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  • L'heure du loup...

    Les éditions Les Arènes viennent de publier un nouveau roman de Pierric Guittaut intitulé L'heure du loup, dans lequel on retrouve le héros de D'ombres et de flammes (Gallimard, 2016).

    Écrivain et chroniqueur, Pierric Guittaut est déjà l'auteur de plusieurs romans et polars dont La fille de la pluie (Gallimard, 2013), Ma douleur est sauvagerie (Les Arènes, 2019) et Docteur Geikil & Mister Hussard (Auda Isarn, 2020), Beyrouth-sur-Loire (Auda Isarn, 2020) ainsi que d'une passionnante enquête consacrée à la Bête du Gévaudan, La Dévoreuse (De Borée, 2017).

     

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    " Les loups sont de retour en Sologne. Lorsque des bûcherons trouvent le corps mutilé de la jeune Maëva, les esprits s’échauffent. Est-ce l’attaque d’un fauve ou un crime déguisé ? La tension est vive entre défenseurs de la faune sauvage, chasseurs et éleveurs. Les médias et les autorités attisent encore le feu.
    De retour dans sa région natale, le major Remangeon, dit « le loup-garou», est un gendarme taciturne ; dans sa famille, on est rebouteux de père en fils. Il mène l’enquête et tente d’apaiser les esprits, tandis qu’il est partagé entre un mariage qui se délite et un nouvel amour dévorant. Pour faire la lumière et retrouver un semblant d’équilibre, il va devoir puiser dans sa nature profonde et mobiliser toutes ses forces, même les plus occultes. "

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  • La dictature sanitaire en roman...

    Le 22 avril 2021, Pierre Bergerault recevait sur TV libertés Thomas Clavel pour évoquer avec lui son dernier roman Hôtel Beauregard (La Nouvelle Librairie, 2021).

    Écrivain, chroniqueur et professeur de français, Thomas Clavel est déjà l'auteur d'un recueil de nouvelles, Les Vocations infernales (L'Harmattan, 2019) et d'un roman, Un traître mot (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

                                                

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  • Généalogie de la morale économique...

    Les éditions Zone sensible ont publié en novembre dernier un essai de Sylvain Piron intitulé Généalogie de la morale économique. Sylvain Piron est médiéviste à l’Ecole des hautes études en sciences sociales.

     

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    " Plus d’un siècle après que Nietzsche a proclamé la mort de Dieu, ce livre reprend le marteau de la critique pour éprouver les nouvelles idoles de l’époque avec une détermination égale. Appeler à l’inversion de toutes les valeurs revient aujourd’hui à destituer la seule valeur régnante. Il n’y aura pas d’issue à l’impasse dans laquelle s’enferre la société industrielle tant que la mesure sociale fondamentale sera fournie par la production d’unités de valeur marchande et non pas, disons, par la contribution au bien-être collectif de tous les hôtes de la biosphère. Pour apprécier les embarras du monde contemporain, l’histoire intellectuelle du Moyen Âge occidental offre un excellent observatoire. Le privilège de la période médiévale tient à la position qu’elle occupe : elle constitue l’altérité la plus proche du monde moderne. De ce fait, elle propose un point de vue sans égal pour juger de son devenir. Placé dans une perspective de longue durée, le moment présent perd un peu de son caractère de surgissement indéchiffrable. "

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  • Quand intellectuellement défaits, les décoloniaux se tournent vers les juges…

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Bernard Lugan cueilli sur son blog et consacré à l'affaire qui oppose Danièle Obono à Valeurs Actuelles.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

     

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    Danièle Obono contre Valeurs Actuelles, ou quand intellectuellement défaits, les décoloniaux se tournent vers les juges…

    Le 14 avril 2021, le Parquet de Paris a donné suite à la plainte de Madame le Député Obono contre Valeurs Actuelles, décidant que l’hebdomadaire serait jugé le 23 juin par le tribunal correctionnel pour « injure publique à caractère raciste ».
     
    Figure de proue du mouvement « décolonial », Madame le Député Obono partage bien des combats des islamo-gauchistes. Membre de La France Insoumise, parti qui, au mois de juin 2020, devant le Parlement européen, déposa un amendement visant à ne reconnaître comme « crime contre l’humanité » que la Traite européenne, la seule traite européenne, et non pas toutes les traites, dont la traite arabo-musulmane et la traite interafricaine, comme cela était prévu dans le texte initial, Madame le député Obono ne trouve pas choquante la formule « nique la France ».
     
