisme international jusqu'à sa mort dans son exil espagnol en 1994.

     

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    La légion Wallonie et Léon Degrelle

    L’épopée des volontaires belges au sein de l’armée allemande : du corps-franc Wallonie au 28. SS-Freiwilligen-Grenadier-Division Wallonien

    Formée sous l’impulsion du chef rexiste Léon Degrelle, la légion Wallonie rassemblera environ 4 000 volontaires venus de Belgique. Engagée uniquement sur le front de l’Est, elle fait preuve de grandes qualités combatives à Tcherkassy, fin 1943, où elle est pratiquement anéantie. Sa notoriété tient aussi à la personnalité de son chef, le « beau Léon », figure charismatique que la propagande nazie met largement en avant.

    Ce hors série exceptionnel d’Axe & Alliés revient sur les conditions de la formation des « Wallons », l’historique du mouvement rexiste, les terribles combats sur le front de l’Est et le parcours hors du commun de Léon Degrelle.

    Un hors-série rédigé par Eddy De Bruyne, qui a rassemblé ici une somme de photos et de témoignages totalement inédits.

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  • Le compagnon de voyage...

    Publié en 2009 aux éditions Quai voltaire, Le compagnon de voyage, roman inédit de Malaparte, ressort en format poche dans la collection Folio. Une oeuvre qui mérite de trouver sa place aux côtés de Kaputt ou de La peau...

    Nous reproduisons ici la recension qu'en a fait jérôme Garcin sur Bibliobs.

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    Le 3 septembre 1943, après le renversement de Mussolini, les Alliés débarquent à Reggio de Calabre. Même si tout est perdu, quinze soldats italiens, qu'on dirait sortis du «Désert des Tartares», résistent pour l'honneur. Presque tous sont tués dans leur fortin.

    Rescapé, le chasseur alpin Calusia, un paysan originaire de Bergame, a promis à son lieutenant, qui agonisait, de le ramener chez lui, à Naples. Il couche sa dépouille dans un cercueil rempli de foin et de charbon qu'il charge sur un âne et commence, par des chemins de traverse, la longue remontée de la Péninsule en ruines. Calusia est un homme rude, bon et fier. Il ne comprend ni la lâcheté ni la bassesse.

    Et le spectacle qui s'offre à lui tout au long de cet exode ressemble à un cauchemar où les femmes sont humiliées et les voleurs, impunis. Cet inédit de l'écrivain de «la Peau», né en Toscane d'un père allemand, est aussi le dernier texte qu'il ait écrit. Simple comme le scénario d'un road-movie, poignant comme un testament, bref comme un libelle, «le Compagnon de voyage» est aussi l'allégorie du parcours sinueux de Kurt-Erich Suckert, alias Malaparte, passé du fascisme à l'extrême-gauche, mais toujours resté du côté des Calusia, des «pauvres diables» qui ne trahissent pas les vivants et sont fidèles aux morts.

    Jérôme Garcin (Bibliobs, 16 avril 2009)

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  • Retour sur la guerre d'Espagne...

    Les éditions du Cerf viennent de publier dans leur collection Politique, dirigée par Stéphane CourtoisLa guerre d'Espagne, de l'historien américain Stanley G. Payne. Sous-titré L'histoire face à la confusion mémorielle, l'ouvrage a l'ambition de fournir une synthèse dépassionnée et sereine sur ce conflit dont l'étude est depuis soixante-dix ans un champ de bataille idéologique. Il est préfacé par Arnaud Imatz, auteur d'une étude de référence sur José Antonio Primo de Rivera et la phalange et qui a dirigé l'ouvrage colllectif intitulé La guerre d'Espagne revisitée (Economica, 1993). 

     

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    La guerre d'Espagne, qui divisa si profondément l'opinion publique à la veille de la Deuxième Guerre mondiale, n'a jamais cessé de hanter la mémoire collective et de nourrir les interprétations les plus diverses. Au lendemain de la dictature franquiste, pendant les mémorables années de la « Transition démocratique », les historiens purent s'adonner librement aux recherches du domaine de leur connaissance. Un certain consensus émergea lentement sur les principales conclusions à tirer des événements. Mais très vite, l'accord fragile vola en éclats, victime des coups de boutoir de politiciens, de journalistes et de pseudo-historiens inconscients.

    Voilà déjà plus de dix ans que les controverses violentes sont de retour. La guerre civile espagnole est à nouveau un lieu privilégié d'affrontements partisans et de manipulations idéologiques ; elle est un véritable enjeu culturel pour les hommes politiques de la Péninsule.

