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Livres - Page 444

  • Détournement d'héritages...

    Les éditions L'Æncre viennent de publier un essai d'Aristide Leucate intitulé Détournement d'héritages - La dérive kleptocratique du monde contemporain. Docteur en droit et journaliste, Aristide Leucate collabore notamment à Boulevard Voltaire.

     

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    Devenir nomades, apatrides, déracinés, acculturés, métissés, aseptisés…

    Vous balayez beaucoup de thèmes, l’islam côtoyant la « mal-bouffe », elle-même voisinant avec la diplomatie, le « pouvoir d’achat » et des portraits politiques.

    En choisissant pour titre Détournement d’héritages, j’ai emprunté une formule que les notaires connaissent bien, mais aussi ceux qui se disent victimes d’indélicatesses de la part de défunts qui les auraient déshérités. Par-là, j’ai souhaité montrer la vie des gens, notre vie. Nous sommes quotidiennement confrontés à des problèmes aussi divers que l’alimentation, la santé, la météo, la peur, etc. Tous les jours, le journal télévisé, la radio ou Internet relatent les horreurs et autre événements de l’humanité. Quand vous prenez le métro, vous vous affrontez à la réalité brute et entêtée, celle qui vous fait prendre conscience (si vous faites marcher votre sens critique) de tous ces thèmes abordés dans mon livre.

    Vous traitez aussi de l’homosexualité et de l’antiracisme. Deux questions relativement explosives quand on sait que la liberté d’expression en ces domaines est en résidence surveillée.

    Les débats, souvent vifs, qui ont opposés partisans et contempteurs du « mariage » pour tous et la victoire indiscutée des premiers est symptomatique, à cet égard, de la prégnance de ce discours univoque et, in fine, totalitaire, de la psychanalyse auto-érigée en arbitre des orientations sexuelles. À l’évidence, il me semble que l’enracinement de ce discours dans l’esprit de l’opinion comme dans celui de l’université, a contribué à l’émergence de théories farfelues (« gender », mariage homosexuel, homoparentalité, etc.), appuyées par des revendications marginales, mais puissamment relayée au sein des médias et des cercles de pouvoirs. Il en va de même concernant la question de l’antiracisme, que j’aborde sous l’angle, là encore, totalitaire, d’une religion d’État.

    Mon propos sera loin de faire l’unanimité, je sais. Et alors ! En cohérence avec ma démarche, si je combats la pensée unique de gauche, ce n’est pas pour me complaire et m’encaserner (et avec moi, les lecteurs) dans une pensée unique de droite. C’est pourquoi j’appelle à une lecture attentive et subtile de ce livre touchant bien d’autres domaines qui sont autant d’indices de la dépossession de nous-mêmes, en tant que peuple, en tant que Français, en tant qu’Européens.

    Pourquoi avoir sous-titré votre livre « la dérive kleptocratique du monde contemporain » ?

    Le sous-titre éclaire bien souvent le titre. Par l’usage d’un mot quelque peu inusité, j’ai voulu montrer (et c’est tout le propos du livre) que nous étions volés à nous-mêmes par ceux qui nous dirigent. En d’autres termes, nous ne nous reconnaissons plus nous-mêmes. C’est un fait indéniable que nos sociétés contemporaines changent de visage sous les effets conjugués d’une immigration de masse (qui est le vecteur de l’islamisation de nos pays) et d’une société de consommation de plus en plus addictive et hédoniste (donc superficielle et éphémère), avec l’obligation corollaire de communier obligatoirement dans la religion totalitaire des droits de l’homme. Tels sont, selon moi, les marqueurs principaux de l’idéologie mondialiste. Le problème, voire le danger absolu pour notre civilisation française et européenne, est que nous finissons par « oublier » progressivement notre être profond et que nous ne savons plus dans quelle direction nous allons. Nous sommes devenus des consommateurs mondialisés, c’est-à-dire, nomades, apatrides, déracinés, acculturés, métissés, aseptisés (par l’hygiénisme ambiant), conformistes (notre esprit critique ayant été étouffé par le « politiquement correct »).

    Vous brossez un tableau apocalyptique…

    Hélas, je n’y suis pour rien, puisque je me suis borné à photographier la réalité en assortissant mes clichés d’une grille d’interprétation, laquelle est forcément subjective, donc discutable. Mais casser ou cacher le thermomètre ne fait nullement redescendre la température et la grippe est toujours là.

    Aristide Leucate, propos recueillis par Fabrice Dutilleul

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  • Le retour de la guerre juste...

