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dieux - Page 3

  • L'homme qui riait avec les dieux...

    « Lucien Jerphagnon, un passeur qui redonne de la saveur aux questions éternelles.» Paul-François Paoli

    « Jerphagnon pratiquait l'ironie socratique, le sarcasme et la joie. Il fut un grand professeur, de ceux qui préfèrent clarifier que conceptualiser. Lisez ses livres: ils sont indispensables pour quiconque entend résister à l'air du temps. » François Busnel

    Le Livre de poche réédite dans sa collection Biblio, un essai de Lucien Jerphagnon intitulé L'homme qui riait avec les dieux. Philosophe et historien, spécialiste de la Rome antique, Lucien Jerphagnon, décédé en 2011, est notamment l'auteur de Julien dit l'Apostat (Seuil,1986).

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    " Sur un ton intime, allègre et érudit, Lucien Jerphagnon présente avec humour les grands thèmes de la pensée antique et dénonce des contre-vérités qui se sont installées. Il aborde aussi des sujets plus personnels : ses amis, ses affections et ses conversations avec les dieux. Des présocratiques à Vladimir Jankélévitch, ces pages posthumes portent un même message, qui nous rappelle qu’il faut conjuguer le présent avec la plus divine des obligations : « rire ». "

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  • Les Titans et les dieux...

    Les éditions Krisis viennent de publier Les Titans et les dieux, un recueil de textes de Friedrich Georg Jünger consacrés au mythes grecs. Auteur de très nombreux ouvrages et frère d'Ernst Jünger, Friedrich Georg Jünger a tout au long de sa vie échangé et noué un dialogue fécond avec ce dernier. Mort en 1977, aucun de ses livres n'avait fait l'objet, jusque-là, d'une publication en français.

    Le livre est disponible à la librairie Facta, à Paris, et pourra, également, être prochainement commandé sur le site de la revue Eléments.

     

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    " Ernst Jünger a souvent évoqué dans son oeuvre la lutte des dieux et des Titans. Mais on sait rarement que c’est chez son frère, Friedrich Georg Jünger (1898-1977), qu’il a trouvé la source de son inspiration. Auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, avec lesquels il s’est imposé à la fois comme un parfait connaisseur de l’Antiquité classique et comme un précurseur de l’écologisme, Friedrich Georg  Jünger a notamment publié sur cette thématique plusieurs essais d’une rare profondeur,qui sont ici traduits pour la première fois.« Si les figures évoquées dans l’imaginaire des Grecs n’étaient pas à jamais valables et agissantes, écrit-il, pourquoi faudrait-il nous en soucier, qu’auraient-elles encore à nous dire? » C’est en effet d’abord une démesure de la volonté qui jette l’homme dans les filets du titanisme: « Là où il n’est pas de mesure, rien de grand ne peut être, car rien ne se mesure sur rien. Sisyphe et Tantale causent leur propre ruine par leur démesure ». Le monde moderne, héritier de Prométhée, n’est pas inépuisable. Ses ressources seront un jour épuisées. C’est en portant le regard intérieur sur le message des dieux que l’on s’en rend le mieux compte. « Jamais le génie grec ne s’est exprimé plus complètement, plus puissamment que dans le mythe, écrit encore Friedrich Georg Jünger […] Le mythe n’entre pas dans les spéculations sur l’éternel et sur l’infini. Pour lui, les dieux sont là dans leur présence impérissable ». "

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  • Eléments pour la civilisation européenne !

    “La lutte de l’avenir n’opposera plus la droite et la gauche, le socialisme et le libéralisme mais les forces identitaires d’enracinement qui défendent la cause des peuples – de tous les peuples…”

    Alain de Benoist

     

     

     

    La revue Eléments est à la pointe du combat pour la civilisation européenne depuis près de 40 ans !

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  • Mythes et dieux des Indo-Européens

    Les éditions Flammarion rééditent dans leur collection Mille & une pages, Mythes et dieux des Indo-Européens, un recueil de textes de Georges Dumézil, établi par Hervé Coutau-Bégarie, qui permet d'aborder cette oeuvre riche mais assez touffue et parfois complexe. On trouvera dans le même volume deux autres études du même auteur: Loki, consacrée au dieu malin et métamorphe des Nordiques, et Heur et malheur du guerrier.