    Paradoxalement, il est redevenu pressant de faire le point de façon sereine, rigoureuse et désintéressée, par-delà les thèses irréconciliables, partielles et réductrices. Le professeur Stanley Payne est de ceux qui se consacrent à rétablir les vérités les plus outrageusement bafouées. Historien prestigieux, reconnu internationalement comme l'un des meilleurs, sinon le plus grand, dans sa spécialité, il répond de manière dépassionnée et systématique aux questions les plus polémiques. Son livre est d'autant plus indispensable que le grand public français n'a jamais disposé jusqu'ici d'un semblable ouvrage de synthèse.

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  • Le totalitarisme... un vieux débat !

    Professeur de sciences politiques, Bernard Bruneteau publie aux éditions du Cerf, Le totalitarisme - Origine d'un concept, genèse d'un débat, un important recueil de textes consacrés au totalitarisme, qui ont la particularité de tous dater des années 30. Il prouve ainsi que la réflexion sur la parenté des régimes soviétique, fasciste et nazi ne date pas de la guerre froide, mais qu'elle a frappé "à chaud" un certain nombre d'intellectuels contemporains de ces trois régimes. Une contribution intéressante au débat qui vient compléter celle d'Enzo Traverso, Le Totalitarisme - Le XXe siècle en débat, disponible en poche dans la collection Points essais.

    On peut consulter la table des matières ainsi que la copieuse introduction de l'auteur sur le site de l'éditeur.

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    "Le totalitarisme a dominé et écrasé une bonne partie du XXe siècle. Qualifiant une forme de pouvoir « total », le mot désigne aussi un concept (l'idéal-type dudit pouvoir) et une théorie (une catégorie de régime opposé à la démocratie). Utilisé de façon polémique au temps de la Guerre froide, il a constitué un enjeu politique majeur et, aujourd'hui encore, son usage semble sacrilège pour ceux qui refusent tout parallèle entre l'Allemagne nazie et l'URSS stalinienne, entre une idéologie raciste et une utopie universaliste, même dévoyée.

    Dans cette anthologie, sont présentés plus de cinquante textes souvent inédits ou oubliés. Ils mettent en lumière l'historicité d'un concept qui, en réalité, doit peu aux affrontements de la Guerre froide. En effet, c'est « à chaud », dans les années 1930, en plein développement du communisme en URSS, du fascisme en Italie, puis du nazisme en Allemagne, que les premières perspectives comparatistes apparurent. Bien avant les analyses canoniques d'Hannah Arendt, des philosophes, des juristes, des historiens et des économistes, européens et américains, ont précisé les mécanismes idéologiques et les structures de pouvoir présidant à une convergence entre les trois régimes. Lieu commun de la réflexion politique dans l'avant-guerre, le totalitarisme est alors au cœur d'un renouvellement des questionnements sur la démocratie, sur sa refondation philosophique, sur la protection que peut lui assurer la loi. Et pour ceux qui définissent une nouvelle catégorie de dictature, fondamentalement différente des formes traditionnelles, le combat contre elle va bien au-delà du seul antifascisme."

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  • Les derniers jours de Mussolini

    Spécialiste du fascisme et déjà auteur d'une excellente biographie du Duce, Pierre Milza revient dans Les derniers jours de Mussolini, publié chez Fayard, sur la fin tragique de celui qui avait été le maître de l'Italie pendant plus de vingt ans. Apportera-t-il des éclaircissements sur les circonstances particulièrement troubles de son assassinat ?... C'est tout l'enjeu d'un tel livre. 

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    "Milan, le 25 avril 1945, 20 heures : le convoi qui emporte Mussolini et ses plus fidèles lieutenants s’ébranle vers une destination incertaine. Trois jours plus tard, à Giulino di Mezzegra, sur la rive ouest du lac de Côme, le Duce et Claretta Petacci sont exécutés.

    Que s’est-il passé au cours de ces trois longs jours ? Comment le dictateur a-t-il été arrêté ? Qui a tiré ? Le Duce et sa compagne on-ils été abattus ensemble ou à plusieurs heures d’intervalle ? Quels ont été les conditions de leur arrestation et les événements qui ont suivi ? Quel a été le rôle des services secrets américains et, surtout, britanniques ? Mussolini a-t-il emporté dans sa sacoche les secrets des tractations avec les Alliés ? Où est passé « l’or de Dongo » ?

    Pierre Milza mène ici son enquête, à la recherche d’une vérité complexe, tant les sources sont contradictoires. En prenant pour objet les quelques jours qui précèdent la mort du Duce et de sa compagne, il met en lumière un événement qui concerne non seulement l’histoire de l’Italie contemporaine, mais aussi celle de la Deuxième Guerre mondiale et de ses prolongements idéologiques et partisans.

    Les trois derniers jours de Mussolini se déroulent à la manière d’un roman d’espionnage sur fond de tragédie, celle du peuple italien, confronté aux horreurs de la guerre civile. A cela près qu’il s’agit d’une histoire vraie et que, soixante-cinq ans plus tard, elle n’a toujours pas livré tous ses secrets…"

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