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Livres - Page 569

  • C'est la culture qu'on assassine !...

    "On s’interroge beaucoup sur l’incapacité de l’école à assurer la promotion sociale des familles modestes (notamment celles issues de l’immigration), rôle qu’elle assurait encore jusqu’au milieu du dernier siècle. Je crois que l’on tient là une partie de la réponse. L’école républicaine ne veut plus transmettre. Aux pauvres, un savoir pauvre. Ils ne méritent pas plus que cette sollicitude hypocrite qui ne leur donne rien sous prétexte de ne pas les brusquer. Détenir un savoir et le transmettre à des enfants, c’est une conception réactionnaire, ou même, allez, n’ayons pas peur des mots, une idéologie fascisante. Et c’est ainsi que, devant le naufrage de l’école publique, ceux qui ont les moyens mettent leurs enfants dans le privé."

     

    Les éditions Balland viennent de publier C'est la culture qu'on assassine, un recueil des chroniques de Pierre Jourde, parues dans le Nouvel Observateur. On retrouve dans ces textes le talent et la verve pamphlétaire de l'auteur de La littérature sans estomac (L'Esprit des Péninsules, 2002).

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    "Le barbu sur l'image de la couverture, c'est la culture qu'on assassine. Mais on peut y voir aussi l'inverse : celles et ceux dont on a entrepris d'asservir l'esprit, et qui se révoltent contre l'empire de la crétinisation. Les pouvoirs économique, politique, médiatique se conjuguent pour nous plonger dans une nouvelle barbarie : abandon de l'école publique, transformation des universités en monstres bureaucratiques, télévision avilissante, ruine des instituts culturels français mépris affiché pour la littérature, journalistes usinant du cliché, promotion de faiseurs au rang de grands écrivains, mort de la culture populaire, disparition de l'esprit critique. Face à cette agression. tous les coups sont permis, notamment ceux de l'ironie. Contre les fausses valeurs et la déréalisation propagées par les médias, la littérature est une résistance".

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  • La Malédiction de l'Anneau...

    «  Voici venir le crépuscule des dieux ! Voici sonner l’heure du Ragnarök ! Un bûcher s’allume sur le Rhin, un autre est sur le point d’embraser le ciel. Un couple s’immole par le feu, et les ases vont périr dans le brasier des dieux ! »

     

    Les éditions Belfond ont publié en novembre 2010 La Malédiction de l'Anneau, qui regroupe en un volume les trois tomes de la trilogie d'Edouard Brasey, qui s'inspire de la légende des Nibelungen et de la mythologie nordique. l'auteur, ancien journaliste, est un spécialiste de la féerie et un elficologue réputé. Il est aussi vice-consul du Royaume de Patagonie pour le village Moufetard, à Paris !

     

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    "Siegfried absorbe un philtre d’oubli concocté par Kriemhilde, la princesse burgonde, violant les serments d’amour et de fidélité qui le lient à la Walkyrie Brunehilde. Les deux rivales s’affrontent au milieu des intrigues de cour fomentées par Hagen, le fils du Nibelung. Complots, crimes, trahisons, parjures, passions, jalousies et vengeances se donnent libre cours dans le royaume des Burgondes, tandis qu’Attila et ses Huns envahissent le royaume des Burgondes et que le palais céleste d’Asgard s’embrase, précipitant les dieux vers leur chute. L’anneau maudit du Nibelung pourra alors rejoindre son berceau originel, le trésor du Rhin.

    Walkyries et dragons, géants et nains, dieux et héros animés de passions ardentes, s’affrontant dans des intrigues dont l’objectif est la conquête de l’anneau maudit… La Malédiction de l’anneau est la nouvelle grande saga épique, pleine d’aventure et de fureur mais aussi de poésie et d’enchantement, portée par une écriture au souffle lyrique et héroïque, s’inspirant des mêmes sources légendaires que L’Anneau du Nibelung de Richard Wagner et Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien."

     

     

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  • La force et le droit...

    Les éditions du Seuil publient Thucydide, la force et le droit, le texte d'un cours donné par le philosophe Cornélius Castoriadis à l'EHESS et consacré à Thucydide, l'auteur de La guerre du Péloponnèse et le créateur de l'histoire politique.

     

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    "L’année 1984-1985 de l’enseignement de Cornelius Castoriadis à l’EHESS a été consacrée pour l’essentiel à Thucydide. L’auteur a voulu en particulier montrer, à travers l’analyse de l’Oraison funèbre attribuée par l’historien à Périclès, à quel point la grande création démocratique athénienne du Ve siècle fut consciente d’elle-même.

    Mais Castoriadis ? sans céder aux anachronismes et aux projections auxquels les interprétations de l’historien ont trop souvent succombé de nos jours ? retrouve également chez Thucydide un monde par certains côtés étonnamment semblable au nôtre, dans lequel des biens qui nous semblent précieux à l’intérieur de certaines frontières ne semblent plus compter au-delà, où seule la force prévaut ; un monde aussi dans lequel la dynamique de l’opposition entre des pôles de puissance aboutit à des conflits ouverts où les calculs rationnels se tissent inextricablement avec les passions."