    Les éditions Vrin viennent de publier un essai de Céline Jouin, intitulé Le retour de la guerre juste - Droit international, épistémologie et idéologie chez Carl Schmitt. Céline est maître de conférence en philosophie à la faculté de Caen et a collaboré à l'ouvrage collectif intitulé Carl Schmitt : Nomos, droit et conflit dans les relations internationales (Presses universitaires de Rennes, 2013).

     

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    " Dans ses écrits de droit international, Carl Schmitt voit émerger une tendance économique et militaire qui conduit à relativiser les souverainetés nationales, tendance que relaie un droit international qui traduit les rapports de force et les équilibres diplomatiques en termes de moralisation du droit. Selon le juriste allemand, un concept discriminatoire de guerre s'est imposé au XXe siècle., fondé sur la distinction des ennemis en agresseurs et agressés au moyen de critères formels discutables. L'ancien concept de la "guerre juste" serait ainsi revenu dans une forme sécularisée et positivée, permettant de désigner un "ennemi absolu" (le non-démocrate, l'Etat-voyou. le terrorisme international, etc) avec lequel il est exclu de négocier. Ce livre ne se contente pas de présenter une synthèse des analyses du juriste en matière de droit international. Tout en soulignant l'idéologie présente dans la pensée schmittienne. il en propose une reconstruction à partir de son épistémologie et de sa "théorie de la vérité". La question de son rapport avec le marxisme y occupe une place stratégique. Il y est montré que Schmitt, représentant du fascisme européen qui s'est compromis avec le nazisme, n'a pas craint de s'approprier les théories marxistes de l'impérialisme pour les incorporer à sa théorie. "

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  • Approches de la géopolitique...

    Les éditions Economica viennent de publier Approches de la géopolitique, de l'Antiquité au XXIème siècle, un ouvrage collectif dirigé par Hervé Coutau-Bégarie et Martin Motte. Spécialiste de la stratégie, Hervé Coutau-Bégarie, décédé en 2012, laisse derrière lui une œuvre monumentale ; quant à Martin Motte, maître de conférence en histoire à la Sorbonne et professeur de stratégie à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, il a dirigé plusieurs ouvrages collectifs, comme De la guerre ? Clausewitz et la pensée stratégique contemporaine (Economica, 2008) et Entre la vieille Europe et la seule France : Charles Maurras, la politique extérieure et la défense nationale (Economica, 2009).

     

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    " Sur l’océan des savoirs contemporains, la géopolitique est un continent fréquemment invoqué, mais bien peu exploré. Trop souvent la réduit-on à quelques auteurs, Ratzel, Mahan, Kjellén, Mackinder, Haushofer et Spykman, dont on ne retient qu’une formule absconse, Sea Power, Heartland, Rimland etc. On oublie au passage quantité de précurseurs, compagnons de route et successeurs plus ou moins avoués : Hérodote, Thucydide, Aristote, Strabon, Vauban, Montesquieu, Mably, les saint-simoniens, List, Durando, Orsini d’Agostino, les penseurs eurasistes, Renner, Brunhes, Vallaux, Gottmann, Lohausen, Gallois ou Brzezinski…

    Le présent ouvrage ne se contente pas d’exposer les idées des uns et des autres, il les situe dans leur contexte et en évalue la pertinence. Il précise ainsi les contours d’une discipline aussi fascinante qu’incertaine. Mêlant aperçus géniaux et pur charlatanisme, nationalismes exacerbés et espoirs de coexistence pacifique, emprunts à la science contemporaine et réminiscences magiques ou alchimiques via le romantisme, tentations technicistes et nostalgies écologistes, la géopolitique apparaît à la fois comme l’aboutissement d’une intuition plurimillénaire et comme un phénomène culturel emblématique de la modernité. "

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  • Un zeste de méchanceté...

    Les éditions Max Milo viennent de publier un Dictionnaire de la méchanceté. Regroupant les contribution d'environ quatre-vingt auteurs, l'ouvrage est coordonné par deux universitaires, professeurs d'histoire, Christophe Regina et Lucien Faggion...

     

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    " Qu’est-ce que la méchanceté ? La philosophie, la sociologie, l’ont conceptualisée et l’ont déclinée sous ses multiples formes. La littérature, l’histoire, le cinéma, l’art dans toutes ses disciplines regorgent de personnages cruels et cyniques, à la fois fascinants et terrorisants. Mais personne jusque-là n’en a offert un panorama.

    Le Dictionnaire de la méchanceté propose au lecteur, à travers 169 notices rédigées par 80 spécialistes des sciences humaines et sociales, une variété de portraits historiques (Catherine de Médicis, César Borgia, Marie Tudor…), fictifs (la Marquise de Merteuil, Tatie Danielle, Voldemort…) ou mythologiques (Médée, Circé, Mélusine…), ainsi qu’une redéfinition des concepts liés à la méchanceté (tyrannie, perversité, cruauté…).

