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Livres - Page 444

  • Guerre et stratégie au XXIe siècle...

    Les éditions Fayard publient cette semaine un essai de Christian Malis intitulé Guerre et stratégie au XXIe siècle. Ancien élève de l’École normale supérieure, Christian Malis enseigne l'histoire militaire et la stratégie à l'école spéciale militaire de Saint Cyr-Coëtquidan. Il est notamment l'auteur d'une étude intitulée Raymond Aron et le débat stratégique français (Economica, 2005).

     

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    " Un nouvel âge de la guerre se profile. Les technologies numériques, les robots et les armes furtives changent la donne. Sur le champ de bataille, la victoire ne dépendra plus du courage ou de la bravoure des combattants, mais de l’appui des meilleurs équipements techniques. Cette révolution se déroule alors même que les cartes sont redistribuées entre les grandes puissances. Quelles stratégies vont adopter les États-Unis, la Chine, l’Inde, la Russie ou la France ? Quels usages de la guerre vont s’imposer dans le proche avenir et à long terme ?
    Telles sont les questions que soulève Christian Malis dans ce livre foisonnant. Passant des usines de la marine brésilienne aux entrepôts de la direction générale à l’armement, ce livre décrit un monde où l’arme nucléaire ne sera qu’un engin parmi d’autres. Il nous invite à tourner nos regards vers l’espace, nouveau théâtre de combat où des flottes de robots feront bientôt régner la dissuasion. "

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  • Nouveau consensus et religion politique...

    Les éditions L'Harmattan ont récemment publié, sous la direction de Traian Sandu, les actes du colloque organisé par le Centre Interuniversitaire d’Etudes Hongroises de Paris III à Paris, le 2 avril 2010, sur le thème Vers un profil convergent des fascismes ? «Nouveau consensus» et religion politique en Europe centrale. Spécialiste de l'histoire contemporaine de l'Europe centrale, Taian Sandu doit prochainement publier aux éditions Perrin un essai intitulé Un fascisme roumain.

     

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    " Le " nouveau consensus " dégage depuis une vingtaine d'années les grands traits d'un " fascisme générique " commun à tous les radicalismes nationalistes autour de leur quadruple dimension de syncrétisme idéologique et social droite-gauche et interclasse, d'exacerbation de la religiosité politique, de révolution globale et de promesse de régénération nationale. Ces analyses, appliquées avec succès au fascisme et au nazisme, ont trouvé un large écho parmi les jeunes historiens roumains, pionniers dans un espace centre-européen riche en mouvements de droite radicaux.
    L'affichage d'une foi religieuse et d'une fidélité monarchique de la part de chefs charismatiques comme Codreanu en Roumanie, Szâlasi en Hongrie ou Pavelic en Croatie ne doit pas nous tromper : elles ressemblent souvent à des pétitions certes sincères, mais insatisfaites par l'Église et la royauté telles qu'elles interprètent l'identité nationale renouvelée par les bouleversements de la Première Guerre mondiale.
    Ce faisant, les analyses des tenants du new consensus s'enrichiront tout en se nuançant, puisqu'elles devront se confronter à des situations de mise en échec du fascisme par les conservatismes autoritaires, à de très résistibles ascensions donc dans le contexte de sociétés encore retardées d'Europe centre-orientale. "

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  • Techno-critiques...

    Les éditions La Découverte viennent de publier un essai de François Jarrige intitulé Techno-critiques - Du refus des machines à la contestation des technosciences. Universitaire, François Jarrige s'est spécialisé dans l'histoire du monde du travail et des controverses liées à l'industrialisation.

     

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    " Les techniques promettent abondance et bonheur ; elles définissent la condition humaine d'aujourd'hui. Pourquoi les contester, et à quoi bon ? Les discours technocritiques ne masquent-ils pas des peurs irrationnelles, un conservatisme suranné, voire un propos réactionnaire ? Pourtant, depuis que les sociétés humaines sont entrées dans la spirale de l'industrialisation, des individus et des groupes très divers ont dénoncé les techniques de leur temps et agi pour en enrayer les effets. L'introduction de machines censées alléger le travail, les macrosystèmes techniques censés émanciper des contraintes de la nature, la multitude des produits technoscientifiques censés apporter confort et bien-être ont souvent été contestés et passés au crible de la critique.
    Contre l'immense condescendance de la postérité, Technocritiques est un ouvrage qui prend au sérieux ces discours et ces luttes. Depuis deux siècles, les technocritiques sont foisonnantes et multiformes, elles émanent des philosophes et des romanciers comme des artisans et des ouvriers ; elles se retrouvent en Europe comme dans le reste du monde et nourrissent sans cesse des pratiques alternatives. Toute une tradition de combat et de pensée originale et méconnue s'est ainsi constituée : ce livre d'histoire au présent tente de leur redonner vie tout en pointant les impasses des choix politiques mortifères portés par la foi en une « croissance » aveugle. Et, en filigrane, il montre comment s'est imposé le grand récit chargé de donner sens à la multitude des objets et artefacts qui saturent nos existences."

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  • La grâce de l'Histoire...

    Les éditons Mols viennent de publier un essai de Philippe Grasset intitulé La grâce de l'Histoire. Animateur du remarquable site d'analyse De Defensa, consacré aux questions politico-stratégiques, Philippe Grasset est l'auteur de Le Monde malade de l'Amérique (Chronique sociale - EVO, 1999) et  des Chroniques de l'ébranlement (Mols, 2003), préfacé par Régis Debray.

