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Infos - Page 20

  • Fric et sport : ça ne date pas d'hier !...

    Rien de nouveau sous le soleil, comme nous le montre cette information publiée dans la presse britannique et reprise par le site Historizo.

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    D'après l'historien américain Peter Struck, de l'Université de Pennsylvanie, le conducteur de chars romain, Gaius Appuleius Diocles, au IIème siècle après J.C aurait amassé une fortune considérable.

    "Au cours de sa longue carrière (42 ans, 7 mois et 23 jours), cet ancien esclave illettré aurait gagné plus de 35 millions de sesterces, soit environ 10,7 milliards d'euros actuels au total ou 456,5 millions d'euros par an. Avec ses seuls revenus, il aurait pu fournir toute la population romaine en blé pendant une année ou financer l'armée impériale à son apogée pendant deux mois.

    Il faut dire que le Circus Maximus (Grand Cirque) pouvait accueillir jusqu'à 250 000 spectateurs, lors des courses hebdomadaires. Les athlètes étaient sélectionnés par les couches sociales inférieures de la société, généralement les esclaves. Ils étaient affiliés à des équipes entretenues par de riches citoyens (à l'instar des entreprises contemporaines qui sponsorisent nos sportifs). Les chevaux, le char et l'équipement représentaient un lourd investissement. Ce dernier comprenait un casque en cuir, des protège-tibias, un protège-thorax, un maillot, un fouet et un couteau bien aiguisé (pour couper les rênes emmêlés et éviter que le char ne se renverse).
    Les écuries fonctionnaient sur un modèle similaire à la Formule1: les Rouges, les Bleus, les Verts et les Blancs. Les meilleurs conducteurs de chars devenaient de véritables légendes, dont les poètes faisaient l'apologie.

    Gaius Appuleius Diocles était considéré comme le plus grand champion de sa discipline, ainsi que l'indique une inscription gravée sur un monument érigé en 146 après J.C. Il est né dans la province romaine de Lusitanie (Lusitania), qui couvrait la plus grande partie de l'actuel Portugal, ainsi qu'une portion du León et de l'Estrémadure espagnols. Il a débuté sa formidable carrière en 122 après J.C. Alors qu'il était âgé de 18 ans. Diocles a gagné sa première course, deux ans après son arrivée dans l'équipe des Blancs. Quatre ans plus tard, il a fait un bref passage dans l'équipe des verts, mais c'est avec leurs rivaux, les Rouges, qu'il a remporté ses plus belles victoires. Il aurait ainsi gagné 1 462 courses sur 4 257 et arraché la seconde position 861 fois. L'un de ses chevaux, Pompeianus, serait 200 fois vainqueur. Si Diocles est le champion le mieux rémunéré de l'empire romain, ce n'est pourtant pas le plus grand. Un conducteur de chars appelé Pompeius Musclosus aurait cumulé plus de 3 599 victoires."

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  • La guerre du dollar est déclarée !...

    Va-t-on vers la fin du règne du la devise américaine ? L'injection dans l'économie américaine de 600 milliards de dollars, obtenus en faisant tourner la planche à billets, devrait accéler la chute inéluctable du billet vert...

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    La guerre du dollar est déclarée

    Même si la plupart des marchés financiers (actions, obligations, matières premières...) ont fêté depuis mercredi l'annonce de l'injection de 600 Mds$ supplémentaires par la Fed dans le système financier, beaucoup de pays craignent des effets secondaires négatifs pour eux...

    En effet, la faiblesse du Dollar, entretenue par la création monétaire massive de la Fed, ressemble fort à de la dévaluation compétitive, même si Washington s'en défend !... De nombreuses économies exportatrices sont ici pénalisées par l'appréciation de leur monnaie, accroissant le risque de "guerre des devises" et de mesures protectionnistes.

    Ainsi, côté européen, les critiques ont fusé hier depuis Paris et Berlin : le ministre allemand de l'Economie, Rainer Brüderle, a affirmé qu'il ne "voyait pas sans inquiétude" la décision de la Fed. Christine Lagarde, la ministre française de l'Economie, a regretté dans un entretien publié par le 'Wall Street Journal', que l'Euro "porte le poids" de la décision de la Fed : "Je ne suis pas en train de porter un jugement sur l'assouplissement quantitatif américain... Mais cela montre le besoin impératif de repenser le système monétaire international et les mécanismes de coopération", a-t-elle ajouté, à moins d'une semaine du sommet du G20 de Séoul. La France prendra à cette occasion la présidence tournante de cette entité, et a d'ores et déjà placé comme priorité la réorganisation du système monétaire international...