    Travail passionnant et accessible à tous, où l’iconographie classique rencontre le cinémascope et le dessin contemporain, Le Dictionnaire de la Méchanceté nous invite à une introspection globale, à une immersion dans les affres de la noirceur des âmes. "

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  • La quatrième guerre mondiale...

    Les éditions Astrée viennent de publier un essai de Costanzo Preve, intitulé La quatrième guerre mondiale. Philosophe non-conformiste de nationalité italienne, marxiste hétérodoxe, Costanzo Preve est l'auteur de nombreux ouvrages, dont deux, Histoire critique du marxisme (Armand Colin, 2011) et Éloge du communautarisme - Aristote - Hegel - Marx (Krisis, 2012) ont déjà été traduits en français.

    Le livre peut être commandé sur le site des éditions Astrée.

     

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    " La période historique qui s’est ouverte par la dissolution sociale et géopolitique des états socialistes inspirés par l’idéologie du communisme historique réel du XXe siècle (1917-1991) — à ne pas confondre avec le communisme idéal utopico-scientifique de Marx — peut être caractérisée par le phénomène de la globalisation économique néo-libérale, autrement dit, par le projet politique et géopolitique des États-Unis de constituer un empire mondial. Mais ce projet ne peut-être mené à terme sans une quatrième guerre mondiale, fût-elle «informelle».

    La Première Guerre mondiale (1914-1918) fut gagnée par les pires, qui désagrégèrent l’unité géopolitique multinationale des empires austro-hongrois et ottoman, et firent de l’Europe centrale et du Proche Orient un enfer. La Deuxième Guerre mondiale (1939-1945) n’a jamais été une guerre unitaire ; elle fut en réalité l’addition de trois guerres bien distinctes : une guerre traditionnelle de l’Allemagne et de l’Italie contre la France et l’Angleterre (1939-1941) ; une guerre idéologique entre fascisme et communisme (1941-1945) ; et une guerre impérialiste des États-Unis visant l’occupation économique et géopolitique de l’Europe et de l’Asie Orientale (1941-1945).

    Ces trois guerres se sont assurément entremêlées, mais leur unification symbolique a été le fruit d’une opération idéologique postérieure.

    La Troisième Guerre mondiale (1945-1991), qu’on a appelée improprement «guerre froide», a vu la victoire du modèle du capitalisme globalisé, largement post-bourgeois et post-prolétarien (et dont la projection culturelle a été qualifiée de « post-modernité ») sur le modèle du Parti-état du communisme historique du XXe siècle.

    Ce communisme a été dissout de l’intérieur par une contre-révolution socioculturelle des nouvelles couches moyennes soviétiques révoltées contre la prolétarisation forcée imposée par un despotisme social égalitaire. Et nous nous trouvons aujourd’hui à une époque du monde où se découvre un nouvel horizon : celui de la Quatrième Guerre mondiale. On peut s’abstenir de prendre position, ou bien choisir l’un ou l’autre camp. L’auteur de ce livre a choisi le sien, contre le nouvel empire des États-Unis, fondé sur un odieux messianisme interventionniste. "

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  • Histoire du noble art...

    Les éditions Bartillat viennent de publier une nouvelle édition de l'Histoire de la boxe d'Alexis Philonenko. Philosophe et boxeur amateur, Alexis Philonenko a publié de nombreux essais, parmi lesquels Nietzsche - Le rire et le tragique (Livre de poche, 1995).

     

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    " Voici une histoire de la boxe originale et savoureuse où à de terribles et lamentables spectacles succèdent parfois des pensées altières et nobles : Carpentier, Dempsey, Rocky Marciano, Joe Louis, et bien d’autres sans oublier, bien sûr, Marcel Cerdan, Mohammed Ali !

    Qu’un historien de la philosophie ait osé écrire une histoire de la boxe paraîtra inévitablement bizarre et même scandaleux. Pourtant, lui-même aima et pratiqua ce sport passionément : « J’ai, toute ma vie, cru devoir plaindre les hommes qui n’avaient pas pu, soit par faiblesse physique, soit par inaptitude mentale, franchir les cordes et monter sur le ring qu’on nomme parfois “le cercle enchanté”. Quels beaux souvenirs ! Je n’ai pas honte de l’avouer. »

    La passion de Philonenko n’interdit pas le regard critique qui dénonce les exploitations, dont sont souvent victimes les boxeurs. De l’aube du ring en passant par la Belle Epoque et les années folles jusqu’au temps des héros, c’est la grande époque que nous raconte A.Philonenko. Si la nostalgie n’est pas absente de ces pages, l’auteur n’en souhaite pas moins que la boxe demeure bien vivante, parce qu’il y voit une école de courage et de sang-froid. "

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