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Livres - Page 480

  • Un florilège pour tous et pour personne...

    Les éditions Le passeur viennent de publier Nietzsche au jour le jour - Un florilège pour tous et pour personne. Cette anthologie a été établie par Jean-Yves Clément,  qui a soutenu une thèse de philosophie sur Nietzsche, et qui doit prochainement publier aux éditions Autrement, La raison des sortilèges,  un livre d'entretiens sur la musique avec Michel Onfray.

     

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    " Cette anthologie présente un Nietzsche à plusieurs facettes. Un Nietzsche moraliste, dans le sens où l’étaient les frappeurs de maximes du XVIIIe siècle que le philosophe appréciait tant : Chamfort, La Rochefoucauld… Certaines de ses pensées suggèrent ainsi une ligne de conduite : "Que votre amour de la vie soit amour de votre espoir le plus haut : et que votre espoir le plus haut soit la pensée la plus haute de la vie".
    Mais également un Nietzsche psychologue qui, avant Freud et à la même époque que Dostoïevski, jette un regard aigu sur les profondeurs de l’âme humaine. Il affirme par exemple que "ce n’est pas le doute, c’est la certitude qui rend fou". Le pourfendeur de la religion laisse ici la place à un créateur inspiré et pénétrant, sage solitaire pour notre temps. Ainsi, à travers de nombreux thèmes, l’amour, la liberté, la santé, l’art, la solitude, la pensée, la vertu, se dégage la vision, peut-être inattendue, d’un Nietzsche spirituel. "

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  • Schizotopies ?...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un ouvrage de Fabio Merlini intitulé Schizotopies - Essai sur l'espace de la mobilisation. Philosophe de nationalité italienne, Fabio Merlini est déjà l'auteur de L'époque de la performance insignifiante - Réflexions sur la vie désorientée (Cerf, 2011)  dans lequel il se livre à une critique sans concession de l'idéologie contemporaine...

     

     

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    " L’espace de la mobilisation est celui d’une exposition totale. Peu importe ce que je suis en train de faire, et où je suis en train d’aller : ce qui compte, c’est que je sois toujours présent, prêt à me laisser atteindre par des requêtes, des informations et des communications. Cette disponibilité est rendue possible par les moyens de la télétechnologie : un ensemble intégré de médias tendant à éliminer l’élément de la médiation dans notre rapport au monde. Tout ce qui est utile doit pouvoir se présenter immédiatement : telle est la loi de la mobilisation que l’espace schizotopique rend effective. Toute portion de l’espace devient un lieu de convergence. 

    Dans l’espace schizotopique, ce qui s’efface, c’est le seuil. Lorsque le seuil s’évanouit, la mobilité, l’accès et l’immédiateté gagnent en efficacité. Sont alors perdus l’hésitation éduquée, la crainte et la précaution avec lesquelles on s’avance, le temps d’arrêt que l’on marque respectueusement. Ainsi, disparaît la légitimité d’une sphère en droit d’être protégée du trafic des informations, des injonctions, des sollicitations auxquelles rien ni personne ne semble aujourd’hui être en mesure d’échapper. 

    Car là où disparaît le seuil, il n’y a plus à demander : « Puis-je entrer ? » "

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  • Un socialisme héroïque ?...

    Les éditions Pardès publient cette semaine le nouvel ouvrage d'Alain de Benoist intitulé Edouard Berth ou le socialisme héroïque. Dans cet essai, le directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole s'intéresse à une figure intellectuelle de la troisième voie, injustement oubliée. En 2007, Alain de Benoist avait dirigé la réédition d'une des oeuvres majeures de cet auteur, Les méfaits des intellectuels (Krisis, 2007).

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    " Théorisé dans les dernières années du XIXe siècle par Georges Sorel, le syndicalisme révolutionnaire se distinguait des autres tendances du mouvement socialiste par son insistance sur l'idée de grève générale et son refus de participer au jeu des partis politiques et de la démocratie parlementaire. La classe ouvrière devait se libérer par ses propres moyens afin d'instaurer une «société de producteurs» sur les ruines de la société bourgeoise, d'où l'importance donnée aux syndicats et à l'«action directe». Telle est la doctrine qui triompha en 1906 à l'intérieur de la CGT, avec l'adoption de la célèbre Charte d'Amiens. Considéré par les historiens des idées comme le meilleur disciple de Georges Sorel, Édouard Berth resta toujours fidèle à l'idéal du syndicalisme révolutionnaire. À l'exemple de son maître, il se voulait un «serviteur désintéressé du prolétariat». Mais son parcours fut plus qu'original. Formé à l'école de Proudhon et de Marx, admirateur des valeurs héroïques de l'Antiquité, il participa aux côtés de Georges Valois à l'aventure du Cercle Proudhon, fut successivement séduit par Maurras et Lénine, qu'il entreprit ensuite de critiquer vigoureusement. Il mourut en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ce livre, qui s'appuie sur des documents inédits, est la première biographie publiée sur Édouard Berth. Il éclaire toute une époque d une lumière nouvelle."

