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Films - Page 7

  • Futurisme : l'art et la vie !...

    "Il n’y a plus de beauté que dans la lutte. Pas de chef d’œuvre sans un caractère agressif. La poésie doit être un assaut violent contre les forces inconnues pour les sommer de se coucher devant l’homme."

    Manifeste du Futurisme, Filoppo Tommaso Marinetti

     

    Vous pouvez visionner ci-dessous la magnifique bande-annonce, cueillie sur le site Zentropa, d'une fiction documentaire consacrée au futurisme et à Marinetti, son principal chef de file. S'agissant d'une co-production franco-italienne, on peut raisonnablement espérer que ce film sera bientôt diffusé sur une chaîne de télévision française...

     

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  • L'infiltré...

    Nous vous signalons la parution en DVD, chez Studio Canal, de L'infiltré, un film remarquable du réalisateur italien Giacomo Battiato, consacré à l'infiltration par les services français, dans les années 80, du groupe palestinien, dissident de l'OLP, Abou Nidal. Basé sur des faits réels (le personnage central, le colonel Carrat est un double du général Rondot), le film nous fait pénétrer dans le fonctionnement d'un service de renseignement et au coeur d'un groupe terroriste avec un réalisme impressionnant. C'est aussi une réflexion forte sur la raison d'état et sur la paranoïa auto-destructrice propre à l'extrêmisme violent. Le film est servi par des acteurs remarquables : l'excellent Jacques Gamblin, Jean-François Balmer, Mehdi Dehbi et Salim Daw... Si vous avez apprécié Carlos, d'Olivier Assayas, ou Les patriotes, d'Eric Rochant, ce film est fait pour vous !

    Une scène à ne pas rater : celle de l'accueil à la DST, par le policier joué par Laurent Lucas, d'un envoyé du Mossad...

     

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    "Pendant les années 1980, alors que le terrorisme se déchaîne en Europe, les services secrets français tentent d'éviter que la France et les intérêts français soient attaqués, et d'endiguer la dérive terroriste de la Palestine. Le devant de la scène est occupé par Abou Nidal (le «père de la lutte"), un patriote palestinien devenu chef d'une organisation terroriste responsable d'attentats et d'assassinats dans le monde entier ; sa carrière meurtrière finira par discréditer son propre peuple tout en aidant indirectement la droite sioniste israélienne."
     
     
     
     
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  • Derrière le masque d'Indiana Jones...

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    L'archéologue allemand Otto Rahn est-il le personnage dont George Lucas et Steven Spielberg se sont inspirés pour créer leur héros Indiana Jones ? C'est la question que pose David Hickman, réalisateur du documentaire intitulé La véritable histoire de... « Indiana Jones » et diffusé ce jour, vendredi 15 juillet 2011, à 20 heures 35 sur France 5.

    En tous les cas le personnage est énigmatique à souhait. Né en 1904, fasciné par le Graal et le catharisme, Otto Rahn est l'auteur de deux ouvrages, Croisade contre le Graal (Pardès, 1999) et La cour de Lucifer (Pardès, 1999), qui font encore aujourd'hui le délice des amateur d'"Histoire Secrète". Ayant attiré l'attention d'Himmler, il intégre la SS en 1935 et se voit attribuer le grade d'Obersturmführer (lieutenant). Il disparaît dans des conditions restées mystérieuses, en 1939, dans le massif de l'Empereur dans le Tyrol autrichien et est retrouvé mort gelé.

     

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    Indiana Jones, explorateur intrépide et charismatique, occupe une place à part dans la galerie des super-héros du cinéma américain. Mais est-il le fruit de l’imagination de scénaristes ou a-t-il été inspiré par des hommes ayant existé ? Révélations dans ce nouveau volet de la série La Véritable Histoire de…, mêlant reconstitutions et points de vue d’experts.