     

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    " Ce livre tente d'aller aux racines de la grande crise que notre civilisation connaît actuellement. Il analyse la séquence historique conduisant à cette crise, à partir de la rupture de la fin du XVIIIe siècle, marquée par trois événements fondamentaux : la Révolution américaniste ou guerre d'Indépendance, la Révolution française et la révolution du choix de la thermodynamique engendrant le développement industriel et technologique. Dans la dynamique de cette séquence historique, identifiée ici comme le moteur fondamental conduisant à la crise actuelle, la Grande Guerre de 1914-1918 occupe une place centrale, à la fois comme un pivot de la dynamique en question et comme une "réplique sismique en amont" de notre crise, annonciatrice de cette crise. Il s'agit d'une approche entièrement nouvelle de la Grande Guerre, qui vaut essentiellement par l'identification des causes souterraines cachées, d'une très grande puissance, courant depuis le début du XIXe siècle et se poursuivant après elle. Dans cette conception qui ne fait qu'une part très réduite à la politique, la Grande Guerre est un événement majeur de civilisation caractérisée pas une catastrophe technologique engendrant des destructions et des pertes épouvantables. Il ne s'agit en aucun cas d'un accident, ni d'une aberration, mais bien d'une poussée paroxystique d'une civilisation en crise, que nous retrouvons dans notre époque présente, sous d'autres formes. Autour de ce pivot de la réflexion qu'est la Grande Guerre, l'auteur étudie notamment le développement de la puissance allemande, le développement de la puissance des Etats-Unis, le rôle de la France et les deux grands courants de la modernité que sont le système du technologisme et le système de la communication. "

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  • Comment les Etats-Unis espionnent le monde...

    Les éditions La Découverte viennent de publier L'affaire Snowden - Comment les États-Unis espionnent le monde, un essai d'Antoine Lefébure. Historien, Antoine Lefébure est notamment l'auteur de Havas, les arcanes du pouvoir (Grasset, 1992) et de Conversation secrètes des Français sous l’occupation (Plon, 1993).

     

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    " Il aura fallu la révolte du jeune Edward Snowden, informaticien travaillant pour la National Security Agency (NSA) américaine, pour que le monde entier découvre l'étendue de la surveillance menée en secret par les États-Unis: écoutes téléphoniques, interceptions d'e-mails, espionnage d'entreprises et de gouvernements alliés. Depuis juin 2013, Edward Snowden, puis ses relais Glenn Greenwald, journaliste britannique, et Laura Poitras, documentariste américaine, ont ainsi distillé dans la presse internationale les documents les plus secrets de la première puissance mondiale.
    Créant un mouvement d'indignation parmi les citoyens, ces révélations poussent les gouvernements à s'interroger : la sécurité nationale est-elle la seule finalité des écoutes de la NSA ? Comment et pour qui travaille l'agence américaine ? Pourquoi utilise-telle les multinationales américaines afin de faire d'Internet un espace de surveillance généralisée ?
    Relatant en détail - et très pédagogiquement- les dessous méconnus de cette incroyable histoire, ce livre permet de comprendre les motivations de ses acteurs, l'enjeu des secrets révélés et leurs conséquences sur la marche du monde. Et il replace la dérive sécuritaire de la NSA depuis le 11 Septembre dans l'histoire également peu connue de la politique de surveillance des télécommunications mondiales des gouvernements américains depuis la Seconde Guerre mondiale."

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  • Les droites et la rue...

    Les éditions La Découverte viennent de publier un essai de Danielle Tartakowsky intitulé Les droites et la rue - Histoire d'une ambivalence de 1880 à nos jours, qui vient rappeler que ,si, comme le dit la chanson, la rue appartient à celui qui y descend, la droite n'en a jamais été absente, loin de là... Professeur d'histoire contemporaine à Paris VIII, Danielle Tartakowsky est l'auteur de plusieurs études, dont Le pouvoir est dans la rue - Crises politiques et manifestations en France (Aubier, 1998) et La part du rêve - Histoire du 1er mai en France (Hachette, 2005).

     

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    " L’idée selon laquelle la manifestation de rue serait consubstantiellement ouvrière et de gauche est communément répandue. Les manifestations des droites françaises occupent pourtant une centralité supérieure à celle que la mémoire de leurs initiateurs et de leurs adversaires paraît avoir retenue. Certaines composantes de la droite française ont en effet joué un rôle de poids dans l’émergence et l’affirmation de cette modalité d’action, du triomphe de la République au 6 février 1934. Elles s’en sont ensuite épisodiquement ressaisie, avec une fréquence sans commune mesure avec celle des organisations ouvrières, mais, en diverses circonstances, avec une ampleur dont il est peu d’égal et des résultats n’ayant, à tout le moins, rien à leur envier ; qu’il s’agisse du 13 mai 1958 à Alger, du 30 mai 1968 ou des manifestations pour la défense de l’École libre en juin 1984, pour ne rien dire des récentes manifestations contre le mariage pour tous dont il est trop tôt pour pleinement mesurer les effets. Le présent ouvrage s’essaie à cerner la place et le poids des manifestations de droite dans les systèmes politiques qui se sont succédé depuis quelque cent trente ans, leurs spécificités, leurs logiques d’action et leur autonomie relative au sein de ce qui a toujours été un répertoire d’action communément partagé. Malgré la discontinuité des formations concernées, il apparaît que ces mobilisations se distinguent suffisamment de celles de la gauche pour pouvoir s’intégrer dans ce qui relèverait nonobstant d’UNE culture de droite et, par là, d’un objet singulier. "

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