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eric zemmour - Page 51

  • Nucléaire : un pari français...

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    Le numéro de mai 2011 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à la question du nucléaire. On pourra y lire , notamment, un article d'Eric Branca ("La dictature de l'émotion"), de Olivier Zajec ("Aux origines du nucléaire civil français") et de Marie-Thérèse Ferracci ("La suprématie française").

    Hors dossier, on pourra lire un article de Bernard Lugan sur la Côte d'Ivoire ("Côte d'Ivoire : Nord contre Sud"), un article de François Bousquet sur Eric Werner et un article de Michel Marmin consacré au héros de Souvestre et Allain, Fantômas ! Et on retrouvera aussi  les chroniques de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

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  • Un risible procès...

    "Le Front national situé très haut dans les sondages, des chroniqueurs de radio ou de télévision qui se lâchent sans tabou sur l'immigration, l'islam ou la peine de mort... La société française est-elle devenue réactionnaire ?".

    Telle est la grave question que s'est posé Le Monde dans son numéro du 30 avril 2011 en ouverture de ses deux pages de débats. Au coeur de la cible, les trois agitateurs néo-réactionnaires : Eric Zemmour, Robert Ménard et Elisabeth Lévy... Nous reproduisons ci-dessous la réponse qu'Elisabeth Lévy, auteur de l'excellent Les maîtres censeurs (Livre de poche, 2002), a pu publier dans le "grand quotidien de référence"...

     

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    Risible procès des "néo-réactionnaires" - Le peuple n'a pas toujours tort d'avoir peur

    Etonnant. Une semaine après la parution d'un sondage sacrant le Front national "premier parti ouvrier de France", personne n'a encore songé à faire porter cette casquette-là à la "bande des cinq" désignée par l'appellation "nouveaux réacs". Je parle de "bande des cinq" pour être aimable puisque c'est le chiffre que retient Le Monde au terme de son article serré sur ce passionnant phénomène ("Profession réactionnaire", Le Monde du 5 avril). Mais ni l'effectif de ce club ni l'identité de ses membres ne font consensus. En compilant les diverses listes de suspects, on parvient à une dizaine de noms (dont le mien).

    Je ne voudrais pas être discourtoise mais cette affaire de "nouveaux réacs" commence à sentir le poisson. Daniel Lindenberg avait déjà levé ce lièvre en 2002, dans un petit livre judicieusement intitulé Le Rappel à l'ordre (Seuil). Dix ans plus tard, de nouveaux "nouveaux réacs" sont donc appelés à comparaître devant le tribunal médiatique. Qu'on se rassure, personne n'exige - en tout cas ouvertement - que l'on fasse taire "cette demi-douzaine de polémistes" qui, selon Le Monde, "cumulent chacun deux, trois, quatre collaborations rémunérées dans les médias les plus importants et une multitude d'invitations gracieuses dans les talk-shows", pendant que leurs valeureux adversaires résistent bénévolement dans des caves.

    Il est vrai que ces esprits chagrins ne songent qu'à entretenir leur fonds de commerce. C'est ainsi, le bon journaliste a une pensée, le "nouveau réac" une posture. En tout cas, entre régimes amaigrissants et pouvoir des francs-macs, leur puissance médiatique est devenue un "marronnier" de saison.

    Cette querelle picrocholine révèle une curieuse conception du pluralisme. D'éminents journalistes semblent découvrir avec stupéfaction et/ou indignation que quelques trublions qui ont le front de ne pas penser comme eux ont le droit de s'exprimer. Au temps de parole, "l'omniprésence" de ces mauvais coucheurs est très relative et plutôt instable, la plupart connaissant la précarité ordinaire des soutiers de l'audiovisuel. Surtout, personne ne songerait à se plaindre que l'on entende Jean-Michel Aphatie chaque matin sur RTL et qu'on le voie chaque soir sur Canal+. Après tout, on a bien le droit de préférer le débat entre gens du même avis. Il est cependant paradoxal de célébrer la diversité en toute chose sauf dans le domaine des idées.