    « Indy » a été conçu sur une plage de Hawaii en 1977. Le producteur américain George Lucas a alors une idée de film avec un héros archéologue qui doit sauver le monde, potentiellement aussi populaire, voire plus, que James Bond. Pour la réalisation, il pense à Steven Spielberg. Pour le rôle-titre, il engage Harrison Ford. Le premier volet de ce qui deviendra une saga, Les Aventuriers de l’Arche perdue, sort en France en 1981.
    Lucas et Spielberg, les deux « parents », ont toujours affirmé que ce personnage était purement imaginaire mais, pour de nombreux historiens, la ressemblance avec des personnages ou des faits réels ne serait pas une coïncidence. Ainsi, certains traits de caractère d’Indiana Jones auraient été empruntés à d’autres aventuriers des années 1930 et 1940, notamment à Roy Chapman Andrews, paléontologue et naturaliste américain, et Otto Rahn, archéologue allemand.

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  • La conquête ?...

    Nous reproduison ci-dessous un excellent article de Laurent Dandrieu, cueilli sur Causeur et consacré au film "La Conquête", de Xavier Durringer et Patrick Rotman, avec Denis Podalydès.

     

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    Quand la réalité dépasse l'affliction

    À l’origine, les producteurs de la Conquête étaient venus trouver Patrick Rotman pour lui proposer d’écrire un scénario de politique-fiction sur la mort de Nicolas Sarkozy peu après son élection. « Pourquoi s’embêter à inventer ? La réalité dépasse si souvent la fiction ! », leur a répondu en substance l’auteur de François Mitterrand ou le roman du pouvoir, qui a souvent regretté, en tournant ses documentaires politiques, de ne pouvoir faire incarner les scènes truculentes qu’il faisait raconter à des témoins par des acteurs de cinéma. À voir le tableau qu’il a brossé de l’irrésistible ascension de Nicolas Sarkozy vers l’Élysée, il semble surtout que la réalité dépasse l’affliction.

    « Bien que les personnages en soient réels, ce film est une œuvre de fiction », est-on averti au début du récit de Xavier Durringer. C’est en réalité le première phrase-gag de ce film qui n’en manque pas. Car quiconque suit d’un peu près l’actualité politique reconnaîtra mainte réplique déjà croisée dans l’article de tel ou tel échotier, dans telle ou telle confidence de politicien soigneusement confiée en “off”. Dominique de Villepin (Samuel Labarthe) en con grandiloquent et infatigable ambassadeur de sa propre virilité, filant les métaphores sexuelles comme d’autres enfilent les perles (« Les hommes politiques sont des bêtes sexuelles », assène en passant Nicolas Sarkozy), Chirac (Bernard Le Coq) en tigre assoupi, balançant des coups de griffe entre deux lampées de Corona, Jean-Louis Debré (Gérard Chaillou) en pousse-au-crime débonnaire, Henri Guaino (Michel Bompoil) en scribe laborieux, tout grisé de voir son lyrisme enfin incarné, Claude Guéant (Hippolyte Girardot) en crocodile madré qui savoure en connaisseur tous les coups bas qui se perpètrent devant ses yeux impassibles, tous sont plus vrais que nature. À commencer bien sûr par Nicolas Sarkozy (Denis Podalydès, prodigieux) en petit garçon insatiable et impatient, égocentrique et capricieux, tyrannique et assoiffé d’affection, totalement dénué de surmoi l’empêchant de dévoiler ses arrière-pensées, et qui a fait de ce défaut la plus terrifiante des armes de destruction massive politique.

