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colonisation - Page 4

  • La nuit commence au Cap Horn...

    Les éditions Transboréal viennent de rééditer le récit de Saint-Loup intitulé La nuit commence au Cap Horn. Aventurier, journaliste et écrivain Saint-Loup, de son vrai nom Marc Augier, est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord et La peau de l'Aurochs.

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    " Au péril de sa vie, un pasteur écossais débarque en Patagonie afin de convertir les Indiens de la Terre de Feu. Mais le courage et l'abnégation ne suffisent pas toujours : par-delà le vent, le froid et la solitude, il est des lois – humaines, naturelles, cosmiques – qui, transgressées, conduisent inévitablement à des tragédies. Ainsi les Onas, les Yaghans et les Alakaloufs, peuples encore fiers au début du XIXe siècle, n'ont pas vu le soleil austral se lever à l'aube du siècle suivant. La parole de l'Evangile s'était offerte à eux... Puissante réflexion sur l'héroïsme et le sens du sacrifice, ce roman épique enrichi d'éléments ethnographiques ne décrit pas seulement l'agonie des tribus fuégiennes : au-delà du bien et du mal, il pose la question du progrès, de l'universalisme et de la colonisation, et réévalue la notion même de civilisation. "

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  • L'ultime plaidoyer...

    Les éditions de l'Aube viennent de publier L'ultime plaidoyer, un entretien de Jacques Vergès avec François Dessy. Avocat en Belgique, François Dessy publie simultanément un livre d'entretien avec Roland Dumas.

     

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    " Durant les semaines ayant précédé sa mort en août 2013, Jacques Vergès, au travers de longs entretiens avec François Dessy, revient sur son parcours d’homme et d’avocat, ses combats, ses échecs, ses certitudes et ses doutes. Résistant, anticolonialiste et avocat entre autres de Klaus Barbie et de Carlos, considéré comme l’un des avocats les plus brillants de sa génération, homme au parcours hors du commun entrecoupé par une disparition restée mystérieuse entre 1970 et 1978 et sur laquelle il a toujours refusé de s’expliquer..., Jacques Vergès a pris part aux débats et aux combats qui ont marqué la société ces soixante dernières années. Ce livre nous invite à les (re)découvrir, ainsi qu’à réfléchir sur les limites d’un métier où l’on défend parfois « l’indéfendable ». "

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  • Le rat blanc...

    Les éditions Denoël, dans leur collection de science-fiction Lunes d'encre, viennent de publier Notre île sombre, une nouvelle version d'une œuvre de jeunesse, datant de 1971, du romancier britannique Christopher Priest, qui avait paru en France à l'époque sous le titre Le rat blanc (Presses de la cité, 1976).

    La Grande-Bretagne des années 70 fait face à l'arrivée massive de millions réfugiés africains, les Afrims, qui fuient leur continent à la suite d'une guerre nucléaire. La présence massive d'immigrés rend rapidement la situation conflictuelle et provoque l'arrivée au pouvoir d'un gouvernement conservateur musclé... Mais la création par les Afrims de milices armées, qui pratiquent une épuration ethnique insidieuse dans les quartiers des grandes villes, fait bientôt basculer le pays dans une guerre ethnique doublée d'une guerre civile... Tout cela est raconté d'une manière morcelée, et jamais très claire, par le personnage central (on n'ose ici parler de héros...) de l'histoire, un individu falot, libéral et bien-pensant, qui répugne à prendre position et qui est souvent plus préoccupé par ses liaisons amoureuses que par la situation politique de son pays. On songe parfois au personnage incarné par Dustin Hoffman dans le film de Sam Peckinpah, Les chiens de paille...

    Là où, Jean Raspail, dans Le Camp des Saints, faisait œuvre de visionnaire inspiré, Christopher Priest, qui n'est en rien un écrivain de droite ou nationaliste et qui n'a pas eu l'intention d'écrire un roman politique, nous décrit une réalité au ras du sol, largement subie et où la situation ne peut jamais être appréhendée de façon globale. C'est se qui donne toute sa force au récit, jusqu'à sa chute saisissante, et qui nous renvoie brutalement au monde d'aujourd'hui...

     

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    " « Je suis sale. J’ai les cheveux desséchés, pleins de sel, des démangeaisons au cuir chevelu. J’ai les yeux bleus. Je suis grand. Je porte les vêtements que je portais il y a six mois et je pue. J’ai perdu mes lunettes et appris à vivre sans. Je ne fume pas, sauf si j’ai des cigarettes sous la main. Je me saoule une fois par mois, quelque chose comme ça. La dernière fois que j’ai vu ma femme, je l’ai envoyée au diable mais j’ai fini par le regretter. J’adore ma fille, Sally. Je m’appelle Alan Whitman… Et je survis dans une Angleterre en ruine, envahie par des populations africaines obligées de fuir leur continent devenu inhabitable. » "

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  • L'Europe, continent d'immigration ?...