     

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    "Après des décennies d'ignorance, l'œuvre de Georges Dumézil est aujourd'hui reconnue comme l'une des références majeures à laquelle doivent se reporter les historiens, les ethnologues, mais aussi " l'honnête homme " désireux de mieux comprendre la fantastique aventure des mythes et des religions des Indo-Européens, ces peuples qui se sont répandus à partir d'un foyer central, des rives de l'Atlantique Nord aux plaines de l'Inde et aux montagnes du Caucase. Se repérer dans cette œuvre immense, dispersée à travers de nombreux livres, n'est pas facile.
    Georges Dumézil, peu avant sa mort, avait approuvé le principe d'un recueil destiné à servir d'initiation. Celui-ci, sans prétendre à l'exhausivité, s'efforce de présenter ls grands thèmes de la recherche dumézilienne et de dégager une leçon de méthode qui intéresse l'ensemble des sciences sociales."

     

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  • Esprit du Monde !...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Esprit du Monde, le dernier essai de Bruno Favrit, à qui on doit déjà, en particulier, Vitalisme et vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Nouvelles des dieux et des montagnes (Les amis de la culture européenne, 2004). L'auteur nous fait sentir le souffle de l'esprit à travers l'évocation de vingt oeuvres d'artistes tels que Praxitèle, Murillo, Caspar Wolf, Nicolas Roerich ou Max Ernst.

     

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    "Dans l’étude d’un choix d’oeuvres d’art, Bruno Favrit trouve prétexte à évoquer l’Esprit qui souffle sur le monde. Insaisissable, énigmatique, fascinant, l’Esprit se montre ou se laisse percevoir par les consciences que l’amour de la vie tient en éveil. Parfois pris en otage par les imposteurs ou les fanatiques, il ressort toujours triomphant, fidèle acteur de l’inexorable volonté qui le meut. À chaque étape ou événement de la vie, marquée par les plaisirs des sens ou des yeux – jusque dans l’énigmatique fin dernière et ce qui est supposé la suivre –, l’Esprit s’inscrit en filigrane, se déploie, révèle à chacun l’essence et l’identité de son être projeté dans le Grand Tout du chthonien et de l’ouranien, des finis et des infinis. Pour accompagner le lecteur dans cette nouvelle quête, Bruno Favrit a convoqué les dieux, les saints, les philosophes, les poètes, les guerriers, autant de figures qui ont façonné les mythes et nourri l’Histoire. La sensibilité artistique prend ici une dimension nouvelle, insoupçonnée. Elle traduit la substance d’un monde à la réalité changeante mais sincère et profonde. Plus près de nous, elle souligne le rôle d’une amitié, d’un poème, d’un verre de vin, d’une montée d’adrénaline, de l’amour et de la volupté, du spectacle de la nature et de la beauté des corps.

    Né en 1960, Bruno Favrit est l’auteur de nombreux essais (Nietzsche, Écrits païens, Le Voyage du Graal, Vitalisme et vitalité) et de recueils de nouvelles (Ceux d’en haut, Nouvelles des dieux et des montagnes)."

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  • Des hommes, des dieux et des commentaires...

    La publication du texte de Marie-Thérèse Bouchard, Des mous et des dieux, consacré au film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, n'a pas laissé certains de nos lecteurs indifférents !... Nous publions ci-dessous une belle réponse de Claude Bourrinet.

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    Evidemment, aimer un film que le grand public semble consacrer n’est pas de bon aloi. Des navets récoltent trop souvent les lauriers d’une notoriété frauduleuse. Mais cette fois-ci, le bon goût est au rendez-vous, et, beaucoup plus rare, la spiritualité la plus exigeante. Et ce qui en résulte, c’est une émotion exempte de démagogie, de facilités cynique, de ce machiavélisme qui fait pleurer Margot. Qu’en aurait fait Hollywood ? L’art du cinéma authentique consiste à nous confronter à la vérité. Par le mensonge de l’art, précisément, mais à condition qu’il soit aussi généreux qu’un conteur qui dit le conte, qui entre dans l’âme en respectant les yeux et les oreilles.

    Là, nous sommes vraiment face à Dieu, et avec les hommes.

    Xavier Beauvois avait fait un pari, très risqué. Celui d’être lui-même, de rendre franchement la réalité vécue d’une tragédie. C’était un défi presque irréalisable, car, de fraîche mémoire, le sacrifice consenti de moines cisterciens-trappistes dans un pays qui reste encore si douloureusement présent dans notre Histoire, aurait pu clapoter dans le docu-fiction, le facsimilé de reportage racoleur, l’enquête réaliste mensongère, qui cache autant de roublardise qu’un journaliste du petit écran. Là, on est en plein dans le monde, tel qu’il est, et largement au-delà, dans l’éternité, qui est peut-être la seule réalité.