    La différence est que ces acteurs de la commedia dell’arte du pouvoir, qui apparaissent d’habitude sur nos petits écrans bien peignés et policés, la bouche ronflante de grandes phrases sur la France, l’intérêt général et la survie de la planète, ici ne font plus semblant et nous livrent le fond de leur pensée sans fard ni dissimulation. Et le spectacle n’est pas beau à voir : le fond de ces pauvres hères effraie. De Sarko disant à ses conseillers de la Firme : « Cécilia m’a demandé vos têtes, je vais lui donner vos couilles » ou assénant à un Villepin qui n’en croit pas ses oreilles « Chirac est fini, moi je reste seul et je suis libre. Et vous, Dominique, vous êtes mort ! », à Villepin pestant : « Ce nain va nous faire une France à sa taille », ou « Je vais le baiser, et avec du gravier encore », nous voilà assez loin de la langue de bois d’usage…

    L’ensemble, assez mal construit, filmé plutôt platement et manquant d’un point de vue qui ordonnerait le propos, pourrait paraître assez anecdotique, plus croustillant que pertinent. Sauf qu’on s’aperçoit assez vite qu’il manque un personnage au film, pas un comparse comme Brice Hortefeux ou Patrick Buisson, mais un personnage principal : ce grand absent de La Conquête, c’est la France, dont tous ces beaux messieurs se moquent comme de leur première carte d’électeur, tout occupés qu’ils sont à glisser des peaux de banane sous les pieds de leurs ennemis et à élaborer les chausse-trappes qui devront être fatales à leurs alliés d’hier. Quand par hasard on trouve le temps de réfléchir aux thèmes de campagne, ce n’est pas pour défendre des idées auxquelles on croirait, c’est pour pomper les voix du Front national : « Je ne dis jamais du mal des électeurs du Front national, dit Sarkozy-Podalydès. Je dis que ce sont des victimes. Des victimes de quoi ? je ne sais pas, mais des victimes. » Le grand mérite du quinquennat de Sarkozy aura été de lever définitivement cette hypocrisie, aux yeux des derniers naïfs qui y croyaient encore, selon laquelle les politiques d’aujourd’hui seraient là pour servir le bien commun, quand leur cortex n’est plus qu’un gigantesque plan de carrière.

    Sarkozy, lui, en assumant totalement son propre arrivisme, agit comme un révélateur des turpitudes des autres ; en cela, il n’est pas différent de ses compétiteurs, seulement plus franc : « Ça fait trente ans que je me prépare, dit-il à Villepin ; pour me déloger, il faudra y aller à l’arme blanche. » En un sens, la Conquête n’est ni de droite ni de gauche : c’est un film monarchiste… La politique réduite à un misérable choc des ambitions, à une dérisoire conjuration des égos : pour le coup, c’est un autre avertissement qu’il aurait fallu inscrire en exergue du film : « Toute ressemblance avec une œuvre de fiction serait purement fortuite. »

    Laurent Dandrieu (Causeur, 25 mai 2011)

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  • Main basse sur une île...

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    Vendredi 25 mars, la chaîne Arte diffusait Main basse sur une île, un polar d'Antoine Santana, avec François Berléand, basé sur l'affaire de l'assassinant du préfet Erignac, en 1998. Particulièrement réussi, le film amène à réfléchir sur un éventuel dessous des cartes  et sur les véritables bénéficiaires de l'attentat... 

    Le film est visible sur Youtube pendant quelques jours. A ne pas manquer...

     

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  • Mishima...

    «Une mort peut agir sur l'avenir comme une irradiation.»

    Yukio Mishima

     

    Les éditions Wild Side Video viennent de rééditer en DVD Mishima - une vie en quatre chapitre, le film de Paul Schrader. Le film, très stylisé, donne une image sensible et juste du grand écrivain japonais. Le DVD comporte plusieurs bonus consacré à la réalisation du film ainsi qu'à l'écrivain.

     

     

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    "L’écrivain, artiste, acteur et homme politique le plus célèbre du Japon, Yukio Mishima surnommé  » le Kamikaze de la beauté « , se réveille le 25 novembre 1970. Il a 45 ans et s’apprête à se suicider dans la grande tradition samouraï du seppuku. Avant de commettre cet acte ultime, il se remémore sa vie, faite de traumatismes et de passion."



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