    L'épouvantail "néo-réac" ressort des tiroirs au moment où ceux qui savent ce qui est bon pour le peuple réalisent, paniqués, que, malgré vingt ans de prêchi-prêcha, ce peuple ingrat, notamment sa composante la plus populaire, s'obstine à voter pour un parti désigné comme antirépublicain - mais accepté, on se demande pourquoi, dans le jeu républicain. L'ennui, c'est que le peuple est bon, d'où la nécessité de s'en prendre aux mauvais génies qui, en flattant ses plus bas instincts, l'ont encouragé sur cette pente déplorable.

    Au-delà du vote FN, la "droitisation" de la société française inquiète nos grandes consciences, comme s'il était par nature bien d'être de gauche et mal d'être de droite. C'est précisément cette transformation inconsciente d'opinions, légitimes du reste, en dogmes incontestables, qui interdit toute discussion sur des sujets méritant mieux que des condamnations sommaires. Seulement, il est plus gratifiant d'ironiser sur les peurs des petits Blancs frileux que de se demander s'ils n'ont pas quelques raisons d'avoir peur. Sophia Aram, qui a trouvé spirituel de traiter les électeurs frontistes de "gros cons", n'avait pas compris "que la ligne de démarcation séparant les bonnes et les mauvaises manières d'aborder le FN avait bougé". Des bonnes et des mauvaises manières, quel formidable aveu !

    Notre société qui adore "la transgression" passe son temps à traquer les "dérapages", terme indiquant clairement que certains points de vue sont autorisés et d'autre pas. Ainsi, l'immigration est nécessairement une bénédiction. De même, tout être sain doit s'enthousiasmer pour le grand métissage planétaire que l'on nous promet comme avenir. Je crois, pour ma part, que l'afflux massif et rapide d'immigrés a eu des effets déstabilisateurs pour la société - tout en freinant l'intégration de ceux qui sont là. Et si je reste convaincue que tout individu peut devenir un "bon Français", je ne vois pas pourquoi la France devrait accepter n'importe quelle pratique, fût-elle religieuse ou culturelle.

    Le Monde en conclut que je tiens un "discours franchement anti-immigré". La différence entre la critique de certaines pratiques, l'inquiétude face aux flux migratoires et le rejet des individus serait-elle trop subtile ? La délicate question de l'islam et de son acculturation en France relève de la même jurisprudence. Avancer l'hypothèse qu'un certain islam puisse poser certains problèmes, c'est évidemment proclamer sa haine des musulmans.

    Le pire est que mes accusateurs ne sont même pas de mauvaise foi : ils entendent ce qu'ils attendent. Alors, je l'avoue, je suis parfois tentée, chers confrères, de vous laisser débattre entre vous. Mais ne rêvez pas, ça ne dure jamais très longtemps.

     

    Elisabeth Lévy, journaliste, rédactrice en chef du site et du magazine "Causeur" (Le Monde, 30 avril 2011)

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  • Les snipers de la semaine... (21)

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    Au sommaire :

    - sur Atlantico, Dominique Jamet allume le petit milieu journalistique  qui se livre depuis plusieurs semaines à la chasse aux néo-réactionnaires...

    Zemmour, Ménard, Lévy et Cohen, ces hérétiques !

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    - sur Investig'Action, Henri Maler et Julien Salingue cartonnent BHL, le maître de guerre qui fanfaronne en Libye.

    BHL et la Libye : la discrétion d'un héros

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  • L'enseignement de l'ignorance...

    Vous pouvez regarder ci-dessous un extrait de l'émission On n'est pas couché du 26 mars 2011. La journaliste Sophie Coignard, qui a récemment publié Le pacte immoral, livre consacré à la question de l'éducation en France, dont nous avions annoncé la sortie, s'entretient avec Laurent Ruquier, Eric Naulleau et Eric Zemmour. Ce dernier fait référence à L'enseignement de l'ignorance (Climats, 2006),  le remarquable essai de Jean-Claude Michéa. A voir !