    Réponse « du berger à la bergère », au mois d’août 2020, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles publia un article humoristique illustré d’un dessin représentant Madame le Député Obono enchaînée et prisonnière de chasseurs d’esclaves noirs. Le journal entendait ainsi mettre en évidence la grande réalité de l’histoire de la traite qui est que cette dernière eut été impossible sans leurs associés pourvoyeurs-associés africains auxquels les négriers européens achetaient les captifs. Sans ces partenaires locaux, cette traite eut été en effet, et par définition, impossible puisque les esclaves étaient capturés, transportés, parqués et vendus par des chasseurs d’esclaves noirs. Et comme les acheteurs blancs attendaient sur le littoral ou à bord de leurs navires que les captifs leur soient livrés, il dépendait donc in fine des négriers africains d’accepter ou de refuser de leur vendre leurs « frères » noirs. Une réalité essentielle que je développe largement dans mon livre «Esclavage, l’histoire à l’endroit » en démontrant qu’une partie de l’Afrique s’est enrichie en vendant l’autre partie…
     
    Une évidence historique notamment mise en lumière par Mathieu Kérékou, l’ancien président du Bénin qui n’a pas hésité à écrire que « Les Africains ont joué un rôle honteux durant la Traite », ainsi que par les évêques africains en des termes très forts :
     
    « Commençons donc par avouer notre part de responsabilité dans la vente et l’achat de l’homme noir… Nos pères ont pris part à l’histoire d’ignominie qu’a été celle de la traite et de l’esclavage noir. Ils ont été vendeurs dans l’ignoble traite atlantique et transsaharienne » (Déclaration des évêques africains réunis à Gorée au mois d’octobre 2003). 
     
    Tout aurait pu en rester là de l’article de Valeurs Actuelles écrit dans la grande lignée culturelle française du pastiche. Or, à travers la caricature la représentant, la mise en évidence des responsabilités historiques d’une partie des Africains dans la vente de leurs « frères » noirs aux négriers européens, ulcéra Madame le Député Obono. Elle décida donc de porter l’affaire en justice et, le 14 avril 2021, le Parquet de Paris donna suite à sa plainte, décidant que Valeurs Actuelles serait jugé le 23 juin par le tribunal correctionnel pour « injure publique à caractère raciste ». 
    En revanche, l’on attend toujours une réaction de ce même Parquet de Paris après les déclarations clairement racistes et les appels au génocide des Blancs proférés par Madame Hafsa Askar, vice-présidente du syndicat étudiant UNEF qui se définit elle-même comme « une extrémiste anti-blanc »:
     
    « Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris, car je m’en fiche de l’histoire de France…Wallah …on s’en balek (traduction : on s’en bat les c…), objectivement, c’est votre délire de petits blancs » (15 avril 2019).
     
    « On devrait gazer tout (sic) les blancs (resic) » cette sous race (25 mai 2014).
     
    Lors de ce procès dont l’arrière-plan sera le « deux poids, deux mesures», les avocats de Valeurs Actuelles auront beau jeu d’avancer que, revendiquant fièrement, et à juste titre, sa double ascendance maternelle Punu, et paternelle Fang (Ballart.fr, 3 juillet 2017), deux grandes ethnies du Gabon, Madame le Député Obono peut difficilement se poser en descendante de victimes. En effet, l’expansion parfaitement documentée de ces deux grands peuples conquérants et colonisateurs, s’est faite en forme de tenaille dans laquelle les ethnies indigènes furent broyées avant d’être soumises et en partie vendues aux négriers européens. 
     
    La galanterie imposant de commencer par l’ethnie de Madame Mère, les avocats de Valeurs Actuelles ne manqueront pas de s’intéresser tout d’abord aux Punu. Qualifiés de « peuple belliqueux » par l’universitaire gabonaise Cerena Tomba Diogo, les Punu se désignent sous le nom de « batu diba di badi » ou « gens de guerre », leur nom étant lui-même, et toujours selon Cerena Tomba , une « déformation du terme puni qui signifie tueur ». A partir des années 1550, venus de l’actuelle RDC, les Punu dévastèrent et ruinèrent le brillant royaume de Kongo qui fut sauvé de justesse de la totale destruction grâce à une intervention portugaise. En 1574, les Punu franchirent le fleuve Congo pour aller conquérir une partie des actuels Congo-Brazzaville et Gabon, réduisant au passage les pygmées en esclavage (Rey, 1969). Puis, ils lancèrent d’incessantes incursions chez les peuples voisins, devenant ainsi les principaux pourvoyeurs d’esclaves d’une partie de la côte de l’actuel Gabon (Picard-Tortorici, 1993). 
     
    Quant aux Fang, les Pahouin de la littérature coloniale, il s’agit de l’ethnie paternelle de Madame le Député Obono. Cet autre grand peuple, lui aussi au riche passé expansionniste vit aujourd’hui à cheval sur le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Gabon, régions conquises à la suite d’un vaste et rapide mouvement de colonisation. A la suite des récits de Paul du Chaillu, explorateur-naturaliste qui voyagea dans le pays dans les années 1855-1865, leur fut associée une réputation de cruauté doublée de cannibalisme. Cette dernière mention qui fut à l’origine d’interminables débats et controverses, a été exhumée d’un passé oublié par Frédéric Lewino dans un article de l’hebdomadaire le Point en date du 4 août 2018, intitulé « Le tour du monde des cannibales : les Fang d’Afrique centrale ». 
     
