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capitalisme - Page 9

  • Notre ennemi, le capital...

    Les éditions Flammarion publient cette semaine, dans leur collection Climats, le nouveau livre de Jean-Claude Michéa intitulé Notre ennemi, le capital. Critique essentiel du système et de la gauche du capital, Jean-Claude Michéa est l'auteur d'essais dont la lecture est indispensable comme Impasse Adam Smith (Flammarion, 2006), Le complexe d'Orphée (Flammarion, 2011) ou Les mystères de la gauche (Flammarion, 2013).

     

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    « Si l'on veut réellement rassembler la grande majorité des classes populaires autour d'un programme de déconstruction graduelle du système capitaliste (et non pas simplement accroître ses privilèges électoraux), il faut impérativement commencer par remettre en question ce vieux système de clivages fondé sur la "confiance aveugle dans l'idée de progrès", dont les présupposés philosophiques de plus en plus paralysants (du type "parti de demain" - celui de la Silicon Valley - contre "parti d'hier" - celui de l'agriculture paysanne ou de la culture du livre) ne cessent d'offrir depuis plus de trente ans à la gauche européenne le moyen idéal de dissimuler sa réconciliation totale avec le capitalisme sous les dehors beaucoup plus séduisants d'une lutte "citoyenne" permanente contre toutes les idées "réactionnaires" et "passéistes". »

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  • Limites et transgression des limites...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Alain de Benoist reçoit Paul Piccareta, rédacteur en chef de Limite, la revue de l’écologie intégrale, et le philosophe et mathématicien Olivier Rey, qui a récemment publié Quand le monde s'est fait nombre (Stock, 2016). Ils évoquent ensemble la transgression des limites par le transhumanisme, l’idéologie du progrès ou un capitalisme destructeur.

     

                                

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  • Sur l'esprit du capitalisme...

    Les éditions Cécile Defaut viennent de publier un recueil de textes de Max Scheler intitulé Trois essais sur l'esprit du capitalisme. Né en 1874 et mort en 1928, Max Scheler est un philosophe allemand fortement influencé par Nietzsche, qui est à l'origine du courant de l'anthropologie philosophique, dont son élève Arnold Gehlen a été le principal continuateur. Armin Mohler a pu considérer Max Scheler comme un philosophe appartenant à la périphérie de la Révolution conservatrice.

     

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    " Les textes critiques de Max Scheler sur le capitalisme, rédigés au printemps 1914 (avant le début de la Première Guerre mondiale) et inédits en français, occupent une place de premier ordre parmi les études concernant la genèse et la spécificité historiques du capitalisme. Dans le débat inauguré vers 1900 entre sociologues, historiens et économistes à propos des sources religieuses de l’« esprit du capitalisme », Scheler élabore une position aussi originale que méconnue.

    Dans un dialogue fécond avec les principaux représentants de la discussion académique et avec les différents courants du socialisme, il analyse notamment l’éthos du type humain qui, en tant que bourgeois et entrepreneur, a fait triompher le capitalisme industriel moderne. Le modèle de l’homo oeconomicus minimisant ses coûts et maximisant ses profits, qui sert de référence à la théorie économique depuis le XIXe siècle, y apparaît comme le résultat d’un empoisonnement de la vie psychique des élites sociales, qui conduit à une distorsion pathologique de l’appréhension des valeurs. "

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  • Mishima boys, coup d'état...

    Les éditions Akata viennent de publier Mishima boys - Coup d'état, un manga de Seira Nishikawa et Eiji Otsuka. Une bande-dessinée politique qui se veut un « nô moderne » interprété par de jeune nihilistes et par Mishima lui-même sur la « scène » du Japon autour des années soixante.

     

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    " K., M., Y. … Trois lettres, pour trois garçons.
     
    Qui sont-ils ? Quels projets fomentent-ils ? Et surtout, quel étrange lien les relie à Yukio Mishima, écrivain mondialement connu et nationaliste ayant vécu au tournant d'une époque dramatique du pays et prônant un retour aux valeurs traditionnelles du Japon ? Dans un après-guerre tourmenté, alors que le Japon s'ouvre trop vite au capitalisme et à l'Occident, voici un portrait complexe et désabusé de jeunes gens égarés dans une société en perdition…
    Entre meurtres, attentats et terrorisme, voici une oeuvre qui questionne avec force sur les changements qu'imposait une époque. "
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  • Comment les Etats-Unis ont fait le monde à leur image...

    Les éditions Agone viennent de publier un essai de Perry Anderson intitulé Comment les Etats-Unis ont fait le monde à leur image - La politique étrangère américaine et ses penseurs. Britannique, Perry Anderson est historien et animateur de la New Left Review.

     

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    " Policiers du monde et protecteurs attentifs de leurs intérêts nationaux, bien que pris dans des logiques d’interdépendance croissante, les États-Unis continuent de déterminer une grande partie de la politique internationale.

    Comme aucun autre président ne l’avait jamais fait avant ni ne le ferait par la suite, Wilson exalta sans retenue la fonction messianique de l’empire américain. La religion, le capitalisme, la démocratie, la paix et la puissance des États-Unis, tout cela ne faisait qu’un. « Voyez loin, disait-il à des représentants de commerce, gardez à l’esprit que vous êtes des Américains, que vous êtes faits pour apporter la liberté, la justice et les principes de l’humanité partout où vous allez, vendez des marchandises qui rendront les gens heureux et convertissez-les aux principes de l’Amérique. » Dans son discours de campagne, il déclarait en 1912 : « Je crois que Dieu a présidé à la création de cette nation. Nous avons été choisis pour montrer à toutes les nations le chemin à suivre pour marcher sur les chemins de la liberté. »

    Au XXe siècle, les États-Unis mènent une politique étrangère qui en a fait la puissance hégémonique mondiale. Mais c’est une hégémonie à double face, qui leur impose à la fois de garantir l’ordre capitaliste et de favoriser les intérêts des entreprises, des banques et des lobbies américains. Une difficulté qu’aggrave leur économie, prise dans l’interdépendance croissante des économies rivales et de plus en plus soumise au développement du crédit.
    Retraçant l’histoire de cette politique étrangère, étudiant ses stratèges et les problèmes auxquels elle est confrontée, Perry Anderson met en garde ceux qui sous-estimeraient la durée de vie de l’empire américain : « Sur le plan politique, son sort n’est pas encore réglé. » "

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  • Le chaos migratoire, comme forme supérieure de la crise du spectacle marchand ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Francis Cousin, réalisé par l'Agence Info libre et consacré à la crise des "migrants". Philosophe, Francis Cousin, auteur de l'essai intitulé L'être contre l'avoir (Le retour aux sources, 2012).

     

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