     


    Coignard Vs Zemmour Naulleau l'Education [ITW]... par peanutsie

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  • Les mensonges de l'Histoire...

     

    mensonges,histoire

     

    Le numéro de mars 2011 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré aux mensonges de l'Histoire. On pourra y lire , notamment, une introduction de Jean Sévillia ("De l'histoire à la police du passé"),  un entretien de François Bousquet avec Marc Ferro, des article d'Alain de Benoist ("Néron, l'incendiaire de Rome ?"), de Dominique Venner ("la féodalité, une oppression ?") mais aussi de Philippe Conrad, d'Eric Branca, de Christian Brosio et de Fabrice Moracchini.

    Hors dossier, on pourra lire des articles sur Jean Raspail, Jacques Vergès ou Renaud Camus ainsi qu'une analyse de la situation en Egypte par Pascal Meynadier et on retrouvera les chroniques habituelles de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

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  • Philippe Muray, un mort radio-actif...

    Ecrivain confidentiel de son vivant, Philippe Muray, l'homme qui a le mieux dépeint l'Empire du Bien qui nous entoure, avec son "dernier homme", l'Homo festivus,  et qui a su provoquer chez ses lecteurs un grand rire libérateur, est en train de devenir un contemporain capital grâce au rayonnement que dégage son oeuvre. Philippe Delaroche sur le site de l'Express, nous apprend la sortie à l'automne d'un gros volume d'hommage, aux éditions du Cerf, qui lui sera consacré, ainsi que la sortie en 2012 du premier volume de son journal, tenu quotidiennement pendant vingt-cinq ans...

     

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    Luchini, Zemmour, Chalmin... rendent hommage à Philippe Muray

    Cinq ans après le décès de Philippe Muray, de nombreux auteurs lui rendent hommage.

    Avec ses lectures au Théâtre de l'Atelier, Fabrice Luchini est pour quelque chose dans le rayonnement que connaît l'oeuvre de Philippe Muray - disparu le 2 mars 2006 à Paris, à 60 ans, après avoir été ignoré de son vivant par les Dr Knock de la culture. Mais le comédien est moins seul que jamais à porter ses couleurs. En témoigne l'hommage collectif de 800 pages que publient à la rentrée prochaine les éditions du Cerf. Directeur de la collection Les Cahiers d'histoire de la philosophie, Maxence Caron réunira une quarantaine de contributions. Celles de Jean Clair, d'Alain Besançon ou d'Eric Zemmour, mais aussi celles de nouveaux talents, tels que Olivier Souan, Alexandre de Vitry ou Pierre Chalmin. Auteur d'un Dictionnaire des injures littéraires, ce dernier promet cette fois-ci un certain Entretien avec le professeur M., "où l'on voit, précise Maxence Caron, Céline engueuler Muray, et Muray engueuler Céline". L'éditeur ajoutera un essai personnel sur la modernité réactionnaire : Muray, la femme et Dieu (Artège). Muray était à l'école de Baudelaire. Ses jeunes lecteurs aussi. A l'exemple de Bernard Quiriny, l'auteur des Assoiffées (Seuil), dont les visiteurs du Salon du livre du Mans ont entendu le 16 octobre 2010 l'adresse lors de l'hommage rendu avec Aude Lancelin, Elisabeth Lévy et Eric Naulleau : "Et vous-même étiez moderne, le plus moderne des modernes peut-être, puisque est moderne celui qui se tient à l'écart de la bêtise de son temps." Prochain antidote : le premier tome de l'explosif Journal de Muray, annoncé pour 2012. 

    Philippe Delaroche (L'Express, 2 mars 2011) 
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