    L’image est une éthique, en effet, et ses mouvements, son rythme, son cadrage. Quelques panoramiques sur les âpres collines du Nord Atlas, paysages filmés, nous dit-on, au Maroc, mais si semblables à ceux de l’Algérie, violente terre qui reste comme une boule au creux du ventre. On partage le regard, le sublime, l’extase. Et puis ce sont les interstices misérables de maisons jamais finies, les ruelles boueuses, les escaliers ruinés, les murs effrités, et la chaude communauté nord africaine, si massive, dans le Bien comme dans le Mal.

    Et ce sont encore des couloirs fuligineux, des cellules en désordre, la pauvreté assumée, une existence vouée au travail qui rapproche des hommes, à la prière qui offre à Dieu.

    L’art subtil du film est d’interpénétrer les deux, insensiblement, par touches successives, comme autant de tableaux d’un chemin de croix, avec la fin prévisible, l’holocauste accepté. On suit, on partage, on comprend ces hommes dont la chair hésite face aux couteaux. La sauvage tuerie du début, l’égorgement de Croates sur un chantier, comme les moutons qu’on saigne à l’Aïd, nous rappelle à la réalité nue, celle de la mort annoncée. Les hommes sont des êtres pour la mort. C’est dire que l’horizon de tout être, peu ou prou, reste la disparition irrémédiable, et la fin d’un corps qui nous est toujours à nous-mêmes présent, même s’il nous est parfois source d’embarras. Car de lui naît le désir, et d’abord de vivre, de voir la lumière du jour, l’appel de l’aube, la fermeture du soir. Et y compris le ronflement en est le souvenir lors même que le sommeil semble nous en éloigner.

    Toute notre société nous conseille de le sauvegarder, ce corps. Ses plaisirs, ses sophismes, ses vérités mêmes persuadent qu’il n’est pas de plus grand bien que la vie. Et c’est bien sûr vrai. Mais qu’est une vie qui se prend comme centre ?

    L’intérêt du film provient en effet de la découverte progressive de l’inanité d’une existence qui se suffirait à elle-même. La lâcheté, la réticence à mourir, la peur de la douleur, la frayeur devant des hommes en armes, redoutables guerriers sans pitié, d’une religion qui se veut ennemie, des tortionnaires, des terroristes enfin, tout cela ramène à l’humain tremblement des chairs, à l’angoisse qui serre la poitrine et fait vaciller la voix. Car ces moines ne sont pas des héros. Nulle faconde. Petit à petit, nous nous sentons comme eux, à leur place, et sans doute partisans de ceux qui veulent fuir. Et soudain, l’évidence : une vie ne vaut rien sans autre chose, qui la transfigure. Bien sûr, ce sont là des mots, et il faut être croyant pour placer Jésus Christ au centre du questionnement. La réponse aux questions n’est d’ailleurs jamais capturée, comme dans des filets, par de hardis pêcheurs sûrs de leur technique. Au contraire, elle vient d’elle-même, et ce n’est pas l’une des moindres surprises du film qu’elle surgit dans la joie. Après, tout peut arriver. L’existence paraît légère, la liberté rend fort.

    Philosopher, c’est apprendre à mourir, disait Socrate. Le film « Les hommes et les dieux » nous transporte en pleine Antiquité. Ou plutôt, c’est le problème éternel de l’homme qui se pose, de donner sens à sa vie.

    Par là peut naître la vraie fraternité. Non celle qui orne les plateaux télé, mais celle qui vient de l’épreuve, et d’une rencontre entre des hommes qui croient en quelque chose. On songe aux face à face homériques, aux échanges de dons entre héros. Le sang peut ainsi être ce don, pour que s’entrevoit, au moins, deux religions que d’aucuns voudraient qu’elles s’entretuent. Les Talibans sont d’un côté comme de l’autre, et trouvent leur bonheur dans le massacre. Trop de malentendus sont attisés pour des intérêts douteux. Les Islamistes, comme les fondamentalistes chrétiens, prospèrent sur des montagnes de morts. Les très belles images d’amitié entre chrétiens et musulmans plaident pour l’inverse. Je crois profondément que les civilisations, par leurs religions, leurs traditions, peuvent se retrouver par le haut. La contemplation, le sacré, la beauté, l’acceptation de l’humaine condition, exactement le contraire de la civilisation de consommation actuelle, sont les valeurs qui sauveront le monde.

    Claude Bourrinet (2 décembre 2010) 

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