Face au Système oligarchique, nous menons le bon combat
Nous devons affronter la nouvelle année avec une certitude forte : nous menons le bon combat ! Et nos adversaires se trouvent dans le mauvais camp, celui du Système, celui de l’oligarchie, celui du Mal.
Nous avons eu raison sur tout !
Nous menons le bon combat d’abord parce que notre famille de pensée a eu raison sur tout, avant les autres.
C’est bien la droite « hors-les-murs », « dissidente », « extrême », « horlogère » ou « nouvelle » – qu’importe le qualificatif dont nous ont affublé nos adversaires – qui dès les années 1970, mettait en garde contre les conséquences catastrophiques de la dérégulation de l’immigration voulue par le patronat. Et contre la crise démographique européenne qui s’annonçait.
C’est cette droite qui a annoncé, avec Guillaume Faye, la perspective d’une colonisation de l’Europe[1] organisée par le Système à tuer les peuples[2] qui prenait le pouvoir en Occident à partir des États-Unis.
C’est cette droite diabolisée qui a perçu la première que la question identitaire allait devenir déterminante et qui a dénoncé l’hypocrisie d’une gauche bourgeoise ralliée au capitalisme mondialiste. Une bourgeoisie qui cherche dans l’immigré un peuple et un électorat de rechange et qui promeut le sociétal pour abolir le social.
Une ruse de l’histoire
C’est aussi notre famille de pensée qui – prenant la suite du Général De Gaulle par une ruse dont l’histoire a le secret – a toujours considéré que l’Europe n’avait de sens que de l’Atlantique à l’Oural et que l’inféodation aux États-Unis conduirait notre continent à la déchéance et à la guerre. Et que la société ne pouvait se réduire au marché ni à la Bourse.
C’est aussi notre famille de pensée qui a dénoncé les dérives de l’Éducation nationale dès les années 1980, comme celle des juges idéologisés[3] qui allait conduire au gouvernement des juges et à l’explosion de l’incivilité et de l’insécurité. Car notre famille de pensée a renouvelé la critique traditionnelle de l’idéologie des Lumières et de l’égalitarisme, en s’appuyant sur les sciences du vivant[4].
On pourrait continuer l’énumération : nous avons été les seuls à annoncer et dénoncer la dérive mortelle du monde occidental américanisé, dans sa globalité.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on nous a diabolisés en permanence !
Dépasser la politique politicienne
Nous menons le bon combat ensuite parce que nous avons compris que la lutte contre le Système ne pouvait se limiter à la politique politicienne.
C’était déjà la conclusion du petit opuscule Pour une critique positive, paru en 1962 et attribué à Dominique Venner, tirant les conséquences de l’échec de l’Algérie française.
Car ceux qui pensent qu’il suffit de « gagner les élections » ou de constituer un groupe parlementaire pour mettre à bas l’oligarchie se méprennent et trompent surtout leurs électeurs. Ce que tous les prétendus « sauveurs » de droite n’ont cessé de faire, il est vrai, depuis 40 ans.
La lutte contre ce que représente le Système n’est ni politicienne ni franco-française en effet : elle est métapolitique, métaphysique et culturelle. Elle ne peut être que totale et mondiale.
Une réforme intellectuelle et morale
La renaissance de notre pays ne peut donc résulter que d’un changement de vue-du-monde, ouvrant la voie à une réforme intellectuelle et morale, comme Alain de Benoist l’a exposé dans son maître essai Vu de Droite dès 1977[5]. Une renaissance permettant l’émergence d’une nouvelle élite politique, seule à même de mettre en mouvement notre peuple, en réalisant la grande politique qu’il attend désespérément [6].
Une fois encore la droite dissidente a vu juste là où la droite établie n’a rien compris, ce qui explique sa marginalisation.
C’est d’ailleurs parce que notre famille de pensée a été la plus diabolisée, censurée et persécutée depuis 40 ans qu’elle a pu aussi, la première, dénoncer la dérive de plus en plus liberticide du Système et le caractère factice de notre démocratie. Comme le démontre chaque jour Emmanuel Macron, le président incapable et impopulaire, curieusement réélu en 2022, et qui gesticule… sans majorité absolue au Parlement.
Vers la guerre
Nous menons le bon combat car il n’est plus possible, enfin, d’ignorer que l’oligarchie mondialiste qui a pris le pouvoir en Occident nous conduit vers la guerre mondiale, la paupérisation et la destruction de notre civilisation.
Nous avions prévu que l’oligarchie n’hésiterait pas à recourir à la guerre pour empêcher la remise en cause de sa domination par les états-civilisationnels émergents, comme la Chine, l’Inde ou la Russie[7]. Et que les ruines et le chaos qu’elle avait provoqués au Proche Orient, nous donnaient un avant-goût de ce qui nous attendait.
Cette prévision est en train de se réaliser avec la guerre en Ukraine, le retour des tensions au Kosovo, les provocations occidentales face à la Chine, la multiplication des points d’affrontement sur notre continent et la guerre ethnico-religieuse larvée qui commence à ravager l’Europe de l’Ouest.
Il est vrai que la guerre est bonne pour les affaires de l’oligarchie, ce qui explique le ralliement au bellicisme états-unien, de l’Union européenne, « machin » livré aux lobbys et à la corruption.
En 2023, il faudra choisir son camp
La guerre que promeut l’oligarchie mondialiste traduit surtout l’affrontement eschatologique qui est en train de prendre place entre un Occident, qui incarne désormais la déchéance de l’homme, et le reste de l’humanité, qui rejette de toutes ses forces cette décadence. Un affrontement final d’ailleurs prévu par nombre de religions.
Dans un tel affrontement, les Européens ne peuvent plus rester spectateurs : ils en sont déjà les victimes !
Chaque Européen conscient doit donc choisir son camp et ce ne peut-être celui d’un Occident décadent et corrompu dans tous les sens du terme, qui nous conduit à la ruine et à la guerre.
En 2023, nous continuerons de mener le bon combat !
Michel Geoffroy (Polémia, 31 décembre 2022)
Notes :
[1] Guillaume Faye « La Colonisation de l’Europe » , l’Aencre, 2000
[2] Guillaume Faye « Le Système à tuer les peuples » , éditions Copernic, 1981
[3] Notamment par les travaux du Club de l’Horloge
[4] Henry de Lesquen et le Club de l’Horloge « La Politique du Vivant » , Albin Michel, 1978
[5] Alain de Benoist « Vu de Droite, Anthologie critique des idées contemporaines », éditions Copernic, 1977
[6] Voir Bruno Mégret « Le Temps du Phénix », éditions Cité Liberté, 2016
[7] Voir notamment Michel Geoffroy « La Nouvelle Guerre des Mondes » Via, Romana, 2020