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  • Le sens de l'Histoire...

    Les éditions Ellipses viennent de publier Le sens de l'Histoire - une histoire du messianisme en politique, un essai de Jean-François Gautier. Docteur en philosophie, essayiste, musicologue et historien des sciences, Jean-François Gautier collabore à différentes revues et a notamment publié  L’univers existe-t-il ? (Actes Sud, 1994).

     

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    " L'histoire a-t-elle un sens ? L'antiquité gréco-latine n'en concevait aucun. L'antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d'un progrès continu dans la marche d'une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d'un sens de l'Histoire à accomplir. Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu'au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l'oeuvre dans les représentations collectives de l'Histoire. Ce livre souligne combien la compréhension d'un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d'un sens de l'Histoire, bardé de certitudes ou d'espérances. Dans une époque où dominent les incertitudes relatives aux lendemains immédiats, chacun peut trouver, au fil d'une telle enquête sur la variabilité des sens de l'Histoire, de quoi méditer sur son propre devenir, et sur celui de la communauté à laquelle il appartient."

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  • Midi à la source...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Midi à la source, le journal de Bruno Favrit tenu entre 1990 et 2011. Alpiniste chevronné, passionné par Nietzsche et porteur d'une vision du monde païenne, Bruno Favrit est l'auteur de nouvelles comme Nouvelles des Dieux et des montagnes (Les Amis de la Culture Européenne, 2004) ou Ceux d'en haut (Auda Isarn, 2007), d'un roman, Criminel de guerre (Les Amis de la Culture Européenne, 2005) et de plusieurs essais comme Vitalisme et Vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Esprit du Monde - œuvres en perspectives (Auda Isarn, 2011).

     

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    " Voici le journal tenu régulièrement par l'excellent Bruno Favrit. Une vie riche de rencontres, d'aventures, d'aphorismes et d'enseignements glanés sous le soleil européen et où plane l'ombre de Dionysos. Ces vingt années d'apprentissage permanent, d'explorations, de découvertes et de vibrations apportent un éclairage utile et manifeste sur l'œuvre et les choix de vie de leur rédacteur. Le goût de l'errance et de l'appartenance, de l'air pur des sommets, de la philosophie et de la littérature, mais aussi la fréquentation d'éveilleurs, de complices et de compagnons de route constituent autant d'ingrédients dont le lecteur, devenu confident, pourra faire son miel. "

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  • La danse de Nietzsche...

    « Ne jamais séparer le corps de l'esprit. Apprendre par son corps la joie d'être vivant. Apprendre par les mouvements de son corps à libérer son esprit. N'est-ce pas la première loi du danseur? »

    Les éditions Verdier viennent de rééditer dans leur collection de poche La danse de Nietzsche, un essai de Béatrice Commengé paru initialement aux éditions Gallimard en 1988. Auteur de romans, mais aussi danseuse et voyageuse, Béatrice Commengé est une lectrice passionnée de Nietzsche, d'Heidegger et d'Anaïs Ninn, notamment, et a raconté dans Voyager vers des noms magnifiques (Finitude, 2009) et Flâneries anachroniques (Finitude, 2012) ses voyages sur les traces de ses auteurs préférés.


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    " Sur le sentier qui longe le lac de Silvaplana, à Sils-Maria, Nietzsche s'est brusquement arrêté : de l'ombre de ses yeux malades, de la fatigue de ses nuits blanches, de la douleur de ses migraines, de ses longues marches dans le froid ou dans la lumière, va naître Zarathoustra, le danseur.
    Il ne le quittera plus. Avec lui, il marche. De Sils à Gênes, et de Gênes à Nice, à la recherche d'un ciel plus pur et d'un air plus léger. Il le trouve parfois, l'espace d'un chant, sur les hauteurs d'Èze ou sur la presqu'île de Portofino, dans les ruelles de Venise ou sous les arcades de Turin. Un «dieu danse à travers lui».
    Ce livre, on l'a compris, est aux antipodes du commentaire universitaire; à l'opposé de l'univers sombre et glacé de la philosophie allemande. Voici un Nietzsche grec, italien, français - comme il se voulait."


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