    « Les indigènes que nous sommes vont-ils être chassés de leurs terres, vont-ils être parqués, est-ce qu’on aura le droit d’être Français en France ? »

    « Nier le fait d’une immigration de masse et nier une immigration de peuplement, c’est se voiler la face » Hervé Juvin

     

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'émission Répliques, diffusée sur France Culture le 21 juin 2014 et présentée par Alain Finkielkraut, avec comme invités l'économiste Olivier Pastré et l'essayiste Hervé Juvin , auteur de La grande séparation (Gallimard, 2013), qui débattent autour de la question de l'immigration.

     


    L’Europe, continent d’immigration : Hervé Juvin... par _romegas

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  • Contre le grand remplacement : discours à la XVIIe chambre...

    Romancier, essayiste et diariste, mais aussi contempteur du "Grand remplacement", Renaud Camus a été attaqué à plusieurs reprises devant les tribunaux par les ligues de bienpensance antiraciste. Il vient de publier, à son compte,  sous le titre Discours à la XVIIe chambre, une version remaniée du discours qu'il a tenu face à ses juge lors de sa dernière convocation en février 2014.

    Le livre est disponible en version électronique sur le site d'une grande librairie en ligne, et en version papier sur le site de l'auteur.

     

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    " Autant le reconnaître d’emblée, ce discours n’a jamais été prononcé. Le 21 février 2014, à l’issue du procès qui m’était intenté par le Mrap pour “incitation à la haine raciale”, il me fut demandé, comme c’est l’usage, par Mme la présidente de la XVIIe chambre, si j’avais quelque chose à ajouter. Or, j’avais absolument quelque chose à ajouter, oui. J’avais pris des notes pendant les épisodes précédents de l’audience, en particulier lors du contre-examen des témoins par l’avocat du Mrap, et durant sa plaidoirie. Et je tenais fort à exprimer la teneur de ces notes, c’est-à-dire mon indignation et ma protestation. « Le prévenu a transformé le tribunal en tribune », écrivait le lendemain Jérôme Dupuis, dans L’Express : « Et l’on a alors assisté à ce spectacle stupéfiant d’un accusé faisant publiquement le procès de l’avocat qui le poursuivait ! [...] Le tribunal en est resté coi. »

    Sur le moment, toutefois, je n’étais parvenu qu’à demi, dans ma véhémence ulcérée, à débiter ce que j’estimais avoir à déclarer. En voici la version restituée et, je l’espère, améliorée. "

     

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  • L'Europe colonisée ?...

    Les éditions Apopsix viennent de publier un essai d'Yvan Blot intitulé L'Europe colonisée. Président de l'association "Démocratie directe", Yvan Blot a récemment publié L'oligarchie au pouvoir (Economica, 2011), La démocratie directe (Economica, 2012) et Les faux prophètes (Apopsix, 2013).

     

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    " L'Europe qui a colonisé le Monde, est aujourd'hui colonisée par ses anciennes colonies. Ce fut prévu par le président russe Vladimir Poutine. La colonisation démographique vient surtout du Sud. Elle prend la forme d'une immigration de masse peu qualifiée et incontrôlable, contre la volonté des majorités démocratiques impuissantes. Mais il y a aussi une colonisation par le haut, politique, militaire, économique et financière. Celle-ci, depuis 1945, vient de l'Ouest. Elle est relayée, comme l'avait dénoncé de Gaulle, par les oligarchies politiques, notamment socialistes. Elle s'accompagne d'une colonisation culturelle : l'anglais et l'esprit anglo-saxon dominent tant nos élites que nos banlieues. L'Amérique aussi nous a colonisés.

    Enfin, nos peuples subissent une colonisation intérieure : la démocratie est une façade qui masque le pouvoir réel d'une oligarchie d'Etat qui impose une pression fiscale insupportable et un endettement public catastrophique.

    Comment sortir de ces colonisations multiples qui sont autant d'amoindrissement de nos libertés ? L'auteur trace des pistes de résistance en s'inspirant aussi bien de la Suisse que de l'exemple russe, très méconnus en France. Il faut ouvrir la classe politique à des catégories sociales nouvelles et utiliser le référendum pour faire participer le peuple aux décisions. Ainsi, nous retrouverons notre souveraineté perdue, notre croissance face aux puissances émergentes et notre identité nationale menacée. "

     

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