    Que les Fang aient été cannibales ou non, peu importe. Là n’est en effet, et en aucun cas l’essentiel car nos ancêtres Cro-Magnon faisaient bien leurs délices de nos autres ancêtres Neandertal… En revanche, il est clairement établi que la conquête Fang du Moyen-Ogooué s’opéra notamment aux dépens des Seke, des Mpongwe, des Kele, etc. 
     
    Dans leurs plaidoiries, les avocats de Valeurs Actuelles ne manqueront évidemment pas de citer le célèbre ethnologue Georges Balandier, pour lequel les Fang constituaient un « groupe mobile, organisé pour la conquête (…) dont la poussée continue a été entretenue par la terreur au sein des populations refoulées ». Un mouvement de conquête qui, là encore, n’en déplaise aux « décoloniaux » et à Madame le député Obono, fut bloqué par la colonisation vue comme libératrice et émancipatrice par les populations qui le subissaient….
     
    Conclusion : l’erreur de Valeurs Actuelles fut de représenter Madame le député Obono en esclave, sous les traits d’une malheureuse victime, alors que son ascendance ethnique la rangerait au contraire parmi les peuples conquérants, non parmi les peuples conquis. Une « affaire » qui n’en n’est pas une et une plainte qui, en d’autres temps eut été qualifiée de « corne-cul », mais qui illustre à merveille, les contradictions du mouvement « décolonial ». Ce dernier prétend en effet vouloir détruire la société française, mais il n’hésite pas à s’adresser à sa justice quand il se trouve mis en difficulté intellectuelle... Voir à ce sujet mon livre «Répondre aux décoloniaux, aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance ». 
     
    Bernard Lugan (Blog de Bernard Lugan, 15 avril 2021)
     
     
    Références bibliographiques
    - Balandier,G., (1949) « Les Fan (Fang), conquérants en disponibilité » Tropiques, n° 3/6, décembre 1949, pp 23-26.
    - Du Chaillu, P., (1863) Voyages et aventures dans l’Afrique équatoriale. Paris.
    - Hombert, J-M et Perrois, L., (2007) « Cœur d’Afrique, gorilles, cannibales et Pygmées dans le Gabon de Paul du Chaillu ». Paris, éditions du CNRS. 
    - Picard-Tortorici, N et François, M., (1993) « La traite des esclaves au Gabon du XVII° au XIX° siècle. Essai de quantification pour le XVIII° siècle ». Les Etudes du CEPED (Centre français sur la population et le développement), n°6, Paris, juin 1993.
    - Rey, P-P., (1969) « Articulation des modes de dépendance et des modes de reproduction dans deux sociétés lignagères (Punu et Kunyi du Congo-Brazzaville). En ligne
    - Tomba Diogo, C.A., ( 2015) « Etude d’un genre de la littérature orale : la devise « kûmbu » chez les Punu du Gabon ». Université Sorbonne Paris, en ligne.
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  • Les snipers de la semaine... (216)

    Incorruptibles.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Figaro Vox, Arnaud Benedetti allume Marlène Schiappa, symbole de la déliquescence de la politique...

    «Marlène Schiappa est le symbole de la société du divertissement»

    Schiappa-Hanouna.jpg

     

    - sur Hashtable, H16 dézingue les déclarations de Macron sur la sécurité...

    La sécurité selon Macron : un désir de vie paisible…

    Macron_Sécurité.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (328)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Comme de nombreuses villes françaises, Tourcoing est secouée par des nuits d’émeutes contre la police dans les quartiers « sensibles ». Une drôle d’image pour Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur qui est l’ancien maire de la ville et qui reste conseiller municipal.
    • 2 : Sécurité. Le coup de com’ de Macron
      Entretien axé sur la sécurité dans Le Figaro, déplacement auprès des policiers à Montpellier… Emmanuel Macron semble décidé à faire de la sécurité un axe de sa campagne présidentielle pour 2022. Mais derrière les effets de manche, la réalité est cruelle. L’État français n’arrive pas à juguler la délinquance.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Derek Chauvin, victime sacrificielle ?
      Aux États-Unis, le jury chargé de juger la culpabilité ou non de Derek Chauvin, accusé du meurtre de George Floyd, a rendu son verdict. Le policier de Minneapolis a été déclaré coupable. Nous reviendrons sur les éléments qui remettent en cause ce verdict.

     

                                                 

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