    Dans les pays émergents, l'inquiétude est encore plus vive après la décision de la Fed : La Corée du Sud a fait savoir hier qu'elle cherchait activement des moyens de réduire la volatilité provenant d'afflux brutaux de liquidités. Le pays pourrait ainsi limiter l'accès des investisseurs étrangers à certains produits financiers et rétablir une taxe sur les investissements non-domestiques en obligations coréenne.

    La Thaïlande a déjà choisi de créer une taxe sur les obligations courant octobre, sans réussir jusqu'à présent à stopper la poussée de son Baht. A Hong Kong, dont la monnaie est ancrée de facto au Dollar, les entrées de capitaux ont déjà entraîné une hausse de 50% des prix de l'immobilier depuis le début 2009, et le gouvernement devrait être amené à restreindre les conditions de crédit dans les prochains mois pour calmer le marché immobilier.

    Au Japon, la politique expansionniste de la Banque centrale, encore confirmée aujourd'hui par la BoJ, n'a pas suffi jusqu'à présent à empêcher une flambée du Yen, qui évolue à ses plus hauts niveaux depuis 15 ans face au Dollar.

    Quant aux autorités chinoises, elles n'ont pas réagi officiellement à la décision de la Fed... Les observateurs estiment qu'elles doutent des effets positifs de ces mesures sur la croissance économique, mais qu'elles sont inquiètes des conséquences d'une dépréciation du Dollar, alors que les emprunts d'Etats américains constituent une grosse partie des réserves de changes de Pékin.

    Boursier.com (5 novembre 2010)

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  • Un candidat de l'étranger...

    On nous a fait savoir depuis New York, par l'intermédiaire de l'hebdomadaire Newsweek daté du 31 octobre, que Dominique Strauss-Kahn, "the top guy", après avoir "sauvé" la finance mondiale, est prêt à diriger la France...

    Après Sarko l'Américain, DSK ?...

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  • Umberto Eco antisémite involontaire ?...

    Antisémite ?... Umberto Eco, l'auteur du Nom de la rose et du Pendule de Foucault se croyait sans doute insoupçonnable !

    Et pourtant, comme l'indique Marcelle Padovani sur Bibliobs, avec la sortie de son nouveau roman  Il Cimitero di Praga ("Le cimetière de Prague"), dont l'intrigue est centrée sur l'invention des Protocoles des Sages de Sion, le faux le plus célèbre de l'histoire, il est la cible d'accusations d'antisémitisme involontaire...

    Ainsi, lui qui a voulu se confronter aux clichés antisémites «pour les démonter», se trouve accusé par Pagine ebraicha, le mensuel du judaïsme italien, qui lui consacre un dossier de sept pages dans son numéro d'octobre, de semer la confusion et de construire ce qu'il a voulu défaire.

    Du côté de l'Osservatore romano, le quotidien du Vatican, on note avec componction que «les continuelles descriptions de la perfidie des Juifs font naître un soupçon d'ambiguité.»

    Enfin le Rabin de Rome, dans l'hebdomadaire L'Espresso, juge lui aussi que le message d'Eco est ambigu, au terme d'un raisonnement dont on peut apprécier la clarté : «Dans le livre d'Eco, les trois sujets qui sont accusés de complot sont les Juifs, les Maçons et les Jésuites. Les Jésuites sont les premières victimes de Simonini : mais de la narration on comprend que ce sont des gens au fond peu recommandables. Même chose, sur un ton mineur, pour les Maçons : au 19ème siècle, ils participèrent à des jeux de pouvoir. Et si il y a des morceaux de vérité quand on parle de Jésuites et de Maçons, le problème se pose pour les Juifs: seraient-ils les seuls à être des victimes innocentes, ou bien y a-t-il quelque chose de vrai dans leur complot? Voilà où le jeu lancé par Eco devient dangereux.»

    Ambiguïté, confusion, danger... : il ne nous reste plus qu'à espérer qu'Eco trouvera un éditeur en France pour nous permettre de juger son roman sur pièce !

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  • Allons dîner avec Le Siècle !

    Vous ne savez pas quoi faire mercredi 24 novembre prochain ? Allez donc dîner à l'Automobile Club de France, place de la Concorde, avec les membres du très discret et influent club Le Siècle ! Pour en savoir plus, nous vous proposons de visionner ce petit reportage fort sympathique réalisé par le site Bakchich (et découvert sur Zentropa)


    Bakchich - Diner du club "Le Siècle"

    Le dîner du Siècle réunit chaque dernier mercredi du mois le gratin politico-médiatico-industriel à l’hôtel Crillon, à Paris. Un rendez-vous d’ordinaire discret. Mais pour une fois, assistez à l’entrée des VIP…

     


    envoyé par jackyshow38. - L'actualité du moment en vidéo.

