La troisième journée de la réinformation se déroulera à Paris le 16 octobre 2010. Nous mettons ci-dessous en ligne le message vidéo d'annonce de cette manifestation !
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La troisième journée de la réinformation se déroulera à Paris le 16 octobre 2010. Nous mettons ci-dessous en ligne le message vidéo d'annonce de cette manifestation !
La Fondation Polémia organise, pour la troisième fois, sa journée annuelle de la réinformation. Celle-ci se déroulera à Paris, le samedi 16 octobre 2010, sur le thème "L'avenir de la dissidence" !
Nous vous rappelons que, les jours ouvrables, vous pouvez écouter un bulletin de réinformation sur Radio Courtoisie. Les cinq derniers bulletin son disponible à l'écoute sur le blog dédié à cette radio.
L’avenir de la dissidence
Les mondes politiques et médiatiques sont placés sous le contrôle du politiquement correct.
Face au libre-échangisme mondialiste, à « l’antiracisme », à la rupture de la tradition, à la vision mercurienne du monde, c’est dans la dissidence que se dessinent les chemins de l’avenir. Et c’est sur les forums, les blogs, les réseaux sociaux que s’épanouit la dissidence. Tel sera le thème de la troisième journée de réinformation de Polémia, samedi 16 octobre 2010 à Paris.
Avec au programme : « Internet, la censure impossible », « Qu’est ce qu’une information ? », « Les failles du système : les repérer, les analyser, les exploiter », « Forums, blogs, réseaux sociaux : l’avenir de la dissidence ». Interventions de Jean-Yves Le Gallou, Michel Geoffroy, Grégoire Gambier, Philippe Daubire, Philippe Christele.
Et des ateliers pratiques : sur le repérage et le décryptage de l’information, l’écriture d’une dépêche indépendante ou la réalisation d’une vidéo réinformatrice. Ateliers animés par Claude Lenormand, René Schleiter, Henri Dubost, Xavier Éman, Pierre Premier.
Samedi 16 octobre 2010, salle Dosnes-Thiers, 27 Place Saint Georges, 750009-Paris (métro Saint-Georges)
Inscription obligatoire pour les ateliers (places limitées) sur polemia1@gmail.com
Programme complet de la journée : cliquer ici
Polémia
26/09/2010
Fréderic Martel, l'intellocrate qui monte dans les médias, est l'auteur récent de Mainstream, Enquête sur cette culture qui plaît à tout le monde , un essai consacré à la mondialisation de la culture du divertissement, publié en 2010 chez Flammarion. Défenseur conséquent de la civilisation américaine, il a récemment vidé son sac dans un article du Point (8 juillet 2010) intitulé "Français, pour exister, parlez English !". Tout un programme !... On notera que Frédéric Martel était membre jusqu'en 2010 du Centre d'analyse et de prévision du Ministère des Affaires étrangères (français...), organisme sensé présenter au ministre des recommandations ou options politiques stratégiques. Voilà qui laisse perplexe...
Il n'en reste pas moins que l'hebdomadaire Marianne, en la personne du journaliste Jack Dion, a adressé une bonne réponse à cet ami des Etats-Unis.
L'anglais impérialiste mais « cool » !
Dans un article publié par le Point, l'essayiste Frédéric Martel s'en prend avec virulence à ce qu'il appelle « cette francophonie poussiéreuse et ringarde qu'on veut nous imposer ». Alors que la planète est envahie par une novlangue anglo-saxonne, une sorte de sous-anglais imposé par le monde du business, l'auteur de Mainstream lance un pathétique appel ainsi résumé par l'hebdomadaire: « Oui à l'impérialisme cool de l'anglais. »
L'écrivain s'explique, avec des exemples qui iront droit au cœur de ceux qui se font une certaine idée de la France, de l'Europe, et de la diversité culturelle: « La marque Monoprix est vieillotte, mais le Daily Monop, la nouvelle enseigne de Monoprix, est beaucoup plus trendy ... Le café Starbucks est plus cool, même si son café est plus mauvais que [celui du] bar français du coin ... Dans l'univers du tourisme, un trip ou même un travel, c'est mieux qu'un "voyage", et on vous vend un package, car vous ne voudriez pas d'un "paquet". »
On reconnaîtra ici la marque de fabrique intellectuelle de cette petite « élite mondialisée » vilipendée par le sociologue Zygmunt Bauman. Dans ce club très fermé, il est de bon ton de prendre Washington pour la nouvelle Sparte, de rêver d'un monde américanisé, de considérer le petit peuple comme une masse de miséreux obtus, et de voir le français comme «notre dernier bastion nationaliste» .
Du temps de l'URSS, l'enseignement du russe était obligatoire pour tous les élèves des pays de la zone d'influence soviétique. De l'autre côté du mur de Berlin, à l'époque, les intellectuels s'offusquaient d'une volonté de domination dont la pointe linguistique n'était que la partie émergée de l'iceberg. Aujourd'hui, le Français Frédéric Martel rêve d'un monde où le sabir angliciste serait devenu le russe de l'Occident. C'est le monde (impérialiste) à l'envers.
Jack Dion (Marianne, du 17 au 23 juillet 2010)
Ce mardi 6 juillet, à 21h30, sur Radio Courtoisie, le Libre Journal des enjeux actuels dirigé par Arnaud Guyot-Jeannin aura pour thème :
"La droite peut-elle surmonter ses contradictions ?"
Invités : Alain de Benoist (Directeur des revues Krisis et Nouvelle Ecole, collaborateur de la revue Eléments), François Bousquet (Directeur du Choc du mois) et Xavier Eman (Journaliste au Choc du mois). Il y sera question des nouveaux numéros d'Eléments et du Choc du mois.
L'émission est rediffusée jeudi 8 juillet, à 21h30.
Nous vous rappelons que Radio courtoisie peut être écoutée via internet sur son site.
"C'est une guerre américaine. Quant vous êtes actionnaire à 1%, vous n'avez pas droit à la parole. Il n'y a pas de voix stratégique des alliés."