     

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  • Le pacte immoral

    Sophie Coignard, journaliste spécialisée dans les enquêtes sensibles, et qui s'est notamment attaquée à la franc-maçonnerie, ouvre le dossier de l'éducation nationale dans un ouvrage intitulé Le pacte immoral, publié chez Albin Michel.

     

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    "Deux grands lycées parisiens qui se sont déconnectés du système informatique du ministère et ont mis en place des modes d’admission parallèles. Des ministres (et un président) qui annoncent des réformes mais n’arrivent pas à les faire appliquer.
    Des enseignants qui font faire des dictées en cachette.
    Le CAPES que l’on donne à des candidats qui n’ont pas eu la moyenne et qu’on lâche ensuite dans des classes difficiles.
    Une pédagogie « nouvelle » où l’orthographe n’est plus « une fatalité » mais « une matière à discussion ».
    Après la Nomenklatura, l’omerta, la franc-maçonnerie, entre autres sujets sensibles, Sophie Coignard met à nu l’Education nationale. Ses ministres, ses idéologues, ses syndicats, tous ceux qui depuis 25 ans mènent à la ruine l’école.
    Le plus scandaleux ? Ils agissent en toute impunité.
    A l’origine de cet immense gâchis, un Pacte Immoral entre les élites qui prétendent nous gouverner et les apparatchiks qui sacrifient par pur cynisme nos enfants.

    Ceci n’est pas un livre sur l’éducation. En tout cas pas seulement. C’est d’abord un document féroce et un récit effarant sur l’hypocrisie et la lâcheté du pouvoir."

     

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  • La théorie du complot...

    Daniel Vernet, ancien directeur de la rédaction du Monde et spécialiste des relations internationales, publie ces jours-ci aux édition Alphée, dans la collection Manipulation & désinformation, un ouvrage intitulé La théorie du complot - une histoire américaine, dans lequel il revient sur l'usage systématique du mensonge et de la désinformation qu'ont fait les Etats-Unis dans la conduite de leur politique étrangère depuis le XIXe siècle.

     

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    "Le mensonge d’Etat est une manière de gouverner, pratiquée et parfois justifiée par de nombreux officiels américains, y compris des présidents.
    L’auteur nous montre à travers l’histoire des USA combien ce procédé est récurrent depuis le déclenchement de la guerre du Mexique au XIXe siècle, jusqu’à celui de la « Guerre » de Bush fils au XXIe siècle ! En spécialiste de la politique internationale il nous dévoile comment sont parfois présentés les évènements, en les auréolant d’un mythe, au mépris de leur véritable réalité. Ainsi l’accord de Yalta supposé marquer l’aboutissement des principes des Pères fondateurs appliqués à la politique internationale, alors qu’en réalité, il ouvre la voie à un monde coupé en deux blocs idéologiques et militaires.
    Sont évoqués la persécution des « China Hands » par les ­maccartystes, l’affaire de la baie des Cochons masquant un accord secret entre ­Kennedy et Krouchtchev, les faux incidents du golfe du Tonkin qui, en août 1964, serviront de justification à l’extension de la guerre du Vietnam, l’Irangate, sans doute l’opération de politique extérieure la plus ­spectaculaire des deux mandats de Ronald Reagan, jusqu’au lancement de la guerre en Irak par Bush junior pour terminer le travail de son père, et sous prétexte d’armes de destruction massive. Toutes ces affaires ont été montées en marge de toute légalité, et ont impliqué les plus hautes autorités américaines dans une entreprise systématique de mensonge."

     

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  • Nietzsche et Voltaire !...

    "Il a été un des derniers hommes qui savent réunir en eux la plus haute liberté d’esprit et une disposition d’esprit absolument non-révolutionnaire."

    Nietzsche, à propos de Voltaire.

     

    Normalien, agrégé de lettres classiques et spécialiste de Voltaire, Guillaume Métayer publie un essai intitulé Nietzsche et Voltaire aux éditions Flammarion. L'ouvrage est préfacé par Marc Fumaroli.

     

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    "En 1878, à l’occasion du centenaire de la mort de Voltaire, Nietzsche lui dédie son dernier ouvrage, Humain, trop humain. Le philosophe allemand reconnaît là l’importance d’un esprit français qui a combattu en son temps pour que la liberté triomphe. Mais au juste qu’est-ce qu’un esprit libre ? Qu’en est-il de la société de cour ? Comment saisir l’influence du christianisme du XVIIIème jusqu’au début du XXème ? Cette religion dont Nietzsche écrit dans Par-delà le bien et le mal : « Le christianisme a fait boire du poison à Eros : il n’en est pas mort, mais il est devenu vicieux. » Voilà le nerf de la guerre au coeur des siècles et particulièrement dans la vie des deux penseurs. La vertu contre le vice, la santé contre le nihilisme, l’art contre la bassesse : balancement que Guillaume Métayer explore avec profondeur et enthousiasme dans son essai. En somme, pour ne pas sombrer avec l’Histoire, il est préférable de rire (rôle décisif de Dionysos, mais aussi d’Apollon), de danser et voyager. Et croire à l’aurore, autre nom du renouveau et de l’ironie."



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