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  • Guerre économique : l'offensive américaine !

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    Guerre économique ?... Cela y ressemble ! Dans un article publié le mardi 19 octobre 2010 par Le Monde et intitulé Superpuissance américaine, Martin Wolf, journaliste économique britannique, rédacteur au Financial Time et membre du Forum économique de Davos, indique que les Etats-Unis ont décidé de mener une politique monétaire expansionniste, sans se soucier des conséquences pour les autres pays. En clair, ils vont faire marcher la planche à billets pour surmonter leurs très graves difficultés économiques :

    "[...] Pour parler crûment, les Etats-Unis voudraient pousser le reste du monde à l'inflation tandis que le monde cherche à engager l'Amérique dans la déflation. Or les Etats-Unis devraient forcément l'emporter car ils disposent d'une réserve inépuisable de munitions : il n'existe aucune limite à la quantité de dollars que la Réserve fédérale américaine (Fed) peut émettre. La seule chose dont il faut discuter, ce sont les conditions de la reddition du reste du monde : les changements nécessaires dans les taux de change nominaux, et les politiques intérieures des différents pays.

    Ceux qui souhaitent savoir jusqu'à quel point la politique américaine pourrait devenir agressive peuvent se reporter au discours prononcé par William Dudley, président de la Banque de réserve fédérale de New York, qui affirme que "des taux d'intérêt très faibles peuvent contribuer à faciliter le processus d'ajustement en soutenant la valorisation des actifs, y compris en rendant les logements plus accessibles et en autorisant certains emprunteurs à réduire les remboursements des intérêts de leur dette".

    L'actuel faible niveau de l'inflation est en effet potentiellement désastreux. Au pire, l'économie américaine pourrait succomber à une déflation par la dette. Les rendements et l'inflation américains se sont d'ores et déjà engagés sur le chemin du Japon des années 1990. La Fed veut donc enrayer cette tendance. C'est pourquoi un nouveau train de mesures d'assouplissement quantitatif semble imminent. Les responsables américains feront tout le nécessaire pour éviter la déflation. La Fed poursuivra ses efforts jusqu'à ce que le pays soit suffisamment "reflaté". Ce que ces mesures causeront au reste du monde n'est pas son souci.

    Les conséquences sont évidentes : cette politique renchérira les actifs à long terme et encouragera les capitaux à aller dans des pays (comme la Suisse) où les politiques monétaires sont moins expansionnistes, ou dans des pays offrant de meilleurs rendements (comme les économies émergentes). Et c'est précisément ce qui se passe. L'Institute for International Finance de Washington prévoit que les apports nets de capitaux étrangers dans les pays émergents devraient dépasser les 800 milliards de dollars (573 milliards d'euros) en 2010 et 2011.

    Les bénéficiaires des apports de capitaux, qu'il s'agisse de pays avancés ou émergents, seront confrontés à des choix épineux : laisser s'apprécier le taux de change, ce qui risque de détériorer la compétitivité extérieure ; intervenir sur les marchés des devises, au risque d'accumuler des dollars non souhaités, de mettre en péril la stabilité monétaire intérieure et de détériorer la compétitivité extérieure ; ou alors entraver les apports de capitaux au moyen de taxes et de contrôles. Dans le passé, les gouvernements ont choisi de combiner les trois méthodes. Ce sera à nouveau le cas dans les circonstances actuelles.

    [...] Au lieu d'une coopération sur l'ajustement des taux de change réels et des comptes extérieurs, les Etats-Unis cherchent à imposer leurs vues en faisant tourner la planche à billets.

    D'une façon ou d'une autre, les Etats-Unis finiront par gagner cette guerre : soit ils pousseront le reste du monde à l'inflation, soit ils feront monter les taux de change nominaux des autres devises par rapport au dollar. Malheureusement, les conséquences seront également très inégales, les économies les moins protégées (comme le Brésil ou l'Afrique du Sud) se trouvant contraintes de s'ajuster tandis que d'autres, protégées par leurs contrôles des changes (comme la Chine), seront en mesure de mieux gérer leur ajustement.

    Il serait de loin préférable que tout le monde cherche une solution collective. [...] Qu'une telle solution soit nécessaire, personne n'en doute. Sur la volonté d'y parvenir, les doutes abondent. Au plus noir de la crise, les dirigeants mondiaux se serraient les coudes. Désormais, la Fed va leur serrer la